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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


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Il y a 7 heures, Philiber Té a dit :

Je ne sais pas ce qui te fait dire que ces éléments sont décorrélés dans l'article, mais l'auteur cherche surtout des explications (culturelles, c'est dans le titre) au changement de direction (géographique et utilitaire) de ces explorations. Ou, pourquoi les voyages qui ne sont pas motivés par des motifs matériels ou religieux se multiplient à la Renaissance ? Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il s'agit de l'unique raison de traverser les mers ou les continents à l'époque.

Bon puisque tu sembles ne pas comprendre je suis d'avis de te (ou l'auteur puisque tu dis ne pas partager ses vues) réfuter plus longuement.

La thèse que tu relaies explicite bien que les explorations du XV-XVI ème siècle ne furent pas dus à des motifs matériels (i.e recherche d'opportunités commerciales), l'extrait que tu cites toi-même oppose ces motifs économiques aux motifs religieux de façon explicite, je ne vois donc pas pourquoi tu t'étonnes benoitement de ne pas trouver trace de cette décorrélation/opposition dans l'article :

Citation

L'origine des voyages et des Grandes Découvertes, eux-mêmes à la racine de la valorisation de certaines civilisations considérées comme « exotiques », n'est à chercher ni dans les causes matérielles, comme les raisons techniques de l'amélioration des moyens de transport, ni dans l'amélioration toute relative de la sécurité des routes, ni même dans les moyens de représentation cartographique qui, à partir de la projection de Mercator (1569), fournirent des cartes de navigation aux caps plus précis, surtout en haute mer. Non, la raison principale de l'essor des voyages et des Découvertes, se situe dans un changement de conception du monde chez les Européens de l'époque, un renversement cosmologique .

On oppose donc bien raisons matérielles et raisons religieuses et mentales. Les deux ne sont pas liés entre eux, aucune analyse n'est faite pour mettre en relations ces deux termes comme peuvent le faire Jacques le Goff, Jean Favier ou Jean Richard.

Ensuite l'introduction mentionne une vision romantique et idéalisée de la Renaissance qui serait ouverte sur le monde contrairement au moyen-Âge reclus sur lui même  :

Citation

Ce changement d'échelle,d'orientation et de sens du voyage va provoquer un changement de regard sur l'autre et le lointain, qui passe d'une topophobie au Moyen Age à une topophilie à la Renaissance

Tu as beau répondre que "L'article reprend surtout la théorie de Victor Turner :" c'est bien là, la thèse principale de l'article qui prétend également que :

Citation

Au Moyen Age, les voyages, d'inspiration religieuse[ils le sont toujours à la renaissance....], vont de la périphérie vers le centre religieux du continent. Au contraire, à la Renaissance, les voyageurs se dirigent du centre (le continent européen) vers les périphéries extracontinentales.

 

Je me propose donc de réfuter cette thèse, aussi inepte que le concept d'exotisme que tu défends pourtant bête et ongles sans développer les liens que tu contentes de poster.

Premièrement, on peut lire dans "Une autre histoire de la renaissance" de Didier le Fur (qui a le mérite d'être spécialiste du XVIe siècle, lui ;)) , une critique en règle de cette vision de la Renaissance topophile :

Citation

La Renaissance. Cette période de l'histoire est aujourd'hui perçue par le plus grand nombre comme un temps remarquable, un moment phare de et essentiel du roman européen. Elle aurait été une période de bouillonnement scientifique, littéraire et intellectuel unique en son genre, que l'humanisme né en Italie aurait transcendée . Elle aurait vu la naissance de la conscience individuelle et l'éveil flamboyant des arts portés par un foison de génie. Elle aurait été le temps des grandes constructions étatiques, des grandes découvertes au-delà des mers, voire pour certains en raison du développement du capitalisme qui aurait engendré une mobilité sociale encore jamais vue, le temps de la première mondialisation. Cette rennaissance aurait profondément marqué la France. Celle-ci après la longue nuit des Moyen-Âge empreinte de superstitions et soumise à un pouvoir religieux omniprésent aurait embrassé cette modernité accaparant ses nouveautés pour la magnifier et inventer, sur ces bases, sa propre civilisation qui rayonne toujours. [c'est là la thèse de ton article]

Citation

Ainsi, la Renaissance, aube d'un temps civilisateur, précurseur des valeurs de notre modernité, ne fut qu'une invention, quant à la fameuse révolution culturelle, dans les limites chronologiques acceptées, toujours en France, elle ne fût réelle que pour un tout petit nombre d'individus. En somme, l'essentiel de ce que l'on aurait tendance à attribuer à cette époque, pour lui donner le motif de son existence dans le roman national ou européen serait, tout ou en partie, mal compris, fortement exagéré, voire n'aurait pas de raison d'être, pour suivre les propos de Jacques le Goff.

Ainsi, on voit bien que l'argument principal de ton lien, à savoir que l'exotisme doit ses racines à la fameuse révolution des mentalités permise par la Renaissance est d’ores et déjà nul et non avenu.

Plus loin, on peut lire un passage sur les réelles motivations des voyages vers l'Amérique au XVI ème siècle, en somme toute très prosaiques:

Citation

Les expéditions françaises vers l'Amérique ne se firent que vers 1520,un temps où le florentin Giovanni di Verrazano avec l'argent des banquiers italiens de Lyon et celui des commerçants parisiens et rouennais trouver des espaces plus au nord, non pas pour fonder une colonie mais seulement pour en accaparer les richesses.

Une cinquantaine d'e voyages outre-Atlantique furent ainsi effectués entre 1526 et 1549. Des initiatives individuelles dont il était attendu une rentabilité immédiate afin d’entraver la suprématie des monarchies ibériques dans le commerce de denrées exotiques. Quant à l'aide royale au navigateur malouin qui partit en 1534 au de là des terres connues au nord pour trouver sinon de l'or au moins une nouvelle route vers l'Asie elle fût très discrète.

On ne voit nulle part que "les voyages qui ne sont pas motivés par des motifs matériels ou religieux se multiplient à la Renaissance", cette affirmation n'est fondée sur rien, aucun exemple, aucune justification.

N'est-il pas évident que la primauté des motifs mentaux ou religieux au détriment des motifs économiques dans les grandes découvertes s'avère chimérique ? Où se trouve donc cette révolution de la perspective des horizons mentaux que l'on nous vante tant ? Où voit-on que "la raison principale de l'essor des voyages et des Découvertes, se situe dans un changement de conception du monde chez les Européens de l'époque, un renversement cosmologique comme il ne s'en produit que quelques fois par millénaire" ? Où est ce fameux "changement radical de Y axis mundi, c'est ce que Victor Turner appelle « The Center Out There " @Philiber Té?

 

Mais poursuivons un peu notre chemin, nous pouvons trouver dans "Croisades en Afrique, Les expéditions occidentales à destination du continent africain, XIIIe-XVIe siècle" des exemples de voyages d'inspiration tant religieuses qu'économiques (car rappelons le les deux sont intrinsèquement mêlés cf Jean Flori, Alain Démurger etc) . La thème principal de cette série est d'ailleurs "l'extension géographique des croisades" qui originellement tournée exclusivement vers la Terre Sainte, prennent au cours des siècles suivant des directions alternatives comme l'Espagne, la Livonie, la Romanie (Grèce), les Balkans, l'Atlantique ou l'Afrique". Ainsi les souverains chrétiens, pour des raisons tant religieuses (repousser l'Islam et propager la foi chrétienne) que matérielles  :

Citation

Au XII-XIV ème siècle, l'importance de l'Afrique pour l'Occident se renforce alors que se multiplient les expéditions militaires en péninsule ibérique et en syrie, les navigations commerciales en mediterranée et les contacts avec les voyageurs de tout horizon. les informations affluent de tous horizons, elles sont interprétées à travers le prisme de la croisade.

les routes commerciales de la mer Rouge ou du Sahara apportent la richesse des épices et de l'or, l'existence de royaumes chrétiens sur la Haute vallée du Nil et les espoirs de conversion des souverains du magrheb laissent espérer un triomphe prochain du christianisme"

Tiens ça alors, les européens multiplient les voyages dans toutes les directions (et non uniquement vers le centre religieux comme le prétend ton article), s'enquièrent d’informations sur l'altérité et l'inconnu avec un regard positif (on cherche à trouver des allés soit en Asie avec les Mongols, soit avec les souverains de Nubie ou d'Ethiopie) si bien qu'un décentrage progressif vers les périphéries extracontinentales s’opère... en plein Moyen Âge !

On pourrait même dire que "les voyages qui sont motivés par des motifs matériels ou religieux se multiplient avant la Renaissance".

En outre, la stratégie des croisades s'est très vite tournée vers la recherche d'alliances de revers contre les musulmans, et la croissance du commerce méditerranéens notamment les républiques maritimes cherchent à détourner le monopole des épices détenus par les marchands musulmans en accédant à l'Inde. Ces deux ambitions se traduisent par de nombreuses ambassades pontificales vers l'Asie (cf Jean Richard la Papauté et les missions d'orient au Moyen Âge), et une quête de connaissances sur les potentiels alliés (Mongols avec les expéditions de Guillaume de Rubrouck, Jean de Plan Carpin, Ante de Monte Corvino etc) ou ressources naturelles/économiques ( marchands/voyageurs comme Marco Polo, cf les Coureurs d’Épices).

On peut étayer cette remarque par un passage du même livre :

Citation

La constitution de l'empire mongol centre l'attention sur l'Asie mais ne fait pas oublier l'Afrique [tiens donc hommes les médiévaux ne sont pas exclusivement tournés vers le centre religieux].

Au cours du XIV ème siècle, l'affaiblissement de l'empire mongol incite à reporter sur l'Afrique les espoirs asiatiques déçus. Le déplacement du myhte du prêtre Jean de l'Inde vers l'Ethiopie demeure la manifestation la plus visible de cette translation. Les menaces de la montée en puissance l'empire ottoman renforcent le désir des européens de prendre pied en Afrique, ce continent si bien intégré au commerce mondial, et d'y trouver des alliés capables de prendre les musulmans à revers. Les contacts avec l'Ethiopie se multiplient même si les espoirs d'une offensive commune sont largement déçus du fait d'une incompréhension commune". Au Portugal l'idéologie de la reconquista revivifiée par le discours de l'Eglise sur la menace turque incite les souverains à reporter sur l'Afrique deux anciennes stratégies des croisades : la recherche du prêtre Jean et l’affaiblissement commercial de l'Egypte des mamelouks par un détournement du commerce des épices. Si cette quête mène in fine à la découverte de la route vers l'Inde et la constitution de l'empire portuguais d'Asie, elle trouve son origine dans des contextes spécifiquement africains.

 

Donc résumons : cette révolution des horizons mentaux et cette recherche de connaissances sur l'autre n'est pas apparue comme par magie à la renaissance, il n'y a pas de « The Center Out There » qui pop ex nihilo une fois par millénaire. les Grandes découvertes sont le fruit de plusieurs siècles d'essais et d'erreurs, de grandes stratégies géopolitiques dont les raisons sont tout autant religieuses, économiques que politiques : affronter les puissances musulmanes (en fait infidèles de tout bord) et faire triompher la chrétienté, d'abord en terre Sainte puis sur la Méditerranée puis en Asie, en Afrique et en Amérique, et pour ce faire rechercher des alliances de revers et briser leur monopole séculaire des denrées exotiques (spécialement les épices) en s'approvisionnant directement sur le marché d'origine, l'Inde.

De fait, les expéditions ibériques vers l'Amérique visaient en fait l'Inde (Colomb se voyait comme un croisé dont l'expédition permettrait de l’enrichir et de reprendre Jérusalem), et les expéditions vers l'Inde passèrent d'abord par des expéditions le long du golfe de Guinée (toujours dans le même objectif de contourner le monopole du sultanat du mali sur l'or et de trouver des alliances de revers) ou vers la voie terrestre des routes de la Soie (mais c'est un autre sujet).

Il n'y a pas eu de "changement de direction (géographique et utilitaire) de ces explorations", car l'utilité de ces voyages obéissaient aux mêmes raisons pratiques qu'aux siècles précédents : la direction stratégique était sensiblement la même (ce qu'on peut voir en la personne de Charles Quint d'ailleurs) .

Quant au changement de direction géographiques il répond à des impératifs géopolitiques : l'empire mamelouk puis ottoman bloque la route asiatique(mais aussi les vénitiens du point de vue des portugais et espagnols) , il faut donc adapter la stratégie et trouver des issues alternatives : l'Afrique, puis l'Inde et l'Amérique (on voit bien ce raisonnement dans les deux ouvrages des époux Huygue).

Je ne vois donc pas tellement en quoi l'article démontre quelque de chose de pertinent sur la notion d'exotisme ou , pour reprendre tes mots, "nous donne des éléments qui pourraient potentiellement t'aider à comprendre ces points de vue."

Je n'y vois pour ma part qu'une série de clichés éculés, d'approximation et de pseudo théorie alignant des mots savants pour paraître subtile et profonde mais qui en réalité repose sur du vent les sentiments vécus de son auteur.

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Il y a 2 heures, Philiber Té a dit :

 

Oui, c'était une clarification qui était également adressée à Pelerin Dumont, au cas où.

 

Et justement, la question qui est posée au début du thread est "What’s the point of museums?". On peut aisément comprendre que les motivations de Henry Wellcome au XIXe siècle ne sont pas les mêmes que celles des conservateurs du musée aujourd'hui. L'objectif ne semble plus être d'exposer tel objet, qui vient de telle culture, pour dire qu'elle existe et que désormais les visiteurs le savent. Ou de limiter la question de la visibilité de ces peuples au simple fait de montrer un objet qui leur appartenait dans un musée. Surtout si la collection a été constituée et pensée durant la période coloniale, comme ils l'expliquent.

Je suis tout à fait prêt à ce qu'on repense les pratiques muséales mais indépendamment de nos biais je pense qu'on peut dire que la succession des gazouillis du Musée est particulièrement inutile (hormis pour se donner une image pseudo-vertueuse), que veulent-ils faire ? On n'en sait rien hormis de vagues incantations qui sont désormais de véritables tartes à la crème pour les activistes (et gnagna donner la parole aux minorités/femmes/handicapés/gros/moches/laids/nains, remettre en cause la domination de l'homme blanc cis-patriarcho-chrétien-fascisto-raciste blablabla), si on parle de donner plus de visibilité à des cultures spécifiques on a les expositions thématiques qui existent depuis au moins des décennies et qui n'ont pas entendu que les déconstructionnistes redécouvrent l'eau chaude. Je suis peut-être un peu trop pessimiste mais la position du musée m'a tout l'air d'être celle d'une instance souhaitant ratisser large chez les progressistes en tirant à boulets rouges sur son fondateur car en 1900 il n'avait pas la vision du monde du militant de 2022.

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22 hours ago, GilliB said:

D'ailleurs les japonais font un syndrome de Paris (パリ症候群) et non un syndrome de Jérusalem. Lire Syndrome du voyageur — Wikipédia (wikipedia.org)

 

Comme j'aime beaucoup voyager, j'ai longtemps cru que c'était une légende urbaine cette histoire de syndrome du voyageur. Je me disais : OK, le voyageur peut être choqué et déçu que le pays ne corresponde pas à l'image idéalisé qu'il s'en faisait, mais de là à s'en rendre malade, il ne faut pas exagérer.

Jusqu'à ce que je vois dans un congrès à Dakar un thésard exactement tel que décrit dans la fiche Wikipedia : état délirant, sentiment de persécution, hyper anxiété. Il ne parvenait pas à sortir de sa chambre d'hôtel. C'était impressionnant.

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1 hour ago, Cortalus said:

 

Plus les syndicats de policiers que la droite, non ?

Il y a les syndicats et des députés RN.

Lesquels ont le plus porté, j'en sais rien.

 

Et les syndicats de policiers sont rarement les plus gauchistes des syndicats ;)

 

 

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Il y a 10 heures, Marlenus a dit :

Ah purée je voulais envoyer l'info à @Prouich histoire de le faire ricaner.

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il y a une heure, Marlenus a dit :

Il y a les syndicats et des députés RN.

Lesquels ont le plus porté, j'en sais rien.

 

Et les syndicats de policiers sont rarement les plus gauchistes des syndicats ;)

 

 

 

Ce que je suppose, c'est que si cela avait été juste une réclamation de politiques de droite, la FNAC n'aurait rien fait.

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Jésus était-il trans?

 

https://etudiant.lefigaro.fr/article/cambridge-s-enflamme-autour-d-une-polemique-sur-la-transexualite-de-jesus_bbcf0936-6f45-11ed-be3b-e1f488456902/

 

Quote

Joshua Heath a affirmé que le Christ avait un «corps trans», trois peintures médiévales et renaissance de la Crucifixion à l’appui, dont la Pieta de Jean Malouel datant de 1400.

[...]

Le chercheur, dont le doctorat a été supervisé par l’ancien archevêque de Canterbury Rowan Williams, estime que dans ces représentations, la blessure latérale ressemble à un vagin. À l’assemblée, il a également affirmé que, dans le Livre de prières de Bonne de Luxembourg datant du 14e siècle, la blessure «prend une apparence résolument vaginale». Évoquant un corps «simultanément masculin et féminin», Heath estime que «si le corps du Christ est comme ces œuvres le suggèrent le corps de tous les corps, alors son corps est aussi un corps trans.»

 

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50 minutes ago, Marlenus said:

la conclusion c'est quand meme plus que Jésus représente tout le monde, et apparaît probablement dans une forme qui rassure la personne. c'est un peu comme les histoires des anges qui correspondent à leur description biblique, qui se rapprochent plus d'horreurs lovecraftiennes que de Tyrael de Diablo (ce qui fait bizaremment de Bayonetta, un des jeux le plus bible accurate qui soit)

 

Si Dieu à fait l'Homme à son image, les fidèles ont fait le Christ à la leur.

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il y a 51 minutes, Mobius a dit :

Then Make All Things Yours — kafkasdiariies: Seraph /ˈsɛrəf/, “the  burning...

 

Ca devrait être couleur topaz, pas blanc. Pas de mention de l'oeil au milieu. Normal... parce qu'en fait, c'est un paon.

Et ça ne vole pas tant que c'est en "roue", puisqu'Ezekiel précise que la roue reste lorsque l'animal se meut dans les quatre (et non cinq ou six) directions. 

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il y a 28 minutes, Mégille a dit :

Ca devrait être couleur topaz, pas blanc.

Chouraqui traduit le mot du verset 1:16 en "béryl" (pierre qui existe en plusieurs couleurs), et le rabbinat laisse l'hébreu "Tarchich" sans traduire davantage. Donc pour ce qui est de la couleur, on repassera (et probablement pour le reste aussi).

 

(Je me demande comment Meschonnic aurait bien pu traduire ce passage, d'ailleurs. Pas étonnant qu'il ait préféré d'autres livres bibliques.)

 

Je n'ai jamais de toute façon réussi à m'intéresser à Ezéchiel qui devait alterner fumette au laurier et ergot de seigle ; je préfère de loin Osée.

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Je suis à peu près sûr qu’Holy Koolaid a débunk le concept d’anges “lovecraftiens” comme interprétation tirée par les cheveux de textes décrivant en fait des trucs beaucoup plus prosaïques (comme un trône sur un chariot).

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Le 30/11/2022 à 08:54, Marlenus a dit :

 

"Challenge: Les protestants essaient de ne pas malaiser la chrétienté toute entière pendant plus de 20 secondes" (impossible) 

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Le 30/11/2022 à 08:54, Marlenus a dit :

Jésus était-il trans

On relaie des sophismes à présent?

Citation

Le chercheur, dont le doctorat a été supervisé par l’ancien archevêque de Canterbury Rowan Williams, estime que dans ces représentations, la blessure latérale ressemble à un vagin. À l’assemblée, il a également affirmé que, dans le Livre de prières de Bonne de Luxembourg datant du 14e siècle, la blessure «prend une apparence résolument vaginale». Évoquant un corps «simultanément masculin et féminin», Heath estime que «si le corps du Christ est comme ces œuvres le suggèrent le corps de tous les corps, alors son corps est aussi un corps trans.»

Donc résumons : un argument d'autorité ambulant, un "chercheur" (en théologie :lol:) se base sur un corpus gigantesque de 3 tableaux (échantillon pertinent totalement représentatif de la culture chrétienne depuis 2000 ans) et déballe son fin argument Toute blessure est une fente et donc un vagin, Ergo, puisque cette représentation de Jesus est unique et exacte, celui-ci est à la fois homme et femme... Et l'on a toujours pas brûlé ce déviant :ninja:

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il y a 20 minutes, Pelerin Dumont a dit :

On relaie des sophismes à présent?

Je connais une prof en fac de théologie partie en burn-out aggravé quand une de ses étudiantes de Master lui a proposé comme sujet de mémoire "La transsexualité dans la Bible", et que la hiérarchie lui a soutenu que c'est elle qui était timbrée d'émettre des doutes quant au bien fondé de ce sujet.

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At Canadian Universities, Race and Gender Quotas Have Become a Way of Life

 

Citation

On March 21st, the University of Waterloo—a Canadian public research university renowned for its STEM programs—published an unusual job posting for a professor in the Faculty of the Environment. “This opportunity is open only to individuals who self-identify as women, transgender, non-binary, or two-spirit,” read the announcement. The rationale? “Improving the representation, participation and engagement of equity-deserving groups within our community is a key objective of Waterloo’s Strategic Plan.”

 

[...]

Perhaps you’re surprised by the unusual specificity of the listed groups (including “two-spirit,” a term that recently has become popularized in Canadian academic and government circles to signify Indigenous people whose identity “predate[s] colonial impositions, expectations, and assumptions of sex, gender, and sexual orientation”).

 

[...]

 

Yet they’ve become part of Canada’s permanent policy landscape, with the federal government already having set expanded equity targets for 2029. Instead of being calibrated to reflect the pool of eligible applicants, the quotas simply match the general population. And so, by 2029, 50.9 percent of Canada Research Chairs must be “women and gender minorities,” 22 percent must be racialized minorities, 7.5 percent must be people with disabilities, and 4.9 percent must be Indigenous. As a result, some university recruitment efforts—including in fields that have little do with identity, such as quantum computing and computational biology—now flat-out exclude white males who don’t self-identify as disabled or LGBT+. And Canada’s leading university, the University of Toronto, recently announced that all recruiting for Canada Research Chairs will be restricted to the aforementioned “designated” groups in regard to engineering, dentistry, medicine, and various other disciplines.

 

[...]

In cases where universities are eager to get their diversity numbers up in a hurry, the preferred method is now something called the “cluster hire,” by which black or Indigenous candidates are hired in bulk (with their specific jobs to be determined later). At the University of Waterloo, for instance, a newly announced program will bring on “10 new Indigenous and 10 Black faculty members.” Their areas of specialty are negotiable, but not their skin colour.

 

Le dernier paragraphe 🤡

Citation

In other cases, universities will nominally permit members of any race or sex to apply for a job, but will add in ideological tests. At McGill University, for example, an ad for a tenure-track position indicated that “a demonstrated relevance of the candidate’s work to addressing anti-Black racism or systemic inequities … will be regarded as an important asset. Background in critical race theory is desirable but not required.” The hiring faculty? Computer Science.

 

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Un film féministe vient d’être sacré « meilleur film de tous les temps »

 

Citation

Si ce palmarès est aussi marquant, c’est qu’avec Jeanne Dielman, Chantal Akerman a livré un film dans lequel il est particulièrement facile de voir une grande portée féministe. Sur une durée de plus de 3 heures, la réalisatrice filme Delphine Seyrig dans son quotidien de mère célibataire et travailleuse du sexe, alors qu’elle effectue ses tâches ménagères, jour après jour. Le film détonne par le fait de filmer une réalité qui n’est alors pas considérée comme digne d’intérêt au cinéma et dans la société.

 

[...]

 

Par ailleurs, ce vent de progressisme ne s’est pas limité à la première place. Alors que le top de 2012 ne comptait que deux réalisatrices (Chantal Akerman et Claire Denis), elles sont désormais onze (et quatre dans le top 20 !), dont Céline Sciamma, Agnès Varda ou encore Jane Campion.

De la même manière, les cinéastes noirs sont dorénavant sept (contre un seul en 2012) dont Jordan Peele ou Barry Jenkins (Moonlight) ou encore Ousmane Sembène, réalisateur sénégalais.

Enfin, Chinatown, seul film de Roman Polanski figurant dans le classement en 2012, n’y est plus !

 

Par curiosité je regarde les critiques AlloCiné et les une étoile :

 

Citation

3h13 sans presque aucun dialogue et sans aucune action. A la fois fascinant et choquant de voir que la doxa cinéphile nous vende ce film comme un chef d'œuvre. Arrêtons 5 minutes, je pense qu'il ne l'ont tout simplement pas vu car faire répéter 3 fois en 3h13 la journée quotidienne d'une mère au foyer de l'après guerre effectuant à peu de choses près les MÊMES tâches et répétant EXACTEMENT les mêmes dialogues avec son fils... Quel intérêt??? Et il faut voir les dialogues... Qui parle aussi peu dans la vie? Qui est aussi morne que ça? Bah j'espère personne. C'est d'une tristesse, une vision de la vie si fade, ça frise le malaise -> cf. La scène de repas quotidienne de 10 minutes, donc 3 fois 10 minutes dans le film [je vous laisse faire le calcul] dans le silence absolu entre la mère et son fils, sans parler du reste du film tout aussi silencieux. Non mais sérieusement les mecs, on se fout de qui avec ce film? Je veux bien être ouvert à de "nouvelles formes de langage du cinéma" je pense qu'il y a des limites. Même la fin qui aurait pu être "profonde" et en fait ridicule après 3h à s'emmerder de la sorte.

 

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Il y a 17 heures, Mobius a dit :

La liste complète 

https://decider.com/2022/12/02/2022-sight-and-sound-greatest-films-of-all-time-poll/amp/

Ça fait liste de critique pour les critiques. 
il n’y a pas un film de Kathrin Bigelow ou un James Cameron. 

Vertigo et CItizen Kane en seconde et troisième place c'est accurate... à ceci prêt qu'ils devraient être ex eaquo avec les 7 samourais (qui est en 20èm place dans la liste wtf) et 2001 tous en première place.

 

Donc bon, c'est juste le classique truc un peu politique chic et choc, ce sera un autre truc dans 20 ans qui sera calé en première place, pour éviter de reconnaitre que personne n'as réussi à détrôner les mêmes depuis bientôt un siècle en terme de cinéma.

 

Un peu comme si on bombardait le dernier roman d'un ou une quelconque romancière comme "la plus grande histoire jamais racontée" en flanquant l'Iliade et l'Odyssée dans la liste à la 20èm place en mode "han oui bon on a pas fait mieux en 2000 ans mais c'est facho de dire ça" et autre conneries..

Bref, de la branlette. Pour dire les choses simplement.

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