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Conseils d'investissement


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J'ai une confiance assez minimale dans la bonne tenue des marchés dans les 6 prochains mois, alors que les taux sans risques sont assez élevés (enfin, à zéro en réel).

J'ai actuellement pas mal de cash du fait de mon aversion au risque momentanée. Vous avez une idée du support dans lequel les placer sur un horizon 12/24 mois qui rapporterait le taux sans risque ? (pour un peu couvrir l'inflation).

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Il y a 10 heures, Bézoukhov a dit :

J'ai une confiance assez minimale dans la bonne tenue des marchés dans les 6 prochains mois, alors que les taux sans risques sont assez élevés (enfin, à zéro en réel).

J'ai actuellement pas mal de cash du fait de mon aversion au risque momentanée. Vous avez une idée du support dans lequel les placer sur un horizon 12/24 mois qui rapporterait le taux sans risque ? (pour un peu couvrir l'inflation).

 

Comptes à terme, tu peux avoir des taux pas mal dans ta BED, il faut demander. Ce n'est pas du totalement sans risque mais c'est limité.

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  • 1 month later...
Le 02/07/2022 à 21:03, Lexington a dit :


Oui. Les gros perdants de l’inflation sont les détenteurs de cash ou de titres de dette. S’il y a un moment où minimiser son cash, c’est quand l’inflation est haute. C’est accepter que ta pile de billets sous le matelas  comme ici diminue de 10% chaque année être en cash aujourd’hui.

 

Il faut en avoir, c’est certain, pour l’épargne de précaution. Au delà, la logique m’échappe. Sauf dans une logique survivaliste / apocalypse économique, à laquelle je ne souscris pas du tout à titre perso.

 

Après sur le cash à garder, il faut bien choisir où le mettre, et je partage tout à fait les principes de bon sens paysan partagés plus haut : ne pas avoir tous ses œufs dans le même panier, plusieurs banques, etc.
 

Mettre à l’étranger, je ne pense pas par contre que cela ait une valeur ajoutée suffisante vs le coût et la complexité de gestion. La sécurité additionnelle est limitée, et les emmerdes sont elles certaines, comme le coût. 
 

Sur les alternatives, c’est à définir selon l’horizon de placement et l’aversion au risque, mais du fonds euro (bien choisi) ou PEL doivent convenir à la majorité des patrimoines ici.
 

Pour nuancer quand même, l’argent c’est beaucoup une question de « avec quoi suis-je confortable ». Il y a le rationnel, et le reste. Quand l’économie va mal, certains ont besoin de se rassurer en sachant qu’ils ont du cash. Ce confort psychologique a de la valeur. Pas financière, mais de la valeur.

  
 

Merci pour les conseils utiles !

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  • 2 weeks later...
Quote

Pendant la durée du PEA, les dividendes et les plus-values que procurent les placements effectués dans le cadre du plan ne sont pas imposables, à condition d'être réinvestis dans le PEA.

 

Toutefois, les revenus des titres non cotés détenus dans un PEA sont exonérés, chaque année, dans la limite de 10 % du montant de ces placements (c'est-à-dire de la valeur d'acquisition de ces titres).

Les revenus qui dépassent cette limite sont soumis à un impôt de 12,8 % (et à 17,20 % de prélèvements sociaux).

 

Source

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Avec plaisir.  J'ai appris quelque chose aussi 🙂

 

Je me demande d'ailleurs bien pourquoi les titres non cotés font l'objet de cette discrimination.  En matière de fiscalité plus c'est français, plus c'est tarabiscoté...

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Le 11/04/2021 à 14:46, Lexington a dit :

CGP, vendeur en agence bancaire (fut-il spécialisé en gestion de patrimoine), tous ces gens ont des incentives qui ne sont pas alignés avec ceux de l'épargnant : maximiser leur comm, en particulier les rétrocomms. Pas de secret, pour avoir des conseils vraiment adaptés il faut payer. Ou demander sur des forums d'un bon niveau sur ces sujets, et indépendants.

 

Sur le sujet des rétrocomms, intéressant à lire chez Klement on Investing :

 

Citation

As many readers know, I have been working in Swiss private banking for most of my career and I have witnessed first-hand the sales practices of these companies. By now, every Swiss bank pretends to have an open architecture where they offer both in-house and third-party funds, but in practice, the incentives in all these banks are skewed towards pushing in-house products. But I am not complaining, private banks are in the business of making money and in-house products simply are more profitable, so they are promoted more than less profitable third-party products.

In the past, third-party funds could make it into the portfolios of clients of large private banks by offering kickbacks to the distributors. These kickbacks were typically not disclosed to the customers who bought the funds, nor did the customers get any of that money. They were considered compensation for the distributor for the effort to promote the fund.

In October 2012, the Swiss Federal Supreme Court ruled that customers own all the kickbacks the bank was paid. Hence, if a bank was selling funds that paid kickbacks, these kickbacks had to be passed on to customers. In effect, this led to the end of kickback provisions in the Swiss fund market.

Nic Schaub and Simon Straumann examined what happened next.

They looked at the portfolios of some 17,400 private banking customers in Switzerland between 2010 and 2020. What they found is summarized in the chart below. Note, how after the introduction of the ban on kickbacks, the share of third-party funds drops, and the share of in-house funds increases by 5-10 percentage points.

Portfolio composition before and after the abolition of kickbacks

  https%3A%2F%2Fbucketeer-e05bbc84-baa3-43  

Source: Schaub and Straumann (2022)

Banks followed their incentives and replaced third-party funds with in-house funds to protect their margins. The problem is that banks don’t always have the best fund in the market for every asset class. Hence high-quality third-party products were replaced with medium- or low-quality in-house products.

In the end, the outperformance of client portfolios of banks that eliminated kickbacks dropped by 0.9-1.6% per year. Meanwhile, the kickbacks banks received before the ban were some 0.4% per year. In other words, the ban on kickbacks led to a net loss of 0.5-1.1% per year for end customers. Every regulation has unintended consequences and in Switzerland, private banking clients in the end seem to be worse off today than before kickbacks were allowed.

 

Pas 100% applicable en particulier à nos niveaux de patrimoine, mais des idées intéressantes.

  • Contrepoints 2
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image.png

 

MSCI World (1600 plus grosses capi mondiales) vs MSCI Europe (les plus grosses capis cotées en Europe) vs la sous partie du MSCI Europe qui fait une majorité de son CA sur l'Europe (donc exit LVMH, etc.)

 

Belle illustration graphique des risques du biais domestique.

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Impressionnant ! Je ne comprends pas ce qui empêche de créer un stable coin adossé à des grands indices, voire aux plus grandes capitalisations mondiales ?

Difficulté technique ? Financière ? Règlementaire ?

  • Yea 1
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Le 08/02/2023 à 21:08, POE a dit :

Impressionnant ! Je ne comprends pas ce qui empêche de créer un stable coin adossé à des grands indices, voire aux plus grandes capitalisations mondiales ?

Difficulté technique ? Financière ? Règlementaire ?

 

Cela a déjà été fait sur Luna, avec de grandes actions US comme McDo, GM, Tesla, etc. 

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  • 3 weeks later...
Le 18/09/2020 à 16:51, Neomatix a dit :

Payé en exposure ? :mrgreen:

 

C'est pas mon secteur les REIT. My two cents : l'immo commercial se prend et va continuer à se prendre des tôles monumentales. Achetez des places de parking dans des grandes/moyennes villes : avec toutes les mairies écolos, ça va devenir très demandé.

Btw, avec la hausse des taux, ça ne va pas fort

 

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-03-02/blackstone-defaults-on-531-million-nordic-property-backed-cmbs#xj4y7vzkg

 

Citation

Blackstone Inc. defaulted on a €531 million ($562 million) bond backed by a portfolio of Finnish offices and stores as rising interest rates hit European property values. 

Blackstone, which acquired landlord Sponda Oy in 2018, sought an extension from holders of the securitized notes to dispose of assets and repay the debt, according to people with knowledge of the plan. Bondholders voted against a further extension, the people said, asking not to be identified as the sales process was not public. 

Property values are dropping in Europe as rising interest rates put off buyers until a clearer picture about how far rates will rise emerges. That’s led to wide gaps between bids and offers, crimping deal volumes and putting pressure on owners with loans that are maturing. About a third of all loans in commercial-mortgage backed securities maturing in 2023 and 2024 face high refinancing risks, according to a study published by Scope Ratings in January. 

 

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Citation

La gestion active a raté l'occasion de reprendre la main en 2022 

Dans un marché en baisse qui lui était théoriquement plus favorable, les fonds gérés activement ont échoué l'an dernier à prouver leur efficacité face à la gestion passive. Déjà dominante aux Etats-Unis, la gestion indicielle pourrait dépasser la gestion traditionnelle cette année en Europe.

Par Caroline Mignon

Publié le 7 mars 2023 à 10:40Mis à jour le 7 mars 2023 à 17:33

Les fonds actifs ont perdu l'occasion, l'an dernier, de prendre leur revanche sur leurs concurrents passifs. C'est l'enseignement principal de la dernière étude de Morningstar sur la performance des fonds actifs domiciliés en Europe.

En perte de vitesse ces dernières années, les gérants actifs avaient espéré qu'une situation exceptionnelle sur les marchés leur permettrait de prouver leur efficacité à mieux naviguer, grâce à une plus grande agilité, que leurs équivalents en gestion passive.

« Les investisseurs ont eu une année difficile en 2022. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a provoqué de graves tensions sur les marchés de l'énergie, ce qui a exacerbé les pressions inflationnistes . Les marchés actions et obligataires ont donc connu des conditions très difficiles […]. Dans un tel contexte, nous aurions pu imaginer que les gérants actifs battent plus facilement leurs homologues passifs qui intègrent généralement la totalité de la baisse du marché », rappelle Morningstar.

Obligataire moins décevant

Il n'en a rien été. Sur un panel de 26.000 fonds analysés par l'agence de notation de fonds, seuls 29 % des fonds d'actions actifs ont affiché une meilleure performance que leur équivalent passif. Le bilan pour l'obligataire est un peu moins décevant, puisque le taux de réussite des gérants actifs est légèrement supérieur à 50 % sur l'année.

La gestion traditionnelle démérite aussi sur le long terme, puisque sur une période de dix ans à fin 2022 elle ne bat son équivalent passif que dans 17 % et 23 % des cas, respectivement pour les actions et l'obligataire.

Passage symbolique

Pas étonnant, dans ces conditions, que la gestion passive continue de faire florès auprès des investisseurs. A tel point que, selon les calculs de la Société Générale, les actifs nets des fonds d'actions gérés passivement (dont les ETF, fonds indiciels cotés) sont enfin sur le point de dépasser au niveau mondial ceux des fonds passifs, probablement en mars ou avril.

« Evidemment, il s'agit d'un passage symbolique, et nous pouvons être rassurés par le fait que les fonds actions aux Etats-Unis ont passé ce cap dès mi-2021, sans provoquer de perturbation majeure », note Arthur van Slooten, stratégiste à la Société Générale.

Quelques irréductibles

Quelques irréductibles continuent toutefois de croire au grand réveil de la gestion active. L'un des arguments : dans un contexte de taux zéro, de moindre soutien budgétaire et de faible investissement, les entreprises ont connu des années fastes qu'elles n'auront plus, ce qui redistribuera les cartes en matière de performance boursière.

Les fonds passifs, qui parient nécessairement sur les gagnants d'hier, les plus pondérés dans les indices et susceptibles d'avoir créé des bulles, pourraient ainsi se retrouver perdants.

Caroline Mignon

La gestion active a raté l'occasion de reprendre la main en 2022 | Les Echos

 

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Il y a 8 heures, Lexington a dit :

 

Intéressant, c'était un peu le dernier argument des tenants de la gestion active et même ça n'a pas fonctionné...

 

J'ai un gros trou. Historiquement, la gestion active surperformait la passive avant les taux bas ?

Enfin, un jour faudrait que je me plonge dans de la littérature scientifique sur la gestion d'actif, c'est probablement un peu plus compliqué que ça.

 

Il y a 6 heures, fm06 a dit :

Il faut dire que la différence de frais entre un fonds actif et un tracker est loin d'être négligeable...

 

Ce qui fait qu'il manque une info dans cet article ; c'est de savoir si la comparaison est nette ou brute de frais :D. Ça ne veut pas exactement dire la même chose.

 

 

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C'est un article fr, c'est donc sans frais. De la même manière qu'on parle de ta paie en net. Si on onfaisait des analyses en end to end dans ce pays, ca ferait longtemps qu'on serait plus dans la merde.

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Il y a 9 heures, Bézoukhov a dit :

J'ai un gros trou. Historiquement, la gestion active surperformait la passive avant les taux bas ?

Non, jamais.

Mais l'omniprésence des taux bas créait un facteur "momentum" permanent (notamment pour la tech, etc.), dont la gestion passive bénéficiait par nature (puisqu'un fonds passif augmente le poids de ce qui monte, exactement la stratégie à adopter pour capturer le momentum).

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3 minutes ago, Neomatix said:

Mais ils offrent le PEA à c. 50%, l'ETF dans le PEA est compris dans la case PEA, non ?

Et pour le coup, à part pour des ETF "Exotique" je me demande l'intérêt des ETF hors PEA. (Bon il y a ceux au plafond aussi).

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5 minutes ago, Neomatix said:

Non, jamais.

Mais l'omniprésence des taux bas créait un facteur "momentum" permanent (notamment pour la tech, etc.), dont la gestion passive bénéficiait par nature (puisqu'un fonds passif augmente le poids de ce qui monte, exactement la stratégie à adopter pour capturer le momentum).

 

Le principal effet des taux, c'est surtout que lâcher 20bp de frais de gestion quand les taux sont à 0.1%, ca fait mal au cul

D'où une attractivité accrue de la gestion passive (qui reste attractive avec des taux hauts)

 

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Il y a 1 heure, Marlenus a dit :

Et pour le coup, à part pour des ETF "Exotique" je me demande l'intérêt des ETF hors PEA. (Bon il y a ceux au plafond aussi).

 

Quand ton PEA est plein en effet ;). Et même si ton PEA n'est pas plein, tu peux privilégier l'AV pour des raisons de transmission, de levier, etc., le PER pour bénéficier du levier fiscal, etc. Mais je pense que le gros use case c'est l'épargnant lambda qui connaît à peine le PEA et ne connait que l'assurance-vie (très surpris d'ailleurs par le 50% de reco du PEA par les banques selon l'AMF...). Fun fact, aucun des vrais riches (10M+) que peut côtoyer mon +1 n'a son PEA plein 😛

 

Il y a 1 heure, Neomatix a dit :

Non, jamais.

Mais l'omniprésence des taux bas créait un facteur "momentum" permanent (notamment pour la tech, etc.), dont la gestion passive bénéficiait par nature (puisqu'un fonds passif augmente le poids de ce qui monte, exactement la stratégie à adopter pour capturer le momentum).

 

Et pour ceux qui ne connaîtraient pas, SPIVA permet de voir la sur/sous performance gestion active vs indice sur longue période, c'est très intéressant (et plutôt biaisé en faveur de la gestion active par le biais du survivant, mais malgré ça, très pro gestion passive).

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2 hours ago, Marlenus said:

Et pour le coup, à part pour des ETF "Exotique" je me demande l'intérêt des ETF hors PEA. (Bon il y a ceux au plafond aussi).

J'en ai sur AV. Ce n'est pas optimal mais c'est pratique.

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il y a 18 minutes, Marlenus a dit :

Je pensais surtout aux ETF sur CTO.

Un des use case : avec la fiscalité actuelle, au-delà de 150k de versements sur l'AV, la fiscalité est identique à celle du CTO donc tout mettre sur CTO peut faire sens, ça fait économiser les +- 0.6% de frais de gestion de l'AV.

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10 hours ago, Lexington said:

Fun fact, aucun des vrais riches (10M+) que peut côtoyer mon +1 n'a son PEA plein

Pour quelle raison?

 

Ils considèrent que les économies de taxes sur 200k sont trop faibles pour s'embêter?

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