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La bataille de France pour la liberté


Messages recommandés

1 hour ago, Kassad said:

Je pense que le mal est profond et que tant qu'il y aura, dans la société, une telle aversion  face au risque (tout azimut : de l'hygiénisme à l'antiterrorisme en passant par la sécurité routière, ou la peur de l'échec scolaire etc.) ...

le grand remplacement 

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En tous cas je constate que cette élection aura eu l'avantage de bien énerver les libéraux, et quelque part c'est déjà positif :mrgreen:

 

Concernant ce qu'il faut faire, je n'ai pas de solution à court terme mais il faut continuer de convaincre des gens, péniblement, un par un, en restant ouverts à tous types de dialogues (oui même avec les gauchos, oui même avec les droitards). Les gens en ont marre et sont plus réceptifs à des idées alternatives donc on a une carte à jouer.

 

12 minutes ago, poney said:

 C'est ce que j'entends par liberalisme positif, la liberté positive de Berlin.

 

Pas "moins de machin" (taxes, gauchiste, arabes, fonctionnaire,...) mais "plus de trucs" (liberté, droits, choix, tranquillité,...)

"Foutez la paix aux gens" est aussi un message efficace je trouve.

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Il y a 3 heures, F. mas a dit :

E Macron sera élu dans quelques jours, et il est à craindre qu'il ne connaisse pas d'état de grâce. Cela tient autant à la situation économique générale très dégradée qu'au grand fractionnement du paysage politique en France (l'impossibilité de constituer un "bloc bourgeois" garantissant à la France de rester à long terme un "Etat d'accès ouvert" pour reprendre la terminologie de la nouvelle économie politique).

 

Par-delà ce fractionnement, on note tout de même une grande solidarité de point de vue, à droite comme à gauche, fortement hostile au libéralisme politique et économique : M Le Pen au second tour, tout comme le score élevé de Mélenchon au premier, peut s'interpréter comme un large mouvement de recul face aux réformes nécessaires à faire pour éviter la banqueroute du pays. Il s'agit d'une coalition d'une nature particulière, celle des rentiers (ie des bénéficiaires de l'économie de rentes qui s'est installée en France depuis ces 50 dernières années).

 

Le problème, c'est que cette coalition de rentiers s'est tellement élargie, puisque une grande partie du corps social paraît en être bénéficiaire (ce qu'elle est à court terme) qu'elle en vient à peser énormément sur la décision électorale (et plus généralement sur la physionomie des institutions). D'ailleurs LR, toujours à la pointe de la sottise et du renoncement, l'a très bien vu : Eric Woerth a été chargé par son parti de reformuler le programme de la droite pour le rendre "moins radical", cad plus en conformité aux attentes des clientèles établies et de la noblesse d'Etat qui est la principale bénéficiaire de cette situation.

 

Ceci aura aussi un effet possible sur le quinquennat de Macron : non seulement sa marge de manoeuvre sera très réduite (d'autant plus réduite qu'il sera obligé de s'appuyer ama sur le PS et son clientélisme très localiste), mais ses quelques réformes vont lui accoler la réputation d'ultra-libéral qui veut la mort du petit cheval. Son socialisme modéré pourrait petit à petit devenir le seul libéralisme socialement toléré. On peut imaginer qu'EM se fasse plus réformiste (ce qu'on peut tous lui souhaiter), mais il va falloir attendre pour être fixé.

 

Du coup, il y a risque accru de polarisation entre d'un côté une poussée d'illibéralisme démocratique parmi les différentes écuries politiques, avec surenchère et dérives à la grecque (voire à la bolivarienne) et association étroite entre libéralisme et un pouvoir somme toute toujours aussi bureaucratique et interventionniste (mais unanimement détesté).

 

Il y a donc ama une situation nouvelle à prendre en compte. Dans un cas comme celui-là, je me demande d'où peut provenir le changement : je suis plutôt fédéraliste et décentralisateur, et tends à privilégier les approches bottom up en politique et en économie, mais je me demande si dans un pays aussi marqué par l'économie de rentes et la stratification du pouvoir politique, il ne s'agirait pas de favoriser au maximum comme le suggère Cahuc et Zylberberg la circulation des élites, et donc une approche top down (et là : comment ???).

 

Je pense que le changement de paradigme politique n'est pas encore totalement acté. J'attendrais de voir. Par exemple, le PS doit exploser en vol depuis 83 et là, tout ce que je vois, c'est un changement de nom qui consomme la cassure de 1983. On revient finalement à quelque chose d'assez normal, en tout cas logique. Je n'enterrerais pas trop vite tout ce beau monde, d'un coté comme de l'autre. J'attends encore un peu, les législatives par exemple. Mais enfin, oui nous avons effectivement une inflation des soutiens aux extrémistes, relativement nouvelle par son ampleur et extrêmement inquiétante. Rien que pour ça, nous avons intérêt à ce que les idées changent vite et à ce que Macron ne refasse pas 5 ans de Hollande. A mon sens, l'urgence, c'est 2022. Si on refait 5 ans les mêmes, on est dedans et avec armes et bagages, le libéral devra s'en aller. Bref.

 

Je pense qu'il faut bien comprendre que plus que tout (et je pense que c'est une force sur le long terme), les Français adorent être critiques. C'est un créneau évident et même le conformisme le plus vil se drape d'aspects faussement critiques pour masquer sa soumission à un certain simplisme et à une malsaine bienveillance envers les puissants étatiques, journalistes, "penseurs" ou politiques.

Je ne vois pas par quel mécanisme il serait possible d'insinuer les idées libérales dans la société par le haut. Fillon s'est vautré sur ça (et d'autres choses) au sein de sa famille (on est partis d'un truc vaguement libéral pour arriver à de la soupe beaucoup moins claire sur la fin). Macron est perçu comme tel et il en a peut-être certains aspects mais malheur à ceux qui sont élus pour ne pas faire ce qu'on pensait qu'ils feraient (demandez à Hollande). Il y a eu Nous Citoyens aussi qui s'est planté. Le PLD. Madelin.

Quant au reste des personnes influentes sur les plateaux de tv, dans les livres, je ne pense pas que ça porte s'il n'y a pas un mouvement d'opinion derrière.

Dès lors, je pense qu'il faut en faire encore plus pour que les idées remontent du terrain.

 

L'esprit critique est une accroche intéressante pour gagner en visibilité et je pense que le libéralisme ne sait pas suffisamment vendre le quotidien. A coté des aspects philosophiques, certes louables, mais qui n'iront pas chercher grand monde, nous avons un copain au fond de la pièce qui est trop souvent ignoré : l'agorisme. Dans une certaine mesure, pas dans sa version extrême puisqu'elle n'est pas applicable sans risque par le citoyen, c'est une façon de montrer que c'est possible. Laurent C. était, d'une certaine manière, dans cette lignée et il y a eu du succès autour de ça. De même pour les bonnets rouges. Je ne parle évidemment pas d'aller dans des extrémités qui relèveraient du pénal, mais ces petits gestes du quotidien qui emmerdent l'Etat et (donc) arrangent le citoyen, sont nombreux à être restés légaux et sont, à mon avis, de nature à réveiller le caractère contestataire endormi de nos compatriotes... En complément, nous avons la possibilité d'être très concrets parce que l'Etat impacte réellement la vie quotidienne. Rappelle-toi des vitres teintées : complètement basique, incroyablement efficace.

 

Il y a moyen de canaliser cet esprit critique qui est actuellement stupidement dirigé en direction de l'Europe, de la mondialisation, des immigrés voire des terroristes (pour ceux qui encore un reste de cortex pour faire la différence), vers des idées nettement plus utiles, sans commencer par celles qui sont les plus clivantes.

 

Pour ça, nous devons être extrêmement clairs sur notre positionnement :

- il faut puissamment rejeter tout ce qui est liberticide et tous ceux qui envisagent le pouvoir de cette manière. Si les premières propositions que nous pouvons faire concernent l'économie et la micro-économie, la plus grande intransigeance doit être de mise quand on touche aux libertés individuelles. Une fois ces dernières entamées, il n'y a plus de liberté économique possible sans connivence et contrôle indécent.

- il faut avoir l'honnêteté de faire ce que ne font pas la plupart des journaux, des analystes et surtout des politiques : reconnaître ce qui va dans le bon sens et le laisser vivre, expliquer clairement pourquoi ça va dans le bon sens, attendre des résultats et montrer en quoi c'est mieux. On ne peut plus que compter sur des choses qui vont dans le bon sens, pas sur des succès complets. Il n'y a pas d'opinion publique pour soutenir ce que nous penserions être des succès complets.

 

En résumé, rejet accru du liberticide, plus de concret, plus de quotidien, plus d'analyses et de démonstrations pour ce qui va dans le bon sens parce que ce qui est long à venir dans l'opinion risque d'être trop long pour les prochaines échéances, qui pourraient gravement impacter notre capacité même à faire circuler des idées. A coté de ça, je ne vois aucun moyen sérieux d'imbiber le terrain depuis le haut (à part la pluie, déformation professionnelle).

 

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il y a 34 minutes, Lancelot a dit :

En tous cas je constate que cette élection aura eu l'avantage de bien énerver les libéraux, et quelque part c'est déjà positif :mrgreen:

 

Personnellement, je suis heureux de l'effet de relative politisation que l'élection a eu sur la communauté liborgienne ; ça a été long et pénible à suivre (vivement dimanche) et pourtant, il y a des gens qui ont été affectés de telle sorte qu'ils veulent maintenant s'investir dans des projets positifs. Je trouve ça très bien, très encourageant.

 

ça me rappelle d'ailleurs un texte de Nietzsche:  http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/2017/04/conception-nietzscheenne-de-la-liberte.html#!/2017/04/conception-nietzscheenne-de-la-liberte.html

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27 minutes ago, Cugieran said:

En complément, nous avons la possibilité d'être très concrets parce que l'Etat impacte réellement la vie quotidienne. Rappelle-toi des vitres teintées : complètement basique, incroyablement efficace.

Il faut s'appuyer sur le côté râleur des français, oui. Leur rappeler toutes les petites emmerdes et infantilisations du quotidien (en particulier l'hygiénisme et la lutte contre la voiture) jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'ils étouffent et qu'il y en a marre.

 

Pourquoi un crétin de politicien peut-il décréter que je n'ai pas le droit d'aller bosser aujourd'hui parce que ma plaque est impaire ? Qu'est-ce que c'est que ces conneries ? Pourquoi je n'ai plus le droit de fumer ma clope avec mon café ? C'est pas bientôt fini de me rappeler qu'il ne faut pas trop boire ou manger trop salé ? Pour qui on me prend bordel ?

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Moi, j'ai bon espoir ,et  je pense que le changement viendra des femmes...

Macron a su "attirer" à lui un nombre impressionnant de chouettes nanas, qui font de la politique depuis longtemps pour certaines, et que j'ai des raisons d'apprécier...

Par exemple, en ce moment, je suis en train d'écouter Sylvie Goulard et Vesselina Garello en meeting dans ma région...

https://www.facebook.com/vesselina.garello?fref=ts

 

La dette,  crowny capitalisme, Europe...Je suis plutôt sur la même ligne

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il y a 27 minutes, Nick de Cusa a dit :

Valoriser de ne pas participer. Ne pas choisir le moins pire à tout prix. Ceux qui sont pris la dedans ne nous écoutent pas mais ça nous laisse la moitié des gens 

 

Les élections législatives viennent de se tenir en Algérie, avec un taux de participation électorale de 38%. Et il n'y a pas de foule dans la rue pour contester la légitimité de la nouvelle chambre. Conclusion: l'abstention est futile.

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il y a 29 minutes, Lancelot a dit :

Pourquoi un crétin de politicien peut-il décréter que je n'ai pas le droit d'aller bosser aujourd'hui parce que ma plaque est impaire ? Qu'est-ce que c'est que ces conneries ? Pourquoi je n'ai plus le droit de fumer ma clope avec mon café ? C'est pas bientôt fini de me rappeler qu'il ne faut pas trop boire ou manger trop salé ? Pour qui on me prend bordel ?

 

Mettre en colère est une méthode. Faire peur n'est pas non plus illégitime. Il faut que les gens comprennent que la dette est un problème, qu'on ne peut pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens sans aller vers une crise grave, tôt ou tard.

 

Mais toutes ces passions tristes ne feront que nourrir les partis contestataires actuels si on ne leur donne pas un débouché positif. On en revient à ce que je disais plus haut sur la futilité de l'abstention et la nécessité de la politisation des libéraux.

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Il y a 1 heure, Nick de Cusa a dit :

C'est immense, c'est mondial, et je vois mal ce que ça va donner. 

Pour la santé, de grosses économies associées à une meilleure qualité de soins.

Les coûts d'examen & diagnostic devraient énormément baisser.

Evidemment, sécu, cpam + mandarins + corporations médicales installées freinent et freineront des 4 fers.

Avec de la bonne soupe anxiogène.

 

 

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Il y a 3 heures, José a dit :

 

Ah bon ?

Peut-être veulent-ils payer moins d'impôts.

Mais "libéraliser le pays"... ?

Payer moins d'impôt, c'est peut-être un bon début, une expérience qui marche, qu'avec 35% de prélèvement on est pas mort, que les prédictions apocalyptiques étaient fausses, que la voie est tracée.. la route de la libéritude. 

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Il y a 7 heures, Lancelot a dit :

En tous cas je constate que cette élection aura eu l'avantage de bien énerver les libéraux, et quelque part c'est déjà positif :mrgreen:

 

Concernant ce qu'il faut faire, je n'ai pas de solution à court terme mais il faut continuer de convaincre des gens, péniblement, un par un, en restant ouverts à tous types de dialogues (oui même avec les gauchos, oui même avec les droitards). Les gens en ont marre et sont plus réceptifs à des idées alternatives donc on a une carte à jouer.

 

"Foutez la paix aux gens" est aussi un message efficace je trouve.

Cette élection a rappelé aux libéraux que l'ère post-politique n'est pas pour demain. Beaucoup ici auraient souhaité (moi, y compris) un second tour Fillon-Macron afin d'avoir un semblant de débat mais, en vérité, la clarification de la politique en France est parfaitement illustrée par la nouvelle polarisation incarnée par le duel Macron-Le Pen :  ouverture vs fermeture.

Il y a 6 heures, Cugieran a dit :

 

Je pense que le changement de paradigme politique n'est pas encore totalement acté. J'attendrais de voir. Par exemple, le PS doit exploser en vol depuis 83 et là, tout ce que je vois, c'est un changement de nom qui consomme la cassure de 1983. On revient finalement à quelque chose d'assez normal, en tout cas logique. Je n'enterrerais pas trop vite tout ce beau monde, d'un coté comme de l'autre. J'attends encore un peu, les législatives par exemple. Mais enfin, oui nous avons effectivement une inflation des soutiens aux extrémistes, relativement nouvelle par son ampleur et extrêmement inquiétante. Rien que pour ça, nous avons intérêt à ce que les idées changent vite et à ce que Macron ne refasse pas 5 ans de Hollande. A mon sens, l'urgence, c'est 2022. Si on refait 5 ans les mêmes, on est dedans et avec armes et bagages, le libéral devra s'en aller. Bref.

 

Je pense qu'il faut bien comprendre que plus que tout (et je pense que c'est une force sur le long terme), les Français adorent être critiques. C'est un créneau évident et même le conformisme le plus vil se drape d'aspects faussement critiques pour masquer sa soumission à un certain simplisme et à une malsaine bienveillance envers les puissants étatiques, journalistes, "penseurs" ou politiques.

Je ne vois pas par quel mécanisme il serait possible d'insinuer les idées libérales dans la société par le haut. Fillon s'est vautré sur ça (et d'autres choses) au sein de sa famille (on est partis d'un truc vaguement libéral pour arriver à de la soupe beaucoup moins claire sur la fin). Macron est perçu comme tel et il en a peut-être certains aspects mais malheur à ceux qui sont élus pour ne pas faire ce qu'on pensait qu'ils feraient (demandez à Hollande). Il y a eu Nous Citoyens aussi qui s'est planté. Le PLD. Madelin.

Quant au reste des personnes influentes sur les plateaux de tv, dans les livres, je ne pense pas que ça porte s'il n'y a pas un mouvement d'opinion derrière.

Dès lors, je pense qu'il faut en faire encore plus pour que les idées remontent du terrain.

 

L'esprit critique est une accroche intéressante pour gagner en visibilité et je pense que le libéralisme ne sait pas suffisamment vendre le quotidien. A coté des aspects philosophiques, certes louables, mais qui n'iront pas chercher grand monde, nous avons un copain au fond de la pièce qui est trop souvent ignoré : l'agorisme. Dans une certaine mesure, pas dans sa version extrême puisqu'elle n'est pas applicable sans risque par le citoyen, c'est une façon de montrer que c'est possible. Laurent C. était, d'une certaine manière, dans cette lignée et il y a eu du succès autour de ça. De même pour les bonnets rouges. Je ne parle évidemment pas d'aller dans des extrémités qui relèveraient du pénal, mais ces petits gestes du quotidien qui emmerdent l'Etat et (donc) arrangent le citoyen, sont nombreux à être restés légaux et sont, à mon avis, de nature à réveiller le caractère contestataire endormi de nos compatriotes... En complément, nous avons la possibilité d'être très concrets parce que l'Etat impacte réellement la vie quotidienne. Rappelle-toi des vitres teintées : complètement basique, incroyablement efficace.

 

Il y a moyen de canaliser cet esprit critique qui est actuellement stupidement dirigé en direction de l'Europe, de la mondialisation, des immigrés voire des terroristes (pour ceux qui encore un reste de cortex pour faire la différence), vers des idées nettement plus utiles, sans commencer par celles qui sont les plus clivantes.

 

Pour ça, nous devons être extrêmement clairs sur notre positionnement :

- il faut puissamment rejeter tout ce qui est liberticide et tous ceux qui envisagent le pouvoir de cette manière. Si les premières propositions que nous pouvons faire concernent l'économie et la micro-économie, la plus grande intransigeance doit être de mise quand on touche aux libertés individuelles. Une fois ces dernières entamées, il n'y a plus de liberté économique possible sans connivence et contrôle indécent.

- il faut avoir l'honnêteté de faire ce que ne font pas la plupart des journaux, des analystes et surtout des politiques : reconnaître ce qui va dans le bon sens et le laisser vivre, expliquer clairement pourquoi ça va dans le bon sens, attendre des résultats et montrer en quoi c'est mieux. On ne peut plus que compter sur des choses qui vont dans le bon sens, pas sur des succès complets. Il n'y a pas d'opinion publique pour soutenir ce que nous penserions être des succès complets.

 

En résumé, rejet accru du liberticide, plus de concret, plus de quotidien, plus d'analyses et de démonstrations pour ce qui va dans le bon sens parce que ce qui est long à venir dans l'opinion risque d'être trop long pour les prochaines échéances, qui pourraient gravement impacter notre capacité même à faire circuler des idées. A coté de ça, je ne vois aucun moyen sérieux d'imbiber le terrain depuis le haut (à part la pluie, déformation professionnelle).

 

 

Gros +1. Les Français adorent les "connards" qui font chier l'Etat. Mais il faut que ce soit perçu comme accessible à tous. Pas comme l'évasion fiscale qui est un truc de riches.

Il y a 6 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Les élections législatives viennent de se tenir en Algérie, avec un taux de participation électorale de 38%. Et il n'y a pas de foule dans la rue pour contester la légitimité de la nouvelle chambre. Conclusion: l'abstention est futile.

J'ai liké mais je tempère par quelques faits : en Algérie, quand tu vas dans la rue, tu te fais tabasser méchamment ; en Egypte, le seul président élu démocratiquement l'a été avec à peu près 30% des suffrages exprimés avec un taux de participation de 50% mais il a voulu diriger le pays comme s'il avait une légitimité forte. On sait tout comment ça s'est terminé.

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Il y a 11 heures, ttoinou a dit :

En parlant d'agorisme ou des entrepreneurs sensibles au libéralisme, il y a la mode des nomades / freelanceurs : https://nomadlist.com/ , https://nomadcapitalist.com/ . Certains sautent de pays en pays tous les mois ou trois mois et n'ont ainsi aucune résidence fiscale.

Intéressant. Merci.

(ça mériterait presque un petit narticle.)

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Un éléphant dans le salon : ne donnons-nous pas souvent l'impression que nous n'aimons pas notre pays ? 

 

Notre approche ne devrait-elle pas être d'insister sur le fait que nous aimons notre pays et souhaitons donc "désarmer"les gens qui lui font du tort ?  

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Il y a 5 heures, Johnnieboy a dit :

... la clarification de la politique en France est parfaitement illustrée par la nouvelle polarisation incarnée par le duel Macron-Le Pen :  ouverture vs fermeture.

Le Pen = fermeture, en effet.

Macron = ouverture ... on verra. J'espère.

 

On verra en particulier comment seront traités tous les uberMachins etc.

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il y a 13 minutes, Nick de Cusa a dit :

Un éléphant dans le salon : ne donnons-nous pas souvent l'impression que nous n'aimons pas notre pays ? 

 

Notre approche ne devrait-elle pas être d'insister sur le fait que nous aimons notre pays et souhaitons donc "désarmer"les gens qui lui font du tort ?  

 

Il fut un temps où c'était la mode sur liborg (je n'ai pas fréquenté le forum depuis longtemps, je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui) d'écrire la fRance et autres niaiseries potachiques.

 

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il y a 16 minutes, Dardanus a dit :

Il fut un temps où c'était la mode sur liborg (je n'ai pas fréquenté le forum depuis longtemps, je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui) d'écrire la fRance et autres niaiseries potachiques.

En termes de large diffusion des idées libérales et d'image renvoyée, je ne pense pas que le forum et ses niaiseries potachiques soit le cœur du sujet.

  • Yea 1
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Il y a 16 heures, Cugieran a dit :

L'esprit critique est une accroche intéressante pour gagner en visibilité et je pense que le libéralisme ne sait pas suffisamment vendre le quotidien. A coté des aspects philosophiques, certes louables, mais qui n'iront pas chercher grand monde, nous avons un copain au fond de la pièce qui est trop souvent ignoré : l'agorisme. Dans une certaine mesure, pas dans sa version extrême puisqu'elle n'est pas applicable sans risque par le citoyen, c'est une façon de montrer que c'est possible. Laurent C. était, d'une certaine manière, dans cette lignée et il y a eu du succès autour de ça. De même pour les bonnets rouges. Je ne parle évidemment pas d'aller dans des extrémités qui relèveraient du pénal, mais ces petits gestes du quotidien qui emmerdent l'Etat et (donc) arrangent le citoyen, sont nombreux à être restés légaux et sont, à mon avis, de nature à réveiller le caractère contestataire endormi de nos compatriotes... En complément, nous avons la possibilité d'être très concrets parce que l'Etat impacte réellement la vie quotidienne. Rappelle-toi des vitres teintées : complètement basique, incroyablement efficace.

De toutes façons, les succès libéraux, c'est bien par là (agorisme au quotidien) qu'ils se réalisent.

Mais, en même temps, il est naturel pour des intellectuels de chercher à penser le phénomène. Et sans doute pas inutile, car parfois les développeurs des "applications" libérales s'avèrent bien être des libéraux, influencés par les idées libérales.

 

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Il y a 16 heures, GilliB a dit :

Payer moins d'impôt

 

...pour eux-mêmes. C'est ça que veulent les petits bourges et les entrepreneurs. Et aussi avoir de l'argent gratuit de l'État, et aussi plein de réglementation pour éliminer la concurrence, et aussi demander à l'État de faire chier des gens qui leur ont rien fait, etc.

Enfin, c'est pas non plus comme si ce n'était pas ce que l'on observe depuis des décennies...

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il y a 58 minutes, Vincent Andrès a dit :

De toutes façons, les succès libéraux, c'est bien par là (agorisme au quotidien) qu'ils se réalisent.

Mais, en même temps, il est naturel pour des intellectuels de chercher à penser le phénomène. Et sans doute pas inutile, car parfois les développeurs des "applications" libérales s'avèrent bien être des libéraux, influencés par les idées libérales.

Complètement d'accord mais ça se passe en amont car l'impact d'un livre bien senti sur un ouvrier qui a fait CGT coco pendant 20 ans puis FN risque d'être limité.

Bon après, je suis d'accord sur le fait que ce n'est pas nécessairement le premier coeur de cible, mais enfin on se comprend. Il y a un équilibre à trouver.

il y a 4 minutes, José a dit :

...pour eux-mêmes. C'est ça que veulent les petits bourges et les entrepreneurs. Et aussi avoir de l'argent gratuit de l'État, et aussi plein de réglementation pour éliminer la concurrence, et aussi demander à l'État de faire chier des gens qui leur ont rien fait, etc.

Enfin, c'est pas non plus comme si ce n'était pas ce que l'on observe depuis des décennies...

Ouais ça c'est bien vrai. C'est un gros piège qui mène plus au MEDEF qu'à autre chose et c'est désolant oui.

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1 hour ago, José said:

 

...pour eux-mêmes. C'est ça que veulent les petits bourges et les entrepreneurs. Et aussi avoir de l'argent gratuit de l'État, et aussi plein de réglementation pour éliminer la concurrence, et aussi demander à l'État de faire chier des gens qui leur ont rien fait, etc.

Enfin, c'est pas non plus comme si ce n'était pas ce que l'on observe depuis des décennies...

 

brillant exemple de commentaire pas constructif qui balance aux chiottes la remarque tres juste de Gillib.

Match parfait avec les commentaires egalement inutiles de notre ami a moustache: c'est tres facile de donner l'impression aux francais de ne  pas aimer leur pays, il suffit d'en emettre la moindre petite critique.De rappeler que d'autres methodes fonctionnent mieux ailleurs.

Les expats auront apprecies les commentaires degueulasses de la moitie de leurs contacts FB qui aimeraient enchainer chaque francais a son pays pour la vie, et surtout au niveau du portefeuille, d'un parti a l'autre sans contrainte ideologique, un vrai pays de moutons submissifs et particulierement, gravement, terriblement intolerants.Et vazy que ca vote avidement pour ce genre d'idees.

Quitter la fRance est un RENOUVEAU, c'est une cure.Certains donnent l'impression de conchier le pays? quelle surprise.

 

Vos considerations strategiques pour le liberalisme sont faibles.Votre clientele mange de la merde, dit de la merde, pense de la merde et vote pour des merdes.Si vous voulez vendre il faudra leur vendre de la merde.Ca va etre difficile depuis ce haut cheval.

et je vais continuer a ecrire fRance.

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Les libéraux ont une forte marge de progression :

 

- au niveau de la diversité de leur activisme : on a des think tanks, quelques médias, mais pas assez de groupes de mobilisation/propagande au niveau sectoriel et démographique : où sont nos organisations qui visent les ruraux ? Les ouvriers ? Les fonctionnaires ? Les profs ? Les femmes ? Les vieux ? Les pauvres ? Les précaires ? Les banlieusards ? Les consommateurs ? Les parents ? Les chasseurs ? Les fumeurs ? Les chômeurs ? Les juifs ? Les cathos ? Les musulmans ? Les bobos ? Les victimes de la criminalité ? Les prisonniers ? Les spoliés par l'État ? Les victimes de contrôle au faciès ? Les mal-logés ? Les mal-transportés ? Les mal-éduqués ? Les propriétaires ? 

 

- au niveau de leur intensité et de leur méthodologie : il faut commencer tout de suite ta structure avec les moyens du bord (càd notre bonne volonté) là où tu bosses et selon qui tu es et ce qui te botte, aller voir nos paroissiens (voir catégories ci-dessus), les écouter, leur rendre service (soyez utiles, même si ça rien à voir a priori avec le libéralisme) puis framer leurs problèmes de manières intelligibles pour eux et proposer des solutions libérales concrètes en leur faisant voir la vision, l'horizon, la nouvelle frontière libérale d'un pays où tu peux vivre comme tu veux, selon tes propres choix, avec 0 chômage, une solution abordable pour tout, un pays enfin prospère, fier de lui à nouveau, profitant de tout son potentiel des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche, avoir dans l'air cette transparence et ce goût du bonheur qui rend la lèvre sèche, etc. et donner ton sens à ta vie. En disant que c'est ça le libéralisme. Afficher le nom et l'adjectif. Et enfin les mobiliser à chaque échéance. De manière inclusive. En déléguant. Pas leur parler de temps en temps par des research papers et des conférences. Engage with them chaque semaine. Inlassablement. Partout où ils sont, lisent, vivent et travaillent. Ça c'est l'intensité. La méthodologie c'est bien comprendre que les intérêts concentrés sont plus à l'écoute, plus taillables financièrement, plus mobilisables que les intérêts diffus (c'est moins vrai sur les réseaux sociaux).

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il y a 21 minutes, Brock a dit :

 

brillant exemple de commentaire pas constructif qui balance aux chiottes la remarque très juste de Gillib.

 

J'ai compris ce commentaire de José comme faisant par exemple référence aux VTC qui se sont "libérés" de l'encadrement "taxis" pour se plaindre tout de suite après de la libéralisation d'Uber et demander protection, sanction etc... contre cette nouvelle concurrence. Ce en quoi je lui donne entièrement raison.

  • Yea 5
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