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L'économie expliquée aux jeunes Padawans


Messages recommandés

il y a 9 minutes, Loi a dit :

origine de la valeur ajoutée

sur wikipedia : :lol:  en comptabilité la valeur ajoutée est créée par  :

Les agents économiques qui créent de la valeur sont les entreprises, les organisations et le secteur public.

 

Ah quand même, un peu plus bas :

Le calcul de la VA nécessite parfois des approximations ou des conventions, lorsque la valeur de certaines consommations intermédiaires n'est pas connue ou lorsque la production n'est pas vendue

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Tu as déjà trouvé la solution en évoquant un boulanger fonctionnaire qui gagne la même chose qu’il produise 1 ou 1000 baguettes.

il tendra à produire une seule baguette. Par conséquent, le production d’un fonctionnaire est inférieure à celle d’un producteur privé.

 

ça, c’est pour la théorie. En pratique l’administration décide d’un Plan. Si ce plan impose une production de 1000 baguettes par jour au boulanger-fonctionnaire, celui-ci devra s’exécuter. Mais comme il se fiche de ses clients -car ce qui compte c’est de respecter le Plan- il produira ce qui lui demande le moins d’effort (ie de la merde). L’administration introduira alors la notion de qualité minimale dans le Plan et ainsi de suite. Et ne pas oublier que tout fonctionne à l’avenant en amont (cuture du blé fonctionnarisé, fabrication publique de farine, etc).

 

par conséquent, quand on a affaire à une production publique, on produit généralement moins, de moins bonne qualité et tout ceci  autour d’une usine à gaz administrative.

il y a donc clairement une destruction de richesse tellement il y a de sable dans les engrenages et aucune motivation.

  • Yea 6
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Ce qui est le cas de toute structure de taille

16 hours ago, Largo Winch said:

Pour résumer, les étatistes considèrent que les fonctionnaires sont productifs en ce qu'ils produisent un travail (sens 1), ce qui est vrai ; alors que les libéraux contestent l'efficience et l'effectivité de la fonction publique. La gabegie qu'entraine une gestion bureaucratique des services publics peut se vérifier :

  • dans le gaspillage des ressources : une bureaucratie publique est improductive dans le sens où elle fait mal les choses (sens 2, inefficience)
  • dans la mauvaise allocation des ressources : une bureaucratie publique est improductive dans le sens où elle fait de mauvaises choses (sens 3, problème d'effectivité) : elle est incapable d'identifier les actions nécessaires et souhaitables car, coupée du marché, elle n'est pas en prise avec la demande

 

Productive la fonction publique ? Certes elle fait des choses. Mais elle fait mal les choses et fait de mauvaises choses.

 

Ce qui est le cas également de toutes les structures qui deviennent trop grosses, indépendamment de leur statut public ou privé.

  • Nay 3
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8 minutes ago, Liber Pater said:
10 minutes ago, poc said:
Ce qui est le cas de toute structure de taille
 
Ce qui est le cas également de toutes les structures qui deviennent trop grosses, indépendamment de leur statut public ou privé.

Non, puisque ce n'est pas lié à la taille de la structure

 

Bien sûr que si, le raisonnement de Joseph Tainter ne dépend pas du statut de la structure mais de sa taille et de son histoire (mais on ne nait pas gros).

Et c'est ainsi qu'une mairie de village gère ses ressources plus efficacement qu'un état, et qu'un artisan ne s'encombre pas de "fonctions support" alors qu'une multinationale prend plaisir à les empiler.

 

PS : j'ai dû valider sur ce forum un "warning", ce que j'ai fait, mais impossible de voir en quoi consistait ce fameux "warning". Il s'agit typiquement du genre de procédures inutiles et mal conçues que l'on trouve dans ce genre de grandes entreprises ou administrations.

  • Nay 3
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5 minutes ago, Liber Pater said:
8 minutes ago, poc said:
Ce qui est le cas de toute structure de taille
 
Ce qui est le cas également de toutes les structures qui deviennent trop grosses, indépendamment de leur statut public ou privé.

Non, puisque ce n'est pas lié à la taille de la structure

Oui alors enfin les administrations internes aux grosses boîtes c'est quelque chose, hein. Heureusement que ce n'est pas notre pognon dans ce cas...

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il y a 33 minutes, poc a dit :

Ce qui est le cas également de toutes les structures qui deviennent trop grosses, indépendamment de leur statut public ou privé


Ce qui est faux car ce que Largo écrit fonctionne aussi pour les mairies ou communautés de commune alors que les grosses entreprises améliorent sans cesse leurs process internes parce qu’elles sont en compétition pour obtenir du capital et qu’elles n’hésitent pas à réduire leur taille ce qui n’est pas le cas des administrations publiques. 

  • Haha 1
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il y a 28 minutes, poc a dit :

Et c'est ainsi qu'une mairie de village gère ses ressources plus efficacement qu'un état


lol

 

il y a 28 minutes, poc a dit :

artisan ne s'encombre pas de "fonctions support" alors qu'une multinationale prend plaisir à les empiler.


lol

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5 hours ago, poc said:

Ce qui est le cas également de toutes les structures qui deviennent trop grosses, indépendamment de leur statut public ou privé.

 

C'est faux, en termes productifs, on ne peut pas mettre sur le même plan public et privé. Contrairement à une structure publique, toutes les grosses structures privées ne sont pas fatalement inefficientes ou ineffectives.

 

D'abord, mon propos n'est pas de dire que toute bureaucratie est un mal en soi : pour certaines entreprises, le choix d'une structure bureaucratique est la meilleure façon d'optimiser les ressources (efficience) pour la réalisation d'une activité demandée compte tenu du jeu concurrentiel en présence (effectivité). Tout est affaire de contingence.

 

Ensuite, évidemment il arrive que des boites soient mal gérées, mais cela est indépendant de leur taille, et surtout cela ne peut durer qu'un temps, car si la mauvaise gestion perdure il finit toujours par y avoir tôt ou tard une sanction du marché :

  • Par exemple si une grosse entreprise connait des dérives bureaucratiques et devient inefficiente, c'est parce qu'elle est en position de force du point de l'effectivité. Elle peut se permettre de gaspiller en interne des ressources puisqu'elle a de nombreux clients satisfaits. Sauf que les gestionnaires vont vite comprendre qu'il ne suffit pas d'avoir du chiffre d'affaires pour pérenniser une entreprise.
  • Autre exemple : une grosse entreprise qui bâtit son succès sur la mise en place de certaines routines professionnelles redoutablement efficientes peut finir par s'ankyloser sur des systèmes de gestions aveugles concernant les évolutions de la demande et des marchés, et finir par disparaître faute de capacité à s'adapter (ses anciennes activités "vache à lait" devenant des "poids morts").

Donc tôt ou tard, dans le secteur privé, le gaspillage et la mauvaise allocation des ressources finissent par être sanctionnés.

 

Contrairement à l'entreprise privée, la structure publique est dépourvue des signaux du marché pour assurer une bonne et saine gestion. Et elle est généralement pérennisée malgré tout, en dépit de ses évidentes contreperformances. Le statut de l'organisation (public ou privé) est donc bien un facteur majeur de piètre performance.

 

Mieux, les étatistes portent aux nues de telles contreperformances, et font de ses vices improductifs des vertus : "la vocation de la fonction publique n'est pas de faire du profit, messieurs-dames"...

 

----

PS : il y a bien un cas où la grosse entreprise peut se comporter de façon improductive telle une administration publique : lorsqu'elle bénéficie d'un marché captif. Et c'est généralement le résultat d'un "capitalisme de connivence", dénoncé à juste titre par les libéraux, pour les mêmes raisons que les bureaucraties publiques.

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Le 29/12/2019 à 14:22, poc a dit :

Ce qui est le cas de toute structure de taille

 

Ce qui est le cas également de toutes les structures qui deviennent trop grosses, indépendamment de leur statut public ou privé.

 

Non, pas du tout.

Tout ce que l'on peut dire c'est que les économies d'échelle que l'on peut faire en grossissant (croissance naturelle ou externe) finissent par se tarir et que les coûts de structure croissent.

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il y a 3 minutes, cedric.org a dit :

Ne vous fatiguez pas. Il est parti, on ne sait toujours pas ce qu'il est venu faire sur ce forum.

Si on sait. Taper sur des méchants libéraux négationnistes du climat, il ne postait que là. Les nuances du sujet et l'avis varié des liborgiens sur ces sujets et le débat c'était pas son truc. Et on a vu son niveau en économie, ça explique des choses.

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26 minutes ago, cedric.org said:

Ne vous fatiguez pas. Il est parti, on ne sait toujours pas ce qu'il est venu faire sur ce forum.

 

Je crois que c'est un universitaire (version arrogante) à la retraite qui se fait chier en attendant la mort, et qui cherche donc un nouveau public de "cons" pour étaler sa suffisance.

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Il y a 3 heures, cedric.org a dit :

Ne vous fatiguez pas. Il est parti, on ne sait toujours pas ce qu'il est venu faire sur ce forum.

En lisant cette phrase je n'ai même pas eu besoin de remonter le fil pour savoir de quel intervenant il s'agissait. C'est fou. /s

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Il y a 6 heures, Boz a dit :

 

Je crois que c'est un universitaire (version arrogante) à la retraite qui se fait chier en attendant la mort, et qui cherche donc un nouveau public de "cons" pour étaler sa suffisance.

J'ai l'impression que vous l'avez déçu.

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Vu que je suis trop passionnée d'écologie pour en bavarder sur ce forum, je ne l'avais même pas vu passer! ça me fait bien rigoler!

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Le 30/12/2019 à 17:49, Boz a dit :

 

Je crois que c'est un universitaire (version arrogante) à la retraite qui se fait chier en attendant la mort, et qui cherche donc un nouveau public de "cons" pour étaler sa suffisance.

Effectivement ça colle pas mal à ce style. Je ne sais pas s'ils sont tous comme ça mais une bonne partie de ceux que j'ai croisé sont de cette engeance.

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  • 1 month later...
Il y a 18 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Non, je ne connaissais pas, je te remercie !

Je n'ai lu qu'en diagonale, mais ça me semble assez étrange. Loin d'avoir été oublié, l'ontologie avait connu un vif regain d'intérêt aussi bien sur le continent que chez les analytiques dès le début du XIX. Aussi bien le rejet du positivisme que le renvoie dos à dos de Hume et Kant me semble un peu ringard... Alors, si l'économie néo-classique toute entière s'avère être tributaire de tout ça, alors pourquoi pas, mais c'est surtout cette dépendance qu'il va falloir montrer, ça ne sert pas à grand chose de répéter des arguments déjà bien connus contre des doctrines mortes. M'enfin, ça mérite sans doute qu'on s'y penche tout de même.

Par contre, le MAUSS, c'est pas ce groupe autour duquel gravite Lordon ?

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Non, ils se sont notamment disputés sur la question du don. 

Je connais pas les détails parce que mon intérêt pour Lordon est proche de zero (j'ai un plus de respect pour Caillé et la revue du mauss). 

 

Je crois que le fond c'est que Lordon a traité Caillé de réformiste pas opposé au capitalisme. De social traître quoi. Mais sans certitude. 

 

De toute façon, le Mauss n'est pas une revue marxiste, je ne suis même pas sur que les marxistes n'en pensent pas pis que pendre. 

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il y a une heure, poney a dit :

Ni l'un ni l'autre ne sont les "pères" de ces 2 disciplines. Ils sont là 3eme génération (celle de la maturité, pourrait-on dire). 

 

 

2ième génération = Spencer et 1ere = Comte ?

(et Mauss plutôt 4ième, du coup, à moins que tu ne fasses commencer l'anthropo plus tard que la socio ?)

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Montesquieu n'était pas sociologue, pas plus que Aristote ou D'Aquin. Ce sont des philosophes importants qui aident à penser les sociologues, mais ça n'en sont pas, même si la tradition aronienne française aime dire le contraire. 

 

L'anthropologie comme la sociologie sont des filles de la philosophie des lumières, et les petites filles de ce qui venait avant. 

 

Mais pour être honnête, j'ai dit 3eme génération sans trop réfléchir, ça peut être 4eme. La rupture avec la philosophie qui traite du monde social vient avec les sociétés savantes. Difficile de dire qui est vraiment le 1er, par convention, on cité souvent Compte en sociologie et Morgan en anthropologie, mais c'est vraiment une convention. 

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