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La F1 : pertes publiques, profits privés


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La F1 revient en France et la facture sera salée.

 

Sans aide, d’où qu’elle vienne, impossible pour une société privée d’équilibrer un budget en formule 1 : « C’est la fameuse expression, s’amuse Stéphane Clair :“Comment devient-on millionnaire en F1 ? En commençant milliardaire.” »

 

 Pour qu’un Grand Prix apparaisse rentable, il faut en effet élargir l’assiette, c’est-à-dire prendre en compte les retombées économiques, au niveau de la ville, de la région et du département. D’où l’idée de solliciter les collectivités locales au côté du circuit, regroupées dans un GIP, présidé par le maire de Nice.

 

 Avec la FOM, plaisante Stéphane Clair, « il n’y a pas grand-chose à faire, il suffit d’arriver avec le chèque ». D’un montant confidentiel, aux alentours de 21 millions à 22 millions d’euros, comme pour tous les Grands Prix historiques européens.

 

Bref, tant que les contribuables du monde entier seront forcés de mettre la main à la poche, la FOM s'en mettra plein les poches et toujours plus. Et les GP ne seront jamais rentables, sauf pour elle.

 

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