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La mairie vide le studio contre l'avis de son occupant


Marlenus

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https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/le-studio-rempli-ras-bord-en-train-d-etre-vide-son-occupant-retrouve-5908600

 

Le studio découvert mercredi dans le centre de Rennes était plein comme un œuf d’objets de toutes sortes. Une société de nettoyage, chargée par la mairie de le vider, est ce vendredi 3 août en train d’opérer sur les lieux.[...]



Précédemment introuvable, l’occupant du logement a réapparu ce matin, sur les lieux. L’homme de 66 ans, mécontent du sort réservé à ses affaires, essaye de sauver celles auxquelles il tient le plus en protestant vigoureusement contre les nettoyeurs.

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Ça me rappelle un pote à bruxelles qui avait un peu le même genre.. il avait un appart rempli à raz-bord de merdes. Il était propre sur lui, social, pas cassos, tout ce que tu veux, mais l'appart était basiquement une décharge.

 

C'est pas cet espèce de syndrome des gens qui ne jettent jamais rien et qui accumulent comme des malades? Paraît que ça existe.

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6 minutes ago, NicolasB said:

j'avais pas entendu le syndrôme de Diogène. Maintenant, que faire dans ce genre de situation, tant que ça ne dérange pas les voisins?

Rien/

 

Mais là justement cela dérangeait les voisins visiblement:

débarrasser l’immeuble tout entier de l’odeur nauséabonde qui s’en était emparée

 

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il y a 39 minutes, NicolasB a dit :

j'avais pas entendu le syndrôme de Diogène. Maintenant, que faire dans ce genre de situation, tant que ça ne dérange pas les voisins?

J'ai eu à rendre visite à des personnes souffrant de ce trouble. C'est trrrrrès impressionnant, vraiment. Des galeries à peine praticables pour circuler d'un endroit à un autre, souvent de profil et à petits pas, des accumoncellements de tout et n'importe quoi, du vélo à la planche à voile accrochés au plafond, en passant par des empilements de cartons, journaux, appareils ménager, objets hétéroclites. Et bien sûr, la crasse, les souris, les odeurs, bref, invivable pour la plupart d'entre nous.

Ce sont souvent les voisins qui appellent au secours, via la mairie, pour les troubles de voisinage associés, les infestations de nuisibles.

Alors répondre "ne rien faire" c'est un peu simple.

Faut faire le distinguo entre ce qui relève d'un (non) choix de vie (vu que c'est une pathologie mentale) et des conséquences sur l'environnement. Par ailleurs, faire aussi la différence de statut de l'occupant. Quel propriétaire a envie d'avoir un tel locataire qui dégrade le logement et ne l'occupe pas de façon sensée ?

Il y a aussi les risques d'incendie, d'explosion, sans parler des risques sur la santé.

Dans les cas que j'ai eu à traiter, je n'ai rien fait, à part tâcher de mettre en place un minimum de cordons de sécurité.

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Il y a 1 heure, Bisounours a dit :

J'ai eu à rendre visite à des personnes souffrant de ce trouble. C'est trrrrrès impressionnant, vraiment. Des galeries à peine praticables pour circuler d'un endroit à un autre, souvent de profil et à petits pas, des accumoncellements de tout et n'importe quoi, du vélo à la planche à voile accrochés au plafond, en passant par des empilements de cartons, journaux, appareils ménager, objets hétéroclites. Et bien sûr, la crasse, les souris, les odeurs, bref, invivable pour la plupart d'entre nous.

Ce sont souvent les voisins qui appellent au secours, via la mairie, pour les troubles de voisinage associés, les infestations de nuisibles.

Alors répondre "ne rien faire" c'est un peu simple.

Faut faire le distinguo entre ce qui relève d'un (non) choix de vie (vu que c'est une pathologie mentale) et des conséquences sur l'environnement. Par ailleurs, faire aussi la différence de statut de l'occupant. Quel propriétaire a envie d'avoir un tel locataire qui dégrade le logement et ne l'occupe pas de façon sensée ?

Il y a aussi les risques d'incendie, d'explosion, sans parler des risques sur la santé.

Dans les cas que j'ai eu à traiter, je n'ai rien fait, à part tâcher de mettre en place un minimum de cordons de sécurité.

 

J'ai une connaissance dons la grand mere souffrait de ce syndrome. 

Elle etait extrement riche et vivait a l'annee dans une espece de suite vraiment gigantesque dans un grand hotel (a Strasbourg je crois). 

C’était rempli de pot de yaourts (elle avait une obsession particuliere sur les pots de yaourts) et de journaux, publicités et emballages en tout genre, propres, parce qu'elle les lavait (ou les faisait laver) avant de les empiler.

Le personnel avait des instructions bien precises a suivre a la lettre. C’était un genre de bordel monstre relativement organisé, poussiéreux, mais pas putride non plus, avec des piles de conneries inutiles jusqu'aux plafonds, partout.

L'appart étant vraiment énormes (elle se souvent qu'elle a appris le patin a roulette dans les couloir de chez sa grand mere) du coup il y avait encore de la place pour vivre, mais c'était limite.

 

Elle me décrit sa grand mere comme une dame tres gentille, tres elegante, tres cultivée, mais folle.

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2 hours ago, Bisounours said:

J'ai eu à rendre visite à des personnes souffrant de ce trouble. C'est trrrrrès impressionnant, vraiment. Des galeries à peine praticables pour circuler d'un endroit à un autre, souvent de profil et à petits pas, des accumoncellements de tout et n'importe quoi, du vélo à la planche à voile accrochés au plafond, en passant par des empilements de cartons, journaux, appareils ménager, objets hétéroclites. Et bien sûr, la crasse, les souris, les odeurs, bref, invivable pour la plupart d'entre nous.

Ce sont souvent les voisins qui appellent au secours, via la mairie, pour les troubles de voisinage associés, les infestations de nuisibles.

Alors répondre "ne rien faire" c'est un peu simple.

Faut faire le distinguo entre ce qui relève d'un (non) choix de vie (vu que c'est une pathologie mentale) et des conséquences sur l'environnement. Par ailleurs, faire aussi la différence de statut de l'occupant. Quel propriétaire a envie d'avoir un tel locataire qui dégrade le logement et ne l'occupe pas de façon sensée ?

Il y a aussi les risques d'incendie, d'explosion, sans parler des risques sur la santé.

Dans les cas que j'ai eu à traiter, je n'ai rien fait, à part tâcher de mettre en place un minimum de cordons de sécurité.

Oui bien sûr mais j'ai précisé tant que ça ne dérange personne. Après ok l'appartement a été vide de force le mec à 66 ans.... Si il ne prend pas conscience de lui même que c'est un problème dans six mois à peine retour à la case départ

  • Yea 1
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il y a 39 minutes, Librekom a dit :

 

J'ai une connaissance dons la grand mere souffrait de ce syndrome. 

Elle etait extrement riche et vivait a l'annee dans une espece de suite vraiment gigantesque dans un grand hotel (a Strasbourg je crois). 

C’était rempli de pot de yaourts (elle avait une obsession particuliere sur les pots de yaourts) et de journaux, publicités et emballages en tout genre, propres, parce qu'elle les lavait (ou les faisait laver) avant de les empiler.

Le personnel avait des instructions bien precises a suivre a la lettre. C’était un genre de bordel monstre relativement organisé, poussiéreux, mais pas putride non plus, avec des piles de conneries inutiles jusqu'aux plafonds, partout.

L'appart étant vraiment énormes (elle se souvent qu'elle a appris le patin a roulette dans les couloir de chez sa grand mere) du coup il y avait encore de la place pour vivre, mais c'était limite.

 

Elle me décrit sa grand mere comme une dame tres gentille, tres elegante, tres cultivée, mais folle.

 

Un personnage de roman ! 

  • Yea 1
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Ça n'a strictement rien à voir. Les personnes souffrant de cette pathologie ne sont pas nécessairement sales et paresseuses, elles ne peuvent pas s'empêcher de conserver les objets, ne peuvent rien jeter.

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il y a 8 minutes, Rübezahl a dit :

on a encore le droit d'employer le mot paresse ?

C'est très discriminant, horriblement stigmatisant et pas du tout bisou-compatible, tu sais. ;)

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Mon anecdote n’avait rien à voir avec le syndrome évoqué plus haut dans ce fil — sorry. 

 

Je pense, mais je ne suis pas psychiatre, que c’était bien de la paresse. Quand tu mets ton sachet de chips vide par terre et pas à la poubelle (il y avait énooooooormément de paquets de chips vides et une cuisine qui n’avait pas servie à cuisiner depuis longtemps, avec 2 à 4 mineurs), ou que tu mets tes détritus dans des sacs poubelles mais que tu ne l’es descends pas, que tu montres cet exemple-là à tes enfants, ton habitation devient une décharge plus rapidement qu’on peut le croire (genre en 3 semaines). Famille avec parents inactifs depuis des lustres, logement payé par vos impôts, toussa. Cas sociaux quoi. 

 

Mais c’est très intéressant à voir, je vous encourage à faire l’expérience de cette épaisseur humaine-là si vous en avez l’occasion. Les gens qui ont démissionné de tout ou partie de leur vie sont très nombreux et ils sont humains comme les autres. Peut-être en garderez-vous à la fois une certaine empathie ET un frisson d’horreur à chaque fois que vous voyez l’abîme imminent d’un fonds de jardin rempli de bric-à-brac/objets cassés. 

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