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45% pour les nationalistes en Corse


Marlenus

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Le 1er tour de l'élection pour la nouvelle collectivité (il n'y aura plus que la Corse, plus de haute corse et Corse-du-Sud) a vu les nationalistes largement en tête avec 45.36%.

Avec les durs d'U Rinnovu qui font 6.69% on a les nationalistes à + de 50% dès le 1er tour.

 

Au second, on aura la liste nationaliste, 2 listes de droite et 1 liste LREM.

Pas de liste de gauche.

 

https://forum.liberaux.org/index.php?/forum/187-actualités/&do=add

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Faut pas s'étonner que les nationalistes gagnent lorsqu'on voit le mépris de France 2 envers la Corse :

https://mobile.twitter.com/20hFrance2/status/936550524098367488

Dans le meme temps Mélenchon essaye de récupérer la victoire des nationalistes et attaque le PCF. Heureusement que l'extreme gauche n'arrive jamais à se mettre d'accord.

 

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6 hours ago, oiram said:

Faut pas s'étonner que les nationalistes gagnent lorsqu'on voit le mépris de France 2 envers la Corse :

https://mobile.twitter.com/20hFrance2/status/936550524098367488

Dans le meme temps Mélenchon essaye de récupérer la victoire des nationalistes et attaque le PCF. Heureusement que l'extreme gauche n'arrive jamais à se mettre d'accord.

 

C'est plutôt dut au fait que pour le moment personne a à leur reprocher quelque chose dans leur gestion depuis qu'ils ont pris le pouvoir.

Qu'ils ont des adversaires plus que divisés.

Et surtout, comme le disait un article que j'ai lu: les nationalistes ont des militants, les autres des "obligés".

Or un obligé quand tu perds, il ne reste pas.

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Après la victoire, au premier tourde scrutin,  des autonomistes , Jean Guy Talamoni réclame la restitution immobilière en faveur du peuple corse. :icon_twisted:
 

Citation

Jean-Guy Talamoni, adresse à l'État sa liste de réclamations: dont statut permettant de lutter contre la dépossession immobilière

 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/12/04/25001-20171204ARTFIG00074-victorieux-les-nationalistes-corses-posent-leurs-conditions-a-paris.php

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29 minutes ago, Flashy said:

Yvan Colonna est un prisonnier politique?

Si tu prends la définition wiki

 

Un prisonnier politique est une personne emprisonnée pour des motifs politiques, c'est-à-dire pour s'être opposés par des actions (violentes ou non) au pouvoir en place (autoritaire ou moins) de leur pays (internationalement reconnu ou non)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Prisonnier_politique

 

Je ne vois pas de raisons de l'exclure.

 

Si tu ajoutes à ça, que pour nombre de Corses (et pas forcément ceux de la mouvance nationaliste), il a été condamné car il fallait un coupable, tu as tout pour qu'il rentre dans cette catégorie.

 

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J’ignore l’étendu de la pourriture - bien réelle - des nationalistes corses. Celle des nationalistes français par contre je la connais bien.

 

Les médias mainstream de la capitale comme souvent dans un processus d’autonomie ou de séparation font de la désinformation, et présentent les locaux comme des abrutis. On les présente au début comme deux pèquenots limités en nombre et intellectuellement, et quand on se retrouve face à la moitié de l’île finalement tentée par plus d’indépendance, on sort l’arme lourde ou on parle de majorité silencieuse.

 

On dira que le nationalisme c’est mal, à raison, en oubliant le nationalisme centraliste.

 

Les unionistes diront que l’union fait la force, et sortiront d’autres slogans usés à la Jacques Seguela, et vendront la mère patrie avec quolibets et procédures judiciaires à la limite de l’Etat de Droit. Après ils s’étonneront de l’échec de leur stratégie, et diront alors qu’il y a endoctrinement sur place également.

 

On présentera la mère patrie comme un paradis libéral et démocratique (lol) et le pays en devenir comme une véritable poubelle fasciste, sous-développée ou au contraire si développée comme étant profondément égoïste et trop râleuse .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Yea 2
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il y a 28 minutes, Neomatix a dit :

C'est quoi la "dépossession immobilière" ? Des corses qui vendent leur maison de plein gré en sont "dépossédés" ?

 

Ils ont quitté spatialement la "communauté" et laisser des éléments "allogènes" occuper l'espace jadis possédé par la "communauté", ce qui affaiblit la conscience de classe l'unité de la "communauté" et enfin et surtout, cela affaiblit le contrôle des leaders auto-proclamés de la "communauté" sur le soi-disant territoire de la "communauté" (puisque s'y installent des Français lambda qui ne demande qu'à êtres tranquilles, et qui ne se reconnaissent pas dans des "élites" nationalistes qui prétendent s'interposer comme interlocuteurs entre les Corses et l'Etat français, plutôt que d'être justes des élus de tous les Français, de quelque origine qu'ils soient, installés dans la circonscription, comme c'est le cas partout ailleurs).

 

Y a pas à dire, le nationalisme est bête quel que soit le peuple réel ou potentiel considéré...

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1 hour ago, Neomatix said:

C'est quoi la "dépossession immobilière" ? Des corses qui vendent leur maison de plein gré en sont "dépossédés" ?

Oui et non.

 

C'est plutôt qu'il est difficile de se loger à "prix décent" en Corse pour les locaux qui n'ont pas le pouvoir d'achat des touristes.

Pour des raisons économique très compréhensible, tu n'as que peu de location à l'année. En gros, tu loues la saison d'été aux touristes.

Mon frère, pas spécialement pauvre et avec toutes les garanties nécessaires (emploi en CDI, parents, etc.) il dormait sous la tente pendant les mois d'été quand il bossait à l'autre bout de la corse.

 

C'est le problème de beaucoup d'endroits où les locaux doivent faire la place aux touristes.

C'est l'exaspération AirBnB que l'on peut retrouver dans certaines villes où les historiques ne peuvent plus trouver à se loger car les prix ont explosé.

Les gens ne louant plus leur logement à l'année mais de façon saisonnière.

Sauf que là cela fait longtemps que le problème existe.

 

 

 

 

40 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Ils ont quitté spatialement la "communauté" et laisser des éléments "allogènes" occuper l'espace jadis possédé par la "communauté", ce qui affaiblit la conscience de classe l'unité de la "communauté" et enfin et surtout, cela affaiblit le contrôle des leaders auto-proclamés de la "communauté" sur le soi-disant territoire de la "communauté" (puisque s'y installent des Français lambda qui ne demande qu'à êtres tranquilles, et qui ne se reconnaissent pas dans des "élites" nationalistes qui prétendent s'interposer comme interlocuteurs entre les Corses et l'Etat français, plutôt que d'être justes des élus de tous les Français, de quelque origine qu'ils soient, installés dans la circonscription, comme c'est le cas partout ailleurs).

 

Y a pas à dire, le nationalisme est bête quel que soit le peuple réel ou potentiel considéré...

Pas vraiment le sujet, non.

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Il y a 1 heure, Neomatix a dit :

C'est quoi la "dépossession immobilière" ? Des corses qui vendent leur maison de plein gré en sont "dépossédés" ?

C'est sensiblement ça. Pas comme si ce n'était pas une antienne qu'on retrouvait à plein d'endroits du monde depuis au moins des décennies, hein.

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Mélenchon fête "sa" victoire... Je crois... En fait, avec lui, c'est face je gagne, pile, tu perds. 

 

Citation

Je savais que cela tournerait comme ça. Comme je l’ai dit et écrit ici à plusieurs reprises. La liste de monsieur Simeoni a fédéré les élécteurs de Corse en un tout massif et vivant. Elle a donné un centre de gravité à la société Corse. C’est un exploit quand on voit dans quel émiettement croupit la sphère politique sur le continent. Le signal avait été clairement donné il y a six mois. Les électeurs avaient déjà élu trois députés sur quatre pris dans les rangs autonomistes. Le dégagisme en Corse, c’est eux qui l’incarnent, à l’évidence. Et c’est un dégagisme positif. Car il a un contenu, un projet de dépassement de la situation actuelle. Il génère localement un enthousiasme et un optimisme fédérateur. Car le dégagisme n’est pas toujours vide de contenu comme le rabâchent les esprits superficiels qui exècrent tout ce qui sort du cadre prévu. Je me réjouis d’avoir eu ce dialogue amical avec les députés autonomistes à Paris. Il m’a permis, ainsi qu’à mes collègues du groupe parlementaire, de prendre la mesure de ce qui s’engageait sur place dans les rangs autonomistes. J’ai su qu’ils réclament l’autonomie dans le cadre de la Constitution et de la République. Et je n’y vois pas d’inconvénients. En tous cas moins que dans le déni.

Les urnes ont carbonisé les faux-semblants et le vieux monde sur l’île. La droite clapote, le macronisme coule, le FN s’effondre. Les faussaires du PC qui avaient usurpé notre identité sous le label « Corse insoumise » ont reçu la punition qu’ils méritaient. Ils n’ont toujours rien compris et vocifèrent que j’aurais provoqué leur déroute. Ils ne comprennent rien à la société dans laquelle ils vivent. Seul leur importe de continuer la triste besogne que la direction du PCF leur avait vendu comme la bonne tactique. Sur 10 candidats : 7 communistes et 3 anciens communistes dont l’ancien secrétaire général du PCF en Corse, le tout dissimulé sous un rassemblement de sigles même les plus exotiques, et enrobé dans le grand bla bla contre « Paris et Mélenchon ». Bref, la tambouille.

En réalité, les prestations télévisées désastreuses de leur chef de file, l’absence de programme ancré dans les réalités locales et la lourdeur partisane ont eu davantage de poids contre cette liste de bras cassés que n’importe laquelle de mes recommandations. Mais pour le comprendre, il faudrait que cette piteuse équipe comprenne le moment politique et ce que la stratégie « féderer le peuple » signifie. Faute de l’avoir compris sur le continent les dirigeants actuels du PCF ont rabougri leur parti à 3% aux législatives, tout en nous empêchant dans 45 cas de franchir la barre du second tour.

Pour ma part, je souhaite bon vent aux vainqueurs de ce premier tour. Je leur souhaite un dialogue productif avec le gouvernement, après leur victoire. J’appelle mes amis en Corse à se regrouper en groupes d’action de la France insoumise et à rompre le plus nettement possible avec les aventuriers qui ont usurpé notre identité. « La France insoumise » en Corse doit s’inscrire pleinement dans la page nouvelle qui commence sur l’île.

 

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