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Si on tient à faire une distinction entre libéraux et libertariens, que les seconds soient populistes et pas les premiers serait une bonne piste.

Ceci dit, le populisme est tout au plus une stratégie circonstancielle, ça dépend qui sont les "élites" et qui sont ceux qui sont identifiés comme tel, et de toute façon, en France, les populistes de droite comme de gauche sont loin d'être libertariens.

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il y a 43 minutes, Mégille a dit :

Si on tient à faire une distinction entre libéraux et libertariens, que les seconds soient populistes et pas les premiers serait une bonne piste.

 

Tu veux dire qu'être pour une libre circulation des personnes, des biens et de la monnaie est populiste? 

Tu veux dire qu'être pour la légalisation de la vente et de la consommation de drogue est populiste?

 

Manifestement, ta piste pour distinguer libéraux et libertariens ne vaut pas un pet de lapin.

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il y a 31 minutes, Calembredaine a dit :

pour une libre circulation des personnes, des biens et de la monnaie

 

pour la légalisation de la vente et de la consommation de drogue

 

distinguer libéraux et libertariens

Tu ne distingue pas non plus les deux ici. Moi son distinguo populo me fait penser à "Tous pourri, on fait table rase" libertarien vs. "je fais confiance aux institutions déjà en place et je dérégule quelques secteurs" libéral classique mais j'avoue c'est de la théorie, en pratique je vois pas si y'a des exemples pour illustrer (peut être des politiques du parti libertarien US qui sont en faveur de Trump ?)

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il y a 37 minutes, Calembredaine a dit :

 

Tu veux dire qu'être pour une libre circulation des personnes, des biens et de la monnaie est populiste? 

Tu veux dire qu'être pour la légalisation de la vente et de la consommation de drogue est populiste?

 

Manifestement, ta piste pour distinguer libéraux et libertariens ne vaut pas un pet de lapin.

 

plutôt que les libertariens et les libéraux utilisent des rhétoriques, images, métaphores politiques et des dicours différents dans leurs approches

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il y a 19 minutes, ttoinou a dit :

Tu ne distingue pas non plus les deux ici. 

 

Pourtant c'est facile. Être libéral c'est tendre vers l'anarchie. Par conséquent:

1- un libéral classique c'est un social démocrate qui met le bout de son orteil dans le libéralisme pour en gouter la température 

2- un libertarien plonge dans le libéralisme en trouvant tout de même la température un peu fraiche

2- un anarcho-capitaliste est libre

 

Et voilà !

 

Mais ça fait quand iech de parler liberté dans un fil dédié au droitards.

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il y a 24 minutes, Calembredaine a dit :

 

Pourtant c'est facile. Être libéral c'est tendre vers l'anarchie. Par conséquent:

1- un libéral classique c'est un social démocrate qui met le bout de son orteil dans le libéralisme pour en gouter la température 

2- un libertarien plonge dans le libéralisme en trouvant tout de même la température un peu fraiche

2- un anarcho-capitaliste est libre

 

Et voilà !

 

Pourtant c'est facile, être libéral c'est tendre vers la liberté.

 

1 - Un anarcho-capitaliste dort sous son palmier en rêvant qu'il est libre absolument.

2 - Un libertarien se réveille, fait quelques pas et, apercevant un policier, se demande quelle direction prendre pour l'éviter.

3 - Un libéral classique se réveille, se lève et marche quitte à subir un contrôle policier sur son chemin.

 

Et voilà !

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il y a 34 minutes, Calembredaine a dit :

 

Pourtant c'est facile. Être libéral c'est tendre vers l'anarchie. Par conséquent:

1- un libéral classique c'est un social démocrate qui met le bout de son orteil dans le libéralisme pour en gouter la température 

2- un libertarien plonge dans le libéralisme en trouvant tout de même la température un peu fraiche

2- un anarcho-capitaliste est libre

Un anarchocapitaliste, c'est surtout quelqu'un qui peut se permettre de mettre 2 fois un 2 dans une liste sans que ça le chatouille.

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Il y a 1 heure, Calembredaine a dit :

 

Tu veux dire qu'être pour une libre circulation des personnes, des biens et de la monnaie est populiste? 

Tu veux dire qu'être pour la légalisation de la vente et de la consommation de drogue est populiste?

 

Manifestement, ta piste pour distinguer libéraux et libertariens ne vaut pas un pet de lapin.

Un vrai libéral est aussi pour tout ça. Et à propos de l'immigration en particulier, il y a aussi des faux libertariens (suivez mon regard) qui sont contre. Il n'y a pas vraiment de différence dans les idées et les programmes des uns et des autres, tout au plus une différence de degré de temps en temps, et encore pas toujours. Mais il y a une différence de culture politique, et le mouvement libertarien américain a bien un coté "nous contre les élites" qui est plus rare chez ceux qui se disent libéraux classiques.

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well ma question portait plus sur le populisme honni en ces lieux...sauf que selon la definition de wiki les liberaux ( tous ) sont serieusement populistes.

Deja rien que de vouloir structurer la societe pour enrichir les pauvres et apporter la prosperite , ce n'est pas populiste ca ?

 

...surtout que pour faire elire des capitalistes , il faut generalement un sacre rejet de la classe dirigeante.

En fait si je comprends bien il y aurait deux populisme: un sale, qui vend le bonheur au peuple, et un propre, qui....fait pareil.

 

ah passage chapeau sur le periplaquisme les gars

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Le populisme c'est brosser les bas d'instincts des individus dans le sens du poil.

On peut promettre le "bonheur au peuple" de plusieurs façons:

- En contraignant et spoliant autrui. <--- populisme

- En promettant la liberté à tous.

 

Dans les deux cas, il y aura des gagnants et des perdants.

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Le truc c'est que chez le pékin/populiste moyen la "classe dirigeante" inclut aussi les méchants capitalistes. On retombe très facilement dans la limitation nécessaire des excès du marché etc.

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En vrai, il y a 50 000 définitions (disponibles dans 5000 ouvrages différents) du terme populisme. Le problème vient du fait que dans la plupart des cas c'est une stratégie rhétorique qui vise à opposer le 'bon sens' populaire contre ses élites supposées déconnectées, débiles et achetées. Problème : c'est une stratégie rhétorique politique visant à se faire élire ou réélire en flattant l'ego de la multitude.

Quand on pense à populiste, on voit tout de suite Orban et Le Pen, mais on pense moins à Ségolène lors de sa campagne contre Sarko par exemple. Et pourtant, elle comme Bayrou à l'époque se sont faits populistes. Ils ont remarqué que la rhétorique marchait bien pour le Front national, et ils ont essayé pour leurs propres formations. Bon, comme ils étaient un peu nuls, ils se sont viandés, mais voilà. Tout politicien se fait un peu populiste pour se présenter comme un outsider et bousculer le système (pour en croquer comme tout le monde).

De plus, le 'bon sens populaire', c'est aussi celui qui demande de socialiser le pays, de faire payer les riches et réclame des transports gratos pour tous, donc c'est une arme à double tranchant. C'est un peu comme le référendum d'initiative citoyenne et compagnie: c'est cool quand ça va dans notre sens, mais la plupart du temps, c'est surtout un énorme dispensateur de merde.

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Le problème du populisme c’est que ce n’est pas un programme de long terme : faire campagne sur le rejet des elites quand tu es le parti qui gouverne, ça ne veut plus rien dire. L’autre problème c’est que ça veut aussi souvent dire personnalisation du pouvoir et donc affaiblissement des institutions et donc des check and balances.

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à l’instant, Brock a dit :

prosperite, emploi, liberte.Faibles taxes, faible criminalite.

Tout dépend de ta définition de peuple. Raisonner en termes de : rendre le peuple heureux, c'est un but socialiste (le peuple il est heureux si tu sacrifies une minorité parce que la majorité est ravie. peut-être que la majorité des Russes sont heureux sous Poutine, osef on a jamais 100% de béats). Nous, on veut permettre à l'individu d'être heureux ; on fait pas de pari sur 99% de bouches en coeur. Donc non seulement on prétend pas le rendre heureux (c'est à lui de savoir comment il veut faire ça) mais en plus on dit: prenez n'importe quel individu dans la société, il peut devenir heureux autant qu'un autre. Pas de principe sacrificiel, pas de compte d'apothicaire sur ceux-ci qu'on va payer plus et ceux-là qu'on va payer moins pour des raisons à la con (noirs, juifs ou femmes).

Tes exemples (emploi, criminalité) permettent de rendre possible à n'importe quel individu pris dans la société de satisfaire ses plans individuels.

Donc ce que je n'aimais pas dans "rendre le peuple heureux" c'était "rendre" et "peuple" :D

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Il y a 2 heures, Calembredaine a dit :

2- un anarcho-capitaliste est libre

C'est sans doute pour ça qu'il ne prend plus la peine de se battre pour la liberté. :lol: 

 

il y a 20 minutes, F. mas a dit :

En vrai, il y a 50 000 définitions (disponibles dans 5000 ouvrages différents) du terme populisme. Le problème vient du fait que dans la plupart des cas c'est une stratégie rhétorique qui vise à opposer le 'bon sens' populaire contre ses élites supposées déconnectées, débiles et achetées. Problème : c'est une stratégie rhétorique politique visant à se faire élire ou réélire en flattant l'ego de la multitude.

Quand on pense à populiste, on voit tout de suite Orban et Le Pen, mais on pense moins à Ségolène lors de sa campagne contre Sarko par exemple. Et pourtant, elle comme Bayrou à l'époque se sont faits populistes. Ils ont remarqué que la rhétorique marchait bien pour le Front national, et ils ont essayé pour leurs propres formations. Bon, comme ils étaient un peu nuls, ils se sont viandés, mais voilà. Tout politicien se fait un peu populiste pour se présenter comme un outsider et bousculer le système (pour en croquer comme tout le monde).

Chirac 1995. Une campagne parfaitement populiste, un programme très largement libéral (made in Madelin), et un exercice du pouvoir qui n'a été ni l'un ni l'autre, bien au contraire.

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Quote

Chirac 1995. Une campagne parfaitement populiste, un programme très largement libéral (made in Madelin), et un exercice du pouvoir qui n'a été ni l'un ni l'autre, bien au contraire.

 

oui je me rappelle! pas du programme, qui me depassait un peu a l'epoque, mais de la presidence.

Je me rappelle aussi que son premier move avait ete de s'augmenter lui et tout ses copains ahah

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Il y a 15 heures, Lancelot a dit :

Les populistes, on ne peut rien en tirer sur le long terme. Ce sont des girouettes sans colonne vertébrale idéologique.

 

il y a 10 minutes, Tramp a dit :

Le problème du populisme c’est que ce n’est pas un programme de long terme : faire campagne sur le rejet des elites quand tu es le parti qui gouverne, ça ne veut plus rien dire. L’autre problème c’est que ça veut aussi souvent dire personnalisation du pouvoir et donc affaiblissement des institutions et donc des check and balances.

 

La plupart du temps, les gens font remonter le populisme à la démocratie antique et aux mouvements populares à la fin de la République romaine, qui ont été canalisés par César et Auguste pour fonder un truc qui, sur le long terme, a été plutôt robuste.

(même si le libéral devrait plutôt se ranger avec Cicéron, mais on n'oubliera jamais assez de dire que Cicéron a perdu).

 

il y a 13 minutes, F. mas a dit :

En vrai, il y a 50 000 définitions (disponibles dans 5000 ouvrages différents) du terme populisme. Le problème vient du fait que dans la plupart des cas c'est une stratégie rhétorique qui vise à opposer le 'bon sens' populaire contre ses élites supposées déconnectées, débiles et achetées. Problème : c'est une stratégie rhétorique politique visant à se faire élire ou réélire en flattant l'ego de la multitude.

 

La stratégie rhétorique sœur du populisme, souvent confondue par les commentateurs, c'est la démagogie. Ça n'exclut pas le fait qu'il existe un phénomène politique véritable qui s'appelle populisme, et qui ne doit pas être confondu avec la démagogie ; toute approche démagogique de la discussion politique n'est pas forcément du populisme.

 

Il y a 4 heures, Mégille a dit :

Si on tient à faire une distinction entre libéraux et libertariens, que les seconds soient populistes et pas les premiers serait une bonne piste.

 

Non, il y a une contradiction fondamentale entre l'approche populiste et l'approche libertarienne. Le populisme met le fait politique au centre de son fonctionnement, et veut agir via la politique de manière continue. Le libertarianisme, et c'est même un de ses différences majeures avec le libéralisme classique, et sûrement une des sources de ses dérives idéologiques, cherche avant toute chose à détruire l'espace du politique pour le remplacer par le marché.

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il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

La plupart du temps, les gens font remonter le populisme à la démocratie antique et aux mouvements populares à la fin de la République romaine, qui ont été canalisés par César et Auguste pour fonder un truc qui, sur le long terme, a été plutôt robuste.

(même si le libéral devrait plutôt se ranger avec Cicéron, mais on n'oubliera jamais assez de dire que Cicéron a perdu).

 

Ah mais si le but de la politique c’est seulement de gagner, oui, ça peut marcher. 

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6 minutes ago, Bézoukhov said:

 

 

 

 

 

La stratégie rhétorique sœur du populisme, souvent confondue par les commentateurs, c'est la démagogie. Ça n'exclut pas le fait qu'il existe un phénomène politique véritable qui s'appelle populisme, et qui ne doit pas être confondu avec la démagogie ; toute approche démagogique de la discussion politique n'est pas forcément du populisme.

 

 

 

Oui, la spécificité populiste, c'est faire mine de s'adresser au peuple contre les élites éventuellement en cherchant à parler comme le peuple (le démagogue c'est plus large). C'est Méluche qui gueule qu'ils s'en aillent tous comme un bistrotier, Florian Philippot qui apparaît avec Michou et lance sa campagne depuis une salle municipale dans le pas de Calais ou encore Fabius qui s'habille en rocker pour séduire les classes populaires quand il envisageait de se lancer dans la campagne du non à la constitution UE.

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