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il y a 18 minutes, Lancelot a dit :

Par contre je suis surpris que vous soyez surpris.

 

Pour en revenir au sujet de départ, je ne suis pas surpris de voir Gave raconter des conneries. Je suis surpris (ou plus exactement intrigué) de voir autant de gens ici continuer à le lire en espérant y trouver des choses intéressantes. Mais bon, chacun est libre de perdre son temps comme il l'entend.

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Il y a 11 heures, Azref a dit :

Personne ne pense que Gave pourrait influencer Debout La France pour construire au moins un programme économique plus libéral que l'actuel?

ama Gave peut certainement influer sur le débat d'idées public, ie sur le public.

Mais influer sur un vieux politicien comme Dupont glanglan (ou sur n'importe quel vieux politicien), ça me parait 100% impossible.

 

Politicien en France = personne en charge de construire/réguler/taxer etc. Point.

 

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il y a 1 minute, Bisounours a dit :

Ah oui, donc aucun espoir pour le libéralisme, donc. Arrivé aux manettes, le gars se transformera en grosse daube étatiste

 

 

Il y a d'autres moyens que d'arriver au pouvoir pour faite triompher ses idées. Absolument toute la classe politique française est écolo, par exemple.

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il y a 1 minute, Johnnieboy a dit :

il y a d'autres moyens que d'arriver au pouvoir pour faite triompher ses idées

Les idées doivent percoler dans la société civile par le biais des think tank, des actions individuelles, du militantisme évangélique de la base, des réseaux sociaux etc etc, je suis bien d'accord, il faut labourer le terrain, semer, entretenir.

Mais à un moment donné, si tu veux que ces idées trouvent une application réelle, je ne vois pas quel autre moyen que celui de passer par la politique que l'on adore détester ici, pour faire alléger le bordel, aérer, libérer, (délivreeeer).

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il y a 2 minutes, Bisounours a dit :

Les idées doivent percoler dans la société civile par le biais des think tank, des actions individuelles, du militantisme évangélique de la base, des réseaux sociaux etc etc, je suis bien d'accord, il faut labourer le terrain, semer, entretenir.

Mais à un moment donné, si tu veux que ces idées trouvent une application réelle, je ne vois pas quel autre moyen que celui de passer par la politique que l'on adore détester ici, pour faire alléger le bordel, aérer, libérer, (délivreeeer).

 

 

Encore une fois, les écolos ne gagnent quasiment jamais une élection. Ils disposent de 3 députés seulement. C’est vraiment rien comparé à leur influence politique. Et ce n’est pas la politique que l’on déteste, ce sont les politiciens. Tout le monde était enthousiaste à propos de Ron Paul, ici, par exemple.

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il y a 3 minutes, Bisounours a dit :

Arrivé aux manettes, le gars se transformera en grosse daube étatiste

en général ils le sont déjà, profondément, quand ils sont candidats, et même avant.

 

"... Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin. » - Robert Heinlein

 

L'immense majorité des gens qui veulent faire de la politique sont (par définition) dans la 1° catégorie mentionnée par Heinlein.

 

Comme le dit JB, cela n'impacte que l'avènement du libéralisme par ce chemin.

Il y en a dieu merci bien d'autres.

 

Le libéralisme est une idée qui dépasse ama largement la politique.

D'une certaine façon, c'est une idée technique.

Et pour l'instant le socialisme n'a encore jamais réussi à bloquer l'émergence d'une technique nouvelle.

Il les retarde, oui, il les bloque localement, oui, mais pour l'instant il n'arrive pas à les annihiler.

 

[Le socialisme, c'est la religion des gens qui ne comprennent pas le monde (et qui y ont délibérément renoncé).

C'est une religion qui aura sans doute forcément toujours beaucoup d'adeptes.]

 

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Je ne comprends pas ta comparaison avec les écolos. Leur influence tient du religieux au point qu'ils ont même plus besoin d'être majoritaires en termes de réprésentation politique, ils sont au dessus de tout ça. C'est comme le socialisme redistributif, c'est gentil, paré de bons sentiments et intentions au premier abord. Je pense que c'est pour que leur succès vient de là.

Contrairement au libéralisme, hélas.

Donc, un libéral ne deviendrait pas un politicien une fois élu ?

 

 

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Il y a 14 heures, Azref a dit :

Personne ne pense que Gave pourrait influencer Debout La France pour construire au moins un programme économique plus libéral que l'actuel ?

 

J'ai oui dire que Jean-Jacques Rosa (libéral indiscutable, référence à Hayek et plan de privatisation de la sécu à l'appui) s'y était essayé il y a quelques années, en pure perte.

 

Je suis convaincu que Gave n'y parviendra pas vu la quasi disparition de tout objectif libéral dans ses propos. Maintenant il nous explique qu'il faut combattre l'UE parce qu'elle favorise une immigration dangereuse pour la "civilisation chrétienne", ce genre de délires.

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2 hours ago, Johnnieboy said:

 

 

Il y a d'autres moyens que d'arriver au pouvoir pour faite triompher ses idées. Absolument toute la classe politique française est écolo, par exemple.

La quasi totalité des français sont écolos, c'est donc normal que la quasi-totalité des hommes politiques soient écolos.

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il y a 20 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

J'ai oui dire que Jean-Jacques Rosa (libéral indiscutable, référence à Hayek et plan de privatisation de la sécu à l'appui) s'y était essayé il y a quelques années, en pure perte.

 

Je suis convaincu que Gave n'y parviendra pas vu la quasi disparition de tout objectif libéral dans ses propos. Maintenant il nous explique qu'il faut combattre l'UE parce qu'elle favorise une immigration dangereuse pour la "civilisation chrétienne", ce genre de délires.

OK, dommage.

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Il y a 2 heures, Bisounours a dit :

donc il suffit d'attendre l'émergence progressive des idées libérales dans la société civile ?

 

Je pense que c'est un peu vrai. Il y a des conditions nécessaires et suffisantes à l'émergence des idées libérales parce qu'elles sont les plus pratiques (début de l'histoire des USA ) ou parce que les autres, plus coûteuses, ne peuvent pas être mises en place ( après un reset politico- économique, crises eco grave, crise de la dette, post dictature etc...)

 

Quand l'état est tout petit, naissant ou quand il n'a pas les moyens de ses ambitions, le libéralisme est une option naturelle.

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Le 20 décembre 2018 à 18:54, Extremo a dit :

 

Tu as surtout établi une fausse dichotomie. L'introduction d'un "libéralisme pur" dans le débat public serait la meilleure façon possible de déplacer la fenêtre d'Overton dans une direction plus libérale et d'avoir ainsi une chance d'obtenir des réformes qui iraient dans le bon sens.

 

Regarde les communistes. Leur présence bien ancrée dans le débat public contribue fortement à l'accroissement du socialisme. C'est pas pour rien que depuis le XXe siècle pratiquement tous les pays du monde ont adopté la majeure partie des points du manifeste communiste sans qu'ils aient eu besoin de gagner des élections ou de faire des révolutions dans tous les pays du monde. Ils ont juste eu besoin que le communisme gagne sa place dans le débat public, rendant ainsi les formes moins radicales de socialisme tout à fait raisonnables en comparaison.

 

Autre point qui joue en faveur des socialistes : ils sont profondément convaincus que leur cause est la plus morale, ce qui les rend moins sujets au compromis. Tandis que les libéraux modérés ont tendance à ne justifier le libéralisme que sur des bases technocratiques ou pragmatiques, allant parfois jusqu'à concéder que les idéaux socialistes sont nobles mais que leur seul problème réside dans le fait qu'ils soient irréalisables.

 

 

En bref, les libéraux "modérés/pragmatiques" ont besoin des purs/mangeurs d'enfants/utopistes pour que leurs réformes paraissent plus raisonnables aux yeux du public. Parce que tant que les ultra-libéraux Macron et Fillon représentent la limite acceptable du libéralisme on ne risque pas de voir les idées libérales avoir une quelconque influence dans le débat politique et ces fameuses réformes marginales ont peu de chances de se produire.

 

Mon point était surtout de dire que ça vaut pas la peine de s'exciter sur le danger que court le libéralisme d'être mal compris parce que untel ou untel exprime des idées pas conformes. Le poids d'un Koenig ou d'un Gave ou d'un Madelin c'est quantité négligeable et les résultats sur l'opinion c'est moins que rien. Le libéralisme n'est pas plus en danger que le vrai communisme par l'oeuvre du grand Staline. 

Oui le socialo communisme a gagné la bataille des idées et des valeurs, mais comment ? Comment analyser cette victoire ? Résulte t elle d'un plan  déterminé ou bien est ce le sens de l'histoire ? Quels enseignements faut il en tirer ? Faut il s'en inspirer ? Comment renverser la vapeur ? Comment réintroduire les valeurs du libéralisme dans le débat public ? 

Je suis tout à fait d'accord que la bataille doit être menée sur ce champ là aussi (le champ des valeurs) en plus du champ de l'action,  reste que je trouve assez ridicule de s'imaginer que le libéralisme est en danger dès qu'untel ou untel s'exprime en dehors des clous.

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Il y a 10 heures, POE a dit :

Oui le socialo communisme a gagné la bataille des idées et des valeurs, mais comment ? Comment analyser cette victoire ? Résulte t elle d'un plan  déterminé ou bien est ce le sens de l'histoire ? Quels enseignements faut il en tirer ?

Le socialo communisme a intégralement perdu la bataille du terrain productif.

~100% de notre environnement est produit par le vilain capitalisme.

Cela est une évidence et se balade sous notre nez 24h24.

ama, une partie du succès d'idéologies qui dénigrent cela est justement du à ce dénigrement, à cette non-reconnaissance.

étant donné que, factuellement, on ne peut qu'acter de la réussite du système productif capitaliste

... on (certains, nombreux) se réfugient dans un dénigrement idéologique (ie cantonné au monde des idées).

 

ça correspond à un besoin de cracher dans la soupe, à une incapacité à apprécier les choses comme elles sont.

 

Sur un registre un peu analogue, plein de gens ne peuvent se contenter d'apprécier la beauté de la nature telle quelle est,

il leur faut une couche par-dessus : dieu, jésus, allah, vichnou, etc.

C'est 100% indémontrable,  difficilement réfutable, donc bref un paradis pour laisser vagabonder les délires.

 

Historiquement, je pense qu'on peut fortement corréler succès du socialisme avec élévation du niveau de vie.

C'est un luxe de gens qui mangent à leur faim.

Dans un environnement où il faut être efficace pour ne pas mourir, le socialisme ne perdure pas (les gens crèvent ou y renoncent).

 

 

 

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Il y a 16 heures, Eltourist a dit :

Wtf ? "Comme il se murmure" où ? Chez qui ? Une "bonne nouvelle" ? Pourquoi ? 

 

:icon_confus:

Il y avait cette histoire de Sarkozy ayant rencontré Macron il y a quelques jours, ce qui a eu pour résultat les heures supplémentaires défiscalisées.

 

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Il y a 6 heures, Rübezahl a dit :

Le socialo communisme a intégralement perdu la bataille du terrain productif.

~100% de notre environnement est produit par le vilain capitalisme.

Cela est une évidence et se balade sous notre nez 24h24.

ama, une partie du succès d'idéologies qui dénigrent cela est justement du à ce dénigrement, à cette non-reconnaissance.

étant donné que, factuellement, on ne peut qu'acter de la réussite du système productif capitaliste

... on (certains, nombreux) se réfugient dans un dénigrement idéologique (ie cantonné au monde des idées).

...

 

 

Il y a du vrai et il y a du faux.

Le vrai c'est que le socialisme est complètement accro au capitalisme puisqu'il vit comme un parasite en prélevant sa dîme sur les richesses produites.

Le faux c'est que malgré tout, une bonne partie de notre environnement est aussi produit par le socialisme : c'est l'armée de fonctionnaires "au service" du public : éducation nationale, hôpitaux, administrations, police, justice, armée...or cette armée là vote, et cette armée là consomme, aussi, et surtout est présente partout dans le quotidien des individus. Aussi dès qu'on parle de réduire quelque peu, modestement la faramineuse dépense publique et l'armée mexicaine de fonctionnaires, les pleureuses sortent leur mouchoir pour pleurer les infirmières qui nous soignent et les policiers qui nous protègent (sauf en banlieue).

On ne peut pas ne pas tenir compte de cela.

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il y a 11 minutes, Azref a dit :

Vu l’électorat libéral de base, et la part de celui ci qui aura suivi Gave là dedans, je ne vois pas bien l’intérêt.

 

C'est une des stratégies de l'entrisme. Gave attire les gens qui le suivent vers Gnangnan. Ces gens ne lisent et ne suivent que Gave mais votent gnangnan puisque leur gourou leur demande.

Quand à Gnangnan, ses électeurs regardent Gave de travers mais ce dernier adapte ses discours et les édulcorent afin de ne pas les faire hurler.

Au final, on a toujours deux ensembles séparés qui n'écoutent que ce qu'ils veulent écouter mais qui votent pour un seul homme.

Après les élections, les deux groupes se séparent et reviennent sur leurs anciennes positions.

 

Gave n'a rien a gagner, car à son âge il n'a plus rien à prouver. C'est pourquoi je pense qu'il est gâteux. Dommage qu'il entraine sa fille dans ce naufrage.

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