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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


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il y a 19 minutes, UnHommeLibre a dit :

 

Quand on est bien au dessus de la moyenne, cela s'appelle être privilégié.

Non cela s'appelle être doué, talentueux ou béni par la Nature. Privilège renvoie explicitement à la Loi, à un statut juridique.

il y a 19 minutes, UnHommeLibre a dit :

il possèdera en moyenne moins que ses voisins

Oui après ce n'est pas une caractéristique figée, cela évolue dans le temps selon ce qu'on en fait. Et je ne sais pas si toutes ces qualités sont bien quantifiables (peut-on mesurer la verve poétique en nombre de vers? Le talent d'un peintre au nombre de pigments utilisés?)

 

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il y a 13 minutes, Pelerin Dumont a dit :

Non cela s'appelle être doué, talentueux ou béni par la Nature. Privilège renvoie explicitement à la Loi, à un statut juridique.

  

La définition qui renvoie explicitement à un statut juridique n'est que l'une des définitions existantes, cf. le Larousse :

 

  • 1. Personne qui jouit d'un privilège social, d'un avantage reconnu juridiquement : Les privilégiés de l'Ancien Régime.
  • 2. Personne qui dispose de plus d'avantages matériels que les autres : On a augmenté les impôts des privilégiés.
  • 3. Personne favorisée par rapport à d'autres sur un plan quelconque : Seuls quelques privilégiés ont pu entrer.

 

il y a 13 minutes, Pelerin Dumont a dit :

Oui après ce n'est pas une caractéristique figée, cela évolue dans le temps selon ce qu'on en fait. Et je en sais pas si toutes ces qualités sont bien quantifiables (peut-on mesurer la verve poétique en nombre de vers? Le talent d'un peintre au nombre de pigments utilisés?)

 

Le QI est figé, seul la vieillesse le dégrade.

La personnalité est figée, seule l'humeur dû au contexte semble la changer.

La culture/expérience qui en découle évoluera, mais ne changera pas son hôte sur ces deux précédents points.

 

Les qualités d'un individu sont quantifiables ici en terme de ressources extraites, qui si sont supérieures, sont qualifiées de privilège. Ce dernier étant déplaisant pour ceux qui en sont dépourvu, c'était mon seul propos.

 

La verve poétique n'est qu'un moyen de s'accaparer de la ressource (de l'argent pou vivre, des femmes) ou du pouvoir (célébrité) pour accéder indirectement à de la ressource (des femmes par exemple encore pour rester simpliste). C'est mesurable, il suffit de quantifier sa célébrité, compter ses revenus, regarder les femmes qui l'entourent... 

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Historiquement, le terme de privilège renvoie d'abord non pas à un état de chose, mais à une loi discriminatoire. Et ce n'était pas forcément propre au fait d'être une classe dominante, d'ailleurs. Chaque ville, chaque corporation, chaque ordre etc avait son petit lot de "privilèges" sous l'ancien régime.

 

Parler de "privilège" pour toute forme d'avantage, de fait comme de droit, dont jouit spécifiquement la classe la mieux lotie est donc doublement inexact. De ce point de vue, tu commets à mes yeux la même erreur que les "woke", @UnHommeLibre. A ceci prêt que eux vont évacuer tout ce qui, dans la situation de quelqu'un, peut être attribué à un mérite individuel, et que tu fais exactement l'inverse. Mais vous vous rejoignez encore sur le fait de laisser de coté les inégalités "neutres", qui ne sont ni des injustices, ni des sources légitimes de fierté. Par exemple, on trouve souvent dans la liste des "privilèges blancs" le fait de pouvoir voir autour de soi et dans les médias majoritairement des gens qui nous ressemblent. 

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il y a 1 minute, UnHommeLibre a dit :

cf. le Larousse

Nein

 

il y a 2 minutes, UnHommeLibre a dit :

La verve poétique n'est qu'un moyen de s'accaparer des femmes ou du pouvoir pour accéder indirectement à des femmes. C'est mesurable, il suffit de regarder les femmes qui l'entourent... 

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@Mégille a raison un privilège est un statut particulier, propre à une certaine catégorie de personnes et impliquant des droits et des devoirs spécifiques. C’est une loi particulière qui prévaut sur la loi générale. Donc tout le monde est privilégié (car tout le monde appartient à un certain corps). Les nobles avaient par exemple depuis le Moyen-Âge le privilège d’être exemptés de la taille, ce qui se comprend puisqu’ils payent l’impôt du sang. C'est pas juste n'importe quoi que les autres n'ont pas (ce qui, du coup, ne recouvre rien).

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il y a 1 minute, Mégille a dit :

Historiquement, le terme de privilège renvoie d'abord non pas à un état de chose, mais à une loi discriminatoire. Et ce n'était pas forcément propre au fait d'être une classe dominante, d'ailleurs. Chaque ville, chaque corporation, chaque ordre etc avait son petit lot de "privilèges" sous l'ancien régime.

  

Sauf que je n'utilise pas le mot dans le sens historique, bien qu'il y ait en effet le côté discriminatoire bien sous-entendu dans l'expression "privilège blanc".

 

il y a 1 minute, Mégille a dit :

Parler de "privilège" pour toute forme d'avantage, de fait comme de droit, dont jouit spécifiquement la classe la mieux lotie est donc doublement inexact. De ce point de vue, tu commets à mes yeux la même erreur que les "woke", @UnHommeLibre. A ceci prêt que eux vont évacuer tout ce qui, dans la situation de quelqu'un, peut être attribué à un mérite individuel, et que tu fais exactement l'inverse. Mais vous vous rejoignez encore sur le fait de laisser de coté les inégalités "neutres", qui ne sont ni des injustices, ni des sources légitimes de fierté. Par exemple, on trouve souvent dans la liste des "privilèges blancs" le fait de pouvoir voir autour de soi et dans les médias majoritairement des gens qui nous ressemblent. 

 

Je crois comprendre ce tu veux dire en disant "de fait comme de droit" dès qu'on rattache tout cela au sens historique, ce que je ne faisais pas ici. Je ne parle que "de fait", pas "de droit". Je découvre donc que je passe à côté de la moitié de cette expression ! Après j'ai quand même la sensation que le but final reste le même de toutes façons...

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il y a 19 minutes, UnHommeLibre a dit :

La définition qui renvoie explicitement à un statut juridique n'est que l'une des définitions existantes, cf. le Larousse

Le premier sens est le plus repandu et le sens historique, les deux autres sont à mon avis des abus de langage qu'il est dangereux de confondre avec le premier (il y a d'autres mots plus idoines)

il y a 19 minutes, UnHommeLibre a dit :

La personnalité est figée

Non, elle evolue au fil du temps (sinon nous aurions gardé le tempérament asocial et tyrannique de notre enfance)

il y a 19 minutes, UnHommeLibre a dit :

La verve poétique n'est qu'un moyen de s'accaparer de la ressource (de l'argent pou vivre, des femmes) ou du pouvoir (célébrité) pour accéder indirectement à de la ressource (des femmes par exemple encore pour rester simpliste

Personnellement j'ai davantage vu  ecrire des vers pour le plaisir esthétique de leur auteur ou de ses amis. Les poèmes d'amour sont cringe de nos jours (on voit tres peu de Roméo aller déclamer des alexandrins à leur Juliette), et se vendent très peu auprès du grand public ou des maisons d'édition. 

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il y a 32 minutes, Rincevent a dit :

Pour rappel, la définition woke de "privilege" :

 

 

 

Intéressant, je passais effectivement à côté de l'emploi de cette expression.

 

il y a 28 minutes, Vilfredo a dit :

@Mégille a raison un privilège est un statut particulier, propre à une certaine catégorie de personnes et impliquant des droits et des devoirs spécifiques. C’est une loi particulière qui prévaut sur la loi générale. Donc tout le monde est privilégié (car tout le monde appartient à un certain corps). Les nobles avaient par exemple depuis le Moyen-Âge le privilège d’être exemptés de la taille, ce qui se comprend puisqu’ils payent l’impôt du sang. C'est pas juste n'importe quoi que les autres n'ont pas (ce qui, du coup, ne recouvre rien).

 

"Donc tout le monde est privilégié", oui mais sur des pouvoirs ou ressources différentes, forcément ! Certains ont des privilèges supérieures aux autres, ceci étant mesurables par la quantité de ressources obtenus, c'est mon propos initial, d'où l'attitude de ceux qui ont moins et nous inventent des expressions fumeuses, ou refusent cet état de fait.

 

il y a 20 minutes, Pelerin Dumont a dit :

Non, elle evolue au fil du temps (sinon nous aurions gardé le tempérament asocial et tyrannique de notre enfance)

 

Ca évolue oui, mais bien peu, on ne devient pas une autre personne. D'ailleurs si on peut reconnaître le visage d'une personne même 30 ans sans l'avoir vu, on peut aussi reconnaître sa personnalité 30 ans après sans trop de difficulté.

 

il y a 20 minutes, Pelerin Dumont a dit :

Personnellement j'ai davantage vu  ecrire des vers pour le plaisir esthétique de leur auteur ou de ses amis. Les poèmes d'amour sont cringe de nos jours (on voit tres peu de Roméo aller déclamer des alexandrins à leur Juliette), et se vendent très peu auprès du grand public ou des maisons d'édition. 

 

Tout comme il existe toujours des personnes capables de créer des cordes de manières très primitives par exemple. C'est devenu inutile pour accéder à des ressources puisque des machines peuvent le faire pour nous de manière excessivement plus rentables... On trouve plus efficace au fil du temps, mais ces outils restent dans nos esprits au cas où, vu leurs succès passés !

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Il y a 1 heure, Rincevent a dit :

 

Citations de la vidéo :

 

Citation

 

They [the woke] claim that if you're privileged, you're almost always unaware of your privilege and you will do anything to maintain it, including keeping others who do not have that privilege oppressed.

 

 

C'est comique de tenter de culpabiliser/moraliser ceux qui seraient "privilégiés" (donc de jure selon eux, mais bel et bien de facto selon moi pour bien faire la distinction que vous m'avez expliquée) mais sans en avoir conscience, quand on sait que seuls les individus des classes sociales justement les plus favorisées ont conscience du concept d'échelle sociale (ou du moins l'acceptent et donc l'intègrent dans leurs pensées).

 

C'est stupide, mais au final ça doit toucher un très grande nombre de personnes (classes sociales basses et en grande partie la classe moyenne, qui eux justement n'ont conscience de rien, et à raison), et comme la quantité l'emportera sur la qualité...

 

On pourrait tourner la phrase en dérision en la retournant contre eux "if you're stupid, you're almost always unaware of your stupidity and you will do anything to maintain it, including keeping others who do not have that stupidity oppressed."

 

Citation

For example, if you have wealth privilege, in other words, if you're wealthy you will vote against the interests of poor people and for the interests of rich people.

 

Ca à l'air tellement vrai tant c'est simpliste, mais c'est oublier que ce sont les plus doués, qui, devenant les plus riches en créant de la richesse, permettent aux moins doués qu'eux de sortir de la pauvreté absolue (car relativement parlant, les riches seront de plus en plus riches que les pauvres, qui pourtant seraient restés à zéro sans eux).

 

Citation

If you have privilege, you must completely devote your life and working on behalf of those less privileged. You will never be able to complete this work as it is inescapable  and you will always live with the stain of privilege.

 

C'est bel et bien du vol de ressources (vos capacités, votre temps) par moralisation/culpabilisation interposée.

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Citation

If a faction of devout Christians began lobbying the government to require all Americans to introduce themselves with “I accept Jesus Christ as my lord and savior,” the progressive Left rightly would go ballistic. If the Christian sect in question protested that failure to adhere to its request would increase depression and suicidality among its members, the appropriate response would be to say that something must be troubling these unfortunate souls other than public refusal to “affirm” their religious beliefs.

 

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Il y a 10 heures, Rincevent a dit :

Pour rappel, la définition woke de "privilege" :

 

 

Au fond c'est la forme politiquement correcte du communisme, se revendiquer aujourd'hui des 100 millions de morts passant plus difficilement qu'en 1968, quoiqu'avec Mélenchon on assiste au retour des forces obscures de l'économie, tous ceux qui ne se complaisent pas dans la médiocrité sont donc des "privilégiés". C'est une nouvelle excuse pour justifier l'inaction de certains par un déterminisme imaginaire, spécialement quand on voit la discrimination dite positive mise en place pour les minorités, c'est un peu comme l'inconscient freudien. "Ce n'est pas de ma faute si je n'ai rien fait, mon inconscient m'en a empêché./Ce n'est pas de ma faute si j'ai tout raté, je suis opprimé." Ce qui me rassure c'est que ces modes de pensée risibles ne survivront pas à la première crise structurelle un peu importante qui ne saurait tarder au vu de l'endettement toujours croissant des Etats...

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il y a 14 minutes, Daumantas a dit :

Ce qui me rassure c'est que ces modes de pensée risibles ne survivront pas à la première crise structurelle un peu importante qui ne saurait tarder au vu de l'endettement toujours croissant des Etats...

 

C'est certainement la meilleure chose de cette grave crise menant à l'effondrement des Etats : éliminer les imbéciles, qui sont si nombreux qu'ils en arrivent à en tirer une force sur nous, tels des parasites. Bientôt fini le dysgénisme, le QI moyen de la population mondiale ne va pas tarder à remonter dans les décennies à venir !

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1 hour ago, Raffarin2012 said:

Don’t Say “They”

Coerced recognition of “nonbinary” identity entrenches academic queer theory, exposes tensions within the transgender movement, and defies sanity.

 

https://www.city-journal.org/dont-say-they

D'ailleurs c'est con que ça soit devenu connoté à cause de ces conneries parce que c'est bien pratique le "they" dans le sens "la personne dont je parle est anonyme et je ne connais pas/ne peux pas divulguer ses informations personnelles". Je ne sais pas à quel point la situation arrive dans la vie courante mais dans mon boulot c'est fréquent.

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il y a 11 minutes, Daumantas a dit :

Permettez-moi de vous partager cette vidéo particulièrement savoureuse (bien que je n'apprécie pas Stéphane Edouard) sur le lycée autogéré de Paris.

 

J'avais vu ce reportage via une autre source et en vrai l'idée n'est pas si mal (bon si l'école pouvait être entretenue par des fonds privés ce ne serait bien mieux), impliquer et responsabiliser les élèves est une expérience intéressante à mon avis. Certes il y a les mauvais côté (égalitariste, disparition de l'autorité, nivellement par le bas/perte de la transmission de savoirs), mais je pense que cela peut etre utile pour certains profils d'élèves 

  • Nay 1
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Je suis tout à fait en accord avec vous, mais ne nous leurrons pas, ce lycée est une pépinière pour l'ultra-gauche et quand on voit les résultats au baccalauréat on ne peut qu'être dubitatif devant cette pédagogie "sans autorité". On peut légitimement penser qu'un minimum d'autorité est nécessaire à partir du moment où en nombre d'apprenants on dépasse une valeur paucale. Le préceptorat marche très bien sans autorité grâce au nombre restreint d'élèves (je parle en connaissances de cause, l'ayant moi-même expérimenté du CE2 à la seconde inclue) mais cet établissement semble regrouper la lie de Paris et cultiver son côté chaotique bien que visiblement non-anarchiste (malgré ce qu'ils clament, il y a des règles que les élèves sont contraints de suivre comme le fait de participer aux tâches ménagères). Je suis tout à fait favorable aux pédagogies alternatives que ce soit Freinet, Montessori ou du retour au classique avec Ker Lann (que j'ai adoré quand j'étais au primaire) et Hattemer, l'idée du lycée autogéré est sans doute intéressante mais elle a été totalement dévoyée par le gauchisme (quelle surprise). Personnellement je vois mal comment un enfant se sentant mal dans le système classique pourrait se sentir mieux dans une espèce de ZAD peuplée de punks à chiens et autres tristes sires, mais bon cela doit exister alors que l'idée de redonner confiance aux élèves en leur donnant des responsabilités est sans doute bonne. En revanche c'est hallucinant que des fonds publics financent cette gabegie.

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il y a 9 minutes, Daumantas a dit :

Le préceptorat marche très bien sans autorité grâce au nombre restreint d'élèves (je parle en connaissances de cause, l'ayant moi-même expérimenté du CE2 à la seconde inclue)

La chance ! Dis nous en plus !

 

il y a 10 minutes, Daumantas a dit :

bien que visiblement non-anarchiste (malgré ce qu'ils clament, il y a des règles que les élèves sont contraints de suivre comme le fait de participer aux tâches ménagères).

Ben c'est pas en contradiction

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28 minutes ago, Daumantas said:

Je suis tout à fait en accord avec vous, mais ne nous leurrons pas, ce lycée est une pépinière pour l'ultra-gauche et quand on voit les résultats au baccalauréat on ne peut qu'être dubitatif devant cette pédagogie "sans autorité". On peut légitimement penser qu'un minimum d'autorité est nécessaire à partir du moment où en nombre d'apprenants on dépasse une valeur paucale. Le préceptorat marche très bien sans autorité grâce au nombre restreint d'élèves (je parle en connaissances de cause, l'ayant moi-même expérimenté du CE2 à la seconde inclue) mais cet établissement semble regrouper la lie de Paris et cultiver son côté chaotique bien que visiblement non-anarchiste (malgré ce qu'ils clament, il y a des règles que les élèves sont contraints de suivre comme le fait de participer aux tâches ménagères). Je suis tout à fait favorable aux pédagogies alternatives que ce soit Freinet, Montessori ou du retour au classique avec Ker Lann (que j'ai adoré quand j'étais au primaire) et Hattemer, l'idée du lycée autogéré est sans doute intéressante mais elle a été totalement dévoyée par le gauchisme (quelle surprise). Personnellement je vois mal comment un enfant se sentant mal dans le système classique pourrait se sentir mieux dans une espèce de ZAD peuplée de punks à chiens et autres tristes sires, mais bon cela doit exister alors que l'idée de redonner confiance aux élèves en leur donnant des responsabilités est sans doute bonne. En revanche c'est hallucinant que des fonds publics financent cette gabegie.

Passons sur le fait que ce soit financé par l'argent public vu que c'est le cas de l'enseignement traditionnel, donc pas un critère pour le rejeter pour moi.

 

De même, le taux de réussite au bac n'est pas non plus un critère pertinent.

Je suis un grand supporter du compagnonnage. Et franchement, si certains vont avoir un bac pro, c'est pas un critère qui m'intéresse.

 

Je trouve d'ailleurs que l'une des grosse erreur de la gauche (et de la droite) est de vouloir faire du bac le minimum à avoir et que si tu n'as pas le bac tu es un cassoc.

 

L'intérêt d'un système éducationnel doit, à mon sens, être regardé dans l'insertion dans la société des personnes qu'elle reçoit.

Et encore plus, dans le cas du LAP de personnes qui en sont en marge.

 

Et le fait est que j'ai l'impression que le LAP s'en tire pas si mal avec ce public.

 

Les échos en a fait un article plutôt positif:

https://start.lesechos.fr/apprendre/universites-ecoles/ils-ont-fait-le-lycee-autogere-de-paris-voila-ce-quils-sont-devenus-avec-ou-sans-bac-1322690

 


Oui, le problème est qu'il est très gauchistes, logique vu d'où cela vient.

Et c'est dommage que le principe d'enseigner l'autonomie à des lycéens soit vu comme une chose de gauchiste attardés.

 

Un lycéen c'est pas un élève du primaire...

 

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Il y a 1 heure, Marlenus a dit :

Et nombre d'anciens élèves ont plutôt bien réussit.

 

 

Source ? Parce que j'ai que Wikipédia comme source et les seuls anciens élèves sont un comparse de Cauet et Michael Youn, et un auteur de bande dessinée "fille de".

 

 

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il y a 54 minutes, ttoinou a dit :

La chance ! Dis nous en plus !

J'ai vécu en expatriation une bonne partie de mon enfance/adolescence, plus spécialement dans l'hémisphère Sud, les écoles françaises étant très chères (réseau AEFE oblige) et plutôt médiocres dans la majorité des cas, mes parents ont décidé de m'instruire en famille, ce qui a amené ma mère à se consacrer à mon éducation avec les cours par correspondance Ker Lann puis avec les cours Hattemer à partir du collège avec l'aide pour l'anglais d'un professeur qui venait quatre heures par semaine (sans doute un des bons côtés de vivre en expatriation dans les pays du Sud, les salaires y sont moins élevés). J'ai franchement apprécié cette période car j'étais nettement plus efficace que dans une classe avec trente élèves, du coup je travaillais uniquement les matins et deux après-midis par semaine, ce qui m'a permis de faire beaucoup d'équitation, de tennis et de natation mais aussi de pouvoir consacrer du temps aux échecs et au go (bien que mon niveau n'ait jamais été élevé pour ce dernier) et surtout ça m'a permis de sauter la sixième sans aucun problème. Concernant l'autorité, je me souviens que ma mère n'a jamais vraiment eu à s'énerver pour me mettre au travail mais ça c'est peut-être dû au fait que je suis d'un naturel assez doux. C'était vraiment une expérience superbe et grâce à mes activités "extra-scolaires" j'ai pu me faire un réseau d'amis qui tient toujours malgré la distance et avec qui je converse régulièrement (j'ai toujours pensé que la "socialisation scolaire" tant vantée par le gouvernement était un moyen commode pour justifier l'entassement de trente élèves qui n'ont rien en commun, hormis l'âge, dans une même pièce).

il y a 54 minutes, ttoinou a dit :

 

Ben c'est pas en contradiction

Sans doute, mais pour respecter les règles fixées par une communauté anarchiste encore faudrait-il avoir le choix d'y adhérer ou non, si jamais tes parents, car ils sont un peu timbrés, te mettent dans ce genre d'établissement tu n'as pas vraiment eu la liberté de refuser. Du coup s'ils voulaient être vraiment cohérents les personnels de direction du lycée devraient s'assurer que chaque élève est là de son plein gré et non parce que son père cinéaste/professeur/syndicaliste (citer une autre catégorie pourrie par le communisme) a trouvé que ce serait trop génial pour son fiston.

  • Yea 2
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il y a 12 minutes, Marlenus a dit :

Je suis un grand supporter du compagnonnage.

 

Ben c'est ça le truc... J'ai lu ton article et tous les exemples (à par la meuf qui veut rentrer dans la.police) c'est différentes variantes du troubadour.

Si ils avaient directement fait un compagnonage de troubadour plutôt que de glandouiller au lycée, ils ne s'en porteraient que mieux.

 

il y a 15 minutes, Marlenus a dit :

 

Un lycéen c'est pas un élève du primaire...

 

Ouais alors tu te rends pas compte du niveau de maturité d'un lycéen.

Déjà que j'ai géré de la vie étudiante avec des gens de 20 ans plutôt intelligents ; ça fonctionne mais c'est limite et il y a encore besoin d'autorité.

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Just now, Bézoukhov said:

 

Source ? Parce que j'ai que Wikipédia comme source et les seuls anciens élèves sont un comparse de Cauet et Michael Youn, et un auteur de bande dessinée "fille de".

 

 

 

Heureusement que j'avais une bonne mémoire, car j'ai eu du mal à retrouver les sources.

Je pensais à Maïwenn pour le coup, mais impossible à trouver sur wiki ou de façon aisé.

 

Finalement j'ai retrouvé une interview où elle en parle:

 

https://www.nouvelobs.com/cinema/20111006.CIN0190/au-commencement-etait-maiwenn.html

 

" Ma mère m'avait toujours dit qu'elle m'émanciperait le jour de mes 16 ans. De retour à Paris, quand j'ai cessé d'habiter chez elle, elle a changé d'avis. Elle tolérait que je ne vive plus sous son toit mais je devais rester aux ordres. Je me suis quand même inscrite dans un lycée autogéré. J'avais accumulé tellement de lacunes que, pour les combler toutes, il aurait fallu que je reprenne tout depuis le CM1. J'ai eu de la chance, je suis tombée sur une prof de français extraordinaire. Si j'aime lire, c'est grâce à elle."

 

Vu qu'elle était à Paris et que c'est le seul Parisien.

 

J'en avais vu d'autres mais là je retrouve pas.

 

 

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il y a 40 minutes, Marlenus a dit :

Passons sur le fait que ce soit financé par l'argent public vu que c'est le cas de l'enseignement traditionnel, donc pas un critère pour le rejeter pour moi.

 

De même, le taux de réussite au bac n'est pas non plus un critère pertinent.

Je suis un grand supporter du compagnonnage. Et franchement, si certains vont avoir un bac pro, c'est pas un critère qui m'intéresse.

 

Je trouve d'ailleurs que l'une des grosse erreur de la gauche (et de la droite) est de vouloir faire du bac le minimum à avoir et que si tu n'as pas le bac tu es un cassoc.

 

L'intérêt d'un système éducationnel doit, à mon sens, être regardé dans l'insertion dans la société des personnes qu'elle reçoit.

Et encore plus, dans le cas du LAP de personnes qui en sont en marge.

 

Et le fait est que j'ai l'impression que le LAP s'en tire pas si mal avec ce public.

 

Les échos en a fait un article plutôt positif:

https://start.lesechos.fr/apprendre/universites-ecoles/ils-ont-fait-le-lycee-autogere-de-paris-voila-ce-quils-sont-devenus-avec-ou-sans-bac-1322690

 


Oui, le problème est qu'il est très gauchistes, logique vu d'où cela vient.

Et c'est dommage que le principe d'enseigner l'autonomie à des lycéens soit vu comme une chose de gauchiste attardés.

 

Un lycéen c'est pas un élève du primaire...

 

 

Je comprends et partage ton point de vue sur le fait qu'il est risible de faire du baccalauréat l'alpha et l'omega de la vie d'un jeune, mais soyons honnête quand la moyenne nationale est un taux de réussite de 90 % (ubuesque quand on voit l’illettrisme affligeant de certains étudiants) et que ce lycée plafonne à 40 %, pour le dire crûment la qualité de l'enseignement est dégueulasse. Aujourd'hui s'insérer dans la société autrement qu'en tant qu'éboueur/militaire du rang/ouvrier passe par l'obtention du baccalauréat, on peut le déplorer mais c'est un fait. Du coup avec un taux de réussite à 40 % (le taux de mention Bien et Très Bien, dernier garant de la valeur du diplôme doit être très faible) je me permets de douter de l'insertion des élèves dans la société en dépit de ce que peut écrire tel ou tel journal qui aura sans doute soigneusement trié les meilleurs profils qui demeurent, malgré tout, marqués par des carrières dans l'Art secteur connu pour son népotisme endémique...

Et comme le dit si bien Bureau, le compagnonnage est une initiative féconde mais qui ne vise pas l'obtention du baccalauréat contrairement à un lycée.

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3 minutes ago, Bézoukhov said:

 

Ben c'est ça le truc... J'ai lu ton article et tous les exemples (à par la meuf qui veut rentrer dans la.police) c'est différentes variantes du troubadour.

Si ils avaient directement fait un compagnonage de troubadour plutôt que de glandouiller au lycée, ils ne s'en porteraient que mieux.

Bien sûr.

 

 

"Déjà que j'ai géré de la vie étudiante avec des gens de 20 ans plutôt intelligents ; ça fonctionne mais c'est limite et il y a encore besoin d'autorité."

 

Pour la majorité oui.

Mais je pense que tu en as une partie a cet âge pour laquelle l'autorité est néfaste.

Le rébellion à l'autorité est une caractéristique de la jeunesse, et si pour beaucoup il est bon de leur inculquer quand même, pour d'autre vouloir les faire entrer dans la case à tout prix fera des marginaux à coup sûr.

Et une méthode alternative pour ceux là ne me semble pas déconnant.

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Il y a 9 heures, Marlenus a dit :

Je pensais à Maïwenn pour le coup, mais impossible à trouver sur wiki ou de façon aisé.

 

Encore une fille de ;). C'est l'impression assez forte que j'en ai. C'est un lycée qui "fonctionne" comme une garderie pour des gamins d'artistes qui ont intégré la discipline nécessaire à l'exercice d'un art dans leur milieu familial, de la manière complètement destroy qu'ont les artistes de le faire.

 

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