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Les pauvres sont pauvres parce qu'ils font des mauvais choix


Hayek's plosive

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http://www.dailymail.co.uk/news/article-4706628/Benefits-family-given-26-000-close-business.html

 

L'emmerdant avec ce genre d'expériences, c'est que c'est à double tranchant: d'un côté ça montre que filer du pognon gratuit aux pauvres est voué à l'échec, mais de l'autre ça prouve aussi que ces cons de pauvres "on" sait mieux qu'eux ce qui est bon pour eux vu comment ils sont cons.

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Quote

With a job now in security, he insisted the couple would not go back to relying on the state and vowed to be back with a new business venture.

 

S'il dit vrai, c'est un mal pour un bien.

 

Et puis, il a pris un risque, il a échoué, il compte persévérer ; rien ne nous dit qu'il ne réussira pas la prochaine fois.

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il y a 13 minutes, Jukebox a dit :

 

S'il dit vrai, c'est un mal pour un bien.

 

Et puis, il a pris un risque, il a échoué, il compte persévérer ; rien ne nous dit qu'il ne réussira pas la prochaine fois.

 

Voilà. Il serait plus vrai de dire : les pauvres sont pauvres car ils ne prennent pas assez de risques. Comme qui dirait, ils ont une préférence pour le présent.

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Il y a 18 heures, Hayek's plosive a dit :

L'emmerdant avec ce genre d'expériences, c'est que c'est à double tranchant: d'un côté ça montre que filer du pognon gratuit aux pauvres est voué à l'échec, mais de l'autre ça prouve aussi que ces cons de pauvres "on" sait mieux qu'eux ce qui est bon pour eux vu comment ils sont cons.

 

 Le chef d'Etat n'est pas un entrepreneur. Donc ça ne change rien à la critique en soi. Quand bien même un tiers peut s'occuper mieux d'un homme que lui-même, au niveau macro et électoraliste, cet optimum n'est pas possible. 

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Il y a 19 heures, Wheat a dit :

 

Voilà. Il serait plus vrai de dire : les pauvres sont pauvres car ils ne prennent pas assez de risques. Comme qui dirait, ils ont une préférence pour le présent.

Les pauvres sont pauvres parce qu'ils prennent de mauvaises décisions.

Prendre des risques c'est généralement un. Luxe de riche

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1 hour ago, Tramp said:

 

Non. 

 

 

Là le gars il a risqué avec de l'argent donné. C'est quand même plus simple qui si il avait dut passer par Luigi, le prêteur à 10% le mois.

 

Plus généralement, prendre des risques, c'est prendre le risque de perdre quelque chose. C'est plus facile quand ce quelque chose ce n'est pas ton toit mais ta piscine.

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il y a 13 minutes, Marlenus a dit :

 

 

Là le gars il a risqué avec de l'argent donné. C'est quand même plus simple qui si il avait dut passer par Luigi, le prêteur à 10% le mois.

 

Plus généralement, prendre des risques, c'est prendre le risque de perdre quelque chose. C'est plus facile quand ce quelque chose ce n'est pas ton toit mais ta piscine.

 

Oui c'est ce qu'on dit : les pauvres ont une préférence pour le présent. Pour ma part je n'essaye pas d'expliquer pourquoi les pauvres ne prennent pas assez de risques, je dis que c'est un fait : les pauvres sont pauvres parce qu'ils ne prennent pas assez de risques.

 

Et puis prendre un risque ce n'est pas seulement investir dans une entreprise en allant voir Luigi : ça peut aussi être (entre autres) réduire sa consommation, économiser puis utiliser cet argent pour améliorer sa formation et donc augmenter son salaire plus tard.

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7 minutes ago, Wheat said:

 

Et puis prendre un risque ce n'est pas seulement investir dans une entreprise en allant voir Luigi : ça peut aussi être (entre autres) réduire sa consommation, économiser puis utiliser cet argent pour améliorer sa formation et donc augmenter son salaire plus tard.

Ce n'est pas un risque ça.

C'est se former.

 

Un risque tu as des choses à perdre.

Si tu investit 100 000 d'€ dans le bitcoin, tu prends des risques.

 

Tu t'inscris au cours du soir de ta mairie pour avoir un diplôme de comptable, c'est de la formation. Tu n'as rien à perdre (à part du temps).

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à l’instant, Marlenus a dit :

Ce n'est pas un risque ça.

C'est se former.

 

Un risque tu as des choses à perdre.

Si tu investit 100 000 d'€ dans le bitcoin, tu prends des risques.

 

Tu t'inscris au cours du soir de ta mairie pour avoir un diplôme de comptable, c'est de la formation.

 

Faire une formation c'est aussi prendre le risque de ne pas réussir, de ne plus être en adéquation avec le marché à la fin, de s'être trompé de voie, etc. Toute formation de capital implique la prise d'un risque.

 

Par contre il est sûr qu'investir 100 000 € dans le bitcoin est bien plus risqué que de faire une formation de comptable à la mairie.

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Il y a 4 heures, NoName a dit :

Prendre des risques c'est généralement un. Luxe de riche

Avec internet et la décentralisation (bitcoin, désintermédiation...) de moins en moins de business models nécessitent un gros capital.

Donc le risque est de plus un plus celui de perdre son temps, risque que les riches sont moins enclins à prendre que les pauvres.

Il y a 2 heures, Marlenus a dit :

Plus généralement, prendre des risques, c'est prendre le risque de perdre quelque chose.

Pas toujours, ça peut être le risque de ne rien gagner (i.e. de bâtir une boîte qui s'effondre au bout de deux ans sans rien te rapporter, temps pendant lequel tu aurais pu te faire 40k€ l'an dans la boîtapapa et développer une vie sociale, par exemple).

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2 hours ago, Marlenus said:

Tu t'inscris au cours du soir de ta mairie pour avoir un diplôme de comptable, c'est de la formation. Tu n'as rien à perdre (à part du temps).

 

Le risque c'est presque toujours de perdre ton temps, et c'est un risque important. Le temps c'est tout ce que tu as.

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Il y a 18 heures, Wheat a dit :

Oui c'est ce qu'on dit : les pauvres ont une préférence pour le présent. Pour ma part je n'essaye pas d'expliquer pourquoi les pauvres ne prennent pas assez de risques, je dis que c'est un fait : les pauvres sont pauvres parce qu'ils ne prennent pas assez de risques.

 

Et puis prendre un risque ce n'est pas seulement investir dans une entreprise en allant voir Luigi : ça peut aussi être (entre autres) réduire sa consommation, économiser puis utiliser cet argent pour améliorer sa formation et donc augmenter son salaire plus tard.

Les pauvres ont surtout le souci de ne pas avoir les moyens de pouvoir prendre des risques. C'est facile de prendre des risques si tu dois simplement de contenter de ne plus aller en vacance et vendre ta deuxième bagnole. Ça l'est vachement moins si tu risque de te retrouver incapable de payer ton loyer, ou le crédit de ta bagnole.

 

Ils sont cons ces pauvres. Si seulement ils n'avaient pas peur de perdre leur logement, leur bagnole ou de terminer interdit bancaire. Si ça c'est pas de la préférence pour le présent je m'y connais pas

 

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Il y a 17 heures, Wheat a dit :

 

Faire une formation c'est aussi prendre le risque de ne pas réussir, de ne plus être en adéquation avec le marché à la fin, de s'être trompé de voie, etc. Toute formation de capital implique la prise d'un risque.

 

Par contre il est sûr qu'investir 100 000 € dans le bitcoin est bien plus risqué que de faire une formation de comptable

Bullshit. Faire une formation c'est zéro risque. Même le coût est connu d'avance.

 

Il y a 15 heures, Neomatix a dit :

 

Avec internet et la décentralisation (bitcoin, désintermédiation...) de moins en moins de business models nécessitent un gros capital.

Donc le risque est de plus un plus celui de perdre son temps, risque que les riches sont moins enclins à prendre que les pauvres.

Pas toujours, ça peut être le risque de ne rien gagner (i.e. de bâtir une boîte qui s'effondre au bout de deux ans sans rien te rapporter, temps pendant lequel tu aurais pu te faire 40k€ l'an dans la boîtapapa et développer une vie sociale, par exemple).

 

Sauf que quand tu montes une boîte tu risques beaucoup plus de perdre de l'argent, et ce n'est pas le genre de luxe qu'un pauvre peut s'offrir.  

 

Et t'es mignons avec tes bitcoins, c'est vrai que si les pauvres avaient le capital culturel des riches ça irait vachement bien. 

 

 

 

Quand je lis Liborg des fois je me demande si vous en avez fréquentés des vrais, de pauvres. 

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il y a 6 minutes, NoName a dit :

Les pauvres ont surtout le souci de ne pas avoir les moyens de pouvoir prendre des risques. C'est facile de prendre des risques si tu dois simplement de contenter de ne plus aller en vacance et vendre ta deuxième bagnole. Ça l'est vachement moins si tu risque de te retrouver incapable de payer ton loyer, ou le crédit de ta bagnole.

 

Ils sont cons ces pauvres. Si seulement ils n'avaient pas peur de perdre leur logement, leur bagnole ou de terminer interdit bancaire. Si ça c'est pas de la préférence pour le présent je m'y connais pas

 

On se demande comment font les immigrés pour ouvrir des épiceries et des kebabs.

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il y a 24 minutes, NoName a dit :

Sauf que quand tu montes une boîte tu risques beaucoup plus de perdre de l'argent, et ce n'est pas le genre de luxe qu'un pauvre peut s'offrir.

Mais c'est de moins en moins le cas.

il y a 24 minutes, NoName a dit :

Et t'es mignons avec tes bitcoins, c'est vrai que si les pauvres avaient le capital culturel des riches ça irait vachement bien. 

Ils ont internet.

Et il paraît même qu'il y en a qui savent lire.

il y a 24 minutes, NoName a dit :

Quand je lis Liborg des fois je me demande si vous en avez fréquentés des vrais, de pauvres. 

Pas des masses non. Mais je n'ai pas besoin d'être pauvre ou d'en avoir fréquenté pour analyser les ressources nécessaires à l'entrepreneuriat et leurs ressources disponibles.

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il y a 19 minutes, NoName a dit :

Quand je lis Liborg des fois je me demande si vous en avez fréquentés des vrais, de pauvres. 

Tout à fait. Allez faire un stage en service social, et assistez à une permanence d'accueil pour vous faire une idée.

 

il y a 16 minutes, Tramp a dit :

On se demande comment font les immigrés pour ouvrir des épiceries et des kebabs.

Bah déjà, tous les immigrés ne sont pas forcément pauvres

 

Si tu limites la définition de pauvreté à une question de pognon, effectivement, certains seront davantage disposés à prendre des risques, partant du principe que n'ayant rien à perdre, allons-y.

Mais comme le fait remarquer NoName, il ne s'agit pas que d'argent, mais de capital culturel (bitcoin...... je me marre quand je pense à "mes" pauvres), de connaissance, de confiance en soi. Et d'une certaine forme d'intelligence, de capacités à appréhender l'avenir.

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il y a 1 minute, Tramp a dit :

Les immigrés ont quoi comme capital culturel ? Ils ne parlent même pas la langue, ne connaissent pas le systeme ni les codes...

C'est un ensemble de facteurs, et je pense que tu le sais très bien. Le gars qui ne comprend rien à la langue (et là encore tu simplifies, l'immigré doit et peut maitriser un minimum) mais il a ce quelque chose qui va manquer à un indigène, le toupet, l'absence de crainte, l'envie de progresser.

Bref, arrêter de simplifier, ce serait bien.

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il y a 5 minutes, Tramp a dit :

Les immigrés ont quoi comme capital culturel ? Ils ne parlent même pas la langue, ne connaissent pas le systeme ni les codes...

 

Ils peuvent déjà avoir des contacts, des amis installés sur place, un certain niveau d'étude aussi.

 

+ ce qu'a dit Bisounours.

  • Yea 4
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il y a 8 minutes, Bisounours a dit :

mais il a ce quelque chose qui va manquer à un indigène

et de plus, le fait de ne pas mairiser des codes du pays est une motivation supplémentaire pour créer sa petite affaire, kebab, nem, ou n'importe quel petit commerce qui ne demande pas grand chose de plus qu'un certain savoir-faire, et de la malice. C'est moins compliqué que de faire des études ou un autre métier alakon.

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il y a 14 minutes, Tramp a dit :

Les immigrés ont quoi comme capital culturel ? Ils ne parlent même pas la langue, ne connaissent pas le systeme ni les codes...

Certains ont une forte éthique du travail, une faible préférence pour le présent, un sens aigu de la politesse et du service rendu. C'est quand même un sacré capital culturel de départ. 

  • Yea 7
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il y a 19 minutes, Bisounours a dit :

 

Bref, arrêter de simplifier, ce serait bien.

 

Merci d'expliquer cela à ceux qui disent que c'est trop dur pour les pauvres de prendre des risques.

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1 hour ago, Tramp said:

 

On se demande comment font les immigrés pour ouvrir des épiceries et des kebabs.

Il y avait un très bon article que j'avais lu sur comment cela se passe dans la communauté asiatique.

Un autre article sur ce sujet justement:

 

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-acquisition-par-des-100321

 

Il est d'ailleurs intéressant de lire dans l'article que les commerces repris perdent jusqu'à 20% de leur CA suite à la différence culturelle.

 

(Le mien évoquait plus ou moins ouvertement les triades dans le coup).

 

 

Plus généralement, faut bien voir qu'un immigré est rarement seul. Le concept de soutien de sa communauté est beaucoup plus fort qu'en occident où on a délaissé ça au profit de l'état nounou.

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