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La mort des Gadzarts


Tramp

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Il y a 2 heures, Marlenus a dit :

Je ne connais personne, qui serait assez fou pour comme le dit ultimex vouloir se faire ostracisé et ne pas avoir accès au réseau de l'école vu qu'en général ces écoles sont choisies pour ça.

 

Les gens qui acceptaient d'être ostracisés existaient mais ils étaient minoritaires.

Maintenant, je ne sais en quoi consiste le bizutage dans toutes les écoles d'ingé de France mais celui des Arts et Métiers a la réputation d'être un peu à part, particulièrement intense (son surnom d'"usinage" donne une idée du niveau) et pouvant avoir un impact sur l'avenir professionnel (pour qui souhaite bénéficier du carnet d'adresse).

Dans mon école (une ENSI lambda), le bizutage (non obligatoire, les organisateurs n'avaient de cesse de le répéter) consistait à des activités de groupes débiles mais inoffensives réparties sur quelques jours. Et d'après les retours que j'ai eus, c'était comme ça dans beaucoup d'autres écoles.

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il y a 10 minutes, Waren a dit :

 

Les 24 heures de LLN, que de souvenirs ;-)

 

Ben pas tant que de souvenirs que ça :P

 

Citation

 

Baptisé en 1988 pour ma part à Mons. Les fossiles étaient regroupés dans certaines zones d'amphi. Je me rappelle qu'il y avait un écriteau "interdit aux fossiles" à l'entrée du bar, pour le fun sans doute, mais dans les faits, peu de fossiles le fréquentaient à cause des railleries des poils et des plumes. Les fossiles qui kottaient sur place étaient régulièrement "flottés". Pour participer aux activités, il te fallait une carte que tu obtenais lorsque tu étais baptisé. Cette carte te donnait accès à plein de choses (sport, voyage, etc.). J'ai souvenir aussi de petits trafics entre "toggés" et fossile pour en obtenir. Par dépit, je me rappelle aussi que certains fossiles se faisaient baptisés la deuxième année. C'était plus facile pour eux parce qu'ils s'étaient fait des potes qui les protégeaient. En définitive, la vie estudiantine n''était pas très marrante lorsque tu n'étais pas baptisé.

 

Ah oui, faire peur aux fossiles, ça c'est le folklore, ceux qui venaient boire des verres dans nos bars étaient rares. J'ai vu pas mal de grandes gueules venir en mode "ouais moi j'en ai rien à foutre, les baptisés me font pas peur" puis au final se cassaient au bout d'une bière parce qu'ils s'emmerdaient, ça n'a rien de drôle quand t'es extérieur (aucun cri, aucun chant, aucune blague en commun). Enfin, on était très pote avec les vigiles qu'on abreuvait de bière toute la journée, ce qui est rigolo quand on y pense :D. Puis ça a été sous traité à G4 et les jeunes mecs qui sont arrivés pour la sécu, ils se comportaient comme des rambos pas sympa et ne picolent plus avec nous. Au début du changement, ils venaient nous emmerder dans les amphis qu'on ouvrait la nuit pour nous engueuler, ça a fait des problèmes. Bref, osef, mais quand même, avant c'était mieux, c'est plus comme avant.

 

La majorité de mon amphi n'était pas baptisé et tous les trucs intéressants (notes, cartes, voyages, ...) passaient par des cercles culturels (genre "cercles des étudiants en sciences sociales"), rebaptisés "sous cercle" par nous :D. Donc l'ostracisme des fossiles, jamais vu, ni chez nous ni ailleurs à ma connaissance.

 

A part profiter pleinement du campus, de ses soirées, de ses activités (semaine de la bière, 6h cuistax, semaines de ski, ...), de sa salle de fête (aah, la Jefke), de ses trucs solonels (la rentrée académique ou a fait la file pour faire des a-fond avec le recteur de l'époque, qui était baptisé, et qui a joué le jeu pour quelques mecs avant de déclarer forfait :D), ... bref, la seule différence entre les baptisés et les non baptisés, c'est que les premier profitaient à fond du campus de l'ulb quand les autres venaient juste cirer les chaises d'amphi.

 

Et puis les trip à Lille pour aller festoyer avec des faluchards tiens, c'était drôle.

Zéro regret pour ma part, je m'y suis tellement éclaté que mes deux petits soeurs l'ont fait, au point de s'y investir plus que moi, une à l'ulg et l'autre dans une haute école.

 

 

  • Ancap 1
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Moi non plus, pas beaucoup de regrets: que de bons souvenirs, et aussi que de bonnes pintes et de bien jolies Belges ;-)

D'ailleurs, mon meilleur ami habite toujours là-bas, on se voit encore régulièrement après 30 ans, c'est peu dire.

Je dois dire aussi que je remercie beaucoup le système éducatif Belge qui m'a laissé ma chance, contrairement au CIO Français qui voulait

m"envoyer dans une de ses grosses usines de droit ou LEA à Lille pour m'y planter à coup sur.

Ils ont même eu le culot de me dire que le niveau des facs Belges était très faible. Des nuls encore et toujours les mêmes histoires dès qu'il est

question d'administration :aille:

 

Dernier petite truc pour clôturer avec cette bonne histoire belge: il y a eu récemment un film qui a fait pas mal parler de lui: Grave. Il a été tourné en grande

partie à l'ULG et y évoque la bleusaille. L'ambiance y est plutôt sulfureuse et très sordide. Mais ça m'a rappelé le "bon vieux temps". A voir, à condition d'avoir le cœur bien accroché.

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il y a 2 minutes, Waren a dit :

Moi non plus, pas beaucoup de regrets: que de bons souvenirs, et aussi que de bonnes pintes et de bien jolies Belges ;-)

D'ailleurs, mon meilleur ami habite toujours là-bas, on se voit encore régulièrement après 30 ans, c'est peu dire.

 

Ca crée inévitablement des liens, je n'ai pas gardé de "meilleur ami" (a part mon coloc mais plus par colocation que part baptème), mais je vois régulièrement des anciens et j'apprécie toujours prendre des nouvelles et se rappeler comment on a en a chier avec tous ces connards qui nous gueulaient dessus nous faire bouffer du whiskas ou un poisson rouge (probablement interdit maintenant pour cause de sjwisation du baptème, souffrance animale, toussa). On en avait chié mais je ne me suis jamais autant marré de toute ma vie que ces trois mois là, je n'ai aucun idée de ce que j'ai pu foutre entre septembre et novembre de la plupart de ma vie, à part vaguement aller à l'école, mais ces trois mois là de cette année là, j'ai des centaines de souvenirs, comme un pote qui court en string à 22h dans la galerie royale de Bruxelles en hurlant comme un possédé, pendant que tous les touristes foutaient le camps en courant de peur, je crois que j'ai jamais autant ris que ce soir là :D

 

il y a 2 minutes, Waren a dit :

Je dois dire aussi que je remercie beaucoup le système éducatif Belge qui m'a laissé ma chance, contrairement au CIO Français qui voulait

m"envoyer dans une de ses grosses usines de droit ou LEA à Lille pour m'y planter à coup sur.

Ils ont même eu le culot de me dire que le niveau des facs Belges était très faible. Des nuls encore et toujours les mêmes histoires dès qu'il est

question d'administration :aille:

 

Ca c'est un autre débat, mais si a 18 ans j'avais du me taper un examen d'entrée à l'université, je serais sans doute cuisinier ou mécanicien aujourd'hui, j'étais un piètre étudiant jusqu'a mes 22 ans, j'ai mis un peu de temps à me réveiller, je passais mais avec des points minables... le système belge m'a sauvé, je doute que ça soit arrivé en libéralie, vive le socialisme :mrgreen:

 

il y a 2 minutes, Waren a dit :

Dernier petite truc pour clôturer avec cette bonne histoire belge: il y a eu récemment un film qui a fait pas mal parler de lui: Grave. Il a été tourné en grande

partie à l'ULG et y évoque la bleusaille. L'ambiance y est plutôt sulfureuse et très sordide. Mais ça m'a rappelé le "bon vieux temps".

 

ah, pas entendu parlé

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2 hours ago, Marlenus said:

Maintenant, j'avoue ne pas savoir comment cela se passe en 2018, j'ai fait mes études dans les années 90 (et donc mes connaissances aussi pour la plupart), les écoles où il y avait bizutage, tu savais qu'il fallait y aller quoiqu'ils te fassent.

Au début des années 2000, en prépa et en école d'ingé, ça se résume à picoler et faire des jeux un peu débiles.

Pas vu un bout de nichon pour te dire.

Ceux qui ne sont pas venus parce qu'ils avaient d'autres obligations n'ont pas eu de soucis ni de rattrapage. 

 

1 hour ago, Ultimex said:

Dans mon école (une ENSI lambda), le bizutage (non obligatoire, les organisateurs n'avaient de cesse de le répéter) consistait à des activités de groupes débiles mais inoffensives réparties sur quelques jours. Et d'après les retours que j'ai eu, c'était comme ça dans beaucoup d'autres écoles.

Voila.

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AHHHH mon bizutage qui n'a pas eu lieu.
Nous partons en bus d'Antibes vers Gap. Nous arrivons chauds patates dans le super camping. Là vin à volonté. SilenT BoB pas con, n'en boit pas. Nous allons dans nos bungalows, il fait froid, il y a du brouillard on ne voit pas à 5 m.
La soirée débute, open bar, je me mets une murge du tonnerre, avec mon pote on les derniers des derniers avec 3g dans le sang. Les gars du BDE nous virent et nous font rentrer au bungalow. Il est 4h. 
Nous tentons de retrouver notre bungalow dans le noir, le brouillard et le froid, pas loin d'une heure.

Nous rentrons, prenons une douche chaude et on va se coucher. 

Vers 6h30 ils arrivent, tentent de nous réveiller, ils tapent sur des casseroles à 20 cm de nos têtes pas moyen qu'on se réveille, mon seul mouvement a été de me tourner d'après ce que j'ai compris.
Du coup nous sommes les seuls à ne pas avoir été bizutés. :assassin:

 

  • Haha 1
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16 hours ago, Ultimex said:

 

Dans mon école (une ENSI lambda), le bizutage (non obligatoire, les organisateurs n'avaient de cesse de le répéter) consistait à des activités de groupes débiles mais inoffensives réparties sur quelques jours. Et d'après les retours que j'ai eus, c'était comme ça dans beaucoup d'autres écoles.

Oui, et ceux là on ne les interdits pas et ils ne font pas la une des journaux.

D'ailleurs on ne les appelles pas bizutage mais WEI.

  • Yea 1
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il y a 3 minutes, Marlenus a dit :

Oui, et ceux là on ne les interdits pas et ils ne font pas la une des journaux.

D'ailleurs on ne les appelles pas bizutage mais WEI.

 

Non, ce qui se rapproche du bizutage dans ces écoles, c'est plutôt la période d'intégration. Le WEI (ou week-end d'intégration) marque plutôt la fin de cette période.

Et si, ça peut faire la une des journaux quand il y a un décès (par exemple le type qui tombe dans un étang et se noie parce qu'il avait trop bu).

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En général on ne couvre pas dans la presse les accidents domestiques sauf quand on a envie de mettre une grosse dose de morale dedans.

Et pour subir, en Belgique, chaque année scolaire le traitement journalistique des baptèmes et des deux dérives sur des milliers de gens, ce n'est que ça, le fond c'est "ah, ces étudiants qui s'amusent au lieu de travailler, c'est mal, regardez".

Ici c'est pareil. Les bidasses eux, font leur boulot donc personne ne trouve rien à redire, on contraire, on lira facilement "ils l'ont bien cherché" ou "ils savaient les risques".

 

 

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