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Ta liberté s'arrête là où commence le viol de ton voisin. (Réflexions à partir de l'Affaire Harvey Weinstein)


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Il n'y a pas d'un côté les bourreaux, de l'autre les victimes.

Beaucoup de victimes deviennent complices de leurs propres bourreaux et font de nouvelles victimes. Ou entretiennent le système qui les a humiliés. Ou ne sont des victimes que de faits moins graves mais, lorsque la chose est intéressante, essaient de grandir leur préjudice et leurs souffrances rétrospectivement.

Il y a aussi les chevaliers blancs qui ferment commodément les yeux, jusqu'au jour où ils voient que le vent a tourné. Là, tout à coup, ils retrouvent soudainement leur courage et leur vertu.

 

Qu'une enquête soit menée sur le bonhomme. Qu'on distingue des faits clairement établis. Et qu'on voit qui a clairement été abusé, qui est complice, en effaçant les tartufferies et les bons sentiments.

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il y a 2 minutes, Marlenus a dit :

Tiens c'était un débat sur un autre fil.

 

Dans quel société libérale peut-on autoriser le coup dans les couilles comme réponse appropriée à des paroles déplacés?

Des propos deplacés ne sont pas des avances poussées. En revanche, se faire lécher le décolleté, malaxer la croupe et sentir des doigts tenter de se faufiler en toi, ceci merite bien une rouste dans les roustons.

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il y a 10 minutes, Johnnieboy a dit :

 

 

Ceux qui entretiennent ce système, ce sont les bourreaux, avant tout.

Si une nana veut coucher pour réussir, elle n'est en rien responsable de l'agression sexuelle que subira une victime aux mains du mec avec qui elle a couché pour réussir. Ça me semble évident.

 

Sur le plan juridique évidemment. Sur le plan moral ça se discute.

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il y a 1 minute, Flashy a dit :

Qu'une enquête soit menée sur le bonhomme. Qu'on distingue des faits clairement établis. Et qu'on voit qui a clairement été abusé, qui est complice, en effaçant les tartufferies et les bons sentiments.

This. Et à mon avis il y a assez à établir pour le faire croupir un bon bout de temps au trou.

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Just now, Rincevent said:

Des propos deplacés ne sont pas des avances poussées. En revanche, se faire lécher le décolleté, malaxer la croupe et sentir des doigts tenter de se faufiler en toi, ceci merite bien une rouste dans les roustons.

Ah oui, on a vraiment pas le même vocabulaire.

Toi tu appelles ça faire des avances à une fille.

 

Moi j'appelle ça au mieux une agression sexuelle au pire un viol (des doigts en toi... ).

 

 

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il y a 10 minutes, Rincevent a dit :

En revanche, se faire lécher le décolleté, malaxer la croupe et sentir des doigts tenter de se faufiler en toi, ceci merite bien une rouste dans les roustons.

 

ha ben ca par exemple c'est une agression sexuelle

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1 minute ago, Hayek's plosive said:

 

Pour toi des avances poussées c'est quoi?

Quelque chose qui peut relever du lourd mais pas de l'agression:

 

Exprimer crûment que tu aimerais prendre l'autre sur la table par exemple.

 

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il y a 16 minutes, Marlenus a dit :

Il a fait quoi de mal si on part du principe que les filles se sont dit:

"Cool, il me suffit de passer à la casserole pour être la prochaine oscarisée"?

 

Ce qui est intéressant c'est que ce discours, on le retrouve à chaque affaire

 

Quelqu'un a dédouané Weinstein ou blamé Rose McGowan?

 

On rappelle le contexte que le casting couch est monnaie courante à Hollywood. Ça fait un siècle que c'est comme ça. Marilyn Monroe a fait des turluttes pour percer.

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il y a 4 minutes, Librekom a dit :

ha ben ca par exemple c'est une agression sexuelle

Si tu veux. Et si le type ne bloque pas les mouvements de sa victime (par sa masse, ou par une clé de bras par exemple), elle peut légitimement lui les latter les couilles avant que ça ne tourne au viol.

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il y a 5 minutes, Librekom a dit :

 

:huh: tu peux developper ? 

 

Les nanas prêtes à sucer entretiennent le système. Si plus aucune nana n'accepte ce système, le producteur ne peut plus dire "ça se passe toujours comme ça" et ce qui est une norme devient l'exception, ce qui devient plus facile à condamner, et derrière la sauvegarde d'une réputation empêche ces crevards de traiter les nanas comme des bouts de viande.

 

Mais c'est plus difficile d'empêcher ces crevards de traiter les filles comme des bouts de viande quand un bon nombre (et non pas toutes, ce serait bien de faire la distinction) de ces nanas acceptent d'être traitées comme des bouts de viande.

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à l’instant, Rincevent a dit :

Si tu veux. Et si le type ne bloque pas les mouvements de sa victime (par sa masse, ou par une clé de bras par exemple), elle peut légitimement lui les latter les couilles avant que ça ne tourne au viol.

 

Oui, et elle peux aussi se sentir intimidee et ne pas oser, des victime de vrai viole qui sont paralysee et n'ose pas dire un mot, alors meme qu'il ságit d'un mec qu'elle ne connaissent absolument pas, on en a des centaines de temoignages. 

Je te laisse imaginer quand un mec qui les impressionne professionellement se comporte mal avec elle. 

 

Mais hote moi d'un doute, tu n'es pas en train de soutenir l'idee qu'un mec qui se comporterais de la sorte ne meriterais qu'un coup de point dans les couille et aucun proces, ni que si elle ne lui donne pas un coup de poing dans les couille et se laisse faire par intimidation elle n'a qu'a s'en vouloir a elle meme ?? 

  • Yea 2
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à l’instant, Hayek's plosive a dit :

 

Les nanas prêtes à sucer entretiennent le système. Si plus aucune nana n'accepte ce système, le producteur ne peut plus dire "ça se passe toujours comme ça" et ce qui est une norme devient l'exception, ce qui devient plus facile à condamner, et derrière la sauvegarde d'une réputation empêche ces crevards de traiter les nanas comme des bouts de viande.

 

Mais c'est plus difficile d'empêcher ces crevards de traiter les filles comme des bouts de viande quand un bon nombre (et non pas toutes, ce serait bien de faire la distinction) de ces nanas acceptent d'être traitées comme des bouts de viande.

 

Que la nana ait un comportement immoral et condamnable, oui, qu'elle ait une partt de responssabilite dans les abus sexuelles des autre, absolument pas. 

Le comportement d'une personne n'engage en rien les autre individus a se comporter de la meme facon. 

 

Si un mec se dit "celle la a bien voulu me sucer le zob, les autre devront faire pareil" est un connard fini, point barre. 

 

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Bon, ces filles ne vont pas chez HW toutes seules de leur initiative (ou alors...) : il y a des rendez-vous, d'autres actrices autour,  il y a des lieux pour se donner RV (et on y va, ou pas), il y a des agents (hein et à quoi ça sert un agent ? A dire à sa vedette : "vas-y c'est juste pour boire un verre avec Harvey" ??? ) C'est un petit milieu, les choses se savent.

C'est une manière d'avoir un avancement de carrière, certes dégueu, mais entérinée par la micro société hollywoodienne. 

Rappel : "viol" c'est aussi les attouchements. Et aux US, on est libre avec beaucoup de choses, mais on ne rigole pas avec tout ce qui concerne le sexe. Le mot fait donc le tour de la planète avec comme porte parole des Lea Seydoux, des Angelina Jolie, Emma de Caunes, etc... (qui sont bien entendu à la rue si elles bossent pas, hein ?)

Parler de viol est presque insultant pour les femmes "normales" (ou les hommes) qui ont réellement été violé(e)s, dans un garage, dans une soirée,  chez soi, bref, dans des circonstances qui sont assez éloignées des petits fours et du gros magnat qui fait peur (sans déc' ?).

 

  • Nay 1
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il y a 8 minutes, Librekom a dit :

Oui, et elle peux aussi se sentir intimidee et ne pas oser, des victime de vrai viole qui sont paralysee et n'ose pas dire un mot, alors meme qu'il ságit d'un mec qu'elle ne connaissent absolument pas, on en a des centaines de temoignages. 

Je te laisse imaginer quand un mec qui les impressionne professionellement se comporte mal avec elle. 

 

Et c'est exactement pour cette raison que si j'ai une fille je l'inscrirai à des cours de self défense.

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J'ai tout de même un peu l'impression que, sous prétexte que des féminazis hystériques passent leur temps à dénoncer le patriarcat, et cie,  et méritent largement qu'on se foutent de leur outrancière révolte, certains combats sont ridiculisés en parallèle. Les pratiques courantes dans certains milieux, quand bien même elles seraient admises et subies par des victimes plus ou moins consentantes relèvent d'une morale plus que douteuse, non ?  

  • Yea 6
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il y a 1 minute, Bisounours a dit :

J'ai tout de même un peu l'impression que, sous prétexte que des féminazis hystériques passent leur temps à dénoncer le patriarcat, et cie,  et méritent largement qu'on se foutent de leur outrancière révolte, certains combats sont ridiculisés en parallèle. Les pratiques courantes dans certains milieux, quand bien même elles seraient admises et subies par des victimes plus ou moins consentantes relèvent d'une morale plus que douteuse, non ?  

 

Absolument d'accord avec toi

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6 minutes ago, Séverine B said:

 

Parler de viol est presque insultant pour les femmes "normales" (ou les hommes) qui ont réellement été violé(e)s, dans un garage, dans une soirée,  chez soi, bref, dans des circonstances qui sont assez éloignées des petits fours et du gros magnat qui fait peur (sans déc' ?).

 

Une variante du:

 

"Un viol c'"est par un inconnu dans un parking et pas autre chose".

 

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10 minutes ago, Séverine B said:

Bon, ces filles ne vont pas chez HW toutes seules de leur initiative (ou alors...) : il y a des rendez-vous, d'autres actrices autour,  il y a des lieux pour se donner RV (et on y va, ou pas), il y a des agents (hein et à quoi ça sert un agent ? A dire à sa vedette : "vas-y c'est juste pour boire un verre avec Harvey" ??? ) C'est un petit milieu, les choses se savent.

C'est une manière d'avoir un avancement de carrière, certes dégueu, mais entérinée par la micro société hollywoodienne. 

Rappel : "viol" c'est aussi les attouchements. Et aux US, on est libre avec beaucoup de choses, mais on ne rigole pas avec tout ce qui concerne le sexe. Le mot fait donc le tour de la planète avec comme porte parole des Lea Seydoux, des Angelina Jolie, Emma de Caunes, etc... (qui sont bien entendu à la rue si elles bossent pas, hein ?)

Parler de viol est presque insultant pour les femmes "normales" (ou les hommes) qui ont réellement été violé(e)s, dans un garage, dans une soirée,  chez soi, bref, dans des circonstances qui sont assez éloignées des petits fours et du gros magnat qui fait peur (sans déc' ?).

 

 

On parle de viols car il y a des viols qui ont été dénoncé. (par ex. dans l'article initial du New Yorker: "allegations that include Weinstein forcibly performing or receiving oral sex and forcing vaginal sex.").

 

Il faut arrêter avec les prétendues "vraies" victimes, qu'une personne ne soit pas parfaitement pure et irréprochable n'en fait pas une fausse victime c'est ridicule.

Et Weinstein n'a pas attaqué que des actrices célèbres, ce sont souvent de "simples" employées qui ont eu des problèmes.

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14 minutes ago, Tramp said:

Je pense qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier.

La main au panier de tout le monde il ne faut pas mettre. Dans un ordre différent les mêmes mots sont plus adaptés au contexte.

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Le viol est un acte qui a lieu sans consentement.

Or l'actrice a des relations qui ne l'emballent pas a priori en échange d'une distribution de son film. C'est ce qu'elles disent : il faisait peur mais c'est lui qui tire les ficelles.

Que peut-on en conclure ?

Moi j'en conclus qu'il y a chantage.

Qu'elles servent un système qui leur nuit.

Que quand l'offre est inappropriée, normalement, la demande baisse. Sauf là.

 

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il y a 8 minutes, Fagotto a dit :

Il faut arrêter avec les prétendues "vraies" victimes, qu'une personne ne soit pas parfaitement pure et irréprochable n'en fait pas une fausse victime c'est ridicule.

Effectivement. Avec un raisonnement comme ça, une protituée ne se fera jamais violer. Et de plus, être violé.e (arg) c'est pas obligatoirement avoir subi des violences physiques genre avoir des traces de coups et des blessures. Même si la présence de ces signes laissent peu de palce au doute, on peut être violé.e (re-arg) sans présenter de  franche opposition, par peur, sidération ou autre raison.

 

En l'occurrence, ce qui me choque dans cette affaire, c'est qu'au final, on soit arrivé à banaliser cette attitude dégueu de sorte que ce soit les  victimes qui se trouvent en position de salopes (comment on fait, là ? sal.aud.s ) lorsqu'ils dénoncent tardivement

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Qu'il s'agisse d'actrices et d'acteurs n'est intéressant que pour une raison : cela nous apprend que même des individus célèbres et riches peuvent se laisser intimider. En fait, ce sont des personnes normales. On pourrait avoir la même situation avec un patron lambda et ses employés.

  • Yea 1
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