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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


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Exactement, bon il s'est fait puncher aussi ça pourrait expliquer les blessures, mais oui il est peut-être aussi question de ciment dans les milkshakes (et ça brûle aussi).

Mais Gervais reste spot on.

 

 

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Ces gens là mettent la violence verbale et symbolique sur le même plan que la violence physique. A partir d'une soi-disant déconstruction de l'anthropologie individualiste qui fonderait le libéralisme, ils refusent toute forme de droit qui permettrait de déterminer la transgression de la sphère privée d'un individu. Ce qui sépare la violence légitime de la violence illégitime chez eux est uniquement la place au sein du système de domination, qui leur sert de cadre de lecture de la société entière. Une violence physique de la part d'un dominé contre un dominant, c'est une résistance désespérée qui frolle la légitime défense, alors qu'une impolitesse d'un dominant sur un dominé, c'est un crime. Je n'exagère pas. Je me souviens avoir lu un article de Butler dans lequel elle cherchait tant bien que mal à montrer qu'un acte de violence raciste, en l'occurrence, une bande de jeunes hommes noirs s'en étant pris à un blanc en après avoir vu je ne sais plus quel film anti-raciste, était en fait à comprendre comme une manifestation de violence patriarcale.

A la liberté comme droit est substituée une conception de la liberté comme jouissance in-entravée, et ils voient le patriarcat/le capitalisme/la structure de domination comme une forme de névrose, comme un surmoi qui empêcherait de jouir. C'est ce que j'ai cru comprendre de Marcuse.

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6 minutes ago, Mégille said:

Ces gens là mettent la violence verbale et symbolique sur le même plan que la violence physique. A partir d'une soi-disant déconstruction de l'anthropologie individualiste qui fonderait le libéralisme, ils refusent toute forme de droit qui permettrait de déterminer la transgression de la sphère privée d'un individu. Ce qui sépare la violence légitime de la violence illégitime chez eux est uniquement la place au sein du système de domination, qui leur sert de cadre de lecture de la société entière. Une violence physique de la part d'un dominé contre un dominant, c'est une résistance désespérée qui frolle la légitime défense, alors qu'une impolitesse d'un dominant sur un dominé, c'est un crime. Je n'exagère pas. Je me souviens avoir lu un article de Butler dans lequel elle cherchait tant bien que mal à montrer qu'un acte de violence raciste, en l'occurrence, une bande de jeunes hommes noirs s'en étant pris à un blanc en après avoir vu je ne sais plus quel film anti-raciste, était en fait à comprendre comme une manifestation de violence patriarcale.

A la liberté comme droit est substituée une conception de la liberté comme jouissance in-entravée, et ils voient le patriarcat/le capitalisme/la structure de domination comme une forme de névrose, comme un surmoi qui empêcherait de jouir. C'est ce que j'ai cru comprendre de Marcuse.

C'est l'un des fondements même de leur philosophie.

 

La violence des opprimés est légitime.

 

 

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il y a 6 minutes, Mégille a dit :

1): Ces gens là mettent la violence verbale et symbolique sur le même plan que la violence physique.

 

2): C'est ce que j'ai cru comprendre de Marcuse.

 

1): Parler de violence verbale est un abus de langage. On devrait plutôt parler d'agresser ou d'outrage verbal (suivant les cas).

La notion bourdieusienne de "violence symbolique" me semble inutile. Le phénomène décrit, une domination s'exerçant avec l'approbation tacite des dominés, semble correspondre à ce qu'on a toujours connu comme étant de l'autorité -la seule différence avec Bourdieu c'est que toute autorité devient terminologiquement entachée d'illégitimité. D'où le sinistre énoncé:

 

« Toute action pédagogique est objectivement une violence symbolique, en tant qu’imposition, par un pouvoir arbitraire, d’un arbitraire culturel. » -Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, La reproduction : Éléments d’une théorie du système d’enseignement, Les Éditions de Minuit, coll. « Le sens commun »,‎ 1970, 284 p, p.18.

 

2): J'ai lu un ou deux de ses livres (dont L'homme unidimensionnel) et c'est du charabia hégéliano-marxiste totalement vide de sens. Et je parle pas de la tentative marcusienne de rapprocher Marx et Heidegger.

La seule chose intéressante à savoir sur Marcuse est qu'il illustre une tendance de la gauche marxiste des années 60 qui commencent à dire que le prolétariat n'est plus un élément révolutionnaire indigérable par le capitalisme, et qu'il faut relancer la révolution grâce aux luttes des jeunes, femmes, minorités ethniques discriminés, étrangers, etc. On peut rapprocher à cette tendance le sociologue américain C. W. Mills (dont se réclame Marcuse) ou Castoriadis et plus tard André Gorz en France. Une sorte de chaînon manquant entre les socialistes révisionnistes du début du 20ème siècle et les nouveaux mouvements sociaux théorisées par Touraine dans les 70's.

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58 minutes ago, Johnnieboy said:

J'ai lu le thread twitter. Les Americains sont vraiment en train de sombrer dans l'extremisme et la connerie.

Lequel de thread ?

Après faut pas oublier que ça reste twitter, mais effectivement c'est toujours inquiétant.

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il y a 5 minutes, Noob a dit :

Lequel de thread ?

Après faut pas oublier que ça reste twitter, mais effectivement c'est toujours inquiétant.


Celui qui se trouve dans le premier message de Rincevent. En effet, il ne s'agit que de twitter mais je comparais avec twitter en France. Ils sont a un tout autre niveau de betise et de radicalisme, la-bas. Du moins, selon moi.

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Props aux gros mongols qui appellent "literal nazi" un asiatique homosexuel. 

 

 

Chaque fois que j'entends un américain traiter de nazi un mec vaguement de droite j'ai envie de le déporter à Auschwitz une semaine pour lui faire comprendre la différence

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Il y a 3 heures, Mégille a dit :

Ces gens là mettent la violence verbale et symbolique sur le même plan que la violence physique. A partir d'une soi-disant déconstruction de l'anthropologie individualiste qui fonderait le libéralisme, ils refusent toute forme de droit qui permettrait de déterminer la transgression de la sphère privée d'un individu. Ce qui sépare la violence légitime de la violence illégitime chez eux est uniquement la place au sein du système de domination, qui leur sert de cadre de lecture de la société entière. Une violence physique de la part d'un dominé contre un dominant, c'est une résistance désespérée qui frolle la légitime défense, alors qu'une impolitesse d'un dominant sur un dominé, c'est un crime. Je n'exagère pas. Je me souviens avoir lu un article de Butler dans lequel elle cherchait tant bien que mal à montrer qu'un acte de violence raciste, en l'occurrence, une bande de jeunes hommes noirs s'en étant pris à un blanc en après avoir vu je ne sais plus quel film anti-raciste, était en fait à comprendre comme une manifestation de violence patriarcale.

A la liberté comme droit est substituée une conception de la liberté comme jouissance in-entravée, et ils voient le patriarcat/le capitalisme/la structure de domination comme une forme de névrose, comme un surmoi qui empêcherait de jouir. C'est ce que j'ai cru comprendre de Marcuse.

This. D'une part, leur société rêvée donne tous les droits aux dominés officiels, et aucun aux dominants officiels. Ou pour le dire plus radicalement, leur rêve est l'abolition de l'humanité, puisque les uns peuvent se comporter comme des bêtes envers les autres considérés comme des vermines.

 

D'autre part, je ne sais pas trop si je préfère la morale liberal qui adopte pour unique fondement l'évitement de la souffrance, ou la morale marxiste culturelle dont la seule base est la recherche de la jouissance. C'est un peu comme choisir entre se comporter comme une infirmière psychotique, ou un adolescent mal élevé : mon haut-le-cœur balance...

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1 hour ago, Johnnieboy said:

Celui qui se trouve dans le premier message de Rincevent. En effet, il ne s'agit que de twitter mais je comparais avec twitter en France. Ils sont a un tout autre niveau de betise et de radicalisme, la-bas. Du moins, selon moi.

A mon avis Twitter y est pour beaucoup, t'as tout un tas de compte validés par des petit check bleus qui devraient sauter si ils appliquaient vraiment leurs règles de conduite, surtout en ce qui concerne l'appelle à la violence.

T'as un connard qui passe entre les goutes puis deux et tant que la boite ne réagit pas, ça pousse les autres à aller toujours un peu plus loin, pour paraitre plus radical ou intransigeant avec le camp d'en face.

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il y a 30 minutes, Rincevent a dit :

 leur société rêvée donne tous les droits aux dominés officiels, et aucun aux dominants officiels.

 

Une sorte de reverse nietzscheism , avec une société de castes mais aux mains d'un mixte entre les hommes de ressentiment et les derniers hommes nihilistes / vaguement hédonistes.

 

Tous les philosophes de la "french theory" propagaient d'ailleurs cette bizarre mixture idéologique nommé nietzschéisme de gauche. Me semble aussi que Butler se réclame de Nietzsche au début de Gender trouble.

 

Pauvre Nietzsche ! Que de débilités on aura propagé en ton nom.

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Ce n'est même pas une société rêvée de leur part, c'est juste une vision cauchemardesque et fantasmatique de la réalité qui pervertie complètement leurs jugements de valeur. J'imagine que dans le monde rêvé de cette gauche là, il n'y aurait plus de domination... Mais étant donné qu'ils se sont dotés d'un appareil herméneutique trop fort, toujours capable de trouver de la domination dans n'importe quoi et son contraire, c'est destiné à continuer à s'emballer.

 

Au delà de la french theory, qui n'est que l'avant dernière étape de tout ça (avant le mouvement intersectionnel actuel), c'est un courant plus large, un marxisme occidental, qui englobe aussi Luckacs, Gramsci, l'école de Francfort... c'est difficile à cerner.

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Sur l'un des forums américains que je fréquentent, un thread classique est le fameux Is it ok to punch a nazi?

 

Au début, tout le monde est d'accord pour répondre yes, of course dans une grande surenchère de démonstrations de pureté idéologique.

 

Puis tu as quelqu'un qui tombe dans le panneau et se permet de répondre no en avançant un argument légaliste, la liberté d'expression, une position non-violente ou une autre objection a priori banale. Évidemment, ce forumeur se fait rapidement bannir au motif qu'il est a literal nazi. Parce que la question posée est en fait une espèce de shibboleth : si tu ne penses pas que c'est ok de tabasser un nazi, c'est que tu n'es pas des nôtres, et si tu n'es pas des nôtres, c'est donc que tu es un nazi.

 

Ensuite intervient un second forumeur, qui n'a pas compris le piège, et ose expliquer que tout dépend des critères qu'on retient pour qualifier quelqu'un de nazi. Et, pauvre de lui, il prend comme exemple d'une mauvaise définition l'ostracisme de celui qui avait répondu par la négative à la question posée. Vous avez bien sûr deviné la suite : literal nazi, ban, etc.

 

Il y a d'autres sujets pièges de ce genre, en général avec des questions posées par rapport aux thématiques féministes, queers, etc. Ou alors le plus vicieux Are TV shows/literature/videogames/movies/etc. inherently political? Bien évidemment, ne pas répondre yes fait de vous au mieux un alt-right/gamergater/cis-white-scum ou autres équivalents codés du literal nazi. En effet, dans cette mentalité de meute progressive il ne peut pas y avoir d’œuvre neutre politiquement : la neutralité politique favorise le statu quo, et comme le statut quo favorise le dominant, le simple fait de penser qu'une œuvre est neutre dévoile le dominant et donc le nazi.

 

C'est devenu tellement ritualisé que les habitués se mettent à parier sur le nombre de bans que va générer le sujet.

 

J'y vois une espèce de rituel d'épuration récurrent, assurant la prophylaxie du groupe contre tout risque de contamination idéologique.

 

A lire Quillette, on a vraiment l'impression que de tels phénomènes se répandent partout aux États-Unis. Il y a un forum de tricot, par exemple, qui a été pris récemment d'une frénésie de purges de ses éléments considérés comme problematic.

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il y a une heure, Cortalus a dit :

 il ne peut pas y avoir d’œuvre neutre politiquement : la neutralité politique favorise le statu quo, et comme le statut quo favorise le dominant

 

Cette idée prise isolément ne m'apparaît pas comme évidemment fausse.

 

C'est comme de dire que l'abstentionnisme est un acte politique, sinon par l'intention, au moins de part les conséquences.

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Il y a 1 heure, Mégille a dit :

1): un courant plus large, un marxisme occidental, qui englobe aussi Lukács, Gramsci

 

2): l'école de Francfort…

 

1): Bof. Personne ne les lit honnêtement. Même les marxistes. 

 

2): Idem, sauf pour W. Benjamin qui a une côte aussi dithyrambique à gauche qu'incompréhensible au vu de ce que j'ai lu de lui (notamment L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, 1/4 de semestre de cours sur ça en L3 de philo).

Le seul truc que je vois cité c'est La dialectique de la raison d'Adorno et Horkheimer, et encore, même pas dans le texte, mais sous forme d'idées-clichés vulgarisées: "depuis que l'école de Francfort nous a dévoilé la faille interne dans la philosophie des Lumières et la violence insoutenable de son rapport au monde naturel", etc.

 

Alors que c'est un livre tortueux, assertif, non-démonstratif et avec des morceaux d'obscurantisme qui se baladent dans tous les sens. Une espèce de livre semi-aphoristique qui pue le désespoir de l'époque où on l'a écrit, et n'explique rien du tout.

Mais bon,, dès qu'un truc porte le label saint "philosophie [sic] allemande"...

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Il y a 2 heures, Cortalus a dit :

Sur l'un des forums américains que je fréquentent, un thread classique est le fameux Is it ok to punch a nazi?

 

Au début, tout le monde est d'accord pour répondre yes, of course dans une grande surenchère de démonstrations de pureté idéologique.

 

Puis tu as quelqu'un qui tombe dans le panneau et se permet de répondre no en avançant un argument légaliste, la liberté d'expression, une position non-violente ou une autre objection a priori banale. Évidemment, ce forumeur se fait rapidement bannir au motif qu'il est a literal nazi. Parce que la question posée est en fait une espèce de shibboleth : si tu ne penses pas que c'est ok de tabasser un nazi, c'est que tu n'es pas des nôtres, et si tu n'es pas des nôtres, c'est donc que tu es un nazi.

 

Ensuite intervient un second forumeur, qui n'a pas compris le piège, et ose expliquer que tout dépend des critères qu'on retient pour qualifier quelqu'un de nazi. Et, pauvre de lui, il prend comme exemple d'une mauvaise définition l'ostracisme de celui qui avait répondu par la négative à la question posée. Vous avez bien sûr deviné la suite : literal nazi, ban, etc.

Comment ça, des gens ouvriraient des topics sur "les méchants" pour le seul plaisir d'afficher leur pureté idéologique, de compter les leurs (alliés ou idiots utiles), et de purger les traîtres ? Allons bon, qu'est-ce que tu vas imaginer là ? ;)

 

il y a une heure, Johnathan R. Razorback a dit :

Cette idée prise isolément ne m'apparaît pas comme évidemment fausse.

 

C'est comme de dire que l'abstentionnisme est un acte politique, sinon par l'intention, au moins de part les conséquences.

La question n'est pas là. Un shit test formulé en question n'appelle pas une réponse à la question, mais au shit test qui se cache derrière.

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Il y a 1 heure, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Cette idée prise isolément ne m'apparaît pas comme évidemment fausse.

 

C'est comme de dire que l'abstentionnisme est un acte politique, sinon par l'intention, au moins de part les conséquences.

 

Tout à fait. L'intention peut être de créer un contenu politiquement neutre. Est-ce possible ? Je ne crois pas, du moins tant que l’œuvre est analysée dans son contexte de production. Cela étant dit, ne pas considérer cette thèse comme évidemment vraie ne devrait pas valoir d'être catégorisé parmi les gens qu'il est légitime d'attaquer à coups de poings.

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Il y a 18 heures, Frenhofer a dit :

Je suis sur que tu penses à AOC en disant ça. 

Même pas, je pensais à des gogols apparemment journalistes qui expliquent que Andy Ngo n'est pas journaliste parce qu'il écrit à Quilette. Ils oublient juste que le gars écrit aussi pour le WSJ mais c'est des nazis aussi je suppose 

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En tout cas je trouve que le timing est quand même extraordinaire entre l'explosion de la guerre entre Checknews/Le monde et L'Opinion avec EMMA Ducros et Géraldine Woessner, et dans le même temps l'agression et le quasi lynchage de Andy Ngo avec une tripotée d'âne batés de journalistes lecheurs de bottes qui expliquent que le tabassage d'un journaliste homo et asiatique c'est ok parce qu'il est plutôt conservateur. 

 

Mais bien sûr c'est une coïncidence et il y a aucun mécanisme sous jacente à l'œuvre 

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il y a 29 minutes, NoName a dit :

Andy Ngo n'est pas journaliste parce qu'il écrit à Quilette.

 

Hum... Pourquoi ne pourrait-on pas être journaliste quand on écrit pour Quillette ? (Je veux dire, quel est l'argument avancé pour justifier cela ?).

Sinon, je note que les journaux français, si prompts à couvrir d'autres histoires similaires aux US (qui se sont, pour certaines, avérées fausses ou mal interprétées : l'agression de Jussie Smollett, la confrontation au Lincoln Memorial en début d'année), n'ont pas pipé mot de cet événement.

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Apparemment écrire pour Quilette te retire ton badge de journaliste, à la place tu deviens un militant fasciss d'altright 

 

 

Ha ouais tiens j'ai aussi lu un bon gros sous-être écrire textuellement que Ben Shapiro était littéralement un nazi. Shapiro hein, le mec qui est juif orthodoxe pratiquant d'ascendance 100% juive et dont la femme est juive arabe. Nazi. 

 

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C'est drôle cette nouvelle visibilité donnée à l'extrême gauche violente aux USA. On se croirait en France, du genre à Nantes, mais sans la complaisance généralisée des médias, des universités et du troupeau politique sur le phénomène (qui existe depuis au moins 5 décennies).

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L'extrême gauche a été invisibilisée aux usa du temps où elle était la doctrine de l'ennemi extérieur. Si Poutine, Xi et Khamenei devenaient écoféministes, ça reviendrait peut-être, mais dans l'état actuel des choses...

On oublierait presque que Jefferson, Lincoln et Teddy Roosevelt ont été à l'extrême gauche de leur époque. La parenthèse guerre froide étant fermée, les USA reviennent à la pointe des idées toutes neuves, bonnes ou mauvaises.

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il y a 38 minutes, NoName a dit :

Ha ouais tiens j'ai aussi lu un bon gros sous-être écrire textuellement que Ben Shapiro était littéralement un nazi. Shapiro hein, le mec qui est juif orthodoxe pratiquant d'ascendance 100% juive et dont la femme est juive arabe. Nazi. 

Et The Economist a pondu un article pour le qualifier de "sage of the alt-right". Un peu comme ce vieux sketch de Patrick Timsit où, racontant son voyage aux USA, il explique avoir dû remplir le fameux document lui demandant si il avait été nazi (réponse "non, j'ai plutôt le profil qui intéresse les nazis").

 

il y a 53 minutes, Ultimex a dit :

Hum... Pourquoi ne pourrait-on pas être journaliste quand on écrit pour Quillette ? (Je veux dire, quel est l'argument avancé pour justifier cela ?).

Depuis quand il y a besoin d'un argument pour désigner l'ennemi à abattre ?

 

Si il y avait argument, ce serait sans doute "il n'est pas assez progressiste, donc il ne peut pas être journaliste ", et le lendemain les mêmes nieront que le milieu médiatique ait un biais.

 

il y a 53 minutes, Ultimex a dit :

Sinon, je note que les journaux français, si prompts à couvrir d'autres histoires similaires aux US (qui se sont, pour certaines, avérées fausses ou mal interprétées : l'agression de Jussie Smollett, la confrontation au Lincoln Memorial en début d'année), n'ont pas pipé mot de cet événement.

Ou encore, pour ce qui est des affaires "communautaires", la très large couverture donnée à la fusillade à Pittsburgh (la synagogue Tree of Life), et le silence gêné face à celle de Poway (la synagogue Chabad locale).

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