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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


Messages recommandés

il y a 17 minutes, Bézoukhov a dit :

C’est variable parce que leur public a tendance à pas trop trop tolérer l’homosexualite.

Tu confonds AJ et AJ+, je crois. ;)

 

il y a 13 minutes, Mathieu_D a dit :

Ce n'est pas un peu trop confidentiel comme media pour parler de premier truc ?

Si j'en crois leur page FB, chacune de leurs vidéos fait plusieurs dizaines de milliers de vues, et est partagée plusieurs centaines de fois. Je crois que "confidentiel" n'est pas le terme adapté...

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il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

Non non, c’etait bien Aj+ :

C'est certain que la convergence des luttes identitaires LGBTAZERTY et colorées (le but d'AJ+) fait parfois des étincelles. A moins que ce ne soit, in fine, leur objectif ultime (i.e. blackpiller / redpiller les masses de descendants d'immigrés en les exposant à une haute dose de propagande LGBTXYZ afin qu'ils considèrent la France comme intrinsèquement dégénérée).

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Il y a 2 heures, Azref a dit :

J'ai vraiment du mal à comprendre la ligne AJ+, si ce n'est comme une version moyen orientale de l'agit prop discret (ou pas) de chaînes genre Russia Today.

C'est simple le but c'est la haine de soi et de l'autre.

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On 12/10/2018 at 1:13 PM, Rincevent said:

Pauvres soixante-huitards. Ils ont délibérément refusé de transmettre quoique ce soit à leurs successeurs, et ils s'étonnent que leurs successeurs n'aient pas leur tabou. Ils ont décidé qu'on pouvait se rire et se moquer de tout, mais que les strèmedrouates c'était sérieux (paie ta contradiction) ; leurs successeurs ont vu la contradiction et l'ont résolu : après tout, un défilé nazi, c'est tout aussi rigaulau à leurs yeux.

Je n'ai jamais rencontré un pourfendeur des carcans sociaux qui n'avait pas par derrière ses propres carcans encore plus arbitraires et débiles à imposer. Le pire c'est quand ce type là est en situation d'autorité et qu'il faut donc tâtonner sans arrêt dans le noir pour découvrir ses petits tabous personnels. Quand on y réfléchit c'est d'un égoïsme monstrueux (et pas dans le sens randien du terme).

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il y a 13 minutes, Lancelot a dit :

Je n'ai jamais rencontré un pourfendeur des carcans sociaux qui n'avait pas par derrière ses propres carcans encore plus arbitraires et débiles à imposer. Le pire c'est quand ce type là est en situation d'autorité et qu'il faut donc tâtonner sans arrêt dans le noir pour découvrir ses petits tabous personnels. Quand on y réfléchit c'est d'un égoïsme monstrueux (et pas dans le sens randien du terme).

Oui, l'égocentrisme de celui qui attend du monde entier qu'il se plie à lui, plutôt que de faire d'effort de s'adapter au monde.

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57 minutes ago, Rincevent said:

Oui, l'égocentrisme de celui qui attend du monde entier qu'il se plie à lui, plutôt que de faire d'effort de s'adapter au monde.

"Je n'apprécie pas X (au hasard les pubs avec des femmes en bikini) donc j'exige que X disparaisse."

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il y a 30 minutes, Lancelot a dit :

"Je n'apprécie pas X (au hasard les pubs avec des femmes en bikini) donc j'exige que X disparaisse."

Voilà. Avant d'être une politique, le collectivisme est bien souvent un drame personnel. On peut enchaîner sur Peterson, tout ça.

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C'est une fake news, le World News Daily Report est un peu le Gorafi US. Ils ont même un disclaimer :

 

Citation

"WNDR assumes however all responsibility for the satirical nature of its articles and for the fictional nature of their content. All characters appearing in the articles in this website even those based on real people are entirely fictional and any resemblance between them and any persons, living, dead, or undead is purely a miracle."

:lol:

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https://www.lepoint.fr/invites-du-point/chronique-d-un-etudiant-a-columbia-5-l-emoi-et-la-haine-14-12-2018-2279225_420.php

Citation

Un nombre croissant d'étudiants se disent « fatigués » d'être confrontés, malgré eux, aux ravages de la « transdisciplinarité ». Derrière ce nom affreux et pompeux, il y a une réalité facile à comprendre et qu'un seul exemple suffit à illustrer. Cette approche pédagogique, désormais généralisée aux États-Unis, consiste à faire exploser les cadres traditionnels de l'apprentissage, pour aider l'étudiant à embrasser la complexité et la modernité du monde et à en questionner sa propre perception. Concrètement, cela s'appuie sur une série de grands thèmes devenus moteurs. Ainsi, les perspectives féministes ou la diversité des genres, désormais développés dans un département entier de Columbia, servent de grilles de lecture dans un nombre croissant de cours. On étudie par exemple, en cours de science politique, la vision féministe des relations internationales ou les apports des chercheurs LGBTQ. Et l'approche se décline en histoire, en sociologie, en sciences de l'environnement, en psychologie ou même en finances. Son corollaire est la démonstration de la domination masculine, occidentale en particulier, et de l'absurdité de la distinction des genres. De la même manière, sous la poussée des départements des Études moyen-orientales, sud-asiatiques et africaines, le besoin de « décoloniser » l'approche des étudiants s'exprime un peu partout, même dans les cours où l'on n'en voit guère la pertinence.

Citation

Le « Pink washing » est très en vogue à Columbia. C'est un concept promu par l'alliance des étudiants LGBTQ, affiliée à la nébuleuse adhérente du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), dont l'objet est de promouvoir des sanctions contre les institutions et les entreprises israéliennes pour leur rôle dans des « politiques racistes, coloniales et discriminatoires ». Le « Pink washing » repose sur l'idée qu'Israël promeut l'avancée des droits LGBTQ afin de dissimuler ses crimes humanitaires.

Citation

Dès la première session de ce cours de sociologie sur le terrorisme, où l'étude des populations israéliennes et palestiniennes servait de support central, une étudiante prit violemment à parti le professeur, l'accusant d'avoir un préjugé pro-israélien. Le professeur venait de présenter le déroulé du semestre et d'expliquer que le cours explorerait le phénomène terroriste à partir des acteurs non étatiques du terrorisme. L'étudiante s'exclama : « Je ne vois pas pourquoi vous ne considérez pas Israël comme un acteur du terrorisme puisque ce n'est même pas un État légitime et légal sur le plan international. » J'ai pensé que je devrais éviter ce cours où le feu avait pris si vite, mais je suis revenu en deuxième semaine pour vérifier cette inquiétude. L'étudiante avait, elle, disparu. Le choix validé, j'ai ensuite confirmé mon inscription au cours d'histoire sur Israël. Il était trop tard pour en changer. Je n'avais pas noté que deux des trois lectures obligatoires du cours étaient un livre de l'historien révisionniste israélien Benny Morris et l'autre, celui du « pape » des études palestiniennes à Columbia, Rashid Khalidi.

 

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Les SJW sont maintenant assez vieux pour compter dans leur rang des déconvertis. Comme pour la scientologie, la psychanalyse ou le cyclisme, ce sont les anciens adeptes, ces qui ont souffert pendant des années de l'endoctrinement - plutôt que les observateurs extérieurs - qui deviennent les adversaires les plus acharnés, et les plus pertinents, de leurs anciennes idoles idéologiques.

 

Article vraiment très intéressant à ce sujet d'une vision du mouvement de l'intérieur :

 

https://quillette.com/2018/12/11/sad-radicals/

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il y a 47 minutes, Drake a dit :

Les SJW sont maintenant assez vieux pour compter dans leur rang des déconvertis. Comme pour la scientologie, la psychanalyse ou le cyclisme, ce sont les anciens adeptes, ces qui ont souffert pendant des années de l'endoctrinement - plutôt que les observateurs extérieurs - qui deviennent les adversaires les plus acharnés, et les plus pertinents, de leurs anciennes idoles idéologiques.

 

Article vraiment très intéressant à ce sujet d'une vision du mouvement de l'intérieur :

 

https://quillette.com/2018/12/11/sad-radicals/

C'est tout à fait passionnant. On notera cette série de passages, brillants :

 

Citation

Radical communities select for particular personality types. They attract deeply compassionate people, especially young people attuned to the suffering inherent to existence. They attract hurt people, looking for an explanation for the pain they’ve endured. And both of these derive meaning for that suffering by attributing it to the force that they now dedicate themselves to opposing. They are no longer purely a victim, but an underdog.

However, radical communities also attract people looking for an excuse to be violent illegalists. And the surplus of vulnerable and compassionate people attracts sadists and abusers ready to exploit them. [...] However, radicals also dismiss longstanding norms that would protect them, in favour of experimental norms. [...] Abusers thrive in radical communities because radical norms are fragile and exploitable. A culture of freewheeling drug and alcohol use creates situations predators are waiting to exploit. A cultural fetishization of violence provides cover for violent and unstable people. The practice of public “call-outs” is used for power-plays far more often than for constructive feedback. [...] While norms such as “believe claimed victims” are important in families and close friendships where trust and accountability are real, they become weapons in amorphous communities.

 

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Entanglement with such an individual is what finally broke me from my own dogmatism. Having somebody yell at me that if I didn’t admit to being a white supremacist her friends might beat me up and that I should pay her for her emotional labor, was too much for my ideology to spin. The internal crisis it induced led to gradual disillusion. In the end, however, this was the greatest gift I could ask for.

:icon_ptdr:

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In many cases, the effort is expended in bringing about a policy that turns out to be harmful or unjust. It would be better to spend one’s time and energy on aims that one knows to be good.” Slow, patient steps are a more reliable road to a better world than dramatic gestures that backfire as often as not. Conversation is less romantic than confrontation, small business ownership than Steal Something From Work Day, soup kitchens than vandalism. If an individual wants to end suffering, she should think hard about why she’s joined communities that glamorize violence, vengeance, and anti-intellectualism. Having left that scene, I am amazed at how much effort we put into making the world a more painful and difficult place than it is in service of a post-revolutionary utopia.

[...]

Radicals do themselves a disservice by seeing the world of thought outside the radical monoculture as tainted with reaction and evil. There is a rich diversity of thought awaiting them if they would only open their minds to it. One of the achievements of liberalism has been a norm of free speech wherein individuals can both share and consume that spectrum of thought. Every new and challenging school of thought I discovered after anarchism rocked my worldview, as somebody who formerly thought that wisdom could only be found through “the struggle” or in esoteric French theory. Even if opposing views are not assimilated, the ability to contend with them on the intellectual field instead of silencing them is a sign of a seeker of the truth, not a guardian.

Bon quelqu'un sait si on a le droit de traduire ça pour Contrepoints ?

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il y a une heure, Lancelot a dit :

Bon quelqu'un sait si on a le droit de traduire ça pour Contrepoints ?

On a tous les droits pour les traductions de Quillette. :) Il faut juste mettre un lien en fin d'article vers leur page Patreon.

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La gnose et le millénarisme n'ont jamais disparus, ils se sont juste transformés pour s'adapter à l'époque. Les mêmes se seraient sans doute jetés sur la route de la cité céleste en brûlant quelques juifs au passage, il y a quelques siècles. 

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il y a 21 minutes, Boz a dit :

La gnose et le millénarisme n'ont jamais disparus, ils se sont juste transformés pour s'adapter à l'époque. Les mêmes se seraient sans doute jetés sur la route de la cité céleste en brûlant quelques juifs au passage, il y a quelques siècles. 

Autrefois, les gnostiques et les millénaristes auraient au moins fini par être désignés comme hérétiques et auraient reçu le traitement idoine (pas forcément brûlés, hein, on n'est pas des sauvages). Aujourd'hui, plus personne n'a pour fonction principale de tuer ces conneries dans l’œuf avant qu'elles ne deviennent contagieuses à grande échelle.

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