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Vers une restriction du porno en France?


Messages recommandés

il y a 9 minutes, Marlenus a dit :

Si oui tu devrais te rappeler qu'il y a 3 types de collégiens:

Les leaders, les moutons et les souffres douleurs.

 

Si tu n'es pas naturellement un leader, je t'assure que tu préfères largement être un mouton qui suit les leaders qu'un souffre douleur.

Et que pour ça, tu tais tes différences et tu fais comme les autres.

Vous ne dramatisez pas un peu le collège ?

Je n'en ai pas un souvenir impérissable (enfin, je me suis bien fais chier, quoi) mais je n'ai jamais eu l'impression que les enjeux étaient ceux que vous décrivez.

  • Yea 2
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1 minute ago, NoName said:

 

Ben non monsieur le PUA. Désolé mais ça c'est des conneries d'une part, d'autre part ayant été moi même dans la catégorie souffre douleurs (qui, soyons clair, veut dire souffre douleurs de quelques uns, parce que l'idée qu'il existe une seule hiérarchie partagée par tous les élèves est strictement grotesque), faire les mêmes gogoleries que les autres pour être moins souffre douleur n'a jamais été sur la table. 

 

 

Je suis arrivé au collège en 4ème, je n'étais jamais allé à l'école, j'avais un an d'avance, j'avais des lunettes et j'étais obèse.

Tu veux que je te dise dans quelle catégorie j'ai été?

 

Alors oui, je confirme que tu n'es le souffre douleur que de quelques uns.

Mais tu l'es car tu es "seul", pas intégré dans un groupe.

Les bullies vont pas faire ch... ceux qui sont les potes des populaires. Ce serait contre-productif pour eux.

 

Et je confirme aussi, qu'une fois que tu es dans une catégorie, les efforts pour en sortir servent pas à grand chose.

Cela empêche pas d'essayer, car l'expérience tu ne l'as pas.

 

Et oui, j'ai schématise en gros.

Je n'ai pas fait dans de l'analyse détaillée.

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il y a 5 minutes, NoName a dit :

 

C'est le contraire : c'est le concept d'addiction au porno qui doit être prouvé, parce que c'est pas une substance, ça n'agit pas directement sur la chimie du cerveau et personne n'est jamais mort ou physiquement malade d'arrêter de se branler.

 

Y a littéralement 8 articles universitaires qui suggerent le contraire cités dans mon lien.

  • Nay 1
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5 minutes ago, Neomatix said:

Vous ne dramatisez pas un peu le collège ?

Je n'en ai pas un souvenir impérissable (enfin, je me suis bien fais chier, quoi) mais je n'ai jamais eu l'impression que les enjeux étaient ceux que vous décrivez.

Franchement, la pire période de mon enfance.

 

Heureusement que j'avais les associations sportives pour la passer.

 

La fac et son anonymat avec regroupement par affinité fut un soulagement.

 

 

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il y a 5 minutes, Marlenus a dit :

Je suis arrivé au collège en 4ème, je n'étais jamais allé à l'école, j'avais un an d'avance, j'avais des lunettes et j'étais obèse.

Tu veux que je te dise dans quelle catégorie j'ai été?

 

Je suis arrivé au collège à 9 ans, je faisait moins d'1m20 et je venais d'une famille de gens particulièrement isolés et pauvres alors que mes camarades étaient des fils d'agriculteurs, tu crois que j'étais dans quelle catégorie moi ? Arrête d'essayer de nous faire pleurer, on s'en tape et c'est pas relevant à la conversation. 

 

il y a 5 minutes, Marlenus a dit :

Mais tu l'es car tu es "seul", pas intégré dans un groupe.

Les bullies vont pas faire ch... ceux qui sont les potes des populaires. Ce serait contre-productif pour eux.

 

Et donc ? 

 

 

il y a 5 minutes, Marlenus a dit :

Et je confirme aussi, qu'une fois que tu es dans une catégorie, les efforts pour en sortir servent pas à grand chose.

 

C'est juste ton opinion

 

il y a 5 minutes, Marlenus a dit :

 

 

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il y a 9 minutes, Bézoukhov a dit :

 

Y a littéralement 8 articles universitaires qui suggerent le contraire cités dans mon lien.

Et donc je suis suppose être impressionné ?

 

Edit: oh mort de rire, l'article est de PEG. Pourquoi pas Yannopoulos ou Judith Butler pendant qu'on y est 

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2 minutes ago, NoName said:

 

Je suis arrivé au collège à 9 ans, je faisait moins d'1m20 et je venais d'une famille de gens particulièrement isolés et pauvres alors que mes camarades étaient des fils d'agriculteurs, tu crois que j'étais dans quelle catégorie moi ? Arrête d'essayer de nous faire pleurer, on s'en tape et c'est pas relevant à la conversation. 

Faire pleurer sur liborg????

 

Tu crois que je me suis cru sur Madmoizelle???

 

 

Par contre si effectivement tu as fais ta scolarité côté bullies, je comprends mieux pourquoi nous n'avons pas du tout la même vision de celui-ci.

 

Le vécu, cela influe sur la vision contrairement à ce que tu veux faire croire.

 

 

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il y a 2 minutes, Marlenus a dit :

Par contre si effectivement tu as fais ta scolarité côté bullies, je comprends mieux pourquoi nous n'avons pas du tout la même vision de celui-ci.

 

Le vécu, cela influe sur la vision contrairement à ce que tu veux faire croire.

 

Ben oui sauf que justement mon vécu c'est le même que toi à priori et j'en tire absolument pas les conclusions abusives que t'en tire donc je comprends pas où tu veux en venir 

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2 minutes ago, NoName said:

 

Ben oui sauf que justement mon vécu c'est le même que toi à priori et j'en tire absolument pas les conclusions abusives que t'en tire donc je comprends pas où tu veux en venir 

Ben si la conclusion abusive est que les collégiens, dans leur immense majorité, préfèrent être intégré  quitte à essayer des trucs qui ne leur font pas envie, c'est la conclusion des nombreuses études sociologiques sur le sujet.

 

Donc bon...

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il y a 37 minutes, Marlenus a dit :

Un exemple tout simple, c'est fou le nombre de mecs qui pensent que tu peux sodomiser ta copine à sec et par surprise, comme ça, sans en avoir parlé avant et que cela va passer.

Puisque nous sommes dans l'échange de haute volée, je propose de nouveau un instant poésie :

 

 

il y a 33 minutes, Bézoukhov a dit :

Puis ça parle de lowcarb.

Serais-tu en train d'essayer de passer un message ? ?

 

il y a 34 minutes, NoName a dit :

 

C'est le contraire : c'est le concept d'addiction au porno qui doit être prouvé, parce que c'est pas une substance, ça n'agit pas directement sur la chimie du cerveau et personne n'est jamais mort ou physiquement malade d'arrêter de se branler.

Ça ne ressemble en rien à la définition exhaustive d'une addiction. 

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50 minutes ago, Marlenus said:

J'aurais des tonnes d'anecdotes de copines sur le sujet.

Et cela ne se limite pas aux ados.

 

Un exemple tout simple, c'est fou le nombre de mecs qui pensent que tu peux sodomiser ta copine à sec et par surprise, comme ça, sans en avoir parlé avant et que cela va passer.

Attention je ne dis pas que le porno n'a d'influence sur aucun mec, mais que ça doit surtout toucher des types assez mou du cerveau pour ne pas faire la différence. Tout du moins il doit y avoir moyen de détecter ce genre de problèmes à l'avance.

Ce qui pose aussi la question de la sélection des partenaires par les femmes. 

 

Surtout qu'en ce qui concerne la sodomie dans le porno, c'est pas vraiment un truc qui s'improvise et pas pour une question de lubrification.

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1 minute ago, Noob said:

Attention je ne dis pas que le porno n'a d'influence sur aucun mec, mais que ça doit surtout toucher des types assez mou du cerveau pour ne pas faire la différence. Tout du moins il doit y avoir moyen de détecter ce genre de problèmes à l'avance.

Ce qui pose aussi la question de la sélection des partenaires par les femmes. 

 

Surtout qu'en ce qui concerne la sodomie dans le porno, c'est pas vraiment un truc qui s'improvise et pas pour une question de lubrification.

Perso je ne pense que le porno soit le créateur.

Au mieux un amplificateur et une banalisation.

 

Sinon, oui c'est pas mal des mou du bulbe et ce n'est clairement pas une majorité.

Mais il suffit que tu tombes sur un mec comme ça au début de ta vie sexuelle sans confiance en toi, et boum.

 

 

 

 

 

 

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1 minute ago, Marlenus said:

Perso je ne pense que le porno soit le créateur.

Au mieux un amplificateur et une banalisation.

 

Sinon, oui c'est pas mal des mou du bulbe et ce n'est clairement pas une majorité.

Mais il suffit que tu tombes sur un mec comme ça au début de ta vie sexuelle sans confiance en toi, et boum.

Bien sûr, mais c'est surtout là que doit aussi intervenir l'instinct de préservation des femmes. Et leur apprendre que dans le tas il y a forcément quelques crétins qui pourront leur faire du mal si elles les laisse faire.

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La requête de @Bézoukhov est légitime, j'ai trouvé:

https://www.mdpi.com/2077-0383/8/1/91/htm

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/add.13499

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0301051115300107

 

Je retiens que

  • il y a d'abord une limite générale des études, à peu près toutes souffrant d'un problème d'échantillonnage.
  • l'"addiction" à la pornographie réfère à un ensemble de comportements accompagnant l'usage du médium "porno", comme la fréquentation des prostituées, la masturbation "excessive" (j'imagine plusieurs fois par jour). L'usage d'internet peut aussi dépasser le visionnage de vidéos sur pornhub (sexe en ligne, webcams, des tas de trucs glauques comme ça à ne pas confondre avec une soirée à lurker).
  • il y a un débat sur le terme d'"addiction", qui oppose un certain Coleman à un certain Carnes, pour savoir 1) si les comportements "hypersexuels" sont une question de désir sexuel ou une forme d'anxiété déplacée 2) sur la similitude avec d'autres "addictions" comme les jeux d'argent, avec dans les deux cas des conséquences semblables (perte de contrôle et conséquences négatives)
  • il y a un débat entre la caractérisation comme "addiction" ou comme "excessive drive", principalement pour désigner les addictions qui ne sont pas liées à la consommation d'une substance. Par exemple, l'American Psychiatric Association rejette cette terminologie pour le porno. Paye ton consensus sur la question.
  • il ne semble pas y avoir de preuves pour l'existence d'un lien entre l'"addiction" ou la "consommation excessive de" porno et des signes pathologiques comme l'impuissance. Il pourrait en revanche y avoir l'effet psychologique déjà décrit (s'attendre à des deepthroats de la part de la 1e meuf venue). Les "comorbidités" sont un gros facteur confondant (le porno ne fait pas fumer lol). Et le dernier truc, c'est que plus t'en bouffes, moins t'en veux, ce qui me paraît (et je suis pas le seul, v. mon 3e lien) opposé au modèle addictif ("Specifically, those reporting problems regulating their VSS use who also reported higher sexual desire had lower LPP (Late Positive Potential) in response to VSS. This pattern appears different from substance addiction models.")
  • les études neurologiques me paraissent dingues, mais je vous laisse juger par vous-mêmes: "For example, there are clear differences in brain activity between patients who have compulsive sexual behavior and controls, which mirror those of drug addicts. When exposed to sexual images, hypersexual subjects have shown differences between liking (in line with controls) and wanting (sexual desire) (paye ta différence à la noix), which was greater (en quelle unité?) [8,100]. In other words, in these subjects there is more desire only for the specific sexual cue, but not generalized sexual desire (what is this). This points us to the sexual cue itself being then perceived as a reward [46]." On pourrait aussi diagnostiquer une addiction au chocolat avec cette technique.

Cela dit, il y a un bouquin entier sur le sujet de l'effet sur le cerveau, donc pour ceux que ça intéresse vraiment vraiment https://images-insite.sgp1.digitaloceanspaces.com/dunia_buku/koleksi-buku-neuro-science/your-brain-on-porn-internet-pornography-and-the-emerging-science-of-addiction-pdfdrivecom-60921577422537.pdf Mais le feuilletage des 50 premières pages me dit que ça a l'air nul (self-reports de mecs qui disent my boners are back! depuis qu'ils ne vont plus sur pornhub :rolleyes:). Cet autre article de google scholar est aussi assez étrange: "The rise of Internet access, social media and availability of smart phones intensify the epidemic of pornography addiction especially among younger teenagers. Such scenario may offer many side effects to the individual such as alteration of the behavior, changes in moral value and rejection to normal community convention. " Et la suite est encore plus Stasi: "Hence, it is imperative to detect pornography addiction as early as possible." Dès le berceau je dirais.

 

En retournant à l'article de Bézou,

  • "A scientific consensus is emerging that today’s porn is truly a public health menace" j'ai pas l'impression (mention spéciale à "Nudge, Don't Thrust: The Application of Behavioral Law and Economics to America's Porn Addiction", c'est @Lancelot qui va être content)
  • "The damage is real, and it’s profound. The scientific evidence has mounted: certain evolutionarily-designed features of our neurobiology not only mean that today’s porn is profoundly addictive, but that this addiction—which, at this point, must include the majority of all males—has been rewiring our brains in ways that have had a profoundly damaging impact on our sexuality, our relationships, and our mental health. " Ou l'inverse: d'autres chercheurs montrent que c'est plutôt le fait qu'on te répète que t'es addict au porn et que tu croies ces conneries qui a des effets psychos délétères. #Iatrogénie Donc quand le mec de ton article écrit "Most of us are now addicts—and like good addicts, we are in denial. ", bah non en fait.
  • "unlike Playboy, online porn provides literally infinite novelty with no effort." comme il y va. Comme si tout le monde regardait pornhub pendant des heures tous les jours. Et l'"effort" pour acheter 30 numéros de Playboy, je vois pas trop ce qu'il vient faire là. Ses remarques sur le "bingeing effect" sont du même tonneau: il faut déjà binger, donc être "addict", pour être addict. Rien ne te pousse à binger, donc c'est de l'addiction au papier crépon. Contrairement à la cigarette par exemple, ou au LSD, où y a pas besoin d'en prendre des tonnes pour devenir addict. C'est un peu le principe. Après il peut répéter toute la vie que le porn fait la même chose à nos cerveaux que le LSD, ça ne prouve aucune causalité. Par exemple: "Let’s start with what we all know about addiction: you need more and more of your drug to get less and less of a kick; this is the cycle which makes addiction so destructive. The reason for this is that addiction simply rewires the circuitry of our brain. " mais c'est absolument pas comme ça que les gens consomment du porn, et des dizaines de millions de gens en matent tous les jours ou toutes les semaines. "Actually, that’s nonsense. Only 4 percent of today’s Internet is porn, and while a tiny fraction of men watches for more than two hours at a sitting, the vast majority of men—and the women who account for 25 percent of the porn audience—treat it like a coffee break, a brief time-out from daily hassles." Indeed, 70% des visiteurs de pornhub y passent moins de 20 min. En voilà une substance vachement qu'elle est addictive qu'on en a tellement de plus en plus besoin qu'elle a niqué notre cerveau! Pour en finir avec ce topos: "Like all addictions, online porn has diminishing returns. We need more. We need new." Mais il regarde du porn lui? Parce que bien au contraire, on revoit souvent la même vidéo.
  • "Evolution could not prepare our brains for the neurochemical rush of an always-on kaleidoscope of sexual novelty. This makes online porn uniquely addictive—just like a drug. " L'évolution ne prépare rien du tout, et en voilà un

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  • "Along with dolphins and some higher primates, rats are the only mammals who mate for pleasure" qu'est-ce que ça veut dire
  • L'article est de mauvaise foi et mélange souvent les addicts à la drogue avec les addicts au sexe en disant "ah bah oui et pour le porno ça fonctionne pareil". Exemple: "Porn is a sexual stimulus, but it is not sex. Notoriously, heroin addicts eventually lose interest in sex (amusant comment ça n'a rien à voir avec le sujet): this is because their brains are rewired so that their sex reward system is reprogrammed to seek out heroin rather than sex."
  • La référence aux Kinsey reports, critiqués laaargement pour le fait qu'ils se basent exclusivement sur des témoignages, ça n'arrange rien.
  • "Virtually all pornography, very much including the “vanilla stuff,” has grown more extreme, more violent, and specifically more misogynistic and degrading towards women." ah? Source? Unité de mesure?
  • Il y a toute une section absurde de l'article où le mec ajoute que le porno interracial est/rend les gens raciste(s). Ce que ça a à voir avec la choucroute, on se le demande. J'ai arrêté de lire quand il a écrit que le porno influençait aussi ton orientation sexuelle (c'est la meilleure) parce que je me rends compte que cet aricle ne montre pas que le porno est une addiction, mais est juste une liste de tous les trucs que Monsieur n'aime pas à propos du porno. Et je vais citer ceci:
Citation

Incredibly, porn can even affect our sexual orientation. A 2016 study found that “many men viewed sexually explicit material (SEM) content inconsistent with their stated sexual identity. It was not uncommon for heterosexual-identified men to report viewing SEM containing male same-sex behavior (20.7 percent) and for gay-identified men to report viewing heterosexual behavior in SEM (55.0 percent).” Meanwhile, in its “2018 Year in Review,” PornHub disclosed that “interest in ‘trans’ (aka transgender) porn saw significant gains in 2018, in particular with a 167 percent increase in searches by men and more than 200 percent with visitors over the age of 45 (becoming the fifth most searched terms by those aged 45 to 64).” 

When this phenomenon is discussed at all, the prevailing narrative is that these men are repressed and discover their “true” sexual orientation through porn—except that the men report that the attraction goes away when they quit online porn. 

This is astonishing. The point is not to try to start a moral panic about the internet turning men gay—the point is that it’s not turning them gay. 

But perhaps it’s turning at least some men into something else. Andrea Long Chu is the name of an American transgender writer, who writes with admirable honesty about her gender transition and experience. For example, Chu braved criticism from trans activists by writing in a New York Times essay about the links between her gender transition and chronic depression, and denying that her transition operation will make her happy. In a paper at an academic conference at Columbia, Chu asked: “Did sissy porn make me trans?” Sissy porn is a genre—again, once extremely obscure and inexplicably, suddenly growing into the mainstream—where men dressed like women perform sex acts with men in stereotypically submissive, female roles. Sissy porn is closely related to the genre known as “forced feminization,” which is pretty much just what it sounds like. In a recent book, Chu essentially answers her own question: “Yes.” 

It’s unclear—unknowable, perhaps—to what extent Chu’s experience matches up with the increasing rate of sexual transitions, but even if her example is purely anecdotal, it should serve to underscore the point: porn rewires our brain at a fundamental level and changes what we crave. And that should alarm us regardless of what we believe about transgender issues.

Il fallait tout citer parce que sinon on n'a pas la substance de cet argumentation magistrale. Donc

1) Le porno affecte ton orientation sexuelle. Voyons comment.

2) On découvre que beaucoup d'hétéros matent du porno gay et que ça ne les rend pas gays (Gaddam et Ogas ajoutent que les mecs regardent pas mal la bite des acteurs (d'ailleurs souvent gays) dans les pornos (même hétéros)). Ce qui va donc pas dans le sens de (1). Mais c'est pas grave.

3) Car en fait maintenant, ce qui nous intéresse, c'est que le porno ne rend pas les gens gays. Tiens donc. Et comme exemple pour illustrer cette tendance sociale majeure et globale, on va prendre une étude bien échantillonnée, large et transculturelle?

4) Non pas du tout: on va plutôt étudier le cas d'un écrivain trans "admirablement honnête" (bah tiens, manquerait plus qu'il la présente comme une grosse tepu qui raconte que des conneries) qu'un type très marginal et space de porno a, selon elle, rendu femme. Waw.

5) Le mec a quand même pas le cran de pas avouer que son exemple est merdique ("unclear, perhaps, unknowable" hmmmm) BUT cet exemple totalement anecdotique qui ne prouve strictement rien, oui, ça, ça montre que "porn rewires our brain at a fundamental level, so be afraid". Rien. Que. Ça.

 

En bonus, le ton moralisateur du mec me fait un peu gerber.

  • Post de référence 4
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6 minutes ago, Noob said:

Bien sûr, mais c'est surtout là que doit aussi intervenir l'instinct de préservation des femmes. Et leur apprendre que dans le tas il y a forcément quelques crétins qui pourront leur faire du mal si elles les laisse faire.

Si la sexualité n'était pas tabou dans certaines familles, ce serait mieux.

 

Mais parler de sexualité avec ces enfants, tous les parents n'y arrivent pas.

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il y a 14 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

En bonus, le ton moralisateur du mec me fait un peu gerber.

 

C'est un catho quoi :D.

Ça a l'avantage d'être un article qui vulgarise bien la position 1 ; même si je n'adhère pas à tout.

 

il y a 17 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

On pourrait aussi diagnostiquer une addiction au chocolat avec cette technique.

 

Ça existe.

 

il y a 20 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

"Virtually all pornography, very much including the “vanilla stuff,” has grown more extreme, more violent, and specifically more misogynistic and degrading towards women." ah? Source? Unité de mesure?

 

Première page de Youporn vs.film de Brigitte Lahaie

 

il y a 16 minutes, Marlenus a dit :

Mais parler de sexualité avec ces enfants, tous les parents n'y arrivent pas.

 

Et vice et versa.

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à l’instant, Bézoukhov a dit :

Ça a l'avantage d'être un article qui vulgarise bien la position 1 ; même si je n'adhère pas à tout.

La position quoi? Oui bah c'est sûr que des positions comme ça, ça n'existe même que dans la version vulgarisée.

il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

Ça existe.

Non, pas au sens où le chocolat est une substance addictive. Au sens où la personne a un trouble de la consommation alimentaire en général. C'est ça le problème avec leurs trucs sur le porno. Ils font comme si c'était la même chose.

il y a 2 minutes, Bézoukhov a dit :

Première page de Youporn vs.film de Brigitte Lahaie

C'est du doigt mouillé. Qui dit que les films de Brigitte Lahaie étaient la norme? Je pense pas que c'est ce que regardaient les "porn addicts" de l'époque. J'imagine pas Bataille mater du Brigitte Lahaie. Et je ne vais pas changer mes habitudes, mais on trouve du porno Lahaie-esque sur Pornhub. C'est pas parce qu'il y a plus de choix que les gens se disent "tiens si je regardais un truc atroce". On regarde du Lahaie d'aujourd'hui.

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Il y a 2 heures, NoName a dit :

Edit: oh mort de rire, l'article est de PEG. Pourquoi pas Yannopoulos ou Judith Butler pendant qu'on y est 

Aucune idée ce qui est ce type. :jesaispo:

 

Le premier gros tiers de l'article correspond bien à l'état de l'art (effet Coolidge, superstimuli, tout ça est très bien documenté dans la littérature). La partie sur l'interracial et sur kink.com, c'est ses délires à lui et c'est pas vraiment intéressant (il n'y a plus de lien vers des articles de chercheurs, d'ailleurs). Puis il revient à des choses sérieuses (comment un stimulus parasite peut devenir une paraphilie, là encore phénomène bien documenté). Puis on passe au porn trans/sissy, qui mériterait des études (il y a des indices qui pointent dans une direction compatible, coucou Ray Blanchard) si le sujet n'était pas impossible à aborder rationnellement des deux côtés de l'échiquier politique. Pour la partie sur pr0n et couple, c'est compliqué de distinguer l’œuf et la poule, et je pense qu'il met la charrue avant les bœufs. Comme la partie concernant l'hypofrontalité : c'est le cas de tous les addicts, en général. Le sujet des herbivores donne une hypothèse de travail intéressante, mais n'apporte absolument rien pour l'étayer. Bref, il y a du très bon comme du à chier dans cet article.

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il y a 15 minutes, Rincevent a dit :

Aucune idée ce qui est ce type. :jesaispo:

 

Un catholique français qui grenouille dans les milieux conservateurs US. Tu dois facilement imaginer le mélange que ça peut donner ;) .

 

il y a 18 minutes, Rincevent a dit :

Bref, il y a du très bon comme du à chier dans cet article.

 

Yep ; c'est un peu pot pourri, mais ça a l'avantage d'avancer différents éléments.

Mais j'aime vraiment bien l'idée de "l'homme n'était pas fait pour bouffer autant de sucre, parce que le sucre était rare à l'époque des mammouths", mis en vis à vis avec "l'homme n'était pas fait pour voir autant de femmes nues, parce que les femmes étaient rares au temps des mammouths" :D .

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2 hours ago, Lancelot said:

Des images de cul il y en a toujours eu aussi, quitte à les camoufler en œuvre d'art (moi j'ai toujours trouvé que c'est un gros turn-off la surcouche de signification). Et aussi quand les familles vivent dans des maisons à une seule pièce, de fait les enfant se retrouvent en proximité avec des gens qui baisent.

J'ajoute que pour des enfants qui grandissent dans une ferme (grosse partie de l'humanité dans le temps et l'espace donc) le sexe est tout de suite un truc plus concret...

 

2 hours ago, NoName said:

Désolé mais ça c'est des conneries d'une part, d'autre part ayant été moi même dans la catégorie souffre douleurs (qui, soyons clair, veut dire souffre douleurs de quelques uns, parce que l'idée qu'il existe une seule hiérarchie partagée par tous les élèves est strictement grotesque), faire les mêmes gogoleries que les autres pour être moins souffre douleur n'a jamais été sur la table.

Oui en vrai au collège (et un peu partout) quasiment tout le monde est à la fois bourreau et victime selon les cas.

 

56 minutes ago, Vilfredo Pareto said:

Non, pas au sens où le chocolat est une substance addictive. Au sens où la personne a un trouble de la consommation alimentaire en général. C'est ça le problème avec leurs trucs sur le porno. Ils font comme si c'était la même chose.

C'est bien le problème. D'après ce que je comprends de l'état de l'art :

(1) On peut devenir "addict" (au sens d'avoir des comportements particuliers et éventuellement une perturbation du circuit de la récompense dans le cerveau) à tout et n'importe quoi.

(2) C'est plus facile de devenir addict à un truc qui le favorise avec une substance active (genre opiacés, alcool, caféine...).

(3) C'est plus facile de devenir addict quand on a un type de personnalité qui est un terrain favorable et/ou qu'on a une expérience de vie qui le favorise.

Du coup ma conclusion, des gens peuvent se retrouver addicts au porn, on en trouvera toujours (comme on trouvera toujours des gens addicts à tout et n'importe quoi en cherchant bien). Il faut bien entendu leur proposer de l'aide si ça leur pose problème, mais en vrai ça m'étonnerait fort que ça soit si répandu que ça et le type de personne qui se retrouve addict au porn aurait de toute manière vraisemblablement fini addict à autre chose en l'absence de porn, une addiction potentiellement plus grave. Se spécialiser dans la recherche sur l'addiction au porn c'est vraiment tout faire pour regarder l'arbre et pas la forêt sous le prétexte mal caché qu'on n'aime pas le porn. Si on ajoute à ça tout le bullshit mystique à la nofap "vous verrez ça fait démarrer les motos russes et revenir l'être aimé", vous comprendrez ma réticence.

 

56 minutes ago, Vilfredo Pareto said:

C'est du doigt mouillé. Qui dit que les films de Brigitte Lahaie étaient la norme? Je pense pas que c'est ce que regardaient les "porn addicts" de l'époque. J'imagine pas Bataille mater du Brigitte Lahaie. Et je ne vais pas changer mes habitudes, mais on trouve du porno Lahaie-esque sur Pornhub. C'est pas parce qu'il y a plus de choix que les gens se disent "tiens si je regardais un truc atroce". On regarde du Lahaie d'aujourd'hui.

En vrai c'est tout à fait possible d'avoir une lecture anti-masculine du porn. Suffit d'être d'aussi mauvaise foi qu'un féministe. Dans le porn l'homme est réduit à un objet-phallus utilisé par la femme, il n'a pas de visage, pas de personnalité, il n'est là qu'au service de la femme pour la mettre en valeur, et ainsi de suite.

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il y a 8 minutes, Bézoukhov a dit :

Mais j'aime vraiment bien l'idée de "l'homme n'était pas fait pour bouffer autant de sucre, parce que le sucre était rare à l'époque des mammouths", mis en vis à vis avec "l'homme n'était pas fait pour voir autant de femmes nues, parce que les femmes étaient rares au temps des mammouths" :D .

Bah oui, les superstimuli c'est la condition de l'homme contemporain. (Et le problème n'est pas de voir des femmes nues, mais de les voir bien disposées. Plein de gens ont vu Merkel à poil en camp naturiste, sans perdre le contrôle).

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il y a 2 minutes, Lancelot a dit :

En vrai c'est tout à fait possible d'avoir une lecture anti-masculine du porn. Suffit d'être d'aussi mauvaise foi qu'un féministe. Dans le porn l'homme est réduit à un objet-phallus utilisé par la femme, il n'a pas de visage, pas de personnalité, il n'est là qu'au service de la femme pour la mettre en valeur, et ainsi de suite.

Et il est deux fois moins payé alors qu'il fait la majorité du boulot. ?

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il y a 3 minutes, Lancelot a dit :

Si on ajoute à ça tout le bullshit mystique à la nofap "vous verrez ça fait démarrer les motos russes et revenir l'être aimé", vous comprendrez ma réticence.

:lol:

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3 hours ago, Marlenus said:

Je suis arrivé au collège en 4ème, je n'étais jamais allé à l'école, j'avais un an d'avance, j'avais des lunettes et j'étais obèse.

Tu veux que je te dise dans quelle catégorie j'ai été?

 

Alors oui, je confirme que tu n'es le souffre douleur que de quelques uns.

Mais tu l'es car tu es "seul", pas intégré dans un groupe.

Les bullies vont pas faire ch... ceux qui sont les potes des populaires. Ce serait contre-productif pour eux.

 

Et je confirme aussi, qu'une fois que tu es dans une catégorie, les efforts pour en sortir servent pas à grand chose.

Cela empêche pas d'essayer, car l'expérience tu ne l'as pas.

 

Et oui, j'ai schématise en gros.

Je n'ai pas fait dans de l'analyse détaillée.

 

On a des points et poings communs. Au collège, en tout cas dans des établissements plutôt bourges, une capacité très chrétienne à donner, sans attendre ou compter ce qu'on reçoit en retour, notamment appliquée aux mandales; m'a permis de gérer le truc sans trop de séquelles (mais avec une certaine influence sur ma personnalité, influence marquante que je ne saurais qualifier de traumatisme). Suis-je devenu un mandale-ou-rien ?

 

Oof, The Mandalorian Star Who Punched Baby Yoda Made It Even Worse With An  Awkward Joke Afterward - CINEMABLEND

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43 minutes ago, Rincevent said:

Et il est deux fois moins payé alors qu'il fait la majorité du boulot. ?

 

L'offre et la demande, la terrible loi du marché

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