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J'arrive même pas à comprendre où il veut en venir, avec ces histoires de démocratie horizontale et de comité de chaipakoi ; j'ai l'impression qu'il croit avoir ré-inventé le mur mitoyen à base de mélasse collante. Et trouvé son Dieu, son sauveur, Benoit....

Révélation

Vive le parti désirable

Pour avoir un avenir désirable il faut une politique désirable, et pour avoir une politique désirable, il faut des politiques, femmes et hommes, pour la construire. A l'heure où le mouvement Génération.S se cherche une structure je rêve à un parti politique désirable …

Oh qu'il s'appelle mouvement, parti ou n'importe comment, ce qui compte, c'est la façon dont cette structure va fonctionner.

Ah non ! pas comme « en marche », cette escroquerie pour militants naïfs qui comptaient sur un parti réellement démocratique, et qui voient un monarque régner par ordonnances, des ministères qui exécutent ce qui est décidé à l’Élysée, et un parlement croupion, godillots aux ordres, ratifiant sans pouvoir les modifier les ordres du prince. Je n'aimerais pas être cadre de cette institution et être obligé de singer une pédagogie à des jeunes et des adultes qui comprennent les uns après les autres qu'ils ont servi de marchepied et même de paillasson à des vieux caciques venus de droite et de gauche pour occuper des postes honorifiques. Oui, pas des postes d'action, tout se décide à l’Élysée, par un « manager » et sa trentaine de technocrates libéraux qui dictent les actions aux ministères. Il a renoncé à être le président des Français pour devenir le manager d'une « start up » confondant ainsi action politique démocratique destinée au bien être du peuple, et management autoritaire d'une entreprise destinée à enrichir ses actionnaires.

C'est la mode, celle de ceux qui ont le pouvoir, et qui se disent modernes. Mais la mode passe et la modernité est un vain mot, repris en chœur par des cyniques, des imbéciles, au mieux par des naïfs. Comme ruissellement on n'a que l'urine méprisante des riches et du gouvernement des députés de la majorité sur nos têtes de citoyens, ce qui prouve que tout ce qui est jaune et qui brille n'est pas or. Au contraire, le progrès vers un monde où chacun trouverait une place honorable et les moyens de vivre une vie décente n'est pas soumis à la mode, mais aux réalités. C'est une progression constante contre les réactions des gens d'argent et de pouvoir (pléonasme).

Quand je vois notre président et ses ministres, quand je les entends, résonnent en moi ces expressions favorites de Marchais, expressions que je trouvais excessives et caricaturales à l'époque, mais qui aujourd'hui ont pleinement leur place dans l'analyse politique de ce que nous vivons depuis un an, et même trois, avec les dernières années Hollande : Valet de l'impérialisme, valet du capitalisme … Car aujourd'hui les valets du capitalisme libéral sont bien là, de Junker à Macron en passant par Merkel... et l'expression n'a plus rien d'excessif. Si ce n'est que les valets s'imaginent devenir à leur tour des maîtres, et façonnent nos pays pour leurs intérêts personnels. Le rêve de Macron n'est-il pas, comme il l'a conseillé aux enfants de banlieues, de devenir milliardaire ? Yvon Gattaz n'aurait pas osé demander aux précédents gouvernements ce que Hollande et Valls puis Macron ont donné de bon cœur au capitalisme libéral représenté par son fils.

Pas non plus comme les Insoumis, qui ont une structure solide, mais dont on peut se poser la question de savoir à quoi elle sert : faire descendre le discours des chefs ou écouter le peuple ? Le petit côté autoritaire et excluant de cette structure ne me va pas du tout. Sa ligne politique n'est, de plus, pas la mienne : elle reprend des concepts qui n'ont plus beaucoup de sens aujourd'hui, et rêve d'un retour à la belle époque mythique passée, qui ne reviendra pas : le plein emploi, la lutte du peuple contre ses élites, le capital enfin vaincu, le repli sur le territoire national, ...etc. Et pourtant ce sont nos futurs alliés, si un jour la vraie gauche revient au pouvoir,

Je ne voudrais pas qu'on me dise de « là haut » que penser et que faire. J'ai depuis longtemps appris à penser par moi-même et à décider de mes actions. Est ce à dire que je refuse toute nouvelle information ? Certainement pas, mais je refuse qu'on me prenne pour un gamin à qui on fait de la « pédagogie » (entendre dans ce cas avaler des mensonges officiels). Est ce à dire que je refuse l'action collective ? Certes non, mais de préférence décidée avec mes pairs, les humbles de la base, avec l'aval ou sans celui des partis et des syndicats.

J'ai adopté le programme de notre mouvement, « Génération.s » construit sur le programme de Benoît Hamon, qui me paraissait répondre aux problèmes présents et surtout envisager l'avenir, de façon crédible, c'est à dire sans passéisme, sans optimisme béat, sans défaitisme, sans fixation sur un paradis perdu qui n'a jamais existé et qui ne reviendra donc pas.

Mais avec l'idée que le progrès était toujours possible, même si il ne recouvrait pas exactement l'idée qu'on se faisait traditionnellement du progrès. Le progrès que je désire et qui est la possibilité pour chacun de vivre en s'épanouissant personnellement dans une société solidaire et réellement démocratique, grâce à une redistribution des richesses créées par tous et une république nouvelle, dont les fondements démocratiques ne pourraient pas être dévoyés par une oligarchie politique ou économique, l'opposé de ce que nous vivons actuellement : la lutte du chacun pour soi et la confiscation du bien commun par un petit nombre, et des décisions venant d'un président mal élu se passant d'un parlement de « muets du sérail », démocratie couchée et non horizontale.

J'ai donc beaucoup apprécié l'intention de renouveler les pratiques politiques pour retrouver l'esprit de la démocratie, une démocratie horizontale, c'est à dire égalitaire, avec nos représentants qui ne se prendraient pas pour nos maîtres mais auraient l'humilité de nous écouter, et de faire remonter sans frein aux décisionnaires ce que nous, la base, nous pensons et ressentons.

Ayant bien pris note de ces deux axes essentiels, la redistribution grâce au RUE et la démocratie horizontale, je me suis enfin inscrit dans ce mouvement après des décennies où la tentation de m'inscrire au PS était immédiatement contrariée par des actions ou des paroles des caciques de ce parti, régulièrement éblouis par le mirage du capitalisme libéral.

Mais alors qu'est ce que l'horizontalité en politique ?
Je ne suis plus naïf, et je sais pertinemment que les volontaires pour pratiquer cette mission de représentants du peuple sont rarement désintéressés. Je sais aussi que ces missions confiées par le peuple à leurs élus sont des sacerdoces, un sacrifice de sa vie privée, un enchaînement au travail qui demande qu'on s'investisse sans compter ni son temps ni sa fatigue, renonçant aux loisirs, aux vacances et à sa tranquillité. Du moins quand on fait le travail pour lequel on a été élu et pour lequel on est très correctement payé.

Mais ce que j'ai vu de la politique depuis plus d'un demi-siècle d'observation attentive correspond rarement aux déclarations d'intentions. Ce ne sont plus nos représentants qui siègent à l'Assemblée Nationale, mais les cadres intermédiaires qui font descendre la « pédagogie », c'est à dire le mensonge et le mépris des porteurs de doxa libérale, du gouvernement vers le peuple, interrogé une fois tous les 5 ans. Et eux mêmes, ces cadres intermédiaires sont les obligés de leur partis et soumis au gouvernement lorsqu'ils sont majoritaires. Je les ai entendus traités de godillots, de béni oui oui, et de bien d'autres qualificatifs montrant leur soumission totale, pris entre le renouvellement de leur candidature, et l'espoir d'être un jour secrétaire d'état, et même ministre.

Ceux qui relèvent la tête pour dénoncer la dérive des valeurs de leur partis, et tentent de faire entendre les reniements des dirigeants, se font immédiatement traiter de traîtres, de saboteurs et j'en passe. Benoît Hamon fait partie de ceux-ci, mais, démentant la ligne politique portée par les libéraux du PS, a remporté largement la primaire de « la belle alliance » dans laquelle les candidats ont promis de soutenir le vainqueur. Au moins de ne pas les trahir … Deux d'entre eux sont parjures, l'un est actuellement au perchoir et sert de perroquet du président (de père roquet, si on en croit son action contre Ruffin) l'autre occupe un strapontin et lèche le président sous toutes les coutures. Et celui ci, qui, courant tant de buts, en perdra un jour sa bonne mine.

Alors faut il attendre la sixième république pour créer un mouvement réellement démocratique ? Au contraire un mouvement réellement démocratique serait l'exemple qu'une constitution et des institutions réellement démocratiques seraient possibles. C'est pourquoi je m'engage dans cette exigence de démocratie au sein du mouvement. Et je veillerai à ce que cette utopie devienne une réalité.

L'horizontalité implique que des citoyens libres et égaux continuent à penser le futur, et à faire en sorte que leurs représentants ne deviennent pas leurs patrons.

Comment y parvenir ? C'est un chemin de crête entre deux abîmes, l'impuissance et l'autoritarisme. C'est aussi un travail permanent sur des sujets librement choisis et non pas imposés par des cadres de partis : c'est ainsi que le PS a oublié de penser le peuple et l'avenir pour parler du sexe des anges, évitant soigneusement le travail de fond absolument nécessaire à un renouvellement idéologique qui ne trahirait pas les valeurs de la gauche.

Alors je propose que les comités libres et indépendants, continuent d'exister en dehors des structures politiques qui vont immanquablement nous tomber dessus, et qui ont aussi leur légitimité et leur raisons d'exister.

Je propose que les comités soient les think-tanks et les viviers de ressources du parti ou du mouvement, les réservoirs d'énergies, mais aussi les censeurs des dérives, (non pas des petits ajustements pour tenir compte des réalités laissées par les précédents gouvernements, ou les progressions successives pour arriver au but fixé), mais des reniements des valeurs portées par le mouvement. Que ces comités ne soient pas tenus en laisse par des gens qui auraient pris le pouvoir ou auraient été élus grâce à leur notoriété.

Je propose que les élu.e.s soient au plus près de ces comités et aient comme ambition de rester une ou un citoyen parmi nous, afin de ne pas être à leur tour coupés des réalités que nous, le peuple, vivons.

Je propose qu'il ne soit pas indispensable pour rester dans ces comités d'adhérer au futur parti, mais de garder un esprit à la fois critique mais tout autant amical avec la structure à mettre en place.

Je reconnais que cette ambition peut sembler démesurée, mais j'ai rencontré dans les comités tellement de talents, de volonté de créer de nouvelles pratiques politiques, tellement d'engagement bénévoles que je crois en cette possibilité.

Ceci pour les comités. Maintenant passons à la structure politique, mouvement ou parti, le terme importe peu, c'est son fonctionnement qui compte. Il est nécessaire d'avoir une structure pour présenter des candidats, avoir des financements publics, des élus. Mais plusieurs questions se posent :
Qui désignera les candidats, le local ou le national ? Si c'est les instances locales éventuellement avalisés par le national, je suis partant. Le mode de scrutin ? Les personnes, inscrites dans les comités, pourront voter pour choisir le candidat local, selon un mode de scrutin à définir (alternatif, avec critère de Condorcet peut-être) quand aux candidats nationaux pour les scrutins par listes, il pourront être choisis selon le même processus. L'informatique permet aujourd'hui une vie démocratique facile et peu onéreuse.

Que sera la ligne politique de ce mouvement et comment rester en contact avec le peuple pour lequel on agit ?

Bien sur, nous, Génération.S, nous sommes rassemblés sur un programme du candidat vainqueur de la primaire de la « belle alliance » (ces termes me font toujours rire et pleurer à la fois) mais un grand nombre d'imprécisions restent à définir : les principes énoncés devront être précisés et mis en œuvre dans une réalité internationale hostile...

Bien sur un aréopage de spécialistes de l'économie peut proposer un « ready-made» pour le RUE, mais nous aurons à veiller sur le réel respect des principes énoncés. Ainsi pour tous les autres éléments programmatiques nous devrons garder notre vigilance afin que les idées contenues dans le programme de Benoît Hamon ne soient pas dévoyées.

De même, les choix ne se limiteront pas aux éléments de programme déjà énoncés, et si nous avons été nombreux à adhérer au discours de notre candidat, c'est qu'il dressait un tableau d'un avenir désirable, dans lequel bien des vides seront à combler. Ses valeurs et son mode de pensée me donnent confiance dans le comblement de ces vides, mais je peux douter que certains, dans son entourage, aient les mêmes interprétations du futur désirable. Nous devrons aussi avoir un mot à dire sur les choix futurs. D'où l'importance des comités indépendants qui pourront éventuellement apporter leur pierre à l'édifice ou émettre des critiques sur certains choix.

Bien sûr tout ceci doit se passer dans la bienveillance, et le meilleur moyen de la pratiquer est d'être attentif aux suggestions des comités, pour les prendre en compte ou les réfuter, mais dans une analyse qui ne serait pas soumise au principe d'autorité.

On ne peut pas désirer pour les autres, c'est un principe intangible. Ceux qui prétendent le faire ne font qu'une prise de pouvoir sur ces mêmes autres, et les asservissent à leurs propres désirs. C'est ainsi que s'instaurent des régimes dictatoriaux. Par contre on peut présenter un horizon désirable auquel les citoyens adhèrent. C'est ce que j'ai aimé dans les interventions de Benoît Hamon, et je compte sur lui pour que notre mouvement sache convaincre et pas contraindre.

Je suis vent debout contre le déni de la démocratie, et je ne suis pas seu

Purée le mec, il a passé des heures à pondre ce truc, j'hallucine.... 

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il y a 46 minutes, Bisounours a dit :

Pour avoir un avenir désirable il faut une politique désirable, et pour avoir une politique désirable, il faut des politiques, femmes et hommes, pour la construire.

J'attendais qu'on nous propose des femmes et des hommes désirables, je suis déçu.

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Il est en verve actuellement mon hamoniste, il se la joue écrivaillon politique ; encore une production gloubiboulguesque à base de monde meillleur, sans ces salauds de riches héréditaires 

Putain mais quelle daube !

 

Révélation

DÉGOÛTÉS ET DÉGOÛTANTS

*« Si tous les dégoûtés s'en vont, il ne restera que les dégoûtants »

Cette phrase de Pierre Maurois devrait nous donner à penser, nous raffermir dans notre engagement, et nous guider dans nos actions.

Depuis quelques décennies les citoyens déçus par le personnel politique qu'ils ont mis au pouvoir s'abstiennent, et ne laissent émerger par leurs suffrages que les démagogues, les “dégoûtants”.

De même les militants quittent le champ politique dégoûtés qu'ils sont de ce qu'ils peuvent constater.

Les dégoûtés s'en vont …. combien resterons-nous en face des dégoûtants ?

Beaucoup, il le faut ! … Il faut aller chercher les femmes et les hommes de bonne volonté, les humanistes, les généreux, les gens de gauche, les citoyens ordinaires comme nous, ceux qui croient que rien n'est perdu, comme ceux qui croient que tout n'est pas perdu.

Il faudra leur proposer un chemin ardu entre la facilité de la démagogie et le refuge *de l'autocratie, un chemin vierge que nous devrons ouvrir et tracer ensemble, un horizon que nous pourrons atteindre, bien que encore si lointain.

Si les dégoûtés s'en vont, nous serons gouvernés par les ambitieux - pour eux même, pas pour notre pays - par les menteurs qui nous feront de belles promesses et se dépêcheront de les oublier une fois le pouvoir dans leurs mains,

Si les dégoûtés s'en vont, les technocrates prendront définitivement le pouvoir, pour faire de notre pays leur chose, et de nous mêmes le troupeau qu'on conduit au mieux à la tonte, au pire à l'abattoir.

Si les dégoûtés s'en vont il ne restera que la vieille politique celle qui nous indigne celle des profits pour les plus riches, et de la misère pour les plus pauvres, celle du discours convenu pour les entre-deux.

1984 n'est plus une fiction, l'autocratie économique alliée à l'autocratie politique nous **surveille déjà, nous manipule et comme dans « le meilleur des mondes » (Aldous Huxley) les castes s'installent. La caste des capitalistes, héréditaire évidemment, La caste des dirigeants de plus en plus héréditaire, les **classes moyennes, qui n'auront qu'à consommer et fermer leur gueule, et la classe *des déclassés pour nous faire peur de les rejoindre et nous faire marcher droit.

Si les dégoûtés s'en vont ….

Mais non, nous sommes là et parce que nous sommes dégoûtés par la vieille *politique nous ferons en sorte que le pouvoir échappe aux dégoûtants. Le pouvoir comme la liberté ne se donne pas, mais se prend.

Prenons-le pour en faire un bon usage : le redonner aux sans voix, pour le retour à la démocratie, ou mieux encore, l'invention d'une nouvelle démocratie, dans lequel le pouvoir resterait au peuple, et les élus deviendraient nos porte-paroles et non nos maîtres ni nos maîtres à penser.

Merci à Boris Faure d’avoir cité cette phrase de Pierre Maurois : elle ouvre des champs de réflexion à celles et ceux qui se décourageraient.

 

 

 

 

 

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Disons que c'est un discours passe partout, pas grand monde n'est admiratif de la situation présente, enfin je crois, regarde sur le forum même,  qui est en extase devant les exploits du personnel politique, médiatique, syndical, administratif ? Même le "capitalisme héréditaire "  qui porte souvent ici les qualificatifs de "cronny" ou "de connivence" est criticable , non ?

Maintenant que Hammon ou le PS porte un embryon de solution pour "changer les choses" j'y crois pas une seconde.

 

 

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Oui, justement, c'est la banalité du discours qui est affligeante, en ce sens qu'il ne propose rien, que dalle, de la merde en barre sur le mode cétropinjuste. Mais si tu attaques dans le gras de la réalité, comme demander à partir de quand un riche est trop riche (puisqu'il faut bien à un moment fixer des limites), ou à partir de quand un entrepreneur devient un gros capitaliste, où pourquoi la fac ouverte à tous, et "gratuite" (et pourquoi pas aussi les écoles de danse ?), bah ça devient évident que c'est complètement incohérent.

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Je m'étonnais de ne pas lire de commentaires pertinents de mon Hamoniste à propos de la grève, me voici rassurée :

 

Le journal du dimanche utilise les plus viles et honteuses manière des journaux de propagande fasciste : choix de la photo, titre, etc

L'affiche rouge (Aragon )... : y cherchait un effet de peur sur les passants !l'étape suivante ... "Au fait Martinez est il bien Français ?"

S'il était seul pourrait il "bloquer la France " ? Ce sont des milliers de citoyens qui défendent leur pays contre les attaques de l'ultra libéralisme.

 

Suit la Une du JDD, et ce commentaire de soutien des cheminots :

 

Je soutiens cette grève. Et l'homme qui défait la France n'est pas lui mais la bande à Macron, bande nuisible à la cohérence de notre pays. Tout casser de ce que le conseil de la résistance a établi, en cachant le fait que la deuxième mondiale est directement lié au capitalisme libéral et de la crise de 29

 

 
 
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Mais du coup Hamon c'est plus vraiment le PS non ?

Et si lui, ses fan boys et Filoche (sans compter ceux qui sont parti chez LREM) sont partis du du PS alors qui reste-t-il dans ce parti au final ?

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Dernière production de qui vous savez, une vidéo Suisse (coucou @Rincevent) qui cause de pauvreté, parce que oui, en Suisse, il n'y a pas que des vaches violettes et des banques.

Et donc des experts en sciences du comportement (coucou @Lancelot) nous expliquent doctement que c'est foutu, le déterminisme, tout ça tout ça, rien ne changera jamais à moins.....

à moins que le politique intervienne pour mettre un peu d'ordre et d'égalité des chances dans tout ce bigntz.

C'est affligeant de larmoiements, on se croirait dans une réunion de travailleurs sociaux débordés.

 

https://www.rts.ch/play/tv/magazine/video/dans-la-tete-----dun-pauvre?id=9392105&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

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  • 3 weeks later...

Alors aujourd'hui, lendemain de ce 1er mai convergence des brutes, voici le manifeste de Génération-s que je livre à votre bienveillante lecture et analyse. Attention, c'est compliqué.

 

Révélation

 

 

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Il y a 11 heures, Bisounours a dit :

Alors aujourd'hui, lendemain de ce 1er mai convergence des brutes, voici le manifeste de Génération-s que je livre à votre bienveillante lecture et analyse. Attention, c'est compliqué.

 

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«ont fusionné leurs agenda» 

Le vilain anglicisme... Si ce n'est pas la preuve que le capitalisme anglo-saxon débridé a déjà gagné...

 

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10 hours ago, Calvin said:

Delphine Baltho a quitté le balteau ivre du PS. 

Je pense qu'il ne reste que pincemi et pincemoi. 

 

Le  risque, c'est qu'à force de jeter par dessus bord ce type de boulets merdeux le PS ne se remette à flotter.

 

11 hours ago, Bisounours said:

Alors aujourd'hui, lendemain de ce 1er mai convergence des brutes, voici le manifeste de Génération-s que je livre à votre bienveillante lecture et analyse.

 

Generation-s, au pluriel. Ca inclut Génération Identitaire, ou c'est juste Des Générations ?

  • Haha 2
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Cette naïveté ! :lol: 

 

« Message à ceux qui n'ont pas compris que les pratiques politiques doivent changer.

Lorsque Benoît Hamon a décidé de sortir du PS et de créer son mouvement, c’était aussi qu'il en avait marre des socialistes qui, niant la volonté des électeurs des primaires de « la belle alliance (sic) » lui ont savonné la planche.

Il vivait déjà depuis des années les vicissitudes des luttes intestines et de leurs productions qui allaient jusqu'au reniement des valeurs fondamentales de la gauche.

Ce qu'on peut comprendre de ses discours (« ne nous laissez jamais tranquille, ne laissez jamais la vielle politique reprendre le dessus ») c'est il sait pertinemment que les mauvais plis politiciens sont d'une puissance et d'une rémanence telle que la mauvaise pente est un risque majeur.

S'il nous parle de démocratie et de transparence, c'est parce qu'on voit se concentrer tous les pouvoirs dans les mains de quelques uns, aux mains pas toujours propres, et aux idéologies à géométrie variables.

S'il nous parle d'horizontalité c'est qu'il sait que les caciques et apparatchiks font barrage entre les bonnes volontés des militants et des sympathisants, et les décideurs, leurs pouvoirs étant trop souvent utilisé pour leur propre intérêt, ou au mieux, pour faire valoir leurs position au détriment de propositions alternatives ou des critiques.

Si nous avons besoin d'éthique, c'est pour ne pas retrouver les trahisons de Valls, Hollande, et Macron, et de tant d'autres élus PS.

Est-ce de la naïveté, ces exigences ? Certainement pas :  si on vise haut et qu'on est un peu au dessous du résultat espéré, on sera toujours mieux que si on vise bas et qu'on reste au raz des pâquerettes. Et si on vise haut, on peut espérer toucher la cible. A viser bas, on ne fera que désespérer la nouvelle vague de bonnes volontés et d'engagements.

Alors celles et ceux qui ricanent lorsqu'on leur parle de nouvelles pratiques démocratiques, d'horizontalité, d'éthique et de refus de cloner le PS, n'ont rien à faire dans ce mouvement aussi haut qu'ils soient autrefois montés aussi prestigieuses soient leurs trajectoires.

A ceux là, je leur propose ce sujet de réflexion : à part les transfuge du PS et des Jeunesse Socialistes, le mouvement Génération.s est composé de nombreux citoyennes et citoyens que les pratiques politiques classiques révulsent, et qui quitteront en masse le mouvement, si, comme on le voit ici et là, les politiciens et la vieille politique prennent la place d'une nouvelle vague de forces vives, celles de citoyennes et citoyens qui espèrent encore dans la démocratie.

Croient-ils sincèrement qu'un débris du PS puisse être attractif ?

Et si c'étaient eux les naïfs ? Ces politiciens qui croient que nous leur servirons d'escabeau ...

Combien de mouvements se sont effilochés par manque de convictions ? Nous avons les exemples à ne pas suivre de deux mouvements récents, l'un ayant porté un président dédaigneux au pouvoir, qui ne tient plus compte des espérances des militants et électeurs, l'autre dont on ne sait plus quel est le programme, et quel est la vision d'avenir.

Alors, je vous en conjure, prenez le temps de la réflexion sur le « futur désirable », le notre, habitants de la France, pas le votre, politiciens professionnels ou aspirants à le devenir. »

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  • 4 weeks later...

Tellement fier de ce qu'il avait pondu fin 2017, une piqure de rappel

Attention, les libéraux sont des barbares sans foi ni loi

 

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LA VALEUR TRAVAIL ? QUELLE BONNE BLAGUE, OU PLUTOT QUEL PIEGE A CON-CEPTUALISATION

I) LE CONCEPT :

Nous avons souvent été bassinés avec la « Valeur Travail », surtout par des gens venant de la droite du PS (pour discréditer le Revenu Universel d'Existence prôné par Benoît Hamon), mais aussi venant de la droite traditionnelle, (avec pour eux peut être l'idée chrétienne de rédemption par le travail, le mot travail venant de « tripalium », instrument de torture de l'époque romaine), bref, c'est un concept utilisé fréquemment, avec en général une idée sous-jacente moralisatrice et culpabilisante.

Lorsque j'ai cherché à comprendre ce concept, d'où il venait, à quoi il faisait référence, j'ai vu que ses utilisateurs s'en servaient comme d'une formule magique, un « Abracadabra », un argument d'autorité, qui ne reposait sur rien. Son origine vient peut-être (par le PC) de l'idée de la valeur du travail, selon Marx. Elle tient peut-être aussi à la conséquence de la pauvreté du prolétariat, le travail étant alors sa principale fierté, la seule richesse qu'il puisse posséder en propre. La « valeur travail » est alors considérée comme une valeur morale, un en-soi, une transcendance dépassant la condition humaine.

La valeur du travail et non pas la « valeur travail » La valeur du travail, oui, cela a un sens. C'est la mise à disposition d'autrui, de sa force de travail et de production, de son temps et de son savoir faire contre une rémunération. C'est le coût, la valeur à laquelle s'établit un contrat de travail. Elle n'est pas une valeur morale mais une base contractuelle. Elle n'a donc rien à voir avec la morale, elle reflète l'état des forces en présence : employeur et employés. La valeur du travail se négocie, et celui qui est en position de force impose cette valeur au sens de la hauteur de la rémunération, et des conditions dans lesquelles ce « travail » s'exécutera : durée hebdomadaire ou annuelle, vacances, avantages sociaux … etc. Longtemps la loi issue de luttes sociales et d'arbitrage gouvernementaux (grèves, Front Populaire, Conseil National de la résistance, gouvernements de gauche … ) a protégé les salariés et leur a permis de ne pas subir l'arbitraire du patronat.

Outre sa valeur d'échange, elle peut avoir de multiples effets parallèles induits : une émancipation, une autonomie, une ouverture, des rencontres vers les autres, une prise de conscience sociale, un éveil des idées de solidarité, … etc. Mais ces effets induits peuvent être aussi destructeurs : humiliations, harcèlement, fatigue, maladies professionnelles vieillissement et décès précoces, « burn out » … etc.

On ne peut donc pas mettre dans le même sac le travail et les avatars qui l'accompagnent, bons ou mauvais, ces avatars n'ayant qu'une parenté lointaine avec le travail : Ils existent dans toutes les activités sociales, associatives, politiques, sportives, ludiques … On ne peut pas non plus la confondre avec une valeur morale imposé par l'ordre établi à ceux qui y seraient assujettis.

II) DYNAMIQUE ACTUELLE :

Actuellement tout est fait pour que l'équilibre des forces favorise l'employeur, et que le salarié ou postulant à l'être, soit obligé d'accepter les conditions des patrons. Oh je ne parle pas ici de ces petits patrons qui savent à quel point les salariés sont la force de production qui permet à leur entreprise de tourner, mais de ces entreprises sous la coupe du capitalisme financier et dont l'objet premier est de faire le maximum de bénéfices pour redistribuer aux actionnaires et aux dirigeants. Ces mêmes entreprises qui bénéficient au maximum des subsides de l'état, et qui prônent la dérégulation du « marché du travail ».

Ah oui, le « marché du travail « ! Il a simplement remplacé le marché aux esclaves, et souvent avantageusement pour les patrons : un salarié précaire, si l'intérêt de l'employeur s'oppose au sien, peut être renvoyé, et l'employeur bien débarrassé. Un salarié pauvre, sous contrat précaire, qui s'en soucie ? S'il dort dehors ou dans sa voiture-épave, s'il n'a que des pâtes ou du riz à manger, et s'il tombe malade ? Qui se soucie de tous ceux qui sont déjà tombés dans la rue et n'ont plus l'espoir d'en sortir, et dont l’espérance de vie se situe aux environs de la cinquantaine ? Le libéralisme est indifférent au sort des salariés, et c'est déjà le système économique libéral existant dans certains pays voisins et qu'on veut nous imposer :

Le contrat zéro heures qui existe dans certains pays, et qu'on pourrait voir revenir en France, est le retour à l'époque des journaliers, si bien décrits par Chaplin dans les temps modernes (Modernité, déjà), faisant la queue pour l'embauche le matin, et repartant dépités si il n'y a pas de travail, et pauvres lorsqu'il y en a. « Allez crever dans votre coin et ne nous embêtez pas » semblent dire les libéraux. Voilà ce qu'est la valeur du travail : c'est ce qu'en décide le plus fort, si la loi ne protège pas le plus faible.

L'Ubérisation du travail est l'exemple typique de ce retour à la main d’œuvre journalière et encore pire, à la main d’œuvre à la minute, sans aucun cadre de protection. De même pour les auto-entrepreneurs : Cotisations maladie ? Cotisation retraite ? Cotisation chômage ? Si cela devient facultatif en droit ou en fait, et que le marché de l'Ubérisation précarise et appauvrit les non-salariés, que vont-ils choisir ? Payer le loyer, l’électricité, se nourrir et nourrir leurs enfants ? ou payer ces cotisations ? Mais me direz-vous, Ils sont responsable d'eux même ! Oui, mais la responsabilité sans les moyens d'y faire face est insupportable.

Notre société pour protéger les plus fragiles, a disposé des filets de protection. Mais ils sont de plus en plus ténus et controversés. Les gouvernements, des médias les « élites » atteints du virus libéral rejettent le chômage comme de la faute des chômeurs les culpabilisent de ne pas trouver du travail alors qu'il manque des millions d'emplois. Comment trouver du travail s'il n'y en a pas ? La gauche, la vraie, a inventé le RMI (devenu RSA) et la CMU : Prochaines cibles des libéraux ?

On ne peut pas être de gauche et économiquement libéral. La contradiction est structurelle : la règle protège les plus faibles, la dérégulation les fragilisent en instaurant la loi du plus fort. Le libéralisme économique aboutit à une nouvelle aristocratie hiérarchisée qui accaparent et accumulent les biens de la planète, aristocratie composée de rois de barons et de leurs serviteurs, et une populace, allant des classes moyennes aux plus pauvres. Bientôt le retour de la révolution de 1789 ? la structure économique et sociale d'aujourd'hui, le pouvoir excessif d'un petit nombre, et leur arrogance et leur mépris pour les « petits » a beaucoup de points communs avec cette époque.

Durant des millénaires les civilisations ont tenté de construire des société ou chacun trouverait sa place, et des lois pour y parvenir. Certes il y a eu de gros ratés, les enjeux de pouvoir sont sans pitié. Le plus fort l'a toujours emporté, et la théorisation de la lutte des classe vient de ce rapport de force. Les crétins qui ont annoncé la fin de l'histoire (avant les attentats sur les tours jumelles) et ceux qui ont « constaté » la fin de la lutte des classes, n'ont fait que montrer leur position de force. Provisoire, cette position de force : l'histoire (qui n'est pas finie) l'a bien montré. Et les faits historiques sont là, lorsque les « élites » se coupent trop du peuple, les luttes renaissent et peuvent devenir très puissantes.

Le libéralisme économique est la destruction de la civilisation. La civilisation n'est pas comme certains le croient, synonyme de technologie. La civilisation est l'art de vivre en commun instituant des règles de respect, d'organisation de la société protégeant les plus faibles et permettant à chacun d'avoir un accès à l'épanouissement personnel : A vivre une vraie vie, et en avoir les moyens : je cite Brel « pourquoi ont ils tué Jaurès »

« On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves, 
De là à dire qu'ils ont vécu, 
Lorsque l'on part aussi vaincu, 
C'est dur de sortir de l’enclave » ….

Le libéralisme économique est le retour de la barbarie, un totalitarisme qui veut faire croire qu'il n'y a qu'une façon de penser, le libéralisme, et qu'une organisation possible de la société, celle de ma marchandisation générale, sous la coupe du capitalisme financier : un fascisme mondial soft (au moins 4 critères de fascisme selon Umberto Eco) . C'est une véritable déclaration de guerre à la démocratie et au peuple : « Soumettez vous ! Sinon nous avons tous les moyens de vous soumettre : Nous avons les médias, qui forgent l'opinion sur des mots réflexes : « la dette, le coût du travail, la compétitivité, le chômage … », et une élite complice de ce capitalisme financier, soit par naïveté, soit parce qu'elle aspire à faire partie de cette classe dirigeante et à profiter matériellement du nouvel ordre économique mondial ».

Les crises récurrentes du libéralisme ont toujours fini en conflits sanglants, avant qu'un nouvel ordre social puisse s'imposer : Il ne faut pas oublier que la première guerre mondiale a été précédée par « la grande dépression » berceau des nationalismes européens, et la seconde par la crise de 29 qui a amené Hitler au pouvoir.

Cet « Ordre Nouveau » de l'économie mondialisée transforme la démocratie en simulacre, et s'empare de la légitimité de ce fantôme pour imposer sa loi. Un vrai gang qui s'appuie sur un discours maintenant bien rôdé, une structure de l'économie qu'ils ont façonné à leur guise, passant de l'économie productrice de biens, à l'économie du libéralisme financiarisé, qui ne produit rien d'autre que de l'inégalité, et qui pille les pays et fait un hold-up sur les impôts des classes moyennes et des pauvres (TVA, CSG, impôts sur le revenu) en favorisant l'évasion fiscale et les dégrèvements d’impôts pour les plus riches.

Ce totalitarisme en a les moyens : les médias, journaux et télé, appartenant à la classe dominante ou à l'état, la volonté d'abrutissement systématique des foules par des émissions de télé-réalité (Lelay pour TF1 : notre métier est de préparer de la place disponible pour les annonceurs publicitaires), le discours unique et martelé de la doxa qui ne laisse qu'une place minimale aux autres modèles de pensée et d'économie, le manque de culture et de conscience politique, l'oubli ou l'occultation du passé : le capitalisme libéral est quand même impliqué dans les deux guerres mondiales, et dans cette interminable guerre du moyen orient, qui dure depuis presque cinquante ans ! Et dans toutes les guerres post-coloniales qui ont touché l'Asie et l'Afrique …

Ce totalitarisme libéral a trouvé son joker avec le libéralisme financier et l'internationalisation des entreprises, qui épuisent les finances des pays pour les amasser dans des paradis fiscaux, grâce à la complicité du laxisme des gouvernements européens qui organisent l'évasion fiscale et font semblant, en vrais faux culs, de lutter contre. Pourquoi Junker n'est il pas en prison à côté de Madhof, lui qui a organisé des règles de tricherie pour que le Luxembourg devienne un paradis fiscal à l'intérieur de l'Europe ? Organisé le pillage des pays européens, avec des impôts sur les sociétés très bas. Un dumping pour l'accueil des sièges sociaux qui ne sont quelques fois que des boites à lettres. (cf LuxLeaks ) La réponse est claire, il a agit pour ses amis, au détriment des peuples européens, qu'il soumet ainsi un peu plus au dumping social.

Petite démonstration : Le PIB par habitant en France (prévision 2017) est de 39600 us$ au 24ème rang mondial, celui de l'allemagne de 43 700 $ au 19 ème rang, plus haut viennent les producteurs de pétrole et de matière premières, et les États-Unis (8 ème avec 59 400 $ par habitant). Tout en haut viennent les paradis fiscaux, Et au premier rang, le Luxembourg à 110 000 $ de PIB par habitant, soit presque le triple de celui de la France ou de l’Allemagne ! Ont-ils un génie particulier ? Non ils sont un paradis fiscal au cœur de l'Europe, qui accepte cet état de fait comme normal.

Le libéralisme entraîne aussi une course au pillage et à la pollution de la planète, sans soucis de ceux qui nous suivront. L'écologie libérale ? Un oxymore, un conflit d'intérêt permanent, en général assumé par ceux qui servent de cache-sexe au pillage des ressources naturelles, en promettant la lune pour dans 20, 30, ou 40 ans. (On en a un bel exemple actuellement au gouvernement ! La fondation de Hulot est -ou a été- sponsorisée par les pires des pollueurs. il leur doit donc bien un retour ! Il ne défend même pas l'agriculture bio menacée par la suppression des aides ... )

Alors que dire des politiques qui parlent de modernité pour nommer la régression sociale ? 
Non la modernité « en soi » n'a pas de sens : Nous allons vers une barbarie moderne ! Une régression sociale et de civilisation. Hitler aussi à son époque était « moderne ». Mais le sens qui lui est donné par ces gens-là va dans la mauvaise direction ! La gauche qui se dit « moderne » se trompe, elle court vers la régression et se fait le marche-pied du front national !

Au contraire les « progressistes » progrès social s'entend, veulent une société qui permettrait à chacun d'avoir une place honorable. Un travail s'il y en a, réparti s'il est insuffisant, des ressources pour chacun, et un respect des ressources naturelles et d'une terre propre pour les générations futures. Pour moi ceci est le progrès de toujours : aller vers le mieux être de chacun, redonner leurs chances aux plus défavorises, et limiter les accumulations de richesse qui se font par la répartition déséquilibrée des biens créés par le pays. Est-ce pour autant qu'on n'aime pas l' « entreprise » ?

Aimer l'entreprise ! Ah,Slogan idiot : nous sommes tous entrepreneur d'une grande entreprise, notre pays. Slogan imbécile « vous n'aimez pas l'entreprise » dont on fustige à tort toute personne voulant une meilleur redistribution sociale des richesses, la vraie gauche en particulier. Comme si on pouvait ignorer que les entreprises font partie intégrale de notre société et qu'elles n'étaient en soi ni aimables ni haïssables !

Une entreprise produisant des bien ou des services dans le respect de ses employés et de l'écologie est très certainement aimable,

une entreprise s'attribuant le droit de polluer notre planète (avec la complicité du ministre de l'écologie) 
une entreprise qui fait des licenciements financiers même lorsqu'elle est rentable 
une entreprise qui organise la faillite d'une filiale en ne renouvelant pas ses investissement et exigeant de ses salariés des conditions de travail (heures supplémentaires non payées, etc) contre la promesse d'une pérennité de l'emploi sachant très bien que la fermeture est programmée pour les années à venir, 
Une entreprise qui fait des bénéfices considérables dans un pays et s'organise pour ne pas y payer d’impôts ... etc,

Ces entreprises là ne sont pas aimables. Elles participent du totalitarisme, de l'emprise non démocratique du plus fort sur le plus faible, du « soft-fascisme » qui prend le pouvoir depuis quelques décennies. Et cela avec la complicité de l'« État providence pour les plus riches » qui choie les actionnaires, ferme les yeux sur les évasions fiscales subventionne avec notre argent des entreprises qui n'en ont pas besoin, et qui fustigent l'état qu'ils appellent « état providence » lorsqu'il s'agit d'aides à ceux qui en ont besoin.

État providence les aides sociales ? Non : Nous sommes (nous étions?) une société solidaire ! dans laquelle une aide est apportée aux plus démunis, qui ont tout autant le droit de vivre et de vivre dignement que n'importe quel autre humain sur terre. Ceux à qui les médias et les politiques y compris notre président reprochent de ne pas assez travailler (pour se payer des costards à 10 000 euros) alors qu'ils sont en réalité privés de travail ! Ou que leur travail est insuffisamment valorisé pour boucler les fins de mois.

Alors revenons à notion de « valeur travail » cet outil de propagande totalitaire, ce détournement de sens, cette chaîne qu'on met aux pieds des nouveaux esclaves et qui permet de montrer du doigt les chômeurs et les pauvres, bénéficiaires d'allocations, qui seraient « des profiteurs » voire des parasites, alors que le coût de la triche aux allocations est minime par rapport à l'évasion fiscale ou aux dons que nous faisons aux actionnaires des grandes entreprises par l'intermédiaire du CICE !

Revenons surtout à la valeur du travail, dont sont privés tant de gens, et qui, grâce au réservoir de chômeur, diminue en tant que valeur d'échange, qui a été quasiment figée, alors que les coûts de la vie augmentent (énergie, services, etc) Qui subit la pression du dumping social demandé par le Medef pour augmenter les profits des actionnaires, avec un président à leurs ordres, des ministres châtrés de tout pouvoir, des députés tenus en laisse un peuple désorienté par les promesses mensongères, et encore sous le coup du choix qu'ils ont du faire entre le fascisme affirmé du FN et celui plus masqué du libéralisme financier international.

Cette valeur du travail doit être reconnue comme telle, pour qu'elle puisse apporter à chacun de quoi vivre dignement, permettre du temps libre de repos et de loisirs, l'accès à la culture à ceux qui le désirent, le temps pour les activités sociales non quantifiables en tant que production mais indispensables pour recréer une vraie civilisation. Pour cela il faut pouvoir partager le temps de travail, et celui du non-travail dont chacun fera ce qu'il voudra, sans jugement du pouvoir, des médias, des dirigeants, des élites, de ceux qui voudront passer leur vie à accumuler des richesses inutiles, et travailler jusqu'à leur dernier jour.

Indépendamment de cette valeur du travail s'ajoute le fait que chaque humain est copropriétaire (ou du moins en a la jouissance et est co-gestionnaire dans une démocratie idéale) sa vie durant d'une part égale de notre planète, qui est actuellement accaparée par un petit nombre. Les mécanismes par lequel cette confiscation s'est faite sont divers mais connus. Mais la légitimité de cette main mise reste à prouver ! En attendant de résoudre cet état de fait, une compensation à titre de provision doit être versée par ceux qui se sont accaparé de notre planète commune. Comment ? Par le versement des impôts, (lutte contre l'évasion fiscale) et par une redistribution du type Revenu Universel, est lié seulement à l'existence en tant qu'humain sur une planète qui nous appartient à tous au même titre. Ce revenu égal pour chacun trouvant sa compensation par le reversement pour les classes moyennes, et un impôt réellement versé par les plus riches et les impôts des entreprises. Et ceci devrait être réfléchi au niveau de la France, de l'Europe, du Monde entier.

Au fait, les rentiers, les actionnaires, les membres des conseils d'administration qu'est-ce qu'ils en pensent de la « valeur travail ? 
Ah non, eux font travailler leurs valeurs boursières ou immobilières, c'est à dire qu'ils bénéficient du travail de ceux ne peuvent y échapper qui seront payés le moins possible pour le maximum de bénéfices.

 

 
 
 
 
 

Il est complètement parti en vrille....

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