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il y a 11 minutes, Bézoukhov a dit :

En quoi un journaliste est-t-il une élite intellectuelle ?

Ce n'est pas "un journaliste", hein. Un type passé par Sciences-Po, et qui a pendant un temps conseillé directement (si ce n'est davantage) les gouvernements géorgien et ukrainien, qui a dirigé une revue littéraire bien diffusée, qui se retrouve tête de liste d'un parti pas fantaisiste pour les Européennes, je crois qu'on a un bon candidat pour l'élite (intellectuelle mais pas que), non ?

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il y a 14 minutes, Bézoukhov a dit :

Le moment le plus triste de ma vie, c'est quand je me suis rendu compte que 90% des élites de ce monde sont stupides...

Je te trouve bien généreux... Le IYI par exemple est la règle plus que l'exception.

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Il y a 12 heures, Bézoukhov a dit :

Le moment le plus triste de ma vie, c'est quand je me suis rendu compte que 90% des élites de ce monde sont stupides...

ça vaut surtout pour les politiques ama.

En sciences dures par exemple, il me semble que les stupides sont plutôt en minorité.

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il y a 35 minutes, Rübezahl a dit :

En sciences dures par exemple, il me semble que les stupides sont plutôt en minorité.

Bof. En sciences dures, tu as beau avoir 130, 150 ou un trouzillion de points de QI, si tu profites du prestige de ton œuvre dans ton domaine pour te prononcer de manière péremptoire sur un sujet loin de ton champ d'expertise (genre, en politique, ou bien dans un de ces domaines où chacun croit avoir son mot à dire) et sans avoir pris la peine de te renseigner suffisamment, tu montres ta stupidité. :lol: C'est beau d'avoir un moteur de Bugatti Veyron, mais si c'est pour foncer dans le mur...

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9 minutes ago, Rincevent said:

tu montres ta stupidité. 

N'exagérons rien, nous parlons tous de choses qui ne sont pas de notre champs d'expertise. On ne se rend pas toujours compte que nous sommes ignorants des choses dont on parle.

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En politique, voire dans les humanités de manière générale, le scientifique a le mauvais goût de penser que l'inférence logique et l'approche scientifique rigoureuse lui permettent d'obtenir des résultats. Le problème est que les gens ne sont pas des atomes ou des produits chimiques, voire des systèmes logiquement consistants. L'expérience, du vécu et du passé, est bien plus importante pour arriver à cerner ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas, avant même de chercher à savoir ce qu'on pourrait faire et comment le faire.  C'est une autre manière de penser : elles ne s'invalident pas l'une l'autre. Mais les choses et les gens sont des mondes différents (aussi différents que les hommes et les femmes et ça tombe bien car statistiquement ça se recoupe). 

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Mon propos concernait l'intelligence des gens dans leur champ de compétences.
Les boulangers sont en majorité compétents dans leur domaine.

Les charcutiers sont en majorité compétents dans leur domaine.

Les menuisiers sont en majorité compétents dans leur domaine.

Les scientifiques en sciences dures sont en majorité compétents dans leur domaine.

Les politiques sont à 95% incompétents en politique. (Justes bons à gagner les élections, pour sagouiner ensuite).

 

C'est pas pour rien que la politique est un des derniers domaines à résister obstinément au progrès.

Et le peu de progrès ne vient pas des politiques.

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Il y a 14 heures, Rincevent a dit :

Je te trouve bien généreux... Le IYI par exemple est la règle plus que l'exception.

 

C'est quoi le IYI?

 

Sinon vous parlez des politiciens ou des personnes en sciences sociales de manière générale?

Car ce que vous dites peut s'appliquer à ces derniers.

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il y a une heure, Rübezahl a dit :

Les politiques sont à 95% incompétents en politique. (Justes bons à gagner les élections, pour sagouiner ensuite).

Les politiques sont donc très bons en politique, mais pas en gouvernance. ;)

 

il y a une heure, Zagor a dit :

C'est quoi le IYI?

https://medium.com/incerto/the-intellectual-yet-idiot-13211e2d0577

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il y a 17 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Ce vocable affreux ?

Art de gouverner, si tu veux (au sens de : tout ce qui en politique n'a pas de rapport avec le fait de se maintenir au pouvoir une fois qu'on y est).

 

Note que l'apparition dudit vocable n'est sans doute pas un hasard, au sens où elle correspond à l'accélération de l'émancipation de la sphère stato-étatique (appelle-ça "énarchie", "deep state" ou tout autre vocable du genre) au regard du processus démocratique.

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  • 4 weeks later...

Selon ce finalement abruti total de hamoniste :

 

"le libéralisme s'est toujours bien accommodé des fascismes, l'histoire en témoigne !"

 

J'aurais raté une étape ?

 

 

Je crois que je ne vais plus le recevoir.

 

 

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Il y a déjà eu des libéraux qui ont fait des compromis avec des fascistes. C'est aussi (et beaucoup plus massivement) le cas de socialistes, des rangs desquels sont d'ailleurs souvent issu les fachos. L'Histoire témoigne que des compromis ont été fait, mais guère plus à ce sujet.

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  • 3 weeks later...
15 hours ago, Bisounours said:

Benoit Hamon se retire prend du recul. Comme si ça fait pas un bon moment qu'il est au fond de la classe, le bougre.

J'en connais un qui doit être en PLS.

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/27/benoit-hamon-se-met-en-retrait-apres-une-campagne-ratee-pour-les-europeennes_5468286_823448.html

 

Marrant, agréable même. Les commentateurs, majoritairement de gauche ne lui pardonnent pas sa scissiparité et le fait de ne pas avoir rejoint au choix Mechancon, ManuMacron ou Jadot le vert. Ni son bilan politique à la tête des frondeurs.

Hamon a néanmoins un (petit) coté sympathique: un type qui a tant oeuvré, jour et nuit, pour l'affaiblissement durable du parti socialiste ne peut pas être intégralement mauvais.

 

Mais il n'est pas sorti du paysage. Son mouvement, quoique nuisible, a produit des idées, quelques espoirs, une ligne politique. Hamon, c'est une sorte de Christine Boutin de gauche. Un projet de société à l'aune du seul prisme optique d'une sociologie étroite (la bourgoisie socialiste gauloise et vivant dans la sphère parapublique pour l'un, la bourgeoisie catholique ni de gauche  mais qui ne s'assume pas de droite pour l'autre). Ceci dit, si Hamon renonçait au rôle d'élu pour devenir militant professionnel (journaliste , lobbyiste associatif ou dans un think tank), il a un bel avenir devant lui. 

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Si toutes les gauches s'étaient rassemblées au lieu de jouer sur les egos de leurs leaders ou sur des luttes picrocholines ridicules le Benoit et le Jean-Luc n'en seraient pas là. Bien fait pour leur gueule. Mais des crétins qui veulent taxer les robots et instaurer les 32 heures, on va pas regretter qu'ils se soient plantés bien comme il faut.

Hélas, ce n'est pas parce que les têtes seront coupées que les partis vont cesser d'exister.

 

Tiens, d'ailleurs, le Benoit aurait un vrai métier dans le secteur privé... enfin, c'est ce dont il se vante, entre deux mandats politiques et électoraux, il bosse le bougre !

 

https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/03/est-il-vrai-que-benoit-hamon-travaille-dans-le-prive-entre-ses-mandats-comme-il-le-dit_1719097

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Il y a peut-être une certaine forme d'intelligence froide des politiciens gauchistes dans le maintient de leur division. Si le quinquennat Hollande leur a appris quelque chose, c'est que la contestation est plus facile et plus rentable (en terme d'approbation populaire, et donc de suffrage, et donc de pognon et de prestige) que l'exercice du pouvoir. Ils ont donc tous tout intérêt à faire mine de vouloir se rassembler, mais ne surtout jamais le faire, au risque de perdre le rôle du gentil objecteur de conscience pour écoper de celui du dirigeant devant faire face (à court terme) au principe de réalité.

Remarque, ça ne les empêches pas de nuire, puisqu'ils contraignent les dirigeants à négocier avec leurs idées, et peuvent continuer à le faire sans en prendre la responsabilité.

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il y a 31 minutes, Lameador a dit :

Ceci dit, si Hamon renonçait au rôle d'élu pour devenir militant professionnel (journaliste , lobbyiste associatif ou dans un think tank), il a un bel avenir devant lui. 

Faire le chemin inverse à Ruffin en fait :D.

 

Si j'en vois bien un récupérer l’éventuelle vague AOC, c'est bien lui.

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2 hours ago, Mégille said:

Il y a peut-être une certaine forme d'intelligence froide des politiciens gauchistes dans le maintient de leur division. Si le quinquennat Hollande leur a appris quelque chose, c'est que la contestation est plus facile et plus rentable (en terme d'approbation populaire, et donc de suffrage, et donc de pognon et de prestige) que l'exercice du pouvoir. Ils ont donc tous tout intérêt à faire mine de vouloir se rassembler, mais ne surtout jamais le faire, au risque de perdre le rôle du gentil objecteur de conscience pour écoper de celui du dirigeant devant faire face (à court terme) au principe de réalité.

Remarque, ça ne les empêches pas de nuire, puisqu'ils contraignent les dirigeants à négocier avec leurs idées, et peuvent continuer à le faire sans en prendre la responsabilité.

Au contraire, ces divisions affaiblissent la gauche. Hamon n'a pas atteint les 5%, Glucksmann les a dépassés de peu et le parti de Mélenchon est perdu sans son leader charismatique (même score que le PS avec une inconnue en tête de liste). Les résultats de ces dernières élections montrent bien que la gauche n'est plus considérée comme une alternative. Je ne vois pas l'approbation populaire ici. Le PS est pris en tenaille entre la social-démocratie d'EM et le socialisme de Hamon et Mélenchon (de ce que je me souviens, les différences entre leurs deux programmes en 2017 étaient plutôt légères) qui sont surtout séparés par leur conviction d'avoir un destin particulier. Mélenchon souffre du fait que le vote ouvrier se retrouve au FN ; son parti est de plus en plus constitué par une gauche nouvelle, qui ne pense pas en termes d'ouvrier opprimé et de patron oppresseur mais plutôt de minorité opprimée et de mâle blanc hétéro oppresseur. Cette nouvelle gauche radicale ne rassemble pas. Comme j'ai dit, LFI n'existe que grâce à Mélenchon. C'est sa personnalité qui rassemble, pas ses idées.

 

Etant donné que le FN a repris le socialisme de la gauche radicale et le conservatisme de la droite forte, et que Macron a repris la social-démocratie du centre-droit et du centre-gauche, je ne vois pas d'avenir particulier pour cette gauche-là, à part dans l'écologie. Mais la place est déjà prise et je vois très mal Hamon, Mélenchon, notamment, et les fossiles du PS se plier au profit d'EELV afin de faire gagner leurs idées.

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On 5/10/2019 at 5:44 PM, Bisounours said:

Selon ce finalement abruti total de hamoniste :

 

"le libéralisme s'est toujours bien accommodé des fascismes, l'histoire en témoigne !"

 

J'aurais raté une étape ?

 

 

Je crois que je ne vais plus le recevoir.

 

 

Réponse:

 

Oui, voir le pacte Molotov-Ribbentrop.

 

 

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  • 1 month later...

Quand les écolos ont mis Eva Joly en candidate à la présidentielle, j’ai trouvé que c’était un pari intéressant : ajouter la corde « anti-corruption », claimed by no one, à l’arc écologiste. Finalement la candidate n’a pas vraiment fait campagne dessus, mais ça aurait sans doute fait venir aux verts de nouveaux électeurs. 

 

Les libéraux - qui semblent ne pas fuir les causes orthogonales comme les OGMs ou le glyphosate - pourraient jouer cette carte anti-corruption pour ratisser plus large. Il faut quelqu’un de crédible cela dit.

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Le PS met Bernard Cazeneuve en orbite pour la présidentielle de 2022

 

Citation

Hollande lâche l'affaire et passe le témoin présidentiel à son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. L'ancien président de la République l'a dit hier lors d'une réunion à huis clos entre socialistes à la questure du Sénat. Patrick Kanner, le patron des sénateurs socialistes a organisé le passage de témoin.

 

On est débarrassé d'Hollande ouf

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  • 3 months later...

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