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L'économie expliquée aux jeunes Padawans


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Tout ça est lié à l'éjection des tiers des relations de gré à gré.

Et toutes les technos pour ça se mettent actuellement en place.

ex concret : multisig 2-3. Ou comment ne solliciter un arbitre que en cas de besoin (au lieu de tout le temps comme actuellement).

 

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Il y a 2 heures, frigo a dit :

C'est pas ça,  mon questionnement est pourquoi codifier des formes juridiques qui pourraient surgirent spontanément à partir de préceptes simples. Si tu veux quel serait la condition nécessaire et suffisante pour que les gens puissent collaborer dans toutes les formes imaginables qui respectent l'idée que l'on a des droits fondamentaux.  

 

 

Car il y a des courants politiques qui pensent qu’il faut organiser tout cela. On les regroupent sous le nom d’etatistes.

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Il y a 2 heures, frigo a dit :

Les juridictions arbitrales existent depuis belle lurette il me semble.

bien sûr.

Mais là, tout se fait en ligne, avec un max de trucs automatisés par défaut.

Et ça va évidemment continuer à s'améliorer.

 

Après, on éjecte le tiers par la porte,

il fait évidemment tout son possible pour ne pas être éjecté,

et fera tout pour revenir par la fenêtre.

La différence c'est je crois que ça va devenir de plus en plus dur de masquer la coercition.

D'où aussi le grand retour de la morale en ce moment.

Morale qui devrait tout autoriser.

 

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Mon cours d'éco:

"Durant les années 80, un nouveau courant s'inscrivant dans les nouvelles théories du commerce international va apporter de nouvelles justifications aux politiques protectionnistes. Ce courant va ainsi montrer que, dans une situation de concurrence imparfaite où existent des relations stratégiques entre les firmes, les interventions de l’État peuvent améliorer le bien-être du pays dans lequel l’État intervient.

Deux arguments sont généralement avancés :

  • Tout d'abord, en situation de concurrence imparfaite, comme il existe des rentes, l’État, en menant une politique commerciale stratégique bien ciblée, peut permettre aux firmes domestiques d'obtenir des rentes plus élevées sur les marchés internationaux que celles qui seraient obtenues sans intervention étatique (Guillochon, [2001]). Cette idée a été formalisée par James Brander et Barbara Spencer (Brandon et Spencer [1985]). Le modèle de commercial international, que ces deux auteurs développent, considère deux firmes qui appartiennent chacune à deux pays différents. Ces deux fîmes vendent le même bien sur un marché tiers. Chaque firme choisit la production qui lui permet de maximiser son profit, en considérant donnée la production de l'autre firme. Si un des deux États décide de subventionner les exportations de sa firme domestique sur le marché tiers, alors on assistera à un détournement de rente au profit de la firme domestique : la subvention étatique permet en effet à la firme domestique d'augmenter sa part de marché sur le marché tiers au détriment de la firme de l'autre pays.

  • Enfin, dans certains secteurs où la concurrence s'exerce via les innovations technologiques (électronique, aéronautique...), les États peuvent avoir intérêt, au moyen de subventions ou de dépenses publiques en matière de Recherche & Développement, à aider les firmes domestiques à entrer les premières dans une production ou à rattraper les firmes étrangères. L'exemple emblématique d'une telle politique est donné par les subventions européennes versées à Airbus dans le secteur aéronautique et qui sont l'objet d'un conflit commercial avec les États-Unis. En effet, en l'absence de subventions européennes, les firmes américaines (et notamment Boeing) auraient continué à vendre leurs avions sans subir de concurrence étrangère."

Là spontanément je me dis qu'il y a une entourloupe: on a hypostasié "le bien-être du pays" (réduit à des gains monétaires) en quelque chose de distinct des individus qui le composent ; en réalité ces politiques bénéficient sans doute aux gains de telle et telle entreprises (capitalistes et salariés), mais vu que le financement des subventions doit bien venir de l'impôt, on contracte d'autant le pouvoir d'achat des citoyens et par suite la demande et l'emploi. Le gain du point de vue de l'ensemble de la société semble parfaitement hypothétique.

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J'ai tenté un truc mais j'ai du mal à en tirer des conclusions.

 

Je suis allé prendre les données* du coefficient de Gini (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Coefficient_de_Gini ; cf surtout: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_égalité_de_revenus ), qui mesure les inégalités, et je les ai recoupé avec l'indice de liberté économique (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_liberté_économique ; cf surtout: https://www.heritage.org/index/explore?view=by-region-country-year ). Plus le premier indice est proche de 0, plus le pays est égalitaire. Plus le second indice est proche de 0, plus le pays est antilibéral au niveau économique.

 

*En essayant d'obtenir des données aux mêmes dates.

 



Première série (pays parmi les plus inégalitaires) :



-Namibie (Gini en 1993 : 74 / Indice de de liberté économique en 1998 : 66.1) ;



-Afrique du Sud (Gini en 2006 : 67 / Indice de de liberté économique en 2006 : 63.7).



-Seychelles (Gini en 2007 : 66 / Indice de de liberté économique en 2007 : 47.9).



-Comores (Gini en 2004 : 64 / Indice de de liberté économique en 2007 : 43.3).





 

Pays parmi les plus égalitaires du classement :



-Danemark (Gini en 1997 : 25 / Indice de liberté économique en 1997 : 67.5).



-Japon (Gini en 1995 : 25 / Indice de liberté économique en 1995 : 75.0).



- Suède (Gini en 2000 : 25 / Indice de liberté économique en 2000 : 65.1).



-Allemagne (Gini en 2000 : 28 / Indice de liberté économique en 2000 : 65.7).



La comparaison du Danemark avec la Namibie montre qu’à niveau de liberté économique équivalent, le degré d’inégalités peut être très variable.



Un niveau exemplaire de liberté semble certes corollaire d’un niveau « intermédiaire » d’inégalité (ex de Hong Gong en 1996 : Gini à 43; indice de liberté à 90.5. Même chose avec la Nouvelle-Zélande en 1997 : Gini à 36 ; indice de liberté à 79.0).



Donc, à supposer qu’on considère des inégalités faibles comme un but souhaitable, accuser la liberté économique d’être en général un obstacle est un préjugé démenti par les données disponibles. Ça ne devient éventuellement exact qu’à partir d’un certain seuil.



 

Des avis de nos amateurs de stats ? @Nigel ?

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il y a 8 minutes, Nigel a dit :

Un truc comme ça ? 

 

 

sdada - Copie.png

 

Si je comprend ce que je lis (je suis très mauvais en maths et particulièrement médiocre en statistique), les USA et le Chili sont à peu près égaux en termes de liberté économique, mais les inégalités de revenus varient nettement entre les deux pays. Ce qui confirme ce que je disais.

 

Si on compare le Chili au Brésil ça semble impossible de trouver un lien entre les deux variables. Parce que là c'est le niveau d'inégalités qui semble compatible avec des niveaux complètement différents de liberté économique.

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C'est un graph pratique à ressortir aux socialistes mais c'est à mon sens un mauvais angle d'attaque. Parce que, honnêtement, les inégalités de revenu en soi, on s'en fout un peu. Les effacer est un mauvais, et même indésirable, objectif pour des raisons déjà mentionnées maintes et maintes fois ici. En montrant de telles stats on part implicitement du principe qu'effacer les inégalités est un but désirable et qu'on est d'accord avec les socialistes là-dessus, la divergence portant juste sur les moyens employés.

 

Une meilleure approche serait de simplement débunker l'idée même qu'il existe un taux fixe de richesse dans le monde et que le riche ne peut le devenir qu'en exploitant le pauvre. Parce que c'est en majeure partie sur ce sophisme que reposent les doctrines socialistes et protectionnistes.

 

Surtout qu'il y a par exemple une corrélation bien plus forte entre prospérité et liberté économique. Donc à partir de là toute personne un minimum honnête considérant que réduire la pauvreté est préférable à réduire les inégalités (ou, en d'autres termes, qu'enrichir les pauvres est plus important qu'appauvrir les riches) sera obligée d'avoir un regard plus positif sur le libéralisme économique.

  • Yea 3
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@Extremo

 

Ce n'est pas incohérent de soutenir:

 

1): Que les inégalités ne sont pas un problème (parce que la richesse n'est pas une masse fixe, parce que le vrai problème c'est lutter contre la pauvreté, et parce que les gens ont un droit moral inaliénable au produit de leur travail).

 

2): Que même si 1) était faux (et là tu colles au social-démocrate la charge de la preuve), un haut degré de liberté économique n'est pas incompatible avec des inégalités limitées, comme le prouve les pays du quart supérieur gauche du graphique.

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il y a 2 minutes, Liber Pater a dit :

D'ailleurs tous les pays du quart supérieur gauche ont connu le capitalisme depuis son apparition (exceptions : Japon, Singapour)

 

ça mériterait un article "le capitalisme, remède aux inégalités" (#Marx-was-wrong, Tocqueville-was-right).

  • Yea 1
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Il y a 3 heures, Extremo a dit :

C'est un graph pratique à ressortir aux socialistes mais c'est à mon sens un mauvais angle d'attaque. Parce que, honnêtement, les inégalités de revenu en soi, on s'en fout un peu. Les effacer est un mauvais, et même indésirable, objectif pour des raisons déjà mentionnées maintes et maintes fois ici. En montrant de telles stats on part implicitement du principe qu'effacer les inégalités est un but désirable et qu'on est d'accord avec les socialistes là-dessus, la divergence portant juste sur les moyens employés.

Ma position exactement. C'est reconnaître à nos ennemis la victoire sur le plan moral, puis leur proposer de les servir comme des esclaves.

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Il y a 3 heures, Liber Pater a dit :

sdada.png

Merci pour ces beaux graphiques !

"Economic output" et "life satisfaction", c'est quoi, le PIB/hab et le world happiness review ?

 

Sinon, pour le graph "inégalité", si ce n'est pas trop dur, oui, ce serait cool d'y voir aussi les pays d'Afrique ! (et est-ce que c'est possible d'avoir les points colorés plutôt que des surfaces ? c'est difficile à lire lorsque ça se chevauche)

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Il y a 22 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Je ne vois pas en quoi prouver qu'un moyen est inadéquat à une fin prouve le moins du monde quelque chose sur le caractère bon ou mauvais de ladite fin.

Parce que les gens sont des gogols sans subtilité. 

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Posté sur le fessebouc de mon gauchiste (après Piketty dont il est un fan, bien sûr)

On ne pourra pas reprocher l'ignorance de Thomas Porché à propos des mécanismes des dividendes. Et c'est son analyse qui l'emporte pour le clampin lambda, car il fait intervenir la morale, l'injustice, tout ce qui fait que instinctivement, on aurait envie de défendre son point de vue.

 

https://www.facebook.com/infobyarte/videos/1949856045047665/UzpfSTEwMDAxNTg1MTg5MzEyMjoyOTM2NTUxOTc4Mzk1NDE/?id=100015851893122

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5 hours ago, Bisounours said:

Posté sur le fessebouc de mon gauchiste (après Piketty dont il est un fan, bien sûr)

On ne pourra pas reprocher l'ignorance de Thomas Porché à propos des mécanismes des dividendes. Et c'est son analyse qui l'emporte pour le clampin lambda, car il fait intervenir la morale, l'injustice, tout ce qui fait que instinctivement, on aurait envie de défendre son point de vue.

 

https://www.facebook.com/infobyarte/videos/1949856045047665/UzpfSTEwMDAxNTg1MTg5MzEyMjoyOTM2NTUxOTc4Mzk1NDE/?id=100015851893122

 

J'aime bien le top commentaire. Il remet correctement les pendules à l'heure :mrgreen: il en pense quoi le hamoniste ?

D'ailleurs, tu peux tenter de le faire bugger en évoquant le cas d'un salarié actionnaire. C'est un connard oppresseur ou un gentil opprimé ?

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Il y a 2 heures, Mister_Bretzel a dit :

 

J'aime bien le top commentaire. Il remet correctement les pendules à l'heure :mrgreen: il en pense quoi le hamoniste ?

D'ailleurs, tu peux tenter de le faire bugger en évoquant le cas d'un salarié actionnaire. C'est un connard oppresseur ou un gentil opprimé ?

De quel top commentaire tu causes ?

Je discute jamais politique avec lui, efin, disons que j'ai tenté il y a quelques années, mais ça été une horreur. Il a la foi, c'est tout. Pour moi, c'est certainement plus compliqué que ce qu'il présente comme étant des évidences.

Et puis, pour lui, un salarié actionnaire, c'est pas pareil, il fantasme sans doute sur les traders et autres, qui ne vivent que sur la spéculation. Avec lui, j'essaie d'être le plus terre à terre possible, c'est plus facile pour démonter gentiment ses conneries.

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Je regarde un peu la théorie des jeux, je débute.

Prenons cette vidéo.

 

 

J'ai consulté aussi wikiberal sur le sujet qui dit << oui mais le consommateur gagne>>, ça ce comprend ( cependant si on considère que le consommateur est aussi un producteur, au final on se retrouve dans une situation identique, ce qu'il perd d'un côté il le gagne de l'autre, sauf le fonctionnaire qui est " hors marché " qui lui est bénéficiaire net).

 

Bon mais dans ce cas ?

 

Dans les années 70 l'agriculture bretonne a subi une mutation considérable qui a été accompagnée d'une rationalisation des surfaces agricoles. Jusque là la Bretagne était un pays de bocage où prédominaient de petites parcelles entourées de talus boisés, mis en place en trois ou quatre siècles par toute une population. Chaque agriculteur était propriétaire de nombreuses parcelles rarement connexes. Le remembrement a consisté à regrouper les parcelles.

A cette occasion les agriculteurs avaient la possibilité d abattre les talus, dont la fonction séparative avait disparu. Ils y gagnaient en surface cultivable, en commodité pour l'utilisation des machines agricoles qui se répandaient simultanément, et par la suppression de la concurrence entre les plantes des talus et les plantes cultivées.

Ils y perdaient, très peu, en perdant la protection fournie par la "forêt linéaire" contre le vent, la sécheresse et le gel, et, par la faune auxiliaire qu'elle abrite, contre les nuisibles. Très peu, à condition que tout le monde n'en fasse pas autant. En vingt ans la Bretagne a perdu des millions de kilomètres de forêt linéaire, subi plusieurs catastrophes météorologiques, et se débat avec de graves problèmes de déséquilibres écologiques. On tente aujourd hui à grands frais de recréer quelques milliers de kilomètres de talus. 

 

 

 

 

 

 

 

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