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La colonisation est-elle un crime contre l'humanité ?


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  • 2 weeks later...

Le débat ultra houleux du moment en sciences sociales/politiques/blabla

 

http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/01436597.2017.1369037?scroll=top&needAccess=true

 

Citation

For the last 100 years, Western colonialism has had a bad name. Colonialism has virtually disappeared from international affairs, and there is no easier way to discredit a political idea or opponent than to raise the cry of ‘colonialism’. When South African opposition politician Helen Zille tweeted in 2017 that Singapore’s success was in part attributable to its ability to ‘build on valuable aspects of colonial heritage’, she was vilified by the press, disciplined by her party, and put under investigation by the country’s human rights commission.

It is high time to reevaluate this pejorative meaning. The notion that colonialism is always and everywhere a bad thing needs to be rethought in light of the grave human toll of a century of anti-colonial regimes and policies. The case for Western colonialism is about rethinking the past as well as improving the future. It involves reaffirming the primacy of human lives, universal values, and shared responsibilities – the civilising mission without scare quotes – that led to improvements in living conditions for most Third World peoples during most episodes of Western colonialism. It also involves learning how to unlock those benefits again. Western and non-Western countries should reclaim the colonial toolkit and language as part of their commitment to effective governance and international order.

There are three ways to reclaim colonialism. One is for governments and peoples in developing countries to replicate as far as possible the colonial governance of their pasts – as successful countries like Singapore, Belize and Botswana did. The ‘good governance’ agenda, which contains too many assumptions about the self-governing capacity of poor countries, should be replaced with the ‘colonial governance’ agenda. A second way is to recolonise some areas. Western countries should be encouraged to hold power in specific governance areas (public finances, say, or criminal justice) in order to jump-start enduring reforms in weak states. Rather than speak in euphemisms about ‘shared sovereignty’ or ‘neo-trusteeship’, such actions should be called ‘colonialism’ because it would embrace rather than evade the historical record. Thirdly, in some instances it may be possible to build new Western colonies from scratch.

 

Y a déjà des pétitions qui tournent pour le retrait de l'article, je soupçonne le type d'etre le troll de l'année, personne n'oubliera son nom :P

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Il y a 3 heures, poney a dit :

Le débat ultra houleux du moment en sciences sociales/politiques/blabla

 

http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/01436597.2017.1369037?scroll=top&needAccess=true

 

 

Y a déjà des pétitions qui tournent pour le retrait de l'article, je soupçonne le type d'etre le troll de l'année, personne n'oubliera son nom :P

 

 

Couillu. Haha

 

 

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Ah purée le mec est allumé.

En gros, tout l'article reprend, à juste titre, les errances et erreur des critiques du colonialisme. Mais rien de nouveau, il cite des travaux qui montrent, en vrac, ce n'était pas "rentable" pour les états colonisateurs, qu'il y a eu plus de flux de pognon que maintenant avec l'aide internationale, que l'anti colonialisme primaire crée une bouille mentale parmi les élites des anciens pays colonisés qui ramènent tous leurs problèmes au colonialisme, mauvaise gestion, abandon de ces pays, bla bla bla ...

 

ça on sait

 

Ensuite il prend des exemples de prise en main par le privé d'entités publiques qui foiraient. Par exemple le port et la douane de Jakarta, minés par la corruption, vendu à une société suisse et depuis, les recettes fiscale et le tonnage ont explosé dans ce port. Ca on sait aussi sur ce forum.

Il propose de remplacer la "bonne gouvernance" internationale par un "colonialisme de gouvernement" qui consiste à appliquer les bonnes méthodes en recolonisant avec l'assentiment des populations locales.

 

C'est genre du pragmatisme +++ et l’évacuation de la dimension morale. Ca fait le buzz jusque dans les médias.

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Ca n'a rien à voir, mais cela me fait me souvenir des réformes d'Atatürk :

- Bon, notre système institutionnel ottoman, j'y comprends rien, c'est tout pourrite, on fait quoiiiiiii ?

- Ben je sais pas, qu'est-ce qu'il y a de meilleur en Europe de l'Ouest ?

- Attends voir. Le Code Civil suisse, le code criminel français, le code pénal italien, et le code commercial allemand me semblent méga bueno.

- Oki, tu me donnes 10 secondes steup... voilà, copiiiiééé, et... cooooollé. Voili voilou, on a un pays tout neuf maintenant.

- Bon c'était pas si dur. J'ai la dalle. On se fait un dürüm ?

  • Haha 2
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Le 14/09/2017 à 16:15, G7H+ a dit :

Ca n'a rien à voir, mais cela me fait me souvenir des réformes d'Atatürk :

- Bon, notre système institutionnel ottoman, j'y comprends rien, c'est tout pourrite, on fait quoiiiiiii ?

- Ben je sais pas, qu'est-ce qu'il y a de meilleur en Europe de l'Ouest ?

- Attends voir. Le Code Civil suisse, le code criminel français, le code pénal italien, et le code commercial allemand me semblent méga bueno.

- Oki, tu me donnes 10 secondes steup... voilà, copiiiiééé, et... cooooollé. Voili voilou, on a un pays tout neuf maintenant.

- Bon c'était pas si dur. J'ai la dalle. On se fait un dürüm ?

 

Je sais pas si c'est pour la blague ou si c'est sérieux mais le droit des affaires allemands était mieux que l'anglais?

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