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Ta liberté s'arrête là où commence le viol de ton voisin. (Réflexions à partir de l'Affaire Harvey Weinstein)


Messages recommandés

48 minutes ago, Johnnieboy said:

 

 

Je ne suis pas toujours pas convaincu par ton analogie.

Sinon, si je vous comprends bien, le problème, c’est que trop de gens inventent, que les femmes, ou plutôt les victimes, sont trop écoutées ? 

La sexualité est quelque chose de très complexe, souvent on ne sait pas bien ce qu'on veut ou ce qu'on voulait. Les hormones jouent un rôle également : certains comportements paraissent normaux quand on est excité avec la tête froide c'est autre chose. Beaucoup se joue dans les fantasmes. Le terrain est propice aux interprétations diverses et variées et on est les premiers à se raconter des histoires sur nous même.

 

Le problème n'est pas que trop de gens parlent ou quoique ce soit mais que tout soit pris comme parole d'évangile et conduise à des réactions émotionnelles surdimensionnées.

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il y a 55 minutes, Johnnieboy a dit :

Je ne suis pas toujours pas convaincu par ton analogie.

Sinon, si je vous comprends bien, le problème, c’est que trop de gens inventent, que les femmes, ou plutôt les victimes, sont trop écoutées ? 

 

Non, pas vraiment. Dans mon cas, deux choses me gênent dans le déballage actuel sur les réseaux sociaux :

- le côté "délation/justice expéditive" qui ne permet pas d'aborder un problème visiblement sérieux de manière apaisée,

- l'aspect soulevé par Flashy et Kassad et que j'ai pu observé dans quelques exemples relevés dans les journaux, à savoir que tout est devenu agression, qu'il y a confusion entre l'agresseur sexuel, qui doit être puni, et le type lourd, qui mérite juste d'être remis à sa place.

 

Une crainte derrière :  ce genre d'émotion populaire est propice à la mise en place de mesures stupides et/ou liberticides (généralement sous les acclamations de la foule en délire).

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il y a 10 minutes, Johnnieboy a dit :

C’est tout simplement pas facile. Y’a plein de trucs qui les empêchent de faire ça : le manque de preuves, la peur d’être moqué, la peur de passer pour un menteur, le sentiment d’être sale et de l’avoir mérité, etc. 

Toujours est-il que tu (c’est un « tu » général) ne peux pas blâmer ce mouvement de masse d’une part et vouloir que les victimes parlent plus aisément d’autre part.

 

Je sais que ce n'est pas facile. Je sais que la question probatoire est redoutable. Mais, à un moment, il faut se déniaiser et prendre conscience que personne ne peut mieux réagir que la victime elle-même. Je ne peux pallier une absence totale de preuves. L'Etat non plus. Ni la loi. A moins d'abandonner l'exigence probatoire, ce que je ne veux pas.

 

Seule la victime peut réussir à enregistrer les faits, ou réussir à identifier des témoins possibles (le RH, averti, peut aussi vérifier qui pouvait être présent, qui sait, qui a pu subir la même chose...et il doit se bouger le fion ; mais force est de constater que la victime a une bien meilleure connaissance des faits et est la mieux placée pour dénicher de quoi améliorer son dossier), ou mieux : en parler au CHSCT (s'il y en a un) pour qu'une enquête soit diligentée. 

Bien sûr, ce n'est pas une chose à faire à la légère : s'il ne s'agit que de blagues (déplacées) et d'humour lourd, mieux vaut s'abstenir. Par contre, si on parle de mains aux fesses, de menaces pour avoir des relations sexuelles, de SMS à toute heure du jour ou de la nuit, d'être suivi chez soi, de caresses non consenties, de pelotages, d'humiliations ou que sais-je encore, oui, il faut trouver le courage d'alerter. Sans cela, l'impunité continuera. Ce qui est insupportable.

 

Il faut aussi que l'enquêteur garde la tête froide, sans compassion pour la victime alléguée, sans amitié pour l'accusé. Etablir des faits. Identifier les doutes. Les dissiper, si possible. Si la situation est ambigu, mettre les choses à plat. Si cela ne fonctionne pas, trancher dans le vif (ce qui déplaira forcément à l'un ou l'autre).

 

Bref, tout ça pour dire qu'il faut agir, pas pioupiouter sur Twitter. Agir, c'est dur. C'est douloureux. C'est incertain. Ca peut être violent. Mais c'est nécessaire.

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il y a 6 minutes, Ultimex a dit :

 

Non, pas vraiment. Dans mon cas, deux choses me gênent dans le déballage actuel sur les réseaux sociaux :

- le côté "délation/justice expéditive" qui ne permet pas d'aborder un problème visiblement sérieux de manière apaisée,

- l'aspect soulevé par Flashy et Kassad et que j'ai pu observé dans quelques exemples relevés dans les journaux, à savoir que tout est devenu agression, qu'il y a confusion entre l'agresseur sexuel, qui doit être puni, et le type lourd, qui mérite juste d'être remis à sa place.

 

Une crainte derrière :  ce genre d'émotion populaire est propice à la mise en place de mesures stupides et/ou liberticides (généralement sous les acclamations de la foule en délire).

 

 

La plupart des témoignages que j'ai lus ne comportait pas de noms. 

Et pour répondre à Flashy : difficile d'agir sans preuve. Et la plupart n'en ont pas.

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il y a 20 minutes, Johnnieboy a dit :

La plupart des témoignages que j'ai lus ne comportait pas de noms. 

 

C'est exact, ce qui minore le point 1, pas le point 2 ni la crainte derrière par contre.

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il y a 11 minutes, Johnnieboy a dit :

La plupart des témoignages que j'ai lus ne comportait pas de noms. 

Et pour répondre à Flashy : difficile d'agir sans preuve. Et la plupart n'en ont pas.

 

Je sais. Parce qu'il y a de l'impréparation, de la stupeur, de la naïveté. 

Mais, en 2017, on a une chance incroyable : les smartphones existent. Avoir le bon réflexe (ce qui peut s'apprendre), voilà qui peut mettre fin à une impunité intolérable. 

 

Au-delà de ça, prenons le cas d'Harvey Weinstein. Isolément, chacune de ses victimes n'a guère d'autres preuves que sa parole (ce qui n'est pas une preuve, entendons-nous bien). Mais, grâce à l'enquête minutieuse du journaliste du NYT, on a pu réunir un faisceau d'indices ne laissant guère de place au doute.
Cette enquête a été possible car des personnes interrogées ont parlé ; car des mails ont alerté sur ces faits ; car quelqu'un a commencé à agir, ce quelqu'un n'ayant aucune preuve au début de ses investigations.

 

Le silence ou le pioupioutage sur les réseaux sociaux ne sont pas des solutions.

Agir, enquêter, identifier : voilà ce que je veux. 

 

Les alertes sur Harvey Weinstein ont été nombreuses au fil des ans. Elles ont longtemps échouées. Mais c'est bien grâce à ces alertes, sans résultats immédiats, que l'enquête du NYT a pu prospérer. Et qu'une véritable enquête judiciaire va pouvoir prospérer à son tour. 

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@Flashy des victimes qui n'ont que leur parole comme preuve ne remonte pas leur expérience par voie judiciaire mais par un autre moyen.

 

Tu devrais trouver ça très bien non  ? 

 

Tu laisses entendre que le fond de ta pensée c'est "Si tu n'as pas de preuve tu la ferme". 

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il y a 16 minutes, Mathieu_D a dit :

@Flashy des victimes qui n'ont que leur parole comme preuve ne remonte pas leur expérience par voie judiciaire mais par un autre moyen.

 

Tu devrais trouver ça très bien non  ? 

 

Tu laisses entendre que le fond de ta pensée c'est "Si tu n'as pas de preuve tu la ferme". 

 

Faire remonter leur "expérience" par un "autre moyen" ne sert à rien. Ce sont des allégations, autrement dit du vent. Ce qui n'est pas prouvé n'existe pas.

 

Le fond de ma pensée, c'est que plutôt que de s'entre-motiver à geindre sur Twitter, il serait infiniment plus utile de prendre conscience que la preuve est essentielle et qu'en avoir n'a rien d'insurmontable. Autrement dit, que le changement de mentalité doit avoir lieu chez celles et ceux ne voulant pas être victimes : apprendre à enregistrer les discussions furtivement, avoir toujours à l'esprit quand on a affaire à un harceleur identifié de se ménager des preuves, voilà des réflexes utiles. Un hashtag anonyme, comparativement, reviens à pisser contre le vent : ça soulage un peu, mais ça laisse le goût amer dans la bouche.

 

EDIT : j'insiste : avoir des preuves n'a rien d'insurmontable en matière de harcèlement sexuel. Il ne faut pas partir du principe que c'est foutu : non, c'est possible de prouver la chose. Non, l'impunité n'est pas une fatalité.

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il y a 30 minutes, Ultimex a dit :

Une crainte derrière :  ce genre d'émotion populaire est propice à la mise en place de mesures stupides et/ou liberticides (généralement sous les acclamations de la foule en délire).

(Impossible de ne pas citer cette référence, tu l'auras compris)

 

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4 hours ago, Johnnieboy said:

Quand tu parles de « vraies victimes dont les témoignages se retrouvent noyés dans le flot », on a l’impression que tu crois que la plupart inventent ou mentent.

Ou extrapolent, ou se souviennent mal, ou exagèrent, ou se mélangent les pinceaux, ou sont partielles, ou se trompent tout simplement... Bien sûr que c'est le cas quand n'importe qui raconte n'importe quel souvenir. C'est encore plus le cas quand ça porte sur un sujet très émotionnel, et encore plus le cas dans un environnement social favorisant la théâtralisation et encore plus le cas dans un contexte d'hystérie collective et de chasse aux sorcières. Croire que les gens sont des caméras sur pattes avec une mémoire objective et photographique c'est juste ridicule. Bien sûr qu'il ne faut pas croire quelqu'un qui balance ce genre de trucs a priori, ce qui n'empêche pas d'être poli et d'offrir son support tout en cherchant discrètement la vérité.

 

4 hours ago, Johnnieboy said:

Croire que les gens disent la vérité sans trop altérer les faits, c’est une démarche plus saine que la tienne.

 

La recherche de la vérité est malsaine quand elle s'oppose aux larmes d'une femme. Très romantique.

 

4 hours ago, Tremendo said:

Il n'y a aucune hysterie [...]

Si cette affaire peut inciter les nanas reellement victimes de harcelement ou d'agression a deposer plainte un peu plus je trouve cela tres positif. Evidemment denoncer son porc a la vindicte populaire par tweet ce n'est pas ce qu'il faut faire.

Et pourtant c'est ce qui est fait. N'y aurait-il pas un peu d'hystérie derrière cette volonté de balancer ainsi son linge sale aux yeux de tous ? N'est-ce pas une occasion idéale pour certains parasites émotionnels d'obtenir de la sympathie en se faisant plaindre, et pour d'autres d'en obtenir en plaignant bruyamment les premiers ? Quelle place pour les victimes dans cet écosystème peu reluisant ?

 

4 hours ago, Bisounours said:

La détestation justifiée des féminazis de combat

Encore une fois qui parle de ça ?

 

3 hours ago, Kassad said:

 L'hystérie et l'illusion collective sont la norme pas l'exception.

 

59 minutes ago, Neomatix said:

Le problème est que c'est massif, soudain, confus et que ça ressemble à de la compétition victimaire.

Personne ne nie les problèmes, les dangers, auxquels font quotidiennement face les femmes, mais un tel ras-de-marée est davantage susceptible de polariser les gens que de résoudre durablement la situation.

Merci.

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il y a 6 minutes, Lancelot a dit :

Et pourtant c'est ce qui est fait. N'y aurait-il pas un peu d'hystérie derrière cette volonté de balancer ainsi son linge sale aux yeux de tous ? N'est-ce pas une occasion idéale pour certains parasites émotionnels d'obtenir de la sympathie en se faisant plaindre, et pour d'autres d'en obtenir en plaignant bruyamment les premiers ? Quelle place pour les victimes dans cet écosystème peu reluisant ?

Oh, il y aurait des hystériques histrioniques et des parasites émotionnels dans les métiers du chaud biznaisse ?

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il y a 1 minute, Lancelot a dit :

Et après c'est moi qui suis obsédé... :jesaispo:

 

(pas forcément le bon terme vu le thread :mrgreen:)

 

 

Tu pars quand même du postulat qu'il s'agit de menteuses. Je rappelle que des acteurs ont confessé avoir subi des attouchements. MAIs les mecs ne mentent pas ? Ne sont pas des attention whores ? 

Quand tu vois les insultes que se prennent certains lorsqu'ils racontent ce qui leur est arrivé, tu ne peux que te dire une chose : il faudrait être complètement atteints pour en parler si ce n'était pas arrivé.

à l’instant, Rincevent a dit :

Oh, il y aurait des hystériques histrioniques et des parasites émotionnels dans les métiers du chaud biznaisse ?

 

Ton mot, même barré, est de trop. 

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18 minutes ago, Flashy said:

 

Faire remonter leur "expérience" par un "autre moyen" ne sert à rien. Ce sont des allégations, autrement dit du vent. Ce qui n'est pas prouvé n'existe pas.

 

Le fond de ma pensée, c'est que plutôt que de s'entre-motiver à geindre sur Twitter, il serait infiniment plus utile de prendre conscience que la preuve est essentielle et qu'en avoir n'a rien d'insurmontable. Autrement dit, que le changement de mentalité doit avoir lieu chez celles et ceux ne voulant pas être victimes : apprendre à enregistrer les discussions furtivement, avoir toujours à l'esprit quand on a affaire à un harceleur identifié de se ménager des preuves, voilà des réflexes utiles. Un hashtag anonyme, comparativement, reviens à pisser contre le vent : ça soulage un peu, mais ça laisse le goût amer dans la bouche.

 

EDIT : j'insiste : avoir des preuves n'a rien d'insurmontable en matière de harcèlement sexuel. 

A mon avis tu es deconnecte du reel en disant cela, et c'est bien la preuve encore une fois que la justice ne s'adapte pas assez et reste dans la procedure purement administrative tels des robots.

Bien souvent au moment des faits, les femmes n'ont pas le temps ni la presence d'esprit de sortir un telephone ou autre chose, et meme pour une agression qui ne serait pas de nature sexuelle, la victime n'a pas cette presence d'esprit. C'est comme quand on reproche a la femme de s'etre allee laver apres un viol en detruisant les preuves du viol, oui mais bon la plupart vont se laver parce qu'elles se trouvent sales, c'est un comportement assez commun dans ces cas-la qui -si on y reflechit une seconde- est plutot logique.

 

Au moment d'un viol, beaucoup de femmes rapportent qu'elles sont tetanisees, beaucoup font automatiquement une sorte de black out, comme si elles s'extrayaient de leur corps pour endurer le choc psychologique. Si bien que parfois c'est comme si rien ne s'etait passe pour les personnes exterieures qui ne comprennent pas ce qu'il s'est passe.  C'est apres un certain temps que les femmes se rememorent le choc, comme s'il ne pouvait que refaire surface, et donc la tout le monde dit "fallait le dire avant! comme par hasard cette salope elle le dit maintenant! menteuse! etc..."

 

Alors soit on ecoute ces temoignages, soit on reste a la surface des choses en signalant la mechante presse et en parlant d'hysterie collective, c'est plus pratique mais c'est beaucoup moins intelligent.

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il y a 2 minutes, Johnnieboy a dit :

Ton mot, même barré, est de trop. 

Je l'ai barré, parce qu'il a été barré du DSM et remplacé par "histrionique", mais l'idée sous-jacente est la même.

 

Les actes de ces parasites émotionnels insultent les victimes réellement agressées ou violées, et en cela je n'ai aucune pitié à leur égard (mais je crois déjà l'avoir dit).

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il y a 8 minutes, Rincevent a dit :

Oh, il y aurait des hystériques histrioniques et des parasites émotionnels dans les métiers du chaud biznaisse ?

 

Et puis, c'est complètement déplacé pour un liborgien d'écrire cela : jamais de ma vie et nulle part ailleurs n'ai-je été confronté à autant de gens complètement jetés que sur lib.org. 

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Just now, Rincevent said:

Je l'ai barré, parce qu'il a été barré du DSM et remplacé par "histrionique", mais l'idée sous-jacente est la même.

 

Les actes de ces parasites émotionnels insultent les victimes réellement agressées ou violées, et en cela je n'ai aucune pitié à leur égard (mais je crois déjà l'avoir dit).

Qui sont les vraies victimes et les fausses?

 

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il y a 6 minutes, Tremendo a dit :

A mon avis tu es deconnecte du reel en disant cela, et c'est bien la preuve encore une fois que la justice ne s'adapte pas assez et reste dans la procedure purement administrative tels des robots.

 

Quels autres moyens vois-tu ? Je veux dire, sans remettre en cause la présomption d'innocence ?

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Quel fromage tout de même dans ce pays où la réaction à chaud est la règle, et qui génère des projets de lois débiles, comme cet allongement de la prescription. Du coup, ça brouille un débat pertinent, c'est con.

Le délathon des porcs, c'est juste un défoulement où n'importe qui peut venir déposer ses doléances, ce qui ne sert à rien d'autre qu'à ça, au détriment de celles qui sont réellement des victimes. Mais x temps après des faits aussi flous, c'est juste impossible d'apporter des preuves. Tout ce que j'espère, c'est que les gorets vont garder leurs sales pattes au fond de leur poche.

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il y a 3 minutes, Johnnieboy a dit :

Et puis, c'est complètement déplacé pour un liborgien d'écrire cela : jamais de ma vie et nulle part ailleurs n'ai-je été confrontés à autant de gens complètement jetés que sur lib.org. 

Ad hominem. Ad hominem sans fondement d'ailleurs, car je ne pense pas que ces gens constituent une majorité du forum.

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8 minutes ago, Johnnieboy said:

Tu pars quand même du postulat qu'il s'agit de menteuses.

Je pars du postulat qu'on ne sait pas grand chose a priori sur la véracité de ce qui est raconté, pour potentiellement des tas de raisons qui peuvent inclure le mensonge.

 

8 minutes ago, Johnnieboy said:

MAIs les mecs ne mentent pas ? Ne sont pas des attention whores ? 

Quels mecs ? Ce que j'ai écrit sur ce qui se passe quand on rapporte un souvenir s'applique à n'importe qui.

 

1 minute ago, Tremendo said:

Qui sont les vraies victimes et les fausses?

On ne risque pas de le savoir si on prend les déclarations de chacun comme parole d'évangile.

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il y a 6 minutes, Tremendo a dit :

A mon avis tu es deconnecte du reel en disant cela, et c'est bien la preuve encore une fois que la justice ne s'adapte pas assez et reste dans la procedure purement administrative tels des robots.

Bien souvent au moment des faits, les femmes n'ont pas le temps ni la presence d'esprit de sortir un telephone ou autre chose, et meme pour une agression qui ne serait pas de nature sexuelle, la victime n'a pas cette presence d'esprit. C'est comme quand on reproche a la femme de s'etre allee laver apres un viol en detruisant les preuves du viol, oui mais bon la plupart vont se laver parce qu'elles se trouvent sales, c'est un comportement assez commun dans ces cas-la qui -si on y reflechit une seconde- est plutot logique.

 

Au moment d'un viol, beaucoup de femmes rapportent qu'elles sont tetanisees, beaucoup font automatiquement une sorte de black out, comme si elles s'extrayaient de leur corps pour endurer le choc psychologique. Si bien que parfois c'est comme si rien ne s'etait passe pour les personnes exterieures qui ne comprennent pas ce qu'il s'est passe.  C'est apres un certain temps que les femmes se rememorent le choc, comme s'il ne pouvait que refaire surface, et donc la tout le monde dit "fallait le dire avant! comme par hasard cette salope elle le dit maintenant! menteuse! etc..."

 

Alors soit on ecoute ces temoignages, soit on reste a la surface des choses en signalant la mechante presse et en parlant d'hysterie collective, c'est plus pratique mais c'est beaucoup moins intelligent.

 

Je te parle du harcèlement sexuel, tu me parles de sperme. Première confusion. C'est dommage. Un harcèlement sexuel n'implique ni le même degré de choc/stress (même si c'est fort dégradant aussi, hein) ; et ce sont des faits (souvent) répétés, qui permettent de réagir.


Seconde confusion : tu me considères comme étant déconnecté du réel. Je trouve cela agaçant. Je pense avoir eu à gérer beaucoup plus de cas (réels...) de harcèlements (ou pire) que toi. Et j'ai eu en face de moi, en contradiction, beaucoup plus de harceleurs, de harceleuses, de vraies victimes ou de prétendues victimes, que toi. Cela n'implique pas que j'ai raison. Mais tu pourrais, à tout le moins, prêter vaguement crédit à ce que je dis, qui ne repose pas sur un ressenti mais sur mon expérience professionnelle, avant d'écarter en bloc mon propos.

 

Dernier point : tu écoutes les allégations sur les réseaux sociaux, OK...Et ensuite? Tu fais quoi?

 

il y a 1 minute, Tremendo a dit :

Qui sont les vraies victimes et les fausses?

 

Les vraies victimes sont celles ayant subi des faits relevant d'une infraction.
Les fausses victimes sont celles interprétant des faits qui ne relèvent pas d'une infraction.

Exemple pratique :

main aux fesses ==> vraie victime.

Remarque sur les cheveux ==> fausse victime.
Main dans la culotte ==> vraie victime.

Donner la promotion au gars qui fait le taff plutôt qu'à celle qui donne la priorité à sa famille ==> fausse victime.

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6 minutes ago, Ultimex said:

 

Quels autres moyens vois-tu ? Je veux dire, sans remettre en cause la présomption d'innocence ?

Je n'ai pas de reponse je l'avoue. 

Simplement vus le nombre de temoignages allant dans ce sens, je pense qu'il faut tenter de reconsiderer la chose. 

 

Je ne suis pas du tout pour une campagne de delation en public, simplement il faut aider les nanas qui se sont senties agresser a se confier voire a deposer plainte. Charge ensuite a la police de faire enquete et a la justice de trancher, mais au moins qu'on ne les considere pas comme a priori des menteuses.

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4 minutes ago, Flashy said:

 

Je te parle du harcèlement sexuel, tu me parles de sperme. Première confusion. C'est dommage. Un harcèlement sexuel n'implique ni le même degré de choc/stress (même si c'est fort dégradant aussi, hein) ; et ce sont des faits (souvent) répétés, qui permettent de réagir.


Seconde confusion : tu me considères comme étant déconnecté du réel. Je trouve cela agaçant. Je pense avoir eu à gérer beaucoup plus de cas (réels...) de harcèlements (ou pire) que toi. Et j'ai eu en face de moi, en contradiction, beaucoup plus de harceleurs, de harceleuses, de vraies victimes ou de prétendues victimes, que toi. Cela n'implique pas que j'ai raison. Mais tu pourrais, à tout le moins, prêter vaguement crédit à ce que je dis, qui ne repose pas sur un ressenti mais sur mon expérience professionnelle, avant d'écarter en bloc mon propos.

 

Dernier point : tu écoutes les allégations sur les réseaux sociaux, OK...Et ensuite? Tu fais quoi?

 

 

Les vraies victimes sont celles ayant subi des faits relevant d'une infraction.
Les fausses victimes sont celles interprétant des faits qui ne relèvent pas d'une infraction.

Exemple pratique :

main aux fesses ==> vraie victime.

Remarque sur les cheveux ==> fausse victime.
Main dans la culotte ==> vraie victime.

Donner la promotion au gars qui fait le taff plutôt qu'à celle qui donne la priorité à sa famille ==> fausse victime.

 

je ne t'accuse de rien du tout, simplement si tout le monde considere les nanas qui l'ouvrent comme a priori des menteuses comme cela se fait sur liborg, elles finiront par la boucler toutes, on finira par ne plus savoir qui a ete agressee ou pas, et on ne pourra donc plus savoir qui ment ou pas. 

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il y a 6 minutes, Johnnieboy a dit :

Et puis, c'est complètement déplacé pour un liborgien d'écrire cela : jamais de ma vie et nulle part ailleurs n'ai-je été confronté à autant de gens complètement jetés que sur lib.org. 

C'est bien agréable. :)

 

il y a 6 minutes, Tremendo a dit :

Qui sont les vraies victimes et les fausses?

Et bien, au risque de sembler redondant, les vraies victimes de viol, ce sont celles qui ont été violées. Les fausses victimes de viol mais vraies victimes d'autre chose, ce sont elles qui ont reçu de simples propos déplacés (c'est mal, mais ce n'est pas un viol, vois-tu), mais que les media essaient de mettre dans le même sac que les premières (elles ont été donc à la fois victimes d'un goujat, et surtout victimes des media). Les fausses victimes tout court, ce sont celles qui essaient de prendre le train en marche, qui n'ont rien à voir avec cette histoire et font simplement étalage de leur grandeur d'âme.

 

Mais apparemment, l'esprit de nuance (et donc de justice) est parti bien loin de ce genre de sujets.

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Just now, Rincevent said:

Les fausses victimes tout court, ce sont celles qui essaient de prendre le train en marche, qui n'ont rien à voir avec cette histoire et font simplement étalage de leur grandeur d'âme.

 

A qui fais-tu reference?

 

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il y a 1 minute, Tremendo a dit :

je ne t'accuse de rien du tout, simplement si tout le monde considere les nanas qui l'ouvrent comme a priori des menteuses

Allons, c'est très exagéré. Seulement quand elles sont journalistes.

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2 minutes ago, Rincevent said:

Les fausses victimes de viol mais vraies victimes d'autre chose, ce sont elles qui ont reçu de simples propos déplacés (c'est mal, mais ce n'est pas un viol, vois-tu), mais que les media essaient de mettre dans le même sac que les premières (elles ont été donc à la fois victimes d'un goujat, et surtout victimes des media).

Non ce ne sont pas des agressions, mais bon ca situe le personnage aussi

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il y a 7 minutes, Tremendo a dit :

je ne t'accuse de rien du tout, simplement si tout le monde considere les nanas qui l'ouvrent comme a priori des menteuses comme cela se fait sur liborg, elles finiront par la boucler toutes, on finira par ne plus savoir qui a ete agressee ou pas, et on ne pourra donc plus savoir qui ment ou pas. 

 

Je ne pense pas qu'elles aient été qualifiées de menteuses. Des doutes ont simplement été émis sur la validité de la démarche de s'agiter sur les réseaux sociaux.
Pour ma part, l'agitation, je souhaite la voir, mais auprès des services RH, de la Police et de la Justice. L'aide existe. Les procédures aussi. Et il n'y a aucune amitié pour les auteurs des faits de ce genre, de ce que j'en vois. 

Le seul cas difficile est celui des mandataires sociaux (les RH sont impuissants à agir contre leurs propres employeurs...) voire l'hypothèse où le harcèlement vient directement des RH. Mais dans ce cas, t'as la Police, l'inspection du travail, les syndicats, le CHSCT, le médecin du travail...

 

Il n'y a aucune fatalité. Le harcèlement sexuel peut et doit être puni. Mais pour ça, oui, j'ai besoin qu'une victime se manifeste.

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