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Je veux dire que, même si la tentation est éteinte, même pour une longue durée,

c'est une inclinaison, un atavisme toujours présent,

(et d'autant plus présent qu'il est favorisé par l'existence de grands groupes humains (dilution de responsabilité)).

 

Si je paraphrase Alain :

"Le socialisme est d'humeur ; le libéralisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est socialiste..." - Alain

 

  • Yea 5
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Il y a 3 heures, Rübezahl a dit :

"Le socialisme est d'humeur ; le libéralisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est socialiste..." - Alain

 

Tu as l'air de dire que la différence politique et morale entre libéraux et socialistes recouvrent une différence, hum, "psychologique". C'est flatteur mais ce n'est pas comme ça que ça se passe. Prenons l'exemple d'un militant PCF de la fin des années 20, il en faut de la volonté, et même beaucoup, pour militer pour un parti ostracisé et à juste titre perçu comme antidémocrate et extrémiste. Et ça vaut mutadis mutandis pour d'autres groupes / périodes.

 

Inversement il y a plein de gens qui se laissent aller et qui ne s'occupent pas de politique.

  • Yea 1
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Attention, il faut faire la distinction entre 2 catégories radicalement différentes de socialistes :

- ceux qui aspirent à diriger le cheptel,

- ceux qui veulent être cheptel,

 

Comme dit le proverbe, il n'y a que 2 voies pour un socialiste : honnête et con ou futé et malhonnête.

 

Citation

"ne s'occupent pas de politique",

je range ça dans les croyances "je ne fais rien ... donc c'est neutre".

 

  • Yea 1
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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

C'était pas entièrement déconnant pendant les 5 premières minutes, même si ses interprétations sont pour le moins discutables, jusqu'à "le régime de retraites [des cheminots] n'est pas particulièrement en déficit et subventionné par la collectivité". Non, juste pour 60% de ses dépenses, sur 5 Md€... Et donc ce monsieur est ancien magistrat à la Cour des Comptes, c'est curieux.

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  • 1 month later...
Il y a 13 heures, Tramp a dit :

Encore une qui joue sur le pathos en racontant n'importe quoi.

 

On sent bien la manœuvre politicienne : maintenir le flou sur une éventuelle présentation aux élections municipales, tenir des propos qui auront de l'écho dans son électorat, observer sa côte de popularité pour mesurer ses chances de succès en cas de représentation. Et changer de position au bon moment. On me susurre à l'oreille que le politicien de base ne recherche pas tant à prendre de bonnes décisions qu'à se maintenir au pouvoir.

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il y a 26 minutes, Kassad a dit :

 

 L'alcool ça conserve. 

A condition de ne pas en sortir.

 

Martine décuvée, ça donne ça : http://www.leparisien.fr/faits-divers/on-n-est-plus-en-republique-martine-aubry-reclame-plus-de-policiers-28-09-2018-7905864.php

 

«On n’est plus en République» : Martine Aubry réclame plus de policiers

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"J’ai trouvé ça blessant et indigne" : des licenciés du PS cherchent encore "les valeurs de solidarité"

 

Citation

Il faut dire que le PS avait beaucoup de personnel. "On s’est rendu compte qu'à un moment donné, ils étaient avant tout des salariés plutôt que des militants"admet Michel Pouzol, ancien député socialiste de l'Essonne.

 

Avant 2017, la maison PS proposait des salaires confortables : un chef de service, ou l’ancien patron du service d’ordre pouvaient ainsi émarger aux environs de 7 000 euros mensuels. Sous couvert d'anonymat, un ancien cadre du PS plaisante même sur ce thème. "Conditions de travail, salaire, avantages sociaux, le paradis socialiste, on l’avait inventé : c’était à Solférino !", lance-t-il.  

 

Les cadres du PS l’affirment la main sur le cœur, les licenciements se sont faits au mieux, au plus juste, voire de façon assez généreuse. Sur le papier, les choses ont été bien faites : plans de formation, suivi des salariés, négociations syndicales qui aboutissement à des primes extra-légales quadruplées. Mais beaucoup de salariés ont très mal vécu la fin de leur contrat. "Ça n'a pas été classe", déclarait en avril dernier un permanent licencié dans le quotidien 20 Minutes.

 

De son côté, Éric Plumer est encore un peu sonné. Figure du PS, surnommé "Jaurès", le patron du service d’ordre durant dix-huit ans était seul permanent à la tête de 500 bénévoles. Il dit avoir longtemps demandé à rencontrer un administratif pour savoir à quoi s’attendre. "Quand j'ai enfin pu voir le futur organigramme du parti, j’ai vu que mon poste n’apparaissait plus, témoigne-t-il. Dans la seconde qui suivait, j’ai compris que j’étais licencié. Et puis il y a eu ensuite des propos inqualifiables : on me disait qu'il était temps que je parte vu l’âge avancé que j’avais, que je devais m’intéresser à ma famille, etc.." Eric Plumer a été touché. "J’ai trouvé ça très blessant et indigne d’un parti de gauche qui dit avoir des valeurs", confie-t-il.

 

Même son de cloche chez plusieurs salariés, qui décrivent des conciliabules de couloir, une ambiance totalement exécrable, des membres de la direction collégiale qui rasent les murs, livrant des informations au compte-gouttes. Ils sont nombreux à avoir appris leur licenciement dans les colonnes du Canard Enchaîné. "Les gens étaient dans une forme de haine les uns par rapport aux autres, se souvient Karine Gautreau, l’ex-cheffe du service presse et communication du Parti socialiste. Ceux qui espéraient sauver leur peau passaient leur temps à se faire des croche-pieds les uns aux autres."

 

Dans cette débandade générale, les futurs ex-salariés ont espéré, disent-ils, à défaut de soutien, entendre quelques mots de la part de la direction, avoir un moment de partage pour se dire au revoir. En vain. Il y a bien eu la traditionnelle galette des rois, mais le cœur n’y était pas. "Chacun a signé son papier et est parti de son côté, raconte un des anciens permanents. C’est tellement impensable de la part de gens qui prônent les valeurs de solidarité."

 

Un "paradis socialiste" qui s'effondre dès que l'argent public ne coule plus

  • Yea 2
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Le 06/10/2018 à 14:05, Adrian a dit :

Un "paradis socialiste" qui s'effondre dès que l'argent public ne coule plus

 

Ça fait un peu mal au cœur tout de même. On aurait presque envie de continuer à se faire exploiter pour que ces gens ne souffrent pas autant.

  • Haha 2
  • Nay 1
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Ah, qui vous savez a frappé, et a produit une longue bouillie que je résiste pas à vous faire partager... il est en forme, le gueux ! Quelle force de frappe, quelle finesse dans l'analyse :lol: 

 

Révélation

Mossieu le Président « parle vrai » !

Ce philosophe à trois sous s'est-il penché sur les notions de vérité, de réalité ?

Seuls les prophètes prétendent parler vrai, les autres plus modestes donnent leur opinion.

Ah prophète il l'est ! il est le prophète du libéralisme, nouvelle religion, vieille de deux siècles quand même, de quatre vingt dix ans pour sa version néolibérale, quarante pour son avatar ultralibéral.

Il est prophète d'une utopie dont le dieu réglerait tous les problèmes pour peu qu'on lui obéisse aveuglement, sans esprit critique. N'en est il pas ainsi de tous les dieux ? Le prophète Macron a parlé, il a dit le vrai, son dieu nous sauvera tous !

Son dieu s'appelle marché, il a une main invisible et ruisselle de son divin membre. Ce marché tout puissant crée des richesse, de l'emploi, est écologique, redistribue ces richesses et guérit même les ongles incarnés ... On le voit dans ses résultats : le chômage disparaît, l'économie est florissante, les salariés sont heureux qu'on leur prenne le faible pouvoir paritaire qu'il leur restait sur les retraites la formation et le chômage, et qu'on détruise leurs acquis sociaux issus de luttes et des leçons de la guerre, car tout cela leur pesait !

Le remède à tous nos maux est simple : la reprise en main par l'état des pouvoirs diffus, collectivités territoriales ou paritarisme : Il suffit pour cela de supprimer des cotisations et de les remplacer par des impôts. Comme cela coûtera cher, on privatisera.

Idem pour les communes, quelle marge de manœuvre leur restera-t-il lorsque la dotation sera fixée une fois pour toute, et probablement figée et non indexée comme les retraites ? La liberté politique des organismes paritaires et des collectivités territoriales est dangereuse, il lui faut la tutelle de l'état, et supprimer toute possibilité de choix toute liberté de décision qui ne soit pas dans la main du divin prophète.

Mais non, diront les libéraux, pour les projets structurants il y a les PPP ! Partenariats publics privés ! Sauf qu'à l'expérience soit par manque de moyen ou par roublardise soit par complicité avec le privé, le déséquilibre dans les contrats est toujours en faveur du privé et les citoyens payent très cher cette corde que les collectivités se passent elles-même au cou.

Libéral-centralisateur … 
Macron-le-prophète n'est pas à un oxymore près !

Le prophète sait tout, a réponse à tout, et regarde d'un air méprisant ceux qui lui disent que le libéralisme repose sur des postulats, des dogmes que rien n'a jamais validé.

Mais le vrai, c'est ce qui se vérifie. Qu'est ce qui, dans son discours, est vérifiable ? Rien ! Il continuera a démolir notre système social, en prétendant le renforcer, il continuera a arroser les riches et à pressurer la classe moyenne (tous les prophètes exigent des sacrifice pour mériter la rédemption) à désorganiser le pays et ses institutions pour récupérer les pouvoirs diffus les centraliser avant de les céder au privé.

Le prophète va de l'avant, vers le gouffre, en premier de cordée, et nous y entraîne irrémédiablement. Notre Zarathoustra ne connaît de la vie que ce qu'il en a lu dans les livres, de l'économie que ce qui a été trié pour bourrer le crâne des énarques, et il veut se faire plaindre lorsqu'il dit qu'il a connu la pauvreté quand, étudiant, il ne disposait que de mille euros par mois …

Le libéralisme auquel il adhère est une utopie en cela qu'elle croit en des mécanismes infaillibles, qu'elle rejette et méprise toute autre forme de pensée, qu'elle s'impose aux gouvernements et aux citoyens quitte à plonger leurs pays dans des années de régression, appauvrissant les plus pauvres et donnant les biens communs à des multinationales, qui immanquablement (après quelques fois un petit temps de stabilité ) vont augmenter les prix des services autrefois publics. Tout cela pour une espérance de vie meilleure grâce à la bonté des très riches qui vont faire ruisseler quelques piécettes sur les salariés, les auto-entrepreneurs, les Uber de tous ordres, ceux qu'on voit la nuit à vélo quelque soit le temps, livrer des pizzas ou des sushis, en espérant payer leurs loyers et étudier le jour.

Le libéralisme c'est la casse délibérée des services publics en les étranglant financièrement pour prouver qu'ils ne peuvent plus remplir leurs rôles et qu'il est nécessaire de les confier au privé.

« To starve the beast ! »

Faire crever de faim la bête ! Tel est le credo du libéralisme : au début, au XIX ème siècle cette expression était employée par les libéraux malthusiens pour limiter les naissances dans les familles pauvres : si les « bêtes humaines » étaient trop pauvre et trop épuisées par le travail et les privations, elles ne se reproduiraient plus … ça non plus cela n'a pas marché mais a permis aux patrons de s'enrichir sur la pauvreté.

Cette expression est actuellement appliquée à l'état : affamer l'état, la bête haïe, en limitant ses revenus : la flat taxe, suppression de l'ISF pour les riches actionnaires qui y étaient soumis, suppression des taxes locales, et autres promesses de baisse d'impôt et de cotisations, tout en arrosant les entreprises qui n'en ont pas besoin sinon pour donner à leurs actionnaires … etc, permettent de dire que pour respecter les engagements européens il faut appauvrir les collectivités territoriales, supprimer les emplois aidés, affaiblir les services publics, santé, enseignement, culture etc.

Faire baisser les recettes est l'outil idéal pour affirmer qu'on n'a plus les moyens de nos politiques sociales.

Car dans l'idéologie libérale, l'enseignement et la santé sont des marchés, pas des services publics, avec éventuellement un socle de secours caritatif pour les plus pauvres. L'état doit maigrir (vous vous souvenez du crétin qui parlait de dégraisser le mammouth? ou de celui qui ne voulait pas secourir les canards boiteux ? Ceux qui disaient allègrement des conneries avant de se faire Barrer ?)

Lorsque l'état sera squelettique, son pouvoir sera inexistant et le capitalisme libéral régnera en maître.

Alors on va me dire que je suis réticent au changement ! Mais non ! Cela dépend duquel ! À courir dans la mauvaise direction on s'éloigne du but alors qu'à marcher pas à pas dans la bonne direction on progresse.

Bonne ou mauvaise direction ? Oui : progrès ou modernité. Progrès social ou modernité libérale. La modernité est une mode, le progrès est un concept éternel : celui de faire que nos sociétés donnent une place digne à chacune de ses composantes, à protéger les plus faibles contre l'avidité des puissants, et à poser les règles qui le permettent. C'est le but même de la construction des sociétés et supprimer les règles qui protègent les plus faibles, c'est le retour à la barbarie.

La modernité c'est prétendre que la société se résume à l'économisme (libéral comme il se doit) à détruire les règles et les systèmes de protection pour laisser faire le marché, concept idiot, car le marché tel que décrit par les perroquets libéraux n'existe pas (CF Bernard Maris).

Le bougisme moderniste est le nec plus ultra de la mode, la modernité utopique rêvée. Qu'importe ce qu'on fait, du moment qu'on bouge, qu'on s'occupe, qu'on détruise. Nous avons au gouvernement des emplois « occupationnels », les mieux payés de France.

Économisme, déconnomisme ! A quoi sert une société ? À faire marcher l'économie ou à permettre la dignité de vie de chacune et de chacun ? Je ne dis pas de s'occuper de leur bonheur, ceci est une affaire privée, mais à permettre les conditions pour qu'on puisse s'occuper de la recherche d'une vie satisfaisante, sans être sous la pression permanente de la nécessité.

Alors les prophètes qui nous « parlent vrai » ne savent pas de quoi ils parlent, le tout-économie nous conduira à la régression sociale, celle qui a produit des révolutions et des guerres au XIX ème et XX ème siècle.

Il existe des utopies dangereuses qui se sont réalisées, et ont tué et asservi des millions de personnes. Elles sont à l'origine des deux guerres mondiales, et on entend déjà les bruits de bottes, les milices aux frontières, les nationalismes qui sont la cause de toutes les dérives inhumaines.

Le libéralisme économique est l'utopie réalisée devenue la doxa, la pensée unique et généralisée des gestionnaires de l'état. Elle tue les pauvres dans le monde entier.

- Macron-Le-Prophète a parlé, il sait le "vrai", il est divin.
- Alors qu'il aille diriger l'Olympe et nous laisse vivre notre vie d'humains. 
- Amen.

 

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