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Syndicalisme et liberalisme


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Certains disent que le syndicalisme est la société moderne ce que le merchurochome est à la jambe de bois, à ceux là je répondrais, Camarades, n'oubliez pas, le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le syndicalisme, c'est le contraire.

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Historique : les libéraux ont abrogé la loi le Chapelier et laissé libre cours aux syndicats en 1884. Depuis les syndicats ont tout fait pour s'accaparer le plus de pouvoir possible (légitime ou non) et la mettre aux libéraux.

Éthique : la libre association c'est bien. Le piquet de grève, la séquestration, l'interdiction du licenciement, le vol et recel c'est mal.

Sociologique : ça pue la merguez, la kro et la frustration chez eux.

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C'est quoi qu'on entend par syndicalisme ? En libéralie, la liberté d'association fait qu'on peut se regrouper comme on veut. On peut appeler ça un syndicat, une association...

 

Je dirais qu'un syndicat = une association d'agents économiques évoluant dans un environnement économique commun, ayant des intérêts convergents, avec pour but de maitriser cet environnement et de satisfaire, autant que possible, ces intérêts.

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C'est quoi qu'on entend par syndicalisme ? En libéralie, la liberté d'association fait qu'on peut se regrouper comme on veut. On peut appeler ça un syndicat, une association...

J'ai vu qu'en Suisse la liberté syndicale était garantie par le principe, constitutionnel, de liberté de coalition. La coalition va dans le sens de la tentive de définition de Farbrice M je trouve.

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Le but du syndicat est la négociation collective.

Il y a aussi un syndicalisme d'action directe. Je pense au mouvement des bonnets rouges particulièrement , ils avaient peut être quelques soutient parlementaires mais ils doivent leur victoire principalement au rapport de force "sur le terrain".

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Ça c'est un lobby.

J'aurais plutôt dit un cartel. Et c'est très bien les cartels, les lobbies c'est déjà plus crony mais dans tous les cas le but est de monter les prix. C'est ce qui vient équilibrer le côté concurrence. Du coup les libéraux qui défendent la lutte contre les cartels ou qui parlent de concurrence déloyale prônent en fait vraiment la lutte de tous contre tous. C'est donc d'abord contre eux qu'il nous faudrait lutter...
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Historique : les libéraux ont abrogé la loi le Chapelier et laissé libre cours aux syndicats en 1884. Depuis les syndicats ont tout fait pour s'accaparer le plus de pouvoir possible (légitime ou non) et la mettre aux libéraux.

Éthique : la libre association c'est bien. Le piquet de grève, la séquestration, l'interdiction du licenciement, le vol et recel c'est mal.

Sociologique : ça pue la merguez, la kro et la frustration chez eux.

J'aimerai bien creuser un peu cette histoire de piquer de grève.

D'un point de vue libéral doit on condamner à priori le principe de grève avec occupation des locaux?

Par exemple si le piquet de grève est une réponse proportionnée à un grief que des employés auraient contre leur employeur ?

Une autre façon d'aborder la question . Prenons deux employeurs, l'un sachant maintenir un bon climat dans son entreprise et l'autre non. Est il juste que l'employeur avertit participe au financement de l'arsenal policier et juridique nécessaire pour pallier à l'incurie de l'autre.

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Alors on doit condamner fermement les grèves de solidarnosc ?

C'était dans un pays économiquement libre ? Où les employés pouvaient changer facilement d'employeur ou créer leur propre entreprise ?
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Alors on doit condamner fermement les grèves de solidarnosc ?

 

Question sophistique: tu as transformé la proposition "doit-on condamner les grèves avec piquets de grève (i.e recours à la force contre les non-grévistes)" en "doit-on condamner les grèves"...

 

Le cas particulier de Solidarité ne change rien: des travailleurs qui recourent à la violence politique contre d'autres travailleurs violent leurs droits naturels. Peut-être pas autant que le régime communiste qu'ils prétendent combattre, mais ça reste une violation. Ce n'est pas en détruisant la liberté individuelle qu'on risque d'améliorer la liberté tout court dans le pays...

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on pourrait suivre les recomandation de l'OIT qui juge que les piquets de grève ne doivent pas troubler l'ordre public ni empêcher l'activité des non grévistes.

 

Autant ne pas prendre de gants et dire clairement que c'est illégitime, que ça doit être illégal, et que les responsables doivent être condamnés (sinon à de la prison, du moins à des amendes).

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J'aimerai bien creuser un peu cette histoire de piquer de grève.

D'un point de vue libéral doit on condamner à priori le principe de grève avec occupation des locaux?

Par exemple si le piquet de grève est une réponse proportionnée à un grief que des employés auraient contre leur employeur ?

Hormis les cas où les employés sont exposés à des risques trop importants pour leur santé ou leur sécurité je dirais que non.

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Le but du syndicat est la négociation collective.

Faudrait il en conclure que le syndicalisme est par nature holiste, que le libéralisme est par nature individualiste et que par conséquent se sont des domaines étanches l'un à l'autre ?

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Remarque que c'est au fond la position de Emile Armand, pour lui l'anarchiste individualiste ne se preocupe pas des affaires entre exploitateurs et exploités, il s'arrange pour avoir des relations "nobles" avec des semblables, cela suffit.

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Je compare plus la situation d'un gréviste a celle d'un invité qui se dispute avec son hôte, elle peut être jugée regrettable mais pas immorale je crois.

Ce n'est pas un invité.

C'est comme si tu payais les services d'un jardinier qui, le moitié du tàf effectué, arrête de bosser pour demander plus et reste dans ton entrée (malgré tes multiples protestations) pour gueuler sur tout autre jardinier que tu as recruté.

Non seulement c'est déloyal et immoral au sens du respect des contrats (comme toute grève, sauf qu'on ne juge pas de la moralité mais de la légalité), mais c'est surtout une violation du droit de propriété ce qui est clairement illégal.

En fait c'est assez simple : si un type reste chez toi bien que tu l'aies invité à sortir, et que sa présence chez toi n'est pas une obligation contractuelle reposant sur toi, alors c'est une violation du droit de propriété. Et il devra être physically removed, so to speak.

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