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[SÉRIEUX] Projet Candidat libéral pour 2022: éléments de programme


PABerryer

Messages recommandés

Il y a 2 heures, PABerryer a dit :

Discutons ici des éléments que nous pourrions proposer dans un programme libéral en 2022.

 

Question bête peut-être mais ne veux-tu pas partager le travail que vous avez déjà effectué jusqu'à présent pour 2017 ? Ça peut faire une bonne base de départ.

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Dé-professionaliser les fonctions politiques pour ainsi élever potentiellement les citoyens au rang de "politicien occasionnel", je crois que sur ce point l'exemple suisse est à suivre.

Je ne sais si cette mesure serait plutôt rassurante ou plutôt enthousiasmante mais elle aurait un fort impact symbolique et irait dans le sens libéral.

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il y a 42 minutes, Ultimex a dit :

 

Question bête peut-être mais ne veux-tu pas partagé le travail que vous avez déjà effectué jusqu'à présent pour 2017 ? Ça peut faire une bonne base de départ.

 

Bonne idée, cela fait une base. Je veux bien coordonner le programme avec qq un d'autres histoire qu'il y ait tjs qq un pour répondre. 

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Pour l'immobilier, une mesure qui ne coûtera rien, produisant dans l'année des effets et simple à défendre :

" mettre fin aux PLU la capacité à limiter la hauteur d'une construction d'habitation"

Ainsi,

- on respecte le principe de PLU pour ne pas trop effrayer ;

- On laisse le nombre d'étages être fixé librement par le promoteur ce qui va augmenter le nombre d'appartements ;

- cette mesure cible les habitations et non les bureaux. Elle est facilement défendable. 

Et on peut rajouter qu'un projet immobilier de plus de 100 logements n'a pas besoin de respecter les 25% de HLM sur la tranche de plus de 100. 

 

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Proposition lutte contre le déficits :

"mettre en place un budget dont la recette est toujours calculée sur la réel de l'année A-1".

Le but : lancer le budget vers une fin mécanique du déficit puis la baisse de la dette. 

Defendre la mesure :

- demander un unique effort de 24 milliard d'€ la toute première année et dire que la dépense en nouvelles recettes les autres années seront distribuées par le parlement ;

- affirmer que l'arbitrage de la dépense des recettes est le retour au politique et la fin du clientélisme. 

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De manière globale, je pense qu'il faut:

-Faire très gaffe à l’anxiogène (on peut voir ce qu'a donné Fillon sur la sécu... on peut etre pour la sortie de l'€ mais c'est invendable ...)

-Faire très très gaffe à nous même: faire passer en 4 minutes dans une interview ce que pourrait etre une reforme de la sécu sans qu'on te transforme en bouilleur d'enfants est un exercice de haut vol, hors de portée de la plupart d'entre nous.

-Capitaliser sur le coté inclassable des liberaux: C'est une de nos forces: on a la capacité de proposer un package nouveau et surprenant (la baisse de le IS et la légalisation de la weed dans un meme programme par ex) ce qui fait que personne ne nous est complétement antagoniste et tout le monde a une mesure qui l'arrange.

-Ouvrir des fight clubs ... :) 

 

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Proposition emploi :

"mettre en place un compte bancaire de formation personnelle abondé par l'employeur et fonctionnant par capitalisation. Ce compte paye toute formation professionnelle de l'intéressé "

Le but : initié dans la population le principe de capitalisation et faciliter la formation professionnelle en continue. 

Le defendre :

- chaque bénéficiaire aurait conscience qu'il accumule un capital pour financer un changement de vie professionnel (meilleur sécurité au long terme) ;

- participe à une meilleur employabilité ;

- le capital non dépensé pourrait être récupéré en une fois lors du départ à la retraite ;

- amorce indirectement un embryon de retraite par capitalisation. 

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il y a 8 minutes, Neuron a dit :

Proposition lutte contre le déficits :

"mettre en place un budget dont la recette est toujours calculée sur la réel de l'année A-1".

Je défends cette mesure (modulo l'orthographe) depuis bien longtemps maintenant. Non seulement ça met en place une incitation à limiter le déficit, mais de plus ça supprime l'essentiel de l'intérêt de surévaluer la croissance attendue en année suivante.

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Proposition emploi :

"mettre en place un statu d'apprenti sans aucune limite d'âge"

Le but : faciliter le changement d'emploi tout au long de la vie.

La défendre :

- mettre fin aux oppositions stériles entre jeunes et vieux ;

- introduire de la souplesse dans les outils de formation ;

- en profiter pour netoyer le statu d'apprenti. 

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il y a 2 minutes, Rincevent a dit :

Je défends cette mesure (modulo l'orthographe) depuis bien longtemps maintenant. Non seulement ça met en place une incitation à limiter le déficit, mais de plus ça supprime l'essentiel de l'intérêt de surévaluer la croissance attendue en année suivante.

Et on peut "enrober" cela dans l'idée que la partie noble de l'acte parlementaire serait de décider de priorité d'une allocation de recette et non dans une promesse de dépense. 

Ca devrait être l'idée maîtresse du candidat. Celle qui montre qu'il y aura un changement. 

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il y a 29 minutes, Salim32 a dit :

on peut etre pour la sortie de l'€ mais c'est invendable ...

 

Faut le dire à MLP: fait gaffe qu'un thème invendable ne t'empêche pas d'être au deuxième tour...

 

Plus sérieusement, on englobe l'idée dans la privatisation de la monnaie, et ça passe. Si tu arrives à convaincre quelqu'un que produire de la monnaie est un service concurrentiel comme un autre, sa résistance fétichiste à vouloir la monnaie unique disparaîtra.

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il y a 7 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Si tu arrives à convaincre quelqu'un que produire de la monnaie est un service concurrentiel comme un autre,

C'est un gros "si", que tu nous fais là.

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il y a 9 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Plus sérieusement, on englobe l'idée dans la privatisation de la monnaie, et ça passe. Si tu arrives à convaincre quelqu'un que produire de la monnaie est un service concurrentiel comme un autre, sa résistance fétichiste à vouloir la monnaie unique disparaîtra.


Mais ça, c'est carrément radical pour la France.

Plus généralement, vous axez tous (légitimement) vos programmes sur le versant économique mais il y aura forcément certains sujets qui feront une apparition dans le débat public. Je songe à la famille notamment (allocation diverses, filiation, PMA, GPA). Comment les aborder ?

 

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il y a 2 minutes, Coligny a dit :


Mais ça, c'est carrément radical pour la France.

Plus généralement, vous axez tous (légitimement) vos programmes sur le versant économique mais il y aura forcément certains sujets qui feront une apparition dans le débat publique. Je songe à la famille notamment (allocation diverses, filiation, PMA, GPA). Comment les aborder ?

 

Pour le social, il y a la drogue & le sort des travailleurs du sexe, déjà. 

 

Quant aux allocations familiales, ma position personnelle ne risque pas de me rendre populaire auprès des familles. 

 

il y a 3 minutes, Rincevent a dit :

C'est un gros "si", que tu nous fais là.

 Dans le projet pour 2017, j'ai abordé la monnaie sous un aspect consensuel : 

 

1/ fin de la guerre contre le cash 

2/ fin de la méfiance contre les crypto-monnaies 

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il y a 12 minutes, Bézoukhov a dit :

J'aime bien les propositions de @Neuron. Très modérées ; c'est pas du crackpot libertarien, ni du libéral classique mais quelque chose qui peut être utilisé pour de l'entrisme.

Si les propositions sont trop abruptes, tu passes pour un libéral. 

Si elles sont fines, tu peux alors parler de liberté en public et surtout, les mettre en œuvre. 

  • Yea 1
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il y a 21 minutes, Flashy a dit :

Pour le social, il y a la drogue & le sort des travailleurs du sexe, déjà. 

 

Quant aux allocations familiales, ma position personnelle ne risque pas de me rendre populaire auprès des familles. 


Ce serait dommage après de faire capoter le projet en proposant des politiques "sociales" (stricto sensu) très ou trop libérales pour le français moyen. Est ce qu'on va pas être conduit nécessairement à une sorte de libéral-conservatisme ? (sans aller sur les plates bandes de Maggie) mais j'ai du mal à envisager par exemple que si la filiation vient à être évoquée dans un débat (ce qui sera nécessairement le cas) le fait de se montrer favorable ou, du moins, tolérant vis à vis de la GPA soit une bonne chose (la question divise d'ailleurs jusqu'aux libéraux).
De même vis à vis des allocations familiales, une position trop franche peut faire capoter beaucoup de choses.
Parce qu'en gros la thématique "famille" englobe actuellement : des politiques du logement (logement social), fiscales (impôts sur les successions, droits de transmission et allocations), la filiation (englobe ainsi la PMA, la GPA), le mariage, etc, etc.
Je pense que c'est un point crucial à développer tant cette thématique est omniprésente dans à peu près tous les débats politiques français.

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il y a 18 minutes, Rincevent a dit :

C'est un gros "si", que tu nous fais là.

 

Pas tant que l'on pourrait le croire. La plupart des gens (et je m'inclurais presque dedans) ne comprennent strictement rien à la monnaie. Du coup l'attachement passionnel à la chose est faible. Dans l'imaginaire quasi-mythologique du français lambda, la monnaie c'est un truc économique, un truc de financier, donc plutôt privé par nature semble-t-il. Peu de gens s'opposeront à cette privatisation en invoquant la nécessaire "justice sociale", ça n'intéresse pas grand monde.

 

Les éventuels opposants sont déjà des gens politisés, qui eux prévoient de faire quelque chose de politique de la monnaie. Il y a déjà un énorme potentiel de trollage guerre cognitive de ceux de gauche, en jouant sur le côté démocratique ("tu veux laisser le contrôle de la monnaie à une bureaucratie transnationale anonyme ?") et anarchisant ("avec le Bitcoin, tu es libre, tu fais ce que tu veux, tu peux échapper au contrôle de l'Etat et financer la Révolution si tu veux"). 

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il y a 7 minutes, Coligny a dit :

De même vis à vis des allocations familiales, une position trop franche peut faire capoter beaucoup de choses.

 

L'Etat n'a pas à encourager un mode de vie, donc pas d'allocations familiales.

 

Après une option est de proposer un mécanisme de baisses d'impôts compensant en partie la suppression. Comme ça tu évites de passer pour un monstre antisocial ("les familles françaises ne seront pas abandonnées") tout en diminuant les rentrées fiscales de l'Etat, ce qui favorise le dégraissement du Léviathan ailleurs ("Il faut bien faire des économies, vu que le budget est de X cette année. Vous ne voudriez quand même pas allourdir la dette des générations futures comme des irresponsables ?").

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5 minutes ago, Neuron said:

Moi. J'éviterai le social. 

Pas de GPA, de truc bizarre. Les enfants ne sont pas des biens (vision perso).

sujet très clivant. Mais outre sur la légalisation des drogues (argumentaire facile : on économise 100 et on redépense 10 dans la prévention, et en plus ça sécurise les quartiers d'un coup), on peut taper sur la légalisation de la prostitution : facile d'inverser le paradigme en tablant sur la pauvre prostituée qui aujourd'hui fait ça dans les bois alors qu'on peut lui donner les moyens d'avoir un minimum de dignité.

La GPA, c'est quitte ou double et facile à démonter en face (marchandisation absolue du corps).

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il y a 2 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

L'Etat n'a pas à encourager un mode de vie, donc pas d'allocations familiales.

 


Beh bien sûr, sur le plan théorique on est d'accord. Mais là faut aussi penser printemps et faire dans le pragmatisme.
C'est un suicide politique ce genre de sentence capitale. Faut pas oublier que l'électorat ne naitra pas de nulle part ; on va certainement en puiser une bonne partie à droite.
Il y aussi la question du quotient familial, intimement lié à la famille.

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il y a 1 minute, Coligny a dit :

C'est un suicide politique ce genre de sentence capitale. Faut pas oublier que l'électorat ne naitra pas de nulle part ; on va certainement en puiser une bonne partie à droite.

 

C'est à ça que j'ai pensé dans la seconde partie de mon message. Tu veux attirer la famille de droite moyenne: parle leur baisse des impôts.

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