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Indépendance financière et Fuck You Money


Jensen

Messages recommandés

5 hours ago, Jensen said:

Oui, c'était d'ailleurs mon point de départ: "comment éviter de finir mes jours dans la misère, vu que le système par répartition va se casser la gueule bien avant mes 60 ans?"

Puis j'ai lu ça: http://www.mrmoneymustache.com/2012/01/13/the-shockingly-simple-math-behind-early-retirement/ et j'ai réalisé que je n'avais pas à attendre ma 7e décennie.

 

Article ma foi intéressant qui montre bien que l'on peut faire attention pour mettre de côté sans forcément se priver et qu'il ya quelques gratifications rapides et aussi incertaines...

 

28 minutes ago, Rübezahl said:

Certains l'ont fait à demi-mot,

mais on peut aussi questionner le schéma très binaire :

vie active (sur flux de pognon) -> vie inactive (sur réserves)

 

Sur pas mal de gens, l'effet est dévastateur,

qui passent du jour au lendemain à l'état de légumes/boulets complets,

incapables d'utiliser leur temps/autonomie disponible because jamais pratiqué.

Avec l'allongement notable de la durée de vie, ça fait pitié.

 

 

 

ça c'est particulièrement vrai pour les workalcoholics non?

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Il y a 16 heures, Jensen a dit :

Oui, c'était d'ailleurs mon point de départ: "comment éviter de finir mes jours dans la misère, vu que le système par répartition va se casser la gueule bien avant mes 60 ans?"

Puis j'ai lu ça: http://www.mrmoneymustache.com/2012/01/13/the-shockingly-simple-math-behind-early-retirement/ et j'ai réalisé que je n'avais pas à attendre ma 7e décennie.

 

Il y a 11 heures, NicolasB a dit :

Article ma foi intéressant qui montre bien que l'on peut faire attention pour mettre de côté sans forcément se priver et qu'il ya quelques gratifications rapides et aussi incertaines...

 

Sur le papier c'est facile. Et pourtant personne n'arrive à le faire. Ce n'est pas ici, terre autrichienne, qu'on devrait avoir à expliquer les méfaits de la modélisation économique à outrance... Hint, comme je le dis depuis le début, ces simulations sont beaucoup trop simplistes :

  • Prolonger bêtement ton coût de la vie actuel ne fait aucun sens :
    • Tes attentes augmentent avec le temps. C'était sympa de dormir sous la tente en camping à 15 ans. A 40, les courbatures tu vas les sentir passer. Etc.
    • Être vieux et malade, en maison de retraite, ça coûte. Beaucoup. 3k€ par mois.
  • Hypothèses totalement folklo prises dans le modèle :
    • 5% de rentabilité, nette de fisca et d'inflation. Sur 20 ans, les actions, meilleur placement, rapportent 5.8% avant fiscalité, avant inflation, avant frais, soit à la louche un petit 3% net net...). Ce n'est pas anecdotique, 3% au lieu de 5% ça veut dire 28% de capital en moins au bout de 30 ans.
    • "You’ll live off of the  “4% safe withdrawal rate” after retirement, with some flexibility in your spending during recessions." Donc l'hypothèse, c'est que quand les marchés baissent, tu manges moins pour t'ajuster à la baisse de ton revenu... Beau comme du Keynes.
    • La rentabilité nette est au finale variable selon les années. Tu as un risque non négligeable d'être totalement ruiné au bout de 20 ans de rente. Ou d'être à l'inverse deux fois plus riche que tu ne l'étais au début de ta rente. Tu prends le risque d'arrêter de bosser à 40 ans et de devoir rebosser à 70 ans ? Pas moi.
  • La fiscalité du capital est généralement plus pénalisante que celle du travail, ce n'est nul part pris en compte
  • On vit dans un monde massivement endetté. Gros risque que les rentiers se fassent dépouiller de leur capital d'une manière ou d'une autre (inflation, taxes, etc.)

 

Et oui, la vraie vie est plus complexe qu'une formule Excel...

 

Il y a 11 heures, NicolasB a dit :

ça c'est particulièrement vrai pour les workalcoholics non?

 

Je n'achète pas un instant l'argument du "une fois l'indépendance financière atteinte, je me consacrerai aux projets que j'ai toujours voulu mener mais que je n'ai jamais eu le temps de faire". Si tu ne trouves pas le temps de faire maintenant ce qui t'enthousiasme, tu ne le trouveras pas plus une fois rentier/retraité/chômeur. C'est rarement une pure question de temps libre, par contre la motivation insuffisante, c'est toujours un problème.

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il y a 59 minutes, Lexington a dit :

Et oui, la vraie vie est plus complexe qu'une formule Excel...

Il y a un autre truc qui est souvent oublié. Ces plans supposent de prendre sa retraite dans des pays du Tiers-Monde, mais 1- ce ne sont pas les pays qui ont les meilleures infrastructures pour les gens âgés (cet euphémisme), et 2- ces pays du Tiers-Monde se développent (à vitesse inégale, certes), et on peut parier que dans 40 ans, le coût de la vie y sera nettement plus élevé. Paie ton horizon temporel rapproché. :lol:

 

En fait ce qui me chiffonne le plus dans ces plans-là, c'est que ça suppose que le boulot, c'est par nature chiant. Mais comme disait l'autre, "trouve un travail que tu aimes, et tu n'auras plus à travailler de ta vie". Le problème est peut-être bien en amont : pourquoi ces types n'ont pas trouvé de métier intéressant ou adapté à leur caractère ? Je ne dis pas que c'est nécessairement une faute morale de leur part, mais ça mérite d'y réfléchir un peu.

 

Et je dis tout ça en faisant partie de la Team Bourgeois-Radin, hein (pour moi, le bon taux d'épargne idéal, c'est "un peu plus que le taux d'épargne actuel", quelque soit le taux d'épargne actuel). ;)

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Tout à fait, je me forme pour pouvoir être payé à faire ce que je fais deja gratuitement sur mon temps libre : lire la presse et apprendre des trucs. 

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il y a 5 minutes, Rincevent a dit :

pourquoi ces types n'ont pas trouvé de métier intéressant ou adapté à leur caractère ?

 

Je dirais surreprésentation d'hyper-introvertis pour qui le métier idéal est celui où tu ne vois personne et où tu n'es redevable à personne. Il y a un siècle, ce genre de profil allait élever des moutons 6 mois dans l'année sans emmerder personne ; maintenant, c'est plus compliqué.

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1 hour ago, Lexington said:

 

 

Je n'achète pas un instant l'argument du "une fois l'indépendance financière atteinte, je me consacrerai aux projets que j'ai toujours voulu mener mais que je n'ai jamais eu le temps de faire". Si tu ne trouves pas le temps de faire maintenant ce qui t'enthousiasme, tu ne le trouveras pas plus une fois rentier/retraité/chômeur. C'est rarement une pure question de temps libre, par contre la motivation insuffisante, c'est toujours un problème.

Moui, moi je vois autour de moi des retraités qui ont encore moins de temps que quand ils étaient au boulot car justement ils occupent largement leur retraite par des choses qu'ils aiment réellement faire..

Alors oui, il y a aussi des gens qui s'emmerdent à la retraite, surtout ceux qui redécouvrent leur conjoint à ce moment là :D

 

Maintenant à toi de te connaitre assez pour voir dans quelle catégorie tu es.

 

 

  • Haha 1
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1 hour ago, Lexington said:

 

 

Sur le papier c'est facile. Et pourtant personne n'arrive à le faire. Ce n'est pas ici, terre autrichienne, qu'on devrait avoir à expliquer les méfaits de la modélisation économique à outrance... Hint, comme je le dis depuis le début, ces simulations sont beaucoup trop simplistes :

  • Prolonger bêtement ton coût de la vie actuel ne fait aucun sens :
    • Tes attentes augmentent avec le temps. C'était sympa de dormir sous la tente en camping à 15 ans. A 40, les courbatures tu vas les sentir passer. Etc.
    • Être vieux et malade, en maison de retraite, ça coûte. Beaucoup. 3k€ par mois.
  • Hypothèses totalement folklo prises dans le modèle :
    • 5% de rentabilité, nette de fisca et d'inflation. Sur 20 ans, les actions, meilleur placement, rapportent 5.8% avant fiscalité, avant inflation, avant frais, soit à la louche un petit 3% net net...). Ce n'est pas anecdotique, 3% au lieu de 5% ça veut dire 28% de capital en moins au bout de 30 ans.
    • "You’ll live off of the  “4% safe withdrawal rate” after retirement, with some flexibility in your spending during recessions." Donc l'hypothèse, c'est que quand les marchés baissent, tu manges moins pour t'ajuster à la baisse de ton revenu... Beau comme du Keynes.
    • La rentabilité nette est au finale variable selon les années. Tu as un risque non négligeable d'être totalement ruiné au bout de 20 ans de rente. Ou d'être à l'inverse deux fois plus riche que tu ne l'étais au début de ta rente. Tu prends le risque d'arrêter de bosser à 40 ans et de devoir rebosser à 70 ans ? Pas moi.
  • La fiscalité du capital est généralement plus pénalisante que celle du travail, ce n'est nul part pris en compte
  • On vit dans un monde massivement endetté. Gros risque que les rentiers se fassent dépouiller de leur capital d'une manière ou d'une autre (inflation, taxes, etc.)

 

Et oui, la vraie vie est plus complexe qu'une formule Excel...

 

 

Je n'achète pas un instant l'argument du "une fois l'indépendance financière atteinte, je me consacrerai aux projets que j'ai toujours voulu mener mais que je n'ai jamais eu le temps de faire". Si tu ne trouves pas le temps de faire maintenant ce qui t'enthousiasme, tu ne le trouveras pas plus une fois rentier/retraité/chômeur. C'est rarement une pure question de temps libre, par contre la motivation insuffisante, c'est toujours un problème.

 

J'achète tous tes arguments... A quelques nuances près :

1) il me semble quand même sain d'avoir une certaine part d'épargne sur tes revenus. Que cette dite épargne soit constituée pour dépanner lors d'un coup dur sur du court au plus long terme, après c'est un choix personnel. Ce qui m'a intéressé non pas dans les formules qui sont encore une fois compter les oeufs dans le cul de la poule mais sa réflexion sur quelques dollars de dépenses en moins par mois peuvent faire si mis de côté un sacré pactole à la fin.... Et la philosophie de si je m'habitue à être économe, je peux réussir à diminuer mes dépenses plus facilement en cas de coup dur.

2) D'une manière générale, je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que le système de retraites par répartition est un schéma de Ponzi. Quoi de mieux que de vouloir essayer de s'en sortir en ayant des revenus autres à la retraite (et je suis conscient que tu as raison sur les risques de se faire dépouiller de son partimoine par les autres, envieux de ta prévoyance)?

3) Les maisons de retraites coutent cher j'en suis conscient.... Autant avoir de quoi la payer plus tard.

4) Pour les problèmes de temps libres, j'ai cité plus haut un certain nombre de choses que j'aimerai faire si j'étais sans travail. Ce serait plutot une question d'échelle et d'optimisation de ce temps car je réalise presque tout. Ayant choisi de vivre à la campagne, et ayant un job loin de chez moi, ne pouvant déménager pour un certain nombre de contraintes familliales, je t'assure que  je perçois un manque de temps flagrant en ce moment.

 

Aparté JRML : ce serait vraiment extrêmement irresponsable de ma part de poursuivre plus avant les activités en terme de temps sans je pense porter atteinte au développement harmonieux de mes enfants.

 

16 minutes ago, Rincevent said:

Il y a un autre truc qui est souvent oublié. Ces plans supposent de prendre sa retraite dans des pays du Tiers-Monde, mais 1- ce ne sont pas les pays qui ont les meilleures infrastructures pour les gens âgés (cet euphémisme), et 2- ces pays du Tiers-Monde se développent (à vitesse inégale, certes), et on peut parier que dans 40 ans, le coût de la vie y sera nettement plus élevé. Paie ton horizon temporel rapproché. :lol:

 

En fait ce qui me chiffonne le plus dans ces plans-là, c'est que ça suppose que le boulot, c'est par nature chiant. Mais comme disait l'autre, "trouve un travail que tu aimes, et tu n'auras plus à travailler de ta vie". Le problème est peut-être bien en amont : pourquoi ces types n'ont pas trouvé de métier intéressant ou adapté à leur caractère ? Je ne dis pas que c'est nécessairement une faute morale de leur part, mais ça mérite d'y réfléchir un peu.

 

Et je dis tout ça en faisant partie de la Team Bourgeois-Radin, hein (pour moi, le bon taux d'épargne idéal, c'est "un peu plus que le taux d'épargne actuel", quelque soit le taux d'épargne actuel). ;)

 

 

Ah oui, dans les pays du Tiers Monde????

 

Ou que les gens veulent mettre du beurre dans les épinards un peu plus tard que demain SANS avoir un deuxième boulot....

 

Moi aussi je crois que je suis un peu comme toi sur le taux d'épargne. Loool

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Just now, Bisounours said:

Moi je m'emmerde moins que lorsque je bossais à la cour des miracles !

 

Est ce que Liborg est une cours des miracles? tu as deux heures trois copies doubles.

 

Pinaise voilà, c'est le rêve de tous les fonctionnaires l'indépendance financière.

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il y a 45 minutes, Marlenus a dit :

Moui, moi je vois autour de moi des retraités qui ont encore moins de temps que quand ils étaient au boulot car justement ils occupent largement leur retraite par des choses qu'ils aiment réellement faire..

Alors oui, il y a aussi des gens qui s'emmerdent à la retraite, surtout ceux qui redécouvrent leur conjoint à ce moment là :D

 

Maintenant à toi de te connaitre assez pour voir dans quelle catégorie tu es.

 

 

 

J'ai un oncle très actif qui, à ce sujet, m'a dit un jour un truc amusant: 

 

"A 80 ans, je compte prendre la retraite de ma retraite"

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il y a 52 minutes, Marlenus a dit :

Moui, moi je vois autour de moi des retraités qui ont encore moins de temps que quand ils étaient au boulot car justement ils occupent largement leur retraite par des choses qu'ils aiment réellement faire..

Alors oui, il y a aussi des gens qui s'emmerdent à la retraite, surtout ceux qui redécouvrent leur conjoint à ce moment là :D

 

Maintenant à toi de te connaitre assez pour voir dans quelle catégorie tu es.

 

On dit la même chose je pense ;) Ceux qui font plein de choses qu'ils aiment faire une fois à la retraite, ils faisaient déjà plein de choses extra-professionnelles quand ils bossaient, au moins si je me base sur mon entourage. Ils ne sont pas passés miraculeusement d'inactifs à actifs sur leur temps libre à partir du moment où ils ont arrêté de bosser.

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11 minutes ago, Lexington said:

 

On dit la même chose je pense ;) Ceux qui font plein de choses qu'ils aiment faire une fois à la retraite, ils faisaient déjà plein de choses extra-professionnelles quand ils bossaient, au moins si je me base sur mon entourage. Ils ne sont pas passés miraculeusement d'inactifs à actifs sur leur temps libre à partir du moment où ils ont arrêté de bosser.

On est ok.

 

Mais justement, il y a des actifs qui bossent qui resterons actifs quand ils ne bossent plus. Que ce soit à 40 ou à 62ans.

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il y a 15 minutes, Marlenus a dit :

On est ok.

 

Mais justement, il y a des actifs qui bossent qui resterons actifs quand ils ne bossent plus. Que ce soit à 40 ou à 62ans.

 

Oui. Mais s'imaginer que ces mêmes actifs sont ceux qui veulent tout faire pour arrêter de bosser le plus tôt, ça semble quand même légèrement contradictoire.

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17 minutes ago, Lexington said:

 

Oui. Mais s'imaginer que ces mêmes actifs sont ceux qui veulent tout faire pour arrêter de bosser le plus tôt, ça semble quand même légèrement contradictoire.

 

C'est là où on est pas d'accord.

 

Car je fais totalement la différence de bosser pour un patron ou un client et bosser pour soi.

 

Tant que tu n'as pas l'indépendance financière, tu bosses pour ton patron ou ton client.

Quand tu  l'as, tu peux commencer à bosser pour toi.

 

 

Donc tout faire pour ne plus avoir à dépendre d'un patron ou d'un client mais pouvoir agir pour toi, ne me semble pas contradictoire avec être actif. Bien au contraire.

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2 hours ago, Rincevent said:

En fait ce qui me chiffonne le plus dans ces plans-là, c'est que ça suppose que le boulot, c'est par nature chiant. Mais comme disait l'autre, "trouve un travail que tu aimes, et tu n'auras plus à travailler de ta vie". Le problème est peut-être bien en amont : pourquoi ces types n'ont pas trouvé de métier intéressant ou adapté à leur caractère ? Je ne dis pas que c'est nécessairement une faute morale de leur part, mais ça mérite d'y réfléchir un peu.

C'est là qu'il faut intégrer dans la réflexion les dégâts causés par l'éducation nationale.

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2 hours ago, Rincevent said:

 

En fait ce qui me chiffonne le plus dans ces plans-là, c'est que ça suppose que le boulot, c'est par nature chiant. Mais comme disait l'autre, "trouve un travail que tu aimes, et tu n'auras plus à travailler de ta vie". Le problème est peut-être bien en amont : pourquoi ces types n'ont pas trouvé de métier intéressant ou adapté à leur caractère ? Je ne dis pas que c'est nécessairement une faute morale de leur part, mais ça mérite d'y réfléchir un peu.

Comme dit, à titre personnel, ce n'est pas le boulot qui est ch...

C'est l'obligation d'agir comme le veut le patron ou le client, et non pas comme toi tu veux, pour être payé qui est ch... 

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il y a une heure, Lancelot a dit :

C'est là qu'il faut intégrer dans la réflexion les dégâts causés par l'éducation nationale.

Alors développons, développons ! ;)

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1 hour ago, Marlenus said:

C'est l'obligation d'agir comme le veut le patron ou le client, et non pas comme toi tu veux, pour être payé qui est ch... 

 

C'est l’obligation que ton boulot soit utile, effectivement un médecin qui ne soigne pas aura peu de clients.

Mais faire des trucs qui sont utiles a d'autres ça peut être valorisant, si on trouve un domaine qui nous plaît (ce qui n'est peut être pas possible pour tout le monde).

 

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Je suis pas un grand fan de mon job mais jamais je n'aurais envie de retourner à la fac glander. C'est quand même autre chose de gagner sa vie honnêtement et de contribuer activement à la société.

 

Les discours du genre "bouh les gens ils sont trop nuls - je reste dans mon coin" et en plus essayer de faire passer ca pour le summum du liberalisme c'est à côté de la plaque. On est en plein dans ce que disait Tocqueville - special kassededi à @Johnathan R. Razorback :

 

“L’individualisme est un sentiment réfléchi qui dispose chaque citoyen à s’isoler de la masse de ses semblables de telle sorte que, après s’être créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même."

 

Alors que comme disait Otori Shigeru : "De même que le fleuve est toujours à notre porte, le monde nous attend toujours dehors. Et c'est dans le monde que nous devons vivre."

 

Et je ne vais pas citer à nouveau Steinbeck. Ou Voltaire.

 

Même Rand pour les plus obtus est très claire. Le speech de D'Aconia est une ode au service des autres.

 

L'homme est un animal social est la socialisation passe par le travail pour les adultes. Deal with it. 

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 Et bien, vous avez pas glandé. 

 

 Tout ce que je retiens du fil, c'est que célibataire, la vie est simple ; en couple, c'est vite chiant. 

 

 De mon côté, ça risque pas de devenir un problème, je suis en plein paradoxe. J'ai eu un rendez-vous tinder récemment - pauvreté :P - j'avais un putain de coup avec la meuf - enfin je pense -, faut dire que bon, j'ai mon petit phrasé, ma petite culture, ma gueule d'ange (ahah), mais quand elle a su que j'étais prolo, son monde s'est effondré. C'était assez humiliant de voir ça :P  Elle était en fac de droit aussi donc elle avait des aspirations, modeste certes mais quand même. 

  Par ailleurs, quand j'essaye de sortir avec des filles de ma classe sociale, j'ai l'impression qu'on vient de deux mondes différents. On se comprend pas. 

 

 Bref, il y a fort à parier qu'en absence d'IA sexuelle, je vais devoir changer de voie. Ce qui est con, car j'aime bien ma vie, je n'ai strictement aucun problèmes d'argent. Et j'ai vraiment pas l'impression de me restreindre. 

 Mais bon, j'habite à la campagne et je suis pas très "sorties". 

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il y a 6 minutes, Nigel a dit :

 Et bien, vous avez pas glandé. 

 

 Tout ce que je retiens du fil, c'est que célibataire, la vie est simple ; en couple, c'est vite chiant. 

 

 De mon côté, ça risque pas de devenir un problème, je suis en plein paradoxe. J'ai eu un rendez-vous tinder récemment - pauvreté :P - j'avais un putain de coup avec la meuf - enfin je pense -, faut dire que bon, j'ai mon petit phrasé, ma petite culture, ma gueule d'ange (ahah), mais quand elle a su que j'étais prolo, son monde s'est effondré. C'était assez humiliant de voir ça :P  Elle était en fac de droit aussi donc elle avait des aspirations, modeste certes mais quand même. 

  Par ailleurs, quand j'essaye de sortir avec des filles de ma classe sociale, j'ai l'impression qu'on vient de deux mondes différents. On se comprend pas. 

 

 Bref, il y a fort à parier qu'en absence d'IA sexuelle, je vais devoir changer de voie. Ce qui est con, car j'aime bien ma vie, je n'ai strictement aucun problèmes d'argent. Et j'ai vraiment pas l'impression de me restreindre. 

 Mais bon, j'habite à la campagne et je suis pas très "sorties". 

 

Quelle voie ?

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5 hours ago, Lexington said:

Je n'achète pas un instant l'argument du "une fois l'indépendance financière atteinte, je me consacrerai aux projets que j'ai toujours voulu mener mais que je n'ai jamais eu le temps de faire". Si tu ne trouves pas le temps de faire maintenant ce qui t'enthousiasme, tu ne le trouveras pas plus une fois rentier/retraité/chômeur. C'est rarement une pure question de temps libre, par contre la motivation insuffisante, c'est toujours un problème.

Pour moi, ça n'est pas une question de temps mais d'énergie. Quand je bosse, je rentre, je suis crevé et je ne fais quasi rien.

Pendant mes 6 mois de "chômage" entre le moment où j'ai laché mon boulot en France et commencer mon boulot au Canada, j'ai:

- appris un nouveau language de programmation

- lancé 2 projets open-source

- recréé un réseau social dans un pays qui ne parle pas ma langue maternelle (sachant que je suis un gros introverti)

- visité Londres, Vienne, Munich et d'autres

 

Je n'aurais jamais eu l'énergie de faire tout ça en bossant. C'est un fait. Je l'ai fais quand je n'avais pas à bosser. C'est aussi un fait.

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6 hours ago, Lexington said:

Sur le papier c'est facile. Et pourtant personne n'arrive à le faire.

Toutes les personnes ayant une retraite par capitalisation l'ont fait. Être FI est juste une question d'ajuster les variables pour réduire la durée de "cotisation".

 

  • Quote

     

    • Hypothèses totalement folklo prises dans le modèle :
      • 5% de rentabilité, nette de fisca et d'inflation. Sur 20 ans, les actions, meilleur placement, rapportent 5.8% avant fiscalité, avant inflation, avant frais, soit à la louche un petit 3% net net...). Ce n'est pas anecdotique, 3% au lieu de 5% ça veut dire 28% de capital en moins au bout de 30 ans.
      • "You’ll live off of the  “4% safe withdrawal rate” after retirement, with some flexibility in your spending during recessions." Donc l'hypothèse, c'est que quand les marchés baissent, tu manges moins pour t'ajuster à la baisse de ton revenu... Beau comme du Keynes.
      • La rentabilité nette est au finale variable selon les années. Tu as un risque non négligeable d'être totalement ruiné au bout de 20 ans de rente. Ou d'être à l'inverse deux fois plus riche que tu ne l'étais au début de ta rente. Tu prends le risque d'arrêter de bosser à 40 ans et de devoir rebosser à 70 ans ? Pas moi.

     

    •  
  • Tu sors le chiffre de 5.8% d'où ?  Le S&P500, c'est 10% nominal, 7% ajusté de l'inflation.   https://www.investopedia.com/ask/answers/042415/what-average-annual-return-sp-500.asp
  • Parce que bien sûr "réduire ses dépenses" veut dire "réduire son budget alimentation", mais pas son budget voyage, loisir, etc.
  • Tout le monde à aussi un risque non négligeable de mourir d'un cancer ou d'un accident. Le risque financier est infiment plus facile à contrôler

 

  • Quote
    •  La fiscalité du capital est généralement plus pénalisante que celle du travail, ce n'est nul part pris en compte

     

L'auteur est un canadien vivant aux US. Les réalités françaises ne le concernent pas. Au canada, le RRSP et TSFA permettent d'avoir un gain net d'impôt sur la majorité des gains. Pour le reste les plus-values sont taxées avec le même barème que les revenus du travail, mais avec un discount de 50%. Les dividendes de boîtes canadiennes sont aussi taxées à taux préférentiel. Les US ont le même genre de dispositifs.

Plein d'autres pays (Belgique et Suisse pour citer 2 francophones) ont aussi une fiscalité du capital très favorable.

 

Quote

Et oui, la vraie vie est plus complexe qu'une formule Excel...

Si l'argument est de dire qu'il faut rester flexible et ne pas commencer à compter les jours, entièrement d'accord. Ce que fais le marché peut très facilement décaler la date de plusieurs années, sans compter les changements de vie probable sur une période de plusieurs décennies.

Mais dire que tout modèle est inutile, carrément non. Un modèle ou plan permet d'avoir une idée générale et d'avancer dans la bonne direction. Je ne vois pas où est le soucis d'un plan ajusté au jour le jour.

 

Un modèle simpliste veut dire que la réalité demande plus de calculs / est moins certaine que le modèle. Pas que le modèle est impossible.

 

 

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Il y a 2 heures, jubal a dit :

 

C'est l’obligation que ton boulot soit utile, effectivement un médecin qui ne soigne pas aura peu de clients.

 

 

Ah mais si, c’est même ceux-là qui ont le plus de monde dans un pays géré à la socialiste... comme la France. Le généraliste qui fait revenir le patient x fois pour rien histoire de facturer des consultations pour avoir un revenu correct, c’est très fréquent.

 

Dans un monde libéral idéal ces médecins n’auraient plus de patients (dans un monde libéral idéal, il n’y aurait pas non plus de patients qui vont chez le médecin alors qu’ils n’ont rien du tout ou veulent un arrêt de travail pour le lundi matin). :icon_wink:

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Il y a 2 heures, Tramp a dit :

Même Rand pour les plus obtus est très claire. Le speech de D'Aconia est une ode au service des autres.

 

Je dirais plutôt une ode à l´accomplissement de soi. Que ça rejaillisse ensuite sur les autres est une conséquence de l´individualisme, pas un but.

  • Yea 1
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4 hours ago, jubal said:

 

C'est l’obligation que ton boulot soit utile, effectivement un médecin qui ne soigne pas aura peu de clients.

Mais faire des trucs qui sont utiles a d'autres ça peut être valorisant, si on trouve un domaine qui nous plaît (ce qui n'est peut être pas possible pour tout le monde).

 

Tout dépend ce que tu appelles utile.

 

C'est plutôt se conformer au goût de la personne qui donne l'argent.

 

Devoir faire une médecine où tu délivres des arrêts de travail du lundi matin plutôt que de les refuser.

Devoir faire une musique qui soit au goût de Skyrock plutôt qu'une musique plus dure d'accessibilité mais plus travaillée.

Devoir faire le boulot comme te le dit ton chef même si tu sais que cela vous mène dans le mur car toi tu connais ton métier et pas lui, mais que lui c'est le chef et qu'il n'entend pas que son avis ne puisse pas être le meilleur.

 

Après c'est une question de goût, je ne le nie pas.

Tu peux adorer faire de la soupe pour Skyrock car justement ton plaisir c'est de faire plaisir à la masse.

Moi je ne nie pas ce plaisir.

 


Par contre, ce n'est pas le plaisir de tout le monde.

Et pour les autres, être libéré du principe de rentabilité pour pouvoir faire la musique que tu veux est un luxe appréciable.

 

  • Yea 1
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Il y a 23 heures, NicolasB a dit :

ça c'est particulièrement vrai pour les workalcoholics non?

Je ne pensais pas spécifiquement à cette population et je n'en sais rien si elle est concernée.

Je pensais plutôt aux gens qui, sans être des workalcoholics restent, dans leur tête, des exécutants toute leur vie.

Avec ~0 pratique de l'autonomie + l'encroutage de l'âge.

Là, il y en a pas mal pour qui retraite ne signifie pas faire pousser des légumes, mais en devenir un.

Et c'est parfois spectaculaire de binarité/bascule.

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