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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


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il y a 10 minutes, Mathieu_D a dit :

Oui enfin l'affirmative action américaine ce n'est pas neuf non plus. Ce qui est neuf c'est l'explosion multicolore de statuts de malheureux et l'empressement d'acteurs privés à mettre en place ce genre de parcours préférentiel. 

Je pense que c'est tout bonnement du au nombre d'impétrants.

Quand on a ouvert les études supérieures et leur suite à plein de gens qui en réalité ne sont pas fait pour, on a fait exploser ce phénomène (qui existait déjà, mais à dose faible et gérable et gérée).

 

Pour forcer le trait : dans les années 1970, le chercheur CNRS qui avait décidé de ne pas travailler restait chez lui et touchait sa paye en silence (+ honte).

Aujourd'hui, on va lui trouver une pathologie quelconque qui démontre qu'il fait la course avec un handicap, et il n'a non seulement plus besoin d'avoir honte en empochant la même paye que son collègue qui travaille, mais en plus son collègue sans pathologie est un gros naze white privileged etc alors que lui est un héros (avec les petites primes que cela implique).

Cette narration fonctionne, au moins en surface, car les nuls sont bien plus nombreux que les performants.

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il y a 1 minute, Mathieu_D a dit :

Mmmh c'est encore un autre sujet la culture de l'excuse. ( C'est encore pire ? )

ama ce n'est pas orthogonal.

Même si ces histoires de genre etc ont une part de "logique" propre, en sous-jacent il y a bien cette culture de l'excuse.

 

Je me permets de dire ça, car j'ai parfaitement vu de l'intérieur les tentatives de contourner le travail dans les années 1980 à l'université.

ça se faisait à l'époque par le syndicalisme, par les réseaux annexes, etc.

Mais le but était limpide, obtenir le même avancement de carrière sans travailler qu'en travaillant.

Et d'une certaine manière, ce qui est à l'oeuvre aujourd'hui, ce n'est jamais qu'un avatar actuel de ce (vieux) phénomène de passager clandestin.

Le point frappant aujourd'hui est l'ampleur prise par le phénomène, qui tourne par endroit carrément à la submersion.

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14 minutes ago, Adrian said:

 

 

 

"Les étudiants non-racisés qui continuent à perpétuer du racisme." 

 

Encore une preuve, s'il en fallait encore, que ce serait une erreur grossière que d'accorder le bénéfice des bonne intentions aux propagateurs du culte woke. Toute personne de bonne foi avec un QI supérieur à 85 arriverait à remarquer la contradiction évidente dans cette phrase.

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Ici? Je ne sais pas.

 

https://www.psychologytoday.com/us/blog/darwins-subterranean-world/202011/politics-in-academia-case-study

 

"Politics in Academia: A Case Study"

 

Citation

This is the story of our effort to publish a paper that threatens academia.

Academic publishing is famously brutal. You might have a great manuscript that is under review then is rejected based on comments of one anonymous reviewer who thinks that you use too many exclamation points. Or a reviewer who is bitter because you didn't cite his particular work. Or a reviewer who didn't really read the manuscript and who goes on to criticize your work for neglecting some important statistical process that you, in fact, implemented plainly and correctly. 

 

And this is just the tip of the iceberg.

 

That paper, inspired by a visit to our campus from NYU's Jonathan Haidt, founder of the Heterodox Academy, was, a bit surprisingly to us, so controversial that it was rejected by nearly 10 different academic journals. Each rejection came with a new set of reasons. After some point, it started to seem to us that maybe academics just found this topic and our results too threatening. Maybe this paper simply was not politically correct. I cannot guarantee that this is what was going on, but I can tell you that we put a ton of time into the research and, as someone who's been around the block when it comes to publishing empirical work in the behavioral sciences, I truly believe that this research was generally well-thought-out, well-implemented, and well-presented. And it actually has something to say about the academic world that is of potential value. 

 

I've never had a paper that was so difficult to publish. Not even close.

Ironically, this paper, now easily self-published thanks to the magic of cloud technology, officially should be cited as an unpublished manuscript. This said, the full APA citation is found in the references below and it is perfectly appropriate to cite in academic papers (the fact that it is "unpublished" clearly lets the reader know that it did not pass the process of peer review, for whatever reason; I figure people can do whatever they want with that information). 

 

 In short, we surveyed nearly 200 academics from around the US and asked them to rate the degree to which they prioritize each of the five following academic values:

 
  • Academic rigor
  • Knowledge advancement
  • Academic freedom
  • Students' emotional well-being
  • Social Justice

We asked these professors to report on their gender, political orientation, basic personality traits, and field of academic study. And just as Haidt's presentation suggested, several of these variables were strongly and significantly related to the values that one holds as an academic.

 

Our full report of these findings is found in our (now published) "unpublished manuscript," here

 

 

Et le "unpublished manuscript": https://drive.google.com/file/d/150MRdy4Idxyq5biNQmJIe5TXvDOlxRk9/view

 

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Il y a 3 heures, Mégille a dit :

Hm, le problème ici (dans la nouvel étude) ce n'est pas tant le genre en lui-même que la personnalité. Sus aux moutons agréables ! On veut des universitaires méchants !

À ma connaissance, le meilleur prédicteur de l'Agreeableness est le genre. Du coup, il faudrait plutôt savoir si ce que les variations de cette quantité psychométrique prédisent ne serait pas mieux prédit par le genre.

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il y a 19 minutes, Rincevent a dit :

À ma connaissance, le meilleur prédicteur de l'Agreeableness est le genre. Du coup, il faudrait plutôt savoir si ce que les variations de cette quantité psychométrique prédisent ne serait pas mieux prédit par le genre.

Oui, je sais que c'est lié, mais j'ignore le coef de corrélation... Sachant que sur ces sujets, on a tendance à s'émerveiller de corrélations minuscules, je doute que ça mérite plus d'attention, mais ça serait intéressant de regarder ce qu'il en est des hommes agréables et des femmes agressives. 

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à l’instant, Mégille a dit :

ça serait intéressant de regarder ce qu'il en est des hommes agréables et des femmes agressives. 

Désagréable <> agressif. ;)

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il y a 3 minutes, Rincevent a dit :

Désagréable <> agressif. ;)

Je suis pas sûr qu'un score bas d' "agreableness" signifie vraiment être désagréable. De ce que j'ai compris de ce trait de personnalité, il s'agit surtout d'une tendance à éviter la confrontation. D'où le fait qu'il puisse être problématique. 

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D'accord avec @Hugh, c'est pas justement la critique qu'on fait à ceux qui défendent la thèse du pay gap? Qu'il faut break down plus précisément? Sinon on peut voir des corrélations avec la couleur des cheveux peut-être.

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Il y a 1 heure, Mégille a dit :

Je suis pas sûr qu'un score bas d' "agreableness" signifie vraiment être désagréable. De ce que j'ai compris de ce trait de personnalité, il s'agit surtout d'une tendance à éviter la confrontation. D'où le fait qu'il puisse être problématique. 

en:WP nous donne quelques exemples :

 

Citation

I am interested in people.

I sympathize with others' feelings.

I have a soft heart.

I take time out for others.

I feel others' emotions.

I make people feel at ease.

I am not really interested in others. (reversed)

I insult people. (reversed)

I am not interested in other people's problems. (reversed)

I feel little concern for others. (reversed)

 

il y a 37 minutes, Hugh a dit :

Mais l'étude n'est pas seulement entre (sur) femmes et hommes. 

Oui je sais bien. Ce que je dis, c'est simplement qu'il y a un facteur confondant pour le côté "agreeableness", et qu'il faudrait savoir si c'est cette mesure psychométrique ou bien si c'est simplement le genre qui a le plus d'influence sur le résultat.

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Le 04/12/2020 à 18:19, Extremo a dit :

"Les étudiants non-racisés qui continuent à perpétuer du racisme." 

 

Encore une preuve, s'il en fallait encore, que ce serait une erreur grossière que d'accorder le bénéfice des bonne intentions aux propagateurs du culte woke. Toute personne de bonne foi avec un QI supérieur à 85 arriverait à remarquer la contradiction évidente dans cette phrase.

Il n'y a pas de contradiction.

 

Dans la culture woke, "non racisé" veut dire "blanc" ("non victime de racisme"). Pas "non raciste".

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10 minutes ago, poincaré said:

Il n'y a pas de contradiction.

 

Dans la culture woke, "non racisé" veut dire "blanc" ("non victime de racisme"). Pas "non raciste".

 

Evidemment. Et j'ajouterais même que la définition woke du racisme est extrêmement différente de ce qu'on entend couramment par racisme (grosso modo la célèbre citation de MLK sur la couleur de peau et le contenu du charactère). Pour eux le racisme c'est une relation d'opresseurs-opprimés où les blancs sont les oppresseurs et les minorités, ou "racisés", sont les opprimés.

Comme dans cette vision manichéenne du monde ce sont les blancs qui exercent du pouvoir sur les minorités, les premiers sont racistes par définition tandis que les seconds ne peuvent pas être racistes. Fastoche. A moins que certains individus parmi ces minorités commencent à s'écarter un peu trop du dogme woke, dans ce cas ils sont blancs eux aussi et donc oppresseurs. Encore plus fastoche. En revanche ce système commence à buguer un peu quand on rajoute en plus dans l'équation le sexe, l'orientation sexuelle, le statut social, etc.

 

Ce que je voulais dire, c'est que toute personne avec un minimum de bonne foi et de jugeote est capable de voir que traiter tout un groupe de personnes désignées spécifiquement par leurs couleurs de peau (en l'occurrence les "non-racisés") de racistes c'est un peu se foutre de la gueule du monde. Et comme cette idéologie n'est pas vraiment propagée par les moins de 85 de QI mais au contraire par des gens très éduqués (directement dans les universités), je ne pense pas qu'on puisse leur attribuer la moindre bonne intention. Ils savent parfaitement ce qu'ils font.

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Il y a 2 heures, Extremo a dit :

1): J'ajouterais même que la définition woke du racisme est extrêmement différente de ce qu'on entend couramment par racisme

 

2): Et comme cette idéologie n'est pas vraiment propagée par les moins de 85 de QI mais au contraire par des gens très éduqués (directement dans les universités), je ne pense pas qu'on puisse leur attribuer la moindre bonne intention. Ils savent parfaitement ce qu'ils font.

 

1): Le soi-disant "racisme systémique", c'est la rencontre inattendue de l'antiracisme en état de mort cérébrale (faute de racistes à combattre), et de l'égalitarisme d'extrême-gauche. Désormais, si le groupe ethnique X possède plus de pouvoirs / richesses / avantages symboliques que le groupe ethnique Z, c'est donc que X exerce une oppression pour dominer sur Z... Et comme ça ressemble à ce qui survient volontairement et légalement dans une société raciste de type colonial, on va dire que c'est aussi du racisme. En somme, le "racisme" est dans l'état de fait inégalitaire et non plus dans les intentions et les législations discriminatoires qui ont pu produire ce résultat dans le passé...

 

2): Une interprétation rapide mais qui me semble toucher quelque chose de pertinent sur le phénomène est de dire que c'est une stratégie de pouvoir pour permettre au groupe des "intellectuels médiateurs / libérateurs" d'accumuler du pouvoir par rapport au reste de la société et/ou à leur milieu social (classes moyennes supérieures voire secteurs inférieurs de la bourgeoisie), au nom d'une masse "opprimée" plus ou moins présentée comme menaçante. Soit une réédition, mais sous un mode passablement fantasmagorique, de ce qu'a été le rôle historique des partis et syndicats ouvriers. 

 

Je vous renvoie aux thèses de Jan Waclav Makhaïski sur le socialisme comme idéologie de la classe bureaucratique / intellectuel: https://www.panarchy.org/makhaiski/intellectuels.html

https://archive.org/details/MakhaiskiIntelsoc/page/n1/mode/2u

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