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Netflix désormais plus lourd en bourse que Disney.


Alchimi

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il y a 1 minute, Kassad a dit :

Alors c'est que le cinéma n'apporte plus rien et n'a plus de raisons d'être économique.

c'est bien ce que j'écrivais :) et je suis pas loin de penser comme toi, avec tous les moyens existants pour regarder des films aujourd'hui. 

 

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55 minutes ago, Tramp said:

 

Je ne peux pas diffuser ma K7 à du public sans l'accord de l'auteur du film. La K7 est ma propriété et l'auteur a le droit de m'empêcher de l'utiliser de cette manière.

Et un tag "artistique" sur une façade me donne le droit pour protéger ma création d'empêcher le ravalement.

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Tu veux faire assauts de sophismes, Tramp?

Jusque là, et malgré nos désaccords, j'appréciais tes interventions à base de notions juridiques. Mais là on dirait que tu te mets à la hauteur de certains autres forumeurs.

C'est à dire les taupes.

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il y a 4 minutes, Hayek's plosive a dit :

"“It seems likely that Louboutin will be allowed to develop a monopoly for red-soled high-heeled shoes,” said Elaine O’Hare, a partner at law firm Stevens & Bolton." 

 

Donc ça c'est liberhallal @Alchimi

Toi aussi tu es une taupe sophiste qui fait baisser le niveau de la discussion ?

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Écoutez les gars, je comprend que vous soyez dégoutés de ne plus pouvoir aller au bureau avec vos copies de loboutins en plastique.

Mais que voulez-vous que je vous dise, vous devrez chiper celles de votre femme. Ou, le cas échéant, de lui en offrir si elle en a pas encore.

  • Haha 1
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il y a 37 minutes, Alchimi a dit :

Écoutez les gars, je comprend que vous soyez dégoutés de ne plus pouvoir aller au bureau avec vos copies de loboutins en plastique.

Mais que voulez-vous que je vous dise, vous devrez chiper celles de votre femme. Ou, le cas échéant, de lui en offrir si elle en a pas encore.

Je crois que pour les hommes, c'est plutôt des "LePoutine". Coups de pied au cul garantis.

  • Haha 1
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On 6/8/2018 at 12:05 AM, Alchimi said:

Oui. Pas d'argent gagné par le film = pas d'argent gagné. Donc film pas rentable.

 

Ça reviens beaucoup cette idée "sans PI alors les films/musiques/oeuvres ne serait pas rentable".

Je comprend pas cet argument, qu'est ce qu'on en a a faire du point de vu du droit qu'une activité soit rentable ou pas ?

 

 

  • Yea 2
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On 6/8/2018 at 12:18 AM, Alchimi said:

Ain't no free lunch. Ain't no free show either man.

 

Deuxième idée qui revient beaucoup et que je ne comprend pas non plus.

D'abord si les free lunch ça existe, 99% de notre richesse provient du travail, des découvertes et des investissements de nos ancêtres dont on profite gratuitement. On profite aussi de l’expérience de nos aînés, de nos interactions avec les autres etc., et tout ça gratuitement aussi. Et bien sur on profite gratuitement de la société, qui multiplie gratuitement ce qu'on gagne avec notre travail.

Mais surtout en quoi c'est un problème en soi que quelque chose soit gratuit ? Si ça ne cause de tort a personne évidemment.

 

  • Yea 1
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22 minutes ago, Gilles said:

Tu réponds à ta propre question, du coup.

 

Oui effectivement "causer du tort" est mal choisi, ça a un sens trop large.

Pour préciser un auteur qui m’empêche par la force de regarder son film me cause du tort, son action a un impact négatif direct sur ma vie.

En revanche si je regarde son film je n'ai aucun impact sur sa vie, que je le fasse ou non ça ne change rien pour lui. A la limite si je n'existais pas ça serait pareil de son point de vu, donc je vois pas comment je pourrais lui faire du tort.

Ceci dit je ne pense pas que le concept de "causer du tort" soit le plus pertinent pour parler de ça, le droit me semble plus approprie. Et je ne comprend pas quelle est la source du droit sur la propriété intellectuelle, ça a toujours été mystérieux pour moi. Les seules choses que j'ai lu ce sont des justifications du type "sans ça les artistes ne pourraient pas vivre". Même si c’était vrai (ça ne l'est pas), so what ? Qu'est ce qui justifie vraiment la PI ?

 

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à l’instant, jubal a dit :

 

Oui effectivement "causer du tort" a un sens trop large.

Pour préciser un auteur qui m’empêche par la force de regarder son film me cause du tort, son action a un impact direct sur ma vie.


Au nom de quoi au juste tu aurais un droit sur son travail ? Mettons que l'auteur créée son livre/film chez lui et se le garde, tu veux rentrer de force dans sa maison et exiger qu'il te montre son oeuvre ? 

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Faire une diffusion d'une œuvre sans l'autorisation de l'auteur cause du tort à l'auteur comme l'ouverture d'une boulangerie à côté d'un autre boulanger cause du tort à ce dernier.

il y a 1 minute, Gilles a dit :


Au nom de quoi au juste tu aurais un droit sur son travail ? Mettons que l'auteur créée son livre/film chez lui et se le garde, tu veux rentrer de force dans sa maison et exiger qu'il te montre son oeuvre ? 

 

Soyons sérieux 5 minutes.

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6 minutes ago, Gilles said:


Au nom de quoi au juste tu aurais un droit sur son travail ? Mettons que l'auteur créée son livre/film chez lui et se le garde, tu veux rentrer de force dans sa maison et exiger qu'il te montre son oeuvre ? 

 

Je n'ai aucun droit sur son travail, et je n'ai évidemment aucun droit a exiger de lui quoi que ce soit.

Quand je regarde son film je ne demande aucun droit sur son travail, et je n'exige rien de lui (et je ne rentre pas chez lui non plus).

De la même manière, il n'a rien a exiger de moi.

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il y a 17 minutes, jubal a dit :

Et je ne comprend pas quelle est la source du droit sur la propriété intellectuelle, ça a toujours été mystérieux pour moi.

Spirit steading ! :lol:

 

Plus que causer du tort, ce qui est un peu flou, il faut se demander si utiliser une idée (molécule à des fins médicales, technique de production, recette de cuisine, phrase musicale, morceau musical entier, personnage de fiction, etc) peut être considéré comme une coercition à l'encontre du premier à l'avoir proposée publiquement. Je trouve à vraie dire que même le caractère coercitif de vol des propriétés "matérielles" est difficile à démontrer (sans doute parce que je suis en train de lire Proudhon), mais qu'il se laisse montrer par l'absurde... Alors, la PI...

 

PS : mort aux artistes. Le concept d'art est une absurdité. Avant le début du XIX, ou la fin du XVIII si on veut être large, il n'existait pas, et je n'ai pas l'impression que la peinture, la sculpture, la poésie etc aient été grandement enrichies par cette innovation intellectuelle. C'est une mystification intellectuelle de la part des littérateurs, et je soupçonne la PI d'être le fruit d'une kabbale entre lesdits mystificateurs et quelques industriels innovateurs corrompus par le prince à coup de lettres patentes. Il faudra que je me renseigne sur ce deuxième point, mais je suis assez sur de mon coup pour le premier.

edit : il est remarquable que la première force anti-PI vienne d'informaticiens, qui sont un peu l'étape intermédiaire entre les ingénieurs et les techniciens de la langue.

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il y a 17 minutes, jubal a dit :

Et je ne comprend pas quelle est la source du droit sur la propriété intellectuelle, ça a toujours été mystérieux pour moi.

 

On attend toujours une définition de propriété et de vol qui marche à la fois pour la propriété et les privilèges du prince mais elle ne semble jamais venir. 

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il y a 4 minutes, Tramp a dit :

Faire une diffusion d'une œuvre sans l'autorisation de l'auteur cause du tort à l'auteur comme l'ouverture d'une boulangerie à côté d'un autre boulanger cause du tort à ce dernier.

 

 

ah le retour des analogies débiles, merci, on va rigoler encore :D

 

il y a 2 minutes, jubal a dit :

 

Je n'ai aucun droit sur son travail, et je n'ai évidemment aucun droit a exiger de lui quoi que ce soit.

Quand je regarde son film je ne demande aucun droit sur son travail, et je n'exige rien de lui. De son point de vu je n'existe pas.

 

Tu existes dans le sens où il veut te vendre son film, et tu refuses pour le reprendre gratuitement par derrière. 

Après c'est une question de conception de la propriété privée: si tu vois un auteur en train d'écrire un bouquin, ce bouquin est-il sa propriété ? Certains considèrent ici que parce qu'ils sont en capacité de copier ce livre sans effort, ils peuvent se l'approprier. D'autres considèrent que non, que c'est le travail de l'auteur qui en est donc le propriétaire (la notion de copie étant à ne pas confondre avec celle d'imitation, bien sûr, chose que beaucoup ont fait de mauvaise foi sur ce sujet comme encore le troll d'au-dessus).

Maintenant le compromis actuel, dans les faits, c'est plutôt que la copie commerciale est interdite pendant que la copie personnelle ne l'est pas. Donc que si tu regardes son film parce que tu l'as trouvé sur internet tu ne risques rien, mais si tu veux le revendre tu auras des problèmes. Voir aussi l'exemple du marché des fansubs que j'avais cité plus tôt dans le topic, qui est un exemple de compromis intéressant.

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il y a 3 minutes, Mégille a dit :

Spirit steading ! :lol:

 

Plus que causer du tort, ce qui est un peu flou, il faut se demander si utiliser une idée

 

toujours cette confusion effroyable entre la création et l'idée. Il va bien falloir faire un effort un jour pour comprendre la différence ;) 

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il y a 5 minutes, Gilles a dit :

ah le retour des analogies débiles, merci, on va rigoler encore :D

 

Ce n'est pas une analogie débile, c'est exactement la même chose. Deux produits largment substituables et un qui prend les clients de l'autre faisant perdre des revenus à l'autre. 

 

il y a 5 minutes, Gilles a dit :

Après c'est une question de conception de la propriété privée:

 

Dommage de ne jamais définir ta conception de la propriété privée. Mais je comprends que ça permet d'éviter de faire face à ton erreur.

 

il y a 5 minutes, Gilles a dit :

Donc que si tu regardes son film parce que tu l'as trouvé sur internet tu ne risques rien, mais si tu veux le revendre tu auras des problèmes. Voir aussi l'exemple du marché des fansubs que j'avais cité plus tôt dans le topic, qui est un exemple de compromis intéressant.

 

Intéressant pour qui ? Je te propose un autre compromis intéressant : je viens dormir un jour par semaine chez toi sans ton accord.

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il y a 4 minutes, Tramp a dit :

Dommage de ne jamais définir ta conception de la propriété privée. Mais je comprends que ça permet d'éviter de faire face à ton erreur.

 

Oui la même pour toi: "je peux en profiter sans effort, donc c'set à moi". 

Demain je pars de ma maison pour un mois, ma porte n'est que vaguement fermée, tu estimes donc que tu peux venir y habiter sans me demander. :D "après-tout, ça ne me prive de rien, n'est-ce pas?"

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20 minutes ago, Gilles said:

Tu existes dans le sens où il veut te vendre son film, et tu refuses pour le reprendre gratuitement par derrière. 

Après c'est une question de conception de la propriété privée: si tu vois un auteur en train d'écrire un bouquin, ce bouquin est-il sa propriété ?

 

Heureusement que j'ai encore le droit de refuser de l'acheter :lol:

Pour moi la source de la propriété c'est la résolution des conflits d'usage: 2 personnes veulent utiliser une chose qui ne peut être utilisée que par une seule, la propriété arbitre le conflit. Cette propriété la est donc justifiée pour moi.

Mais pour la PI qu'est ce qui la justifie ?

 

 

Quote

Certains considèrent ici que parce qu'ils sont en capacité de copier ce livre sans effort, ils peuvent se l'approprier.

 

Que ça soit sans effort ou avec beaucoup d'effort ne change rien.

Et le terme "approprie" n'est pas correct, regarder ou diffuser ce n'est pas s'approprier.

 

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6 minutes ago, Gilles said:

"je peux en profiter sans effort, donc c'set à moi".

 

Mais non, on ne peut pas dire "c'est a moi" si on réfute le concept de PI ça n'a pas sens. Tout ce qu'on dit c'est "foutez moi la paix".

Et qu'est ce que ça change que ça soit avec ou sans effort ?

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il y a 6 minutes, Gilles a dit :

Oui la même pour toi: "je peux en profiter sans effort, donc c'set à moi".

 

Pas du tout. Encore un homme de paille. Je n'ai jamais dit : "c'est à moi." J'ai dit : "ce n'est pas à toi."

 

Ma definition de la propriété :

Citation

Le droit de disposer et de jouir des choses de la manière la plus absolue.

 

À-toi maintenant ! Si tu l'oses bien sur.

 

Et au passage, pourquoi ne puis-je pas jouir et disposer de la salle de cinéma que je me suis payée de la manière la plus absolue ? C'est quand même le fruit de mes efforts.

 

il y a 6 minutes, Gilles a dit :

Demain je pars de ma maison pour un mois, ma porte n'est que vaguement fermée, tu estimes donc que tu peux venir y habiter sans me demander. :D "après-tout, ça ne me prive de rien, n'est-ce pas?"

 

C'est un compromis intéressant non ?

*ca te prive de pouvoir jouir et disposer de ton bien comme tu l'entends (cf ma definition ci-dessus).

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il y a 2 minutes, Gilles a dit :

 

toujours cette confusion effroyable entre la création et l'idée. Il va bien falloir faire un effort un jour pour comprendre la différence ;) 

 

Et bien, en tant que platonicien ayant foi en la théorie de la réminiscence, j'ai un peu de mal !

Sinon, sans partir trop loin, j'ai du mal à voir là où commence l'un, et où s'arrête l'autre.

Le possible usage médical d'une molécule. La molécule elle-même (en général, pas telle molécule en particulier) lorsqu'elle est produite par synthèse. L’aluminium. L'acier. Le dioxygène. La résistance d'une plante à diverse maladies (ou parasites) lorsque l'on modifie son adn de telle ou telle façon. La sous-espèce de plante une fois modifiée de la sorte (la sous-espèce en général, pas une plante en particulier). L'écriture en général. l'alphabet latin. Une phrase quelconque en français. Deux phrases. Trois phrases. Un roman. L'alphabet klingon. Une gamme musicale. Une note. Deux notes, l'une à la suite de l'autre. Trois notes. Un symphonie.

Là dedans, qu'est-ce qui est idée, qu'est-ce qui est création ?

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il y a 2 minutes, Mégille a dit :

Sinon, sans partir trop loin, j'ai du mal à voir là où commence l'un, et où s'arrête l'autre.

 

Ne t'inquiète pas, personne ne le sait non plus ce qui permet la longue suite d'abus à base de procès coûteux et la menace de ceux-ci, à base de brevets bidons etc...

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