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Qu'est-ce qu'un député LREM à l'assemblée ?


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2 hours ago, Mathieu_D said:

Bah en tapant "la guacamole" sur Google on a pas mal de réponses.

En tapant "la wifi" aussi, pourtant ça ne m'empêche pas de flinguer sur place ceux qui le disent pour le bien de l'humanité.

 

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Le Monde - Un cadre du PS en « soins intensifs » après une agression par un député LRM

Le premier secrétaire PS des Français de l’étranger Boris Faure a reçu deux violents coups de casque lors d’une rixe avec le député M’jid El Guerrab. Les circonstances de l’agression restent à déterminer.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/08/31/un-cadre-du-ps-en-soins-intensifs-apres-une-agression-par-un-depute-lrm_5179179_823448.html

 

N'importe qui d'autre aurait fini en GAV. 2P2M.

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Comme tu y vas. Si le député PS clamse, on pourra au moins féliciter le député LREM d'avoir débarrassé la France d'un inutile. Il faudrait qu'il se suicide ensuite pour faire bonne mesure.

  • Yea 1
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Citation

M’jid El Guerrab et Boris Faure n’en sont pas à leur première algarade, les deux hommes nourrissant un contentieux depuis les élections législatives. Le premier (ex-PS) a remporté la 9e circonscription des Français de l’étranger face, notamment, au socialiste Didier Le Bret. En mai, le second accusait, dans un texte titré « M’jid El Guerrab, portrait d’un opportuniste ordinaire » et publié sur les blogs de Mediapart, M. El Guerrab d’avoir rejoint En marche ! par « opportunisme », après avoir vu qu’il ne pourrait remporter la primaire locale face à M. Le Bret. Cette primaire était une « mascarade », dont le résultat était écrit d’avance, avait alors rétorqué M. El Guerrab.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/08/31/un-cadre-du-ps-en-soins-intensifs-apres-une-agression-par-un-depute-lrm_5179179_823448.html#jt0eY50xd3sIexOT.99

 

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Une députée LREM organise des visites de l’Assemblée facturées 119 euros

 

Citation

Selon les révélations de Marianne ce jeudi 7 septembre, l’élue macroniste organise des visite guidées de l’Assemblée nationale pour la *modique* somme de 119 euros.

 

Avant de gagner la bataille des législatives, Pascale Fontenel-Personne dirigeait avec son mari Access Tours Le Mans, une PME spécialisée dans les excursions touristiques pour les séniors. Pas question pour elle d’abandonner cette petite entreprise, bien au contraire. Dans la brochure de fin d’année 2017 qu’a exhumée Marianne, la société propose une visite de la France miniature, le *privilège* d’assister à l’émission de Jean-Luc Reichman Les 12 coups de midi,… mais aussi la visite de l’Assemblée nationale. Deux sorties au palais Bourbon sont prévues les 12 octobre et 4 décembre prochains. Pour 119 euros (par personne), un déjeuner est prévu dans la capitale. Ensuite, les participants pourront visiter l’Assemblée "en présence de [la] députée".

 

Contacté par Marianne, l’entreprise Access Tours assure que les voyages étaient "déjà organisés" avant l’élection de Pascale Fontenel-Personne. Comme le précise l’hebdomadaire, ces visites sont légion à l’Assemblée mais… elles sont toujours gratuites. L’institution a même encadré ses visites dans son règlement :

Les visites sont organisées pour des groupes de 50 personnes maximum. Elles sont gratuites et d'une durée d'une heure trente environ. Il n'y a pas de visites durant les questions au Gouvernement (mardi et mercredi, de 14 h 30 à 16 h 30) et lors de certains débats dont l'audience est importante.

L’article premier du code de déontologie de l’Assemblée nationale est encore plus clair :

Les députés doivent agir dans le seul intérêt de la nation et des citoyens qu’ils représentent, à l’exclusion de toute satisfaction d’un intérêt privé ou de l’obtention d’un bénéfice financier ou matériel pour eux‐mêmes ou leurs proches.

En clair, recevoir de l’argent pour faire une visite guidée de l’Assemblée est totalement illégal pour un député. 

 

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  • 1 month later...
Il y a 2 heures, Bézoukhov a dit :

 

Mais quelle sale engeance ! Moi qui ait eu la naïveté de penser qu'ils pouvaient accepter de renoncer à leurs prébendes. Mais non, c'est juste une erreur de jeunesse des députés LREM, maintenant qu'on les a mis au courant des vieilles combines, ils doivent se sentir bien bêtes et ne peuvent résister à l'envie de distribuer l'argent des autres...

 

Sinon ce terme de fragile ("répondre aux besoins des associations, en particulier les plus fragiles") est de plus en plus utilisé, c'est pénible. On a une rhétorique compassionnelle (dont la "théorie du care" est la version savante) qui se diffuse partout et sert à culpabiliser par avance tout individu qui aurait une objection à davantage d'interventions publiques (quel sorte de monstre moral refuserait "d'accompagner" les associations les plus fragiles, hein ?).

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C'est souvent la même logique. En soi, l'éthique du Care est à mon sens intéressante sur un plan individuel pour comprendre le fonctionnement sous-jacent d'un intérêt à porter de l'attention à autrui. Le risque est de l'institutionnaliser pour un devoir commun, un progrès social. Or, pour reconnaître le besoin d'autrui, il faut entre autre être en mesure de reconnaître soi-même ses propres besoins, ce qui peut facilement s'amener soi-même à vouloir faire en sorte que les autres reconnaissent ses propres besoins, amenant chacun à être demandeur "de ce qui lui est dû".

 

Comme t'aimes bien les citations, je te propose celle ci : "Afin qu'une éthique séculière basée sur l'empathie fonctionne, les pays doivent avoir les mécanismes auto-correcteurs d'une presse libre et d'une opposition politique." J'ajouterai des lois et des institutions exigeant que les gens interagissent de manière civile, et une socialisation morale en accord avec les idées exprimées ci-dessus qui encourage à empathiser avec l'"autre" et qui relie l'empathie à la sollicitude et aux principes de justice." Martin Hoffman, citant Ignatieff - Empathie et développement moral.

 

On est en plein dedans. Et il en faudra toujours plus pour que ça tende à fonctionner. C'est sans fin.

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Il y a 5 heures, Restless a dit :

Comme t'aimes bien les citations, je te propose celle ci : "Afin qu'une éthique séculière basée sur l'empathie fonctionne, les pays doivent avoir les mécanismes auto-correcteurs d'une presse libre et d'une opposition politique." J'ajouterai des lois et des institutions exigeant que les gens interagissent de manière civile, et une socialisation morale en accord avec les idées exprimées ci-dessus qui encourage à empathiser avec l'"autre" et qui relie l'empathie à la sollicitude et aux principes de justice." Martin Hoffman, citant Ignatieff - Empathie et développement moral.

 

C'est vraiment vague (l'opposition politique "auto-corrige" quoi, exactement ?).

 

D'une manière générale l'empathie est un sentiment. Qui peut devenir le fondement d'une vertu comme la bienveillance ou la prévenance. Mais qui en soi n'est pas morale. Et peut même devenir néfaste. L'empathie pour les victimes peut pousser à oublier la justice (désir de vengeance, etc.). Et je ne parle pas de ce fléau moderne qu'est le refus de punir et l'empathie pour les coupables (fort bien prévu par Nietzsche: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/2016/11/dialectique-de-la-violence-et-de-la.html?q=dialectique

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@Johnathan R. Razorback Plutôt d'accord, je me suis aussi interrogé sur ce que pouvait bien être des mécanismes auto-correcteurs. De la même manière que des lois exigeant que les gens interagissent de manière civile, c'est quoi ? l'interdiction des fessées ? le Manspreading ?

 

Mon propos était de rendre compte que toute cette rhétorique est devenue la norme qu'il convient de ne pas transgresser, et surtout que le réel danger était de tenter d'objectiver une norme basée sur un sentiment, qui est en soi impossible.

Concernant la citation, c'était en lien avec les développements des comportements prosociaux basés sur l'empathie, la culpabilité, etc... Ce que je voulais montrer par là, c'est que c'est le genre de discours qu'il existe chez des professeurs renommés, et que la pénibilité que tu ressens n'est pas prête de s'estomper..

 

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il y a 25 minutes, Restless a dit :

toute cette rhétorique est devenue la norme qu'il convient de ne pas transgresser

 

Ce n'est pas tout à fait nouveau: « On ne saurait indiquer plus clairement que la question de la vérité de ce que dit un intellectuel est devenue aujourd'hui une question tout à fait secondaire, et même indifférente. Malheureusement, ce n'est pas parce que nous sommes entrés dans une période consensuelle, où il faut être positif, aimable et conciliant, que les comportements dévots sont plus défendables aujourd'hui qu'ils ne l'étaient autrefois. Et ce n'est pas non plus, quoi qu'on en pense, adopter une attitude répressive et policière que de constater que la quantité de non-sens que nous sommes devenus capables de tolérer au nom de la "pensée" et de la "créativité" est décidément un peu trop grande. »

-Jacques Bouveresse, « Qu’appellent-ils penser ? Quelques remarques à propos de l’affaire Sokal et de ses suites », 17 juin 1998 à l'université de genève.

 

Au fond on peut se demander si le succès de ces thématiques compassionnelles/sociétales n'expriment pas un immense désir de statu quo. Au 20ème on luttait ardemment et parfois à mort pour des doctrines, au XXI on se dispute pour savoir s'il faut ouvrir ou non les commerces le dimanche, baisser ou relever telle taxe de 0.5%, ou si l'orthographe est sexiste. Pendant ce temps les sujets importants n'occupent plus guère l'espace publique, ce qui est bien pratique pour nos gouvernants.

 

Les petites minorités actives du gauchisme culturel (qui nous mènent une guérilla quotidienne, à l'inverse des conservateurs qui font une Manif pour tous une fois tous les 20 ans pour s'apercevoir qu'ils sont aussi nombreux que politiquement inorganisés) joue sur le côté intellectuellement décourageant qu'il peut y avoir à s'opposer à des "idées" manifestement absurdes, exprimées dans un langage vague et souvent ésotérique. Mais également sur des formes plus subtiles de culpabilisation. Bouveresse, dans le texte cité, fait remarquer que l'esprit normalement constitué ressent un malaise à l'idée d'exprimer son opposition à ces idioties, parce qu'on lui fait sentir que ce n'est pas "gentil". La victoire politique est une affaire de détermination et de pression continue, les arguments perdent leur importance.

 

Le collectivisme de type social-démocrate est un mal mou qui progresse mollement. Pour s'y opposer il faut devenir "dur" comme dirait Nietzsche. Je crois que c'est @NoName qui disait de faire sentir à ces gens qu'ils disent n'importe quoi, et bien il ne faut pas hésiter. Il y a des discours qui sont tellement indigents qu'on ne peut même pas leur opposer des arguments, il faut avoir une approche pamphlétaire et en souligner le ridicule*. Le discours compassionnel est ridicule. Et insultant sous ses dehors affables et douceâtres. Nous autres humains ne sommes pas de petites créatures en mal perpétuel de secours et d'Etat-Nounou. Il faut résister au despotisme doux que voyait venir Tocqueville.

 

* "Il est impossible de préserver une exigence intellectuelle sans blesser la sottise, sans la juger." -Harold Bernat.

  • Yea 2
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Le 03/11/2017 à 11:23, Bézoukhov a dit :

 

Une vision plus préciser de ce qui se passe et de comment les députés essaient de retrouver la popote :

 

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