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Libertarianism and Psychopathy


Freezbee

Levenson Self-Report Psychopathy Scale  

43 membres ont voté

  1. 1. Your score from primary psychopathy has been calculated as...

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  2. 2. Your score from secondary psychopathy has been calculated as...

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Messages recommandés

6 hours ago, Flashy said:

Je ne dis pas qu'avoir un score bas est mauvais. Je dis que je suis agacé par certains discours faisant l'éloge de l'empathie et de l'émotivité.

Et je suis agacé par certains discours justifiant d'emmerder le monde par un nietzschéisme hasardeux.

 

2 hours ago, Bézoukhov said:

Les surhommes randiens ne connaissent pas l'échec.

Les surhommes randiens ne sont pas psychopathes comme je l'ai montré plus haut.

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Il y a 6 heures, Flashy a dit :

Yep.

Par exemple : Success is based on survival of the fittest; I am not concerned about the losers.

Je suis plutôt d'accord, avec des nuances, sur la première partie (des gens sans mérites réussissent, ou en tout cas ont un statut lié à la réussite...). Je suis plutôt d'accord avec la seconde partie aussi : la médiocrité d'autrui n'est pas de mon ressort, et je ne vois pas pourquoi il me faudrait avoir pitié des gens qui échouent ou subissent les conséquences de leurs choix idiots. Après, il y a des cas où j'aide les SDF (notamment), mais ce n'est pas que je me soucie de leur bien-être : c'est une question de respect de soi. Faire comme s'ils n'existaient pas m'est impossible, et ce sont des gens adultes. S'il me faut leur filer un coup de main, ou les rabrouer, ou les taper, je le fais quand je peux.

Ce qui me pose problème avec cette question, c'est la définition des termes.

Déjà, définir ce qu'est le succès. Peut-on réellement établir des critères objectifs ? Ensuite, il y a plusieurs catégories de perdants. Je fais bien la distinction entre ceux qui agissent et qui peinent à s'en sortir, et ceux qui n'y arrivent pas parce qu'ils n'ont jamais eu la volonté d'agir. Typiquement, le jeunot qui arrête ses études par manque de motivation pour vivre aux crochets des autres. J'en ai connu quelques uns des comme ça. Qu'importe qu'ils soient dans une perspective de dévalorisation progressive d'eux-mêmes. Ceux-là ne m'intéressent pas.

 

Il y a 6 heures, Flashy a dit :

En fin de lycée, ouais. Tout comme pas mal d'autres oeuvres de Nietzsche. 

Cela se voit tant que ça que ce coquinou m'a influencé?

Disons que le chrétien comme figure du faible a particulièrement bien été développé par Nietzsche, alors j'ai fait le lien instantanément :mrgreen:

Cet enfoiré a tout de même failli me conduire sur la voie de l'apostasie. 

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Il y a 6 heures, Mister_Bretzel a dit :

Je pense qu'il avait en tête les comportements autodestructeurs type excès d'alcool, de drogues ou se glucides :mrgreen: 

 

Dans le cas des addictions, je ne sais pas si on peut parler de choix. Tout le monde n'a clairement pas la même sensibilité : par exemple, il y a des gens qui se contentent de fumer une cigarette le soir ou quelques clopes en soirée, le week-end... mais évidemment la plupart des fumeurs sont bien incapables de faire preuve d'une telle parcimonie et ce n'est pas qu'une question de volonté. Là encore, l'héritage génétique et l'environnement prennent une part importante (voir les dernières trouvailles en épigénétique).

 

Dad’s Drinking Could Epigenetically Affect Son’s Sensitivity and Preference for Alcohol

 

Edit : les psychopathes ne sont pas exempts de toxicomanie, mais ils semblent moins sensibles à la dépendance si j'en crois le résumé de cette étude (je n'ai pas tout lu) :

 

Citation

Psychopathic traits modulate brain responses to drug cues in incarcerated offenders

 

Recent neuroscientific evidence indicates that psychopathy is associated with abnormal function and structure in limbic and paralimbic areas.

 

Psychopathy and substance use disorders are highly comorbid, but clinical experience suggests that psychopaths abuse drugs for different reasons than non-psychopaths, and that psychopaths do not typically experience withdrawal and craving upon becoming incarcerated. These neurobiological abnormalities may be related to psychopaths' different motivations for—and symptoms of—drug use.

 

This study examined the modulatory effect of psychopathic traits on the neurobiological craving response to pictorial drug stimuli. Drug-related pictures and neutral pictures were presented and rated by participants while hemodynamic activity was monitored using functional magnetic resonance imaging.

 

These data were collected at two correctional facilities in New Mexico using the Mind Research Network mobile magnetic resonance imaging system. The sample comprised 137 incarcerated adult males and females (93 females) with histories of substance dependence.

 

The outcome of interest was the relation between psychopathy scores (using the Hare Psychopathy Checklist-Revised) and hemodynamic activity associated with viewing drug-related pictures vs. neutral pictures.

 

There was a negative association between psychopathy scores and hemodynamic activity for viewing drug-related cues in the anterior cingulate, posterior cingulate, hippocampus, amygdala, caudate, globus pallidus, and parts of the prefrontal cortex.

 

Psychopathic traits modulate the neurobiological craving response and suggest that individual differences are important for understanding and treating substance abuse.

 

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Il y a 8 heures, poincaré a dit :

Cet enfoiré a tout de même failli me conduire sur la voie de l'apostasie. 

 

Pourtant si tu lis bien L'Antéchrist Nietzsche parle assez élogieusement de Jésus.

 

Dans Par-delà bien et mal (ou je ne sais plus où) il le qualifie d' "homme le plus digne d'amour".

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Il y a 13 heures, Soda a dit :

Moi je te parles des gens qui ont fait un bon choix qui a eu des mauvaises conséquences, par exemple se prendre un coup de couteau en voulant aider une personne agressé, cette personne ne "coule" pas par malchance?

Et moi je te parle (comme je l'ai précisé) du scénario usuel.

Pour l'instant on n'a pas encore des millions de gens qui se prennent un coup de couteau.

 

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Il y a 3 heures, Eltourist a dit :

3.6, 2.6

85%, 54%

c'est grave docteur ?

 

Disons que

- mes résultats indiquent que j'aime bien les gens mais que je m'en tiens éloigné ;

- tes résultats indiquent que tu restes proche d'eux mais que tu veux les tuer.

 

Donc oui, c'est grave :icon_wink:

  • Haha 1
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il y a 2 minutes, Liber Pater a dit :

On reste des psychopathes.

Mouais. Je demande des tests statistiques appropriés pour juger de l'intervalle de confiance et de la p-valeur de cette affirmation. ;)

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Il y a 7 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Pourtant si tu lis bien L'Antéchrist Nietzsche parle assez élogieusement de Jésus.

Je ne parle pas de Dieu.

 

Plutôt de la doctrine chrétienne en elle-même. Laquelle te conditionne à penser d'une certaine manière. Je pensais à la critique de Nietzsche sur la pitié érigée en vertu, la valorisation de la faiblesse, le rejet de tout sentiment d'opposition. Il y a ensuite une interprétation qui m'est propre : l'incitation au statisme (pourquoi lutter), voire au suicide dans le pire des cas (vie meilleure dans l'Au-delà = autant crever tout de suite).

 

Il y a 1 heure, Liber Pater a dit :

On reste des psychopathes.

Alors je ne tirerai aucune déduction définitive de ce test bidon. Ce qui serait intéressant, c'est de savoir à partir de quel résultat peut-on officiellement être qualifié comme "ayant des tendances à la psychopathie" ou "psychopathe avéré". Puisqu'il y a nécessairement des degrés où des catégories de personnes sont majoritairement représentées. Imaginons un test clinique avec des résultats compris entre 0 à 10. On sait que la majorité de la population se trouve entre 0 et 1 = psychopathie inexistante. En revanche, les personnes incarcérées pour des faits délictuels avec violence ont en moyenne des scores entre 5 et 6 = fortes tendances à la psychopathie. Puis on trouve majoritairement des condamnés à des peines à perpétuité ou de hauts potentiels intellectuels entre 8 et 9 = palme de l'infréquentabilité. 

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il y a 35 minutes, poincaré a dit :

Ce qui serait intéressant, c'est de savoir à partir de quel résultat peut-on officiellement être qualifié comme "ayant des tendances à la psychopathie" ou "psychopathe avéré". Puisqu'il y a nécessairement des degrés où des catégories de personnes sont majoritairement représentées. Imaginons un test clinique avec des résultats compris entre 0 à 10. On sait que la majorité de la population se trouve entre 0 et 1 = psychopathie inexistante. En revanche, les personnes incarcérées pour des faits délictuels avec violence ont en moyenne des scores entre 5 et 6 = fortes tendances à la psychopathie. Puis on trouve majoritairement des condamnés à des peines à perpétuité ou de hauts potentiels intellectuels entre 8 et 9 = palme de l'infréquentabilité. 

 

Il existe une échelle sur laquelle un score de 30/40 est considéré comme le seuil aux USA :

 

Citation

The Hare Psychopathy Checklist-Revised (PCL-R) is a diagnostic tool used to rate a person's psychopathic or antisocial tendencies.  It was developed in the 1970’s by Dr. Robert Hare, a Canadian professor and researcher renowned in criminal psychology, who has spent three decades studying the concept known as the psychopath and based partly on Hare’s work with prison inmates in Vancouver.

 

Citation

The twenty traits assessed by the PCL-R score are:

  • glib and superficial charm
  • grandiose (exaggeratedly high) estimation of self
  • need for stimulation
  • pathological lying
  • cunning and manipulativeness
  • lack of remorse or guilt
  • shallow affect (superficial emotional responsiveness)
  • callousness and lack of empathy
  • parasitic lifestyle
  • poor behavioral controls
  • sexual promiscuity
  • early behavior problems
  • lack of realistic long-term goals
  • impulsivity
  • irresponsibility
  • failure to accept responsibility for own actions
  • many short-term marital relationships
  • juvenile delinquency
  • revocation of conditional release
  • criminal versatility

 

Évidemment, ce n'est pas un test où l'on s'évalue soi-même. Pour cela, il existe aussi le Psychopathic Personality Inventory :

 

Citation

The Psychopathy Checklist - Revised (PCL-R; Hare, 2003) is a frequently used and well-validated measure of psychopathy, but is relatively time-intensive and expensive to administer. The Psychopathic Personality Inventory (PPI; Lilienfeld & Andrews, 1996) is a self-report measure that provides a less time-intensive and less expensive method for identifying psychopathic individuals. Using three independent samples and two different versions of the PCL (i.e., PCL-R, PCL:SV), we evaluated the extent to which the PPI and PCL overlap in their measurement of the psychopathy construct. Across three studies, PPI total and Factor 2 scores correlated moderately to strongly with PCL total and Factor 2 scores. Results for PPI and PCL Factor 1 scores were less positive. These findings raise important questions concerning the integration of results obtained using alternative psychopathy assessments.

 

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  • 2 weeks later...
Le 23/10/2018 à 17:11, Freezbee a dit :

 

Il existe une échelle sur laquelle un score de 30/40 est considéré comme le seuil aux USA :

 

 

 

Évidemment, ce n'est pas un test où l'on s'évalue soi-même. Pour cela, il existe aussi le Psychopathic Personality Inventory :

 

 

 

Le 23/10/2018 à 16:38, poincaré a dit :

 

Alors je ne tirerai aucune déduction définitive de ce test bidon. Ce qui serait intéressant, c'est de savoir à partir de quel résultat peut-on officiellement être qualifié comme "ayant des tendances à la psychopathie" ou "psychopathe avéré". Puisqu'il y a nécessairement des degrés où des catégories de personnes sont majoritairement représentées. Imaginons un test clinique avec des résultats compris entre 0 à 10. On sait que la majorité de la population se trouve entre 0 et 1 = psychopathie inexistante. En revanche, les personnes incarcérées pour des faits délictuels avec violence ont en moyenne des scores entre 5 et 6 = fortes tendances à la psychopathie. Puis on trouve majoritairement des condamnés à des peines à perpétuité ou de hauts potentiels intellectuels entre 8 et 9 = palme de l'infréquentabilité. 


Une évaluation clinique de l'ASPD prends une semaine et comprend différents test dont le PPI-2 (comme mentionné) et le MMPI-2, ainsi qu'une IRM fonctionnelle pour notamment mesurer l'activité de plusieurs aires du cerveau (amygdale, lobe frontal, cortex orbitofrontal et cortex insulaire).

Le test de Hare est conçu à l'origine comme un test rapide pour évaluer la population carcérale pour des besoins d'études dans les années 70, il ne permets pas de diagnostiquer une différence neurologique chez un sujet. Peu de psychopathes sont en prison ou commettent des crimes, pas davantage que les neurotypiques
Enfin, les tests ne sont que des outils: sans méthodologie, plusieurs entrevues avec un spécialiste, interprétation d'un professionnel et non autoévaluation, ces tests ne valent rien. Donc effectivement, on n'évalue pas le degré d'ASPD et la prééminence des 2 traits associés avec un résultat chiffré sur un continuum, avec un test de 40 questions.


Sinon, pour revenir au test car ça reste amusant à faire malgré tout, je suis à 3,9 en facteur 1 et 2,2 en facteur 2. Je ne serais pas surpris de retrouver les libéraux dans la moyenne voir en dessous, et les libertariens légèrement au dessus. 

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