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Peut-on réformer la SNCF ?


biwi

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il y a 1 minute, Flashy a dit :

Sauf qu'on aura d'autres alternatives.

tu choisiras une autre boite pour te déplacer, autant que possible, car rien ne dit que cette boite desservira toutes les destinations (tout comme parfois faut se taper airfrance). Et ça n'empêchera pas la sncf de continuer de fonctionner à perte, si le statut est maintenu. J'espère donc vraiment que le gouvernement va tenir sur cette micro réforme indispensable

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3 minutes ago, Bisounours said:

tu choisiras une autre boite pour te déplacer, autant que possible, car rien ne dit que cette boite desservira toutes les destinations (tout comme parfois faut se taper airfrance). Et ça n'empêchera pas la sncf de continuer de fonctionner à perte, si le statut est maintenu. J'espère donc vraiment que le gouvernement va tenir sur cette micro réforme indispensable

Pas de raison qu'il ne tienne pas.

 

C'est LA mesure emblématique de la réforme qu'attende ses électeurs.

 

De plus seul SUD et la CGT sont arc bouté dessus.

 


La CFDT et l'UNSA ne le sont pas.

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34 minutes ago, Marlenus said:

Pas de raison qu'il ne tienne pas.

 

C'est LA mesure emblématique de la réforme qu'attende ses électeurs.

 

De plus seul SUD et la CGT sont arc bouté dessus.

 


La CFDT et l'UNSA ne le sont pas.

 

Ton raisonnement est trop pragmatique pour un politocard....

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il y a 44 minutes, h16 a dit :

Si le gvt cède, Macron est fini.

Meh.

Le gouvernement ne cédera jamais en apparence. Au pire une réforme passera qui sera vidée de son contenu, qui donnera plus de privilèges qu'elle ne supprime et qui gardera une petite portion de cégétistes excités pour faire bonne mesure.

'fin la loi Travail, quoi.

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45 minutes ago, h16 said:

Si le gvt tient bon, la CGT va passer pour finie.

Si le gvt cède, Macron est fini.

 

Cela ne promet rien de bon question calme et pondération.

 

C'est clair qu'on est là dans un moment décisif du quinquennat.

 

Il est difficile de bien comprendre ce qu'il y a dans la tête de Macron. J'ai le sentiment qu'il attendait ce bras de fer avec les syndicats.

Il y a un point positif dans les manœuvres de Macron depuis le début de son mandat et qui n'avait jamais été tenté par ses prédécesseurs : c'est de vouloir renvoyer les syndicats à leur rôle, s'occuper uniquement des négociations au sein des entreprises (c'est le sens de la loi travail) et les écarter des négociations nationales des projets de loi. Le président de l'UNSA m'a clairement dit de vive voix que les syndicats avaient la crainte d'être écartés de leur rôle "politique" au plan national avec Macron. A mon humble avis c'est bien ça qui se joue actuellement et certainement pas la défense du statut de cheminot puisque les salariés actuels ne sont pas touchés par les réformettes de Macron.

 

Je reconnais un certain courage à Macron d'oser ce bras de fer. Et j'espère bien qu'il va tenir et mettre une raclée aux syndicalistes.

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Il y a 2 heures, h16 a dit :

Si le gvt tient bon, la CGT va passer pour finie.

Si le gvt cède, Macron est fini.

 

Cela ne promet rien de bon question calme et pondération.

 

M'est avis ni l'un ni l'autre. La CGT continuera d'avoir son pouvoir de nuisance tant que Prestalis et CGT du livre qui tient les journalistes par les couilles.

 

Le gouvernement lâchera du lest sur ses mesurettes.

 

Et la liberté est cocufiee encore une fois. 

 

Yabadabadou. 

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10 hours ago, Marlenus said:

Pas de raison qu'il ne tienne pas.

 

C'est LA mesure emblématique de la réforme qu'attende ses électeurs.

 

De plus seul SUD et la CGT sont arc bouté dessus.

 


La CFDT et l'UNSA ne le sont pas.

 Entièrement d'accord.

 

Ils se doivent néanmoins de faire quelques jours de grève "pour marquer le coup"; Ensuite ils accepteront un compromis, avec une petite prime et le paiement des jours non travaillés, pour sauver la face.

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Il y a 3 heures, Largo Winch a dit :

Je reconnais un certain courage à Macron d'oser ce bras de fer. Et j'espère bien qu'il va tenir et mettre une raclée aux syndicalistes.

 

Je n'aime pas Macron du tout. Mais s'il fiche une raclée à la CGT, je lui tire mon chapeau.

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il y a 29 minutes, h16 a dit :

 

Je n'aime pas Macron du tout. Mais s'il fiche une raclée à la CGT, je lui tire mon chapeau.

En tout cas il a une belle opportunité de les mettre en pièce. 

Sachant que s'il s'incline, il n'y a plus de réforme, ni de la SNCF, ni de rien d'autre ensuite.

 

Je ne sais plus si je l'ai déjà posté ou pas :
CGT : lutte finale ou fin de partie ?

https://leblogdenathaliemp.com/2018/03/19/cgt-lutte-finale-ou-fin-de-partie/

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Il y a 18 heures, h16 a dit :

Si le gvt tient bon, la CGT va passer pour finie.

Si le gvt cède, Macron est fini.

 

Cela ne promet rien de bon question calme et pondération.

Tout à fait. 

Avec les élections syndicales sous peu, nous entrons dans une « crise mimétique » (Girard). Ça peut être sanglant 

 

Le gouvernement doit tenir jusqu’aux vacances pour éviter la cristallisation avec les FACs.

Si on arrive aux vacances sans problème avec les étudiants, ça passe. 

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Génial :

 

Le Monde - Grèves : submergé par la demande, Blablacar va proposer des trajets en autocar

L’expérimentation commence vendredi 6 avril sur Paris-Lille, puis sera étendue à Paris-Rennes et Paris-Rouen. L’idée pourrait « s’inscrire dans la durée ».

http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/05/greves-submerge-par-la-demande-blablacar-va-proposer-des-trajets-en-autocar_5281004_3234.html

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il y a 30 minutes, Tramp a dit :

Génial :

 

Le Monde - Grèves : submergé par la demande, Blablacar va proposer des trajets en autocar

L’expérimentation commence vendredi 6 avril sur Paris-Lille, puis sera étendue à Paris-Rennes et Paris-Rouen. L’idée pourrait « s’inscrire dans la durée ».

http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/05/greves-submerge-par-la-demande-blablacar-va-proposer-des-trajets-en-autocar_5281004_3234.html

 

La SNCF s'exfiltre.

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La différence de la configuration actuelle avec le passé porte sur :

- l’alignement entre le PM et le PdR ;

- la majorité écrasante au parlement ;

- le niveau bas des prestations SNCF ;

- la proximité avec l’ouverture à la concurrence. 

 

S’il cède, il bloque le reste de son mandat. 

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Ouais. Faut qu'il tienne, mais je pense pas que ça sera un problème. 

 

Par contre, ce qui est plus dur, c'est qu'il donne jusqu'au bout l'impression de ne pas céder et de ne pas négocier et ça c'est plus compliqué. Parce que les réformes au final elles passent toujours plus ou moins si on les amende correctement et qu'on fait des concessions symboliques. Mais elles donnent l'impression d'avoir renoncer. Garder la face toussa. 

 

La il faut qu'il donne l'impression de leur mettre une grosse fessée en public. 

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En effet. 

 

Probablement, le gouvernement est-il face à un dilemme. 

Pour aller vite, il a probablement fait un texte bien fait, cohérent, dont les dispositions sont acceptables par tous. 

En parallèle, les syndicats se doivent d’obtenir des « reculades » du gouvernement mais celui-ci ne peut rien céder car le texte est déjà minimaliste en terme de révolution. 

De plus, si Macron donne l’impression de céder, alors son mandat est cuit. S’il ne cède pas, il est vu comme despotique. 

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Un truc m'échappe à propos de ce conflit : la dette de x milliards de la sncf.

L'entreprise est bien publique, donc c'est à l'État de renflouer, au même titre qu'un entrepreneur qui doit assumer ses pertes. Bon, ok, là ça revient à faire payer tout le monde, on est d'accord, mais qui va payer cette dette au final ? 

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On pourrait faire payer les créanciers en en convertissant une partie en action pour recapitaliser la boite. Mais ça voudrait dire la privatiser au moins partiellement. Il me semble que c'est ce qui a été fait pour Eurotunnel. Je lis au passage qu'Eurotunnel aurait un taux d'impôt sur les benefices de 60% mais je ne trouve pas de source pour corroborer.

 

Je me demande par quel miracle la dette n'est pas comptabilisée dans la dette publique au sens de Maastricht. 

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il y a 13 minutes, Tramp a dit :

On pourrait faire payer les créanciers.

 

Je me demande par quel miracle la dette n'est pas comptabilisée dans la dette publique au sens de Maastricht. 

Ce n'est pas une APU ou un organisme de sécurité sociale mais un EPIC

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il y a une heure, Bisounours a dit :

Un truc m'échappe à propos de ce conflit : la dette de x milliards de la sncf.

L'entreprise est bien publique, donc c'est à l'État de renflouer, au même titre qu'un entrepreneur qui doit assumer ses pertes. Bon, ok, là ça revient à faire payer tout le monde, on est d'accord, mais qui va payer cette dette au final ? 

 

L'Etat certainement. Même dans le cadre d'une privatisation ça se passerait très probablement comme ça. 

Il y avait un bon article partagé par h16 qui en parlait un peu. C'était de Vae Victis.

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Quand on sait qu'il existe des caisses pourvues à cet effet, gérées par les syndicats (ce qui est normal, hein, faudrait être con pour ne pas le faire), et qui sont pourvues de dizaines de millions d'€, c'est un peu lolesque.

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