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Gilets jaunes


Bézoukhov

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Il y a 2 heures, Bézoukhov a dit :

il ne disait pas "vous êtes les meilleurs", mais "vous portez la responsabilité de ceux qui ont été élus"

J'ai compris l'essentiel de la remarque mais dans cette phrase je suis pas sûr de comprendre : "ceux qui ont été élus" c'est les étudiants eux-mêmes c'est ça ? Ou bien on parle d'un autre groupe, auquel cas je ne comprends pas lequel ni pourquoi les étudiants porteraient la responsabilité de quelqu'un d'autre... 

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il y a 2 minutes, Tipiak a dit :

J'ai compris l'essentiel de la remarque mais dans cette phrase je suis pas sûr de comprendre : "ceux qui ont été élus" c'est les étudiants eux-mêmes c'est ça ? Ou bien on parle d'un autre groupe, auquel cas je ne comprends pas lequel ni pourquoi les étudiants porteraient la responsabilité de quelqu'un d'autre... 

 

Oui, ont été élus dans un sens très imagé. C’est à dire ceux qui ont eu le concours.

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3 hours ago, Azref said:

Je suis le torrent d'indignation de twitter, et je m'étonne des gens qui semblent découvrir qu'il y a toujours de l'antisémitisme "ordinaire" en France. Certains demandent un "renforcement de la loi", comme si la loi condamnant les propos antisémites y changeait quelque chose.

Mouais l'origine de cet antisémitisme à quand même l'air assez spécifique.

A 20 secondes on entend bien "Palestine", à 39'' "elle est à nous la France", à 49'' "tu vas aller en enfer",  je compte pas les "sionistes" et compagnie on y voit un mec qui porte un kéfié. 

Si par ordinaire tu veux dire, incompressible ok, mais là en l'occurence c'est plus les groupes de franco-maghrébins qui s'expriment et leurs motivations sont vraiment différentes. 

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il y a 33 minutes, Noob a dit :

Mouais l'origine de cet antisémitisme à quand même l'air assez spécifique.

A 20 secondes on entend bien "Palestine", à 39'' "elle est à nous la France", à 49'' "tu vas aller en enfer",  je compte pas les "sionistes" et compagnie on y voit un mec qui porte un kéfié. 

Si par ordinaire tu veux dire, incompressible ok, mais là en l'occurence c'est plus les groupes de franco-maghrébins qui s'expriment et leurs motivations sont vraiment différentes. 

Ordinaire au sens non intellectuel, qui ne changera pas quelque soit la loi promulguée pour censurer ce genre de propos.

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Il y a 9 heures, Bézoukhov a dit :

je pense qu'on fait fausse route en cherchant des raisons idéologiques. Les raisons sont géographiques. Premièrement, les deux classes vivent séparées physiquement ; beaucoup plus fortement qu'avant.

 

Je ne pense absolument pas que les causes idéelles soient les seules, ni même les plus importantes (je reste assez "marxiste" pour voir le rôle des infrastructures matérielles, télécommunications, moyens de transports accrus, mondialisation économique, etc, dans les transformations advenues). Si je m'attarde dessus c'est parce que les idées sont susceptibles d'être transformées relativement facilement et sans douleurs, alors qu'inverser tous les autres changements supposerait un fort consensus social (qui est justement le problème à résoudre) et/ou sans doute une débauche de moyens étatiques quasi-totalitaires.

 

La nation est quand même détricotée par des idéologies qui me paraissent difficilement être la conséquence inéluctable d'une nouvelle infrastructure. On pourrait avoir le même genre d'économie et de société sans la repentance coloniale ou l'européisme, par exemple.

 

On peut aussi souligner que la séparation géographique que tu évoques n'est pas un simple phénomène spontané de marché. Guilluy n'en tire pas les bonnes conclusions, mais il indique plusieurs interventions étatiques qui renforce le processus. Si on rajoute ce qu'on sait par ailleurs sur les phénomènes de redistribution inversée (pauvres => riches), la gentrification/métropolisation apparaît comme tout sauf un destin inéluctable.

 

Tout ça me fait conclure que ceux (en général de droite) qui posent une antinomie entre Etat-nation et libéralisme n'ont pas sérieusement réfléchi à la question.

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Il y a 14 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

En 2015 Laurent Joffrin a fait un bon éditorial dans Libération (oui, tout arrive !!!): ce ne sont pas les élites en général qui suscitent l'hostilité. Il n'y a pas de discours dénonçant la "trahison" des sportifs de hauts niveaux, des chanteurs vedettes, des universitaires, des médecins, des hauts gradés de l'armée, des académiciens, etc.etc. Les élites économiques ne suscitent pas spécialement plus d'aversion qu'aux jours fastes du socialo-communisme. Ce sont à peu près toujours les élites politiques qui sont concernées par le discours de la trahison

Dans un pays ou l'état gère ~60% du PIB directement (et encore quelques dizaines de % indirectement),

et où les sportifs de haut-niveaux, chanteurs, vedettes, des universitaires, des médecins, des hauts gradés de l'armée, des académiciens, doivent gérer qqs pourcents,

ça me parait assez logique.

 

L'état se mêle en permanence de tout et prétend encore s'étendre, il serait assez normal qu'il soit incriminé pour les soucis.

De toute évidence (grâce à une propagande qui fonctionne encore) il ne l'est d'ailleurs pas assez.

 

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Il y a 12 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Bref, le dégoût de la nation en soi manque cruellement de fondement. Et surtout, par quoi veut-on la remplacer ?

Il me semble que des petites communautés, purement géographiques, font l'affaire.

Ce qui soude les gens, par endroits, sans doute surtout à la campagne, c'est le choix de l'installation volontaire à un endroit donnée.

C'est ce choix qui constitue le point commun entre les gens du même coin.

 

La course au grands ensembles est une volonté qui me semble à la base purement émaner des zélites.

On peut certes arriver à faire suivre les peuples à grands coup de propagande/culpabilité/etc, à faire des manifs/spectacles immenses (Nuremberg),

mais ama ça n'émane absolument pas de la base.

L'individu lambda, il veut la paix dans son foyer et autour, il ne rêve pas d'un truc de l'Atlantique à l'Oural. ça, c'est un rêve de politicien.

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Il y a 11 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Le risque est plutôt le communautarisme, la rivalité de groupes cherchant à tirer profit de privilèges politiques dans le cadre de l'infrastructure étatico-redistributive existante. Si on allait à l'extrême de la tendance, il y aurait des sécessions ethniques, religieuses ou autres, et chaque petite tribu refuserait de payer pour son voisin. Mais il me semble plus probable et donc plus risqué que diverses organisations essayent d'attiser les rivalités et de se poser en leaders de telle "communauté" pour lui garantir plus de pouvoir et de privilèges aux dépens des autres. C'est déjà en partie réalisé avec un certain féminisme de guerre des sexes et les politiques de quotas ou de discrimination "positive" (qu'on maquille encore pudiquement en France sur une base géographique). Voilà le vrai danger: subir encore plus d'étatisme en raison de la concurrence victimaire, laquelle rend aussi la vie sociale de plus en plus grise, suspicieuse, pleine de ressentiment et de suspicions, bref, invivable. Une sorte de guerre de tous contre tous (les "identités" étant souvent flottantes, voire fantaisistes) avec des derniers hommes trop mous pour s'entretuer.

Ben oui.

Le communautarisme avec utilisation de l'état pour réaliser "la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde."

et bien, on y est déjà et ama ça ne va pas s'arranger.

L'état, qui passe son temps à jouer Pierre contre Paul et Paul contre Pierre, à cause d'une lecture électoraliste ama débile,

est (inéluctablement) actuellement le plus puissant agent désagrégateur de la nation qui soit.

 

Entre le communautarisme ET l'état-nation,

et le communautarisme au sens de multiples communautés responsables et échangeant librement, SANS état-nation papa Bismarck par-dessus,

pour moi le choix est vite fait.

Il n'y a pas besoin d'état-nation pour que des provinces échangent facilement et efficacement, pas plus qu'il n'y a besoin d'EURSS ou d'un gouvernement mondial. Au contraire.

 

Je crois que, sous les couches épaisses de propagande (sportive etc) l'idée de nation (qui n'est rien d'autre qu'une idée, parmi d'autres) est probablement fragile.

Après l'emploi de la force, la prospérité a été un bon lubrifiant pour l'agrégation en nation.

La paupérisation, le déclassement mondial sans frein, le partage de la dette/faillite, sont désormais des éléments de désagrégation (au milieu de plein d'autres).

La vitesse à laquelle la victoire en coupe du monde de football a été oubliée par les français est peut-être un révélateur du processus en cours.

 

Les provinces sont actuellement des territoires purement et simplement vidés de sens par l'état central (sous la couche kulturelle agréée kivabien).

L'état qui prélève quasi l'intégralité de l'impôt et l'y redistribue comme ça lui pète.

Les provinces sont voulues comme des instruments transparents, interchangeables, sans identité, au service d'un truc étatique de plus en plus dingue.

La fiction dans des têtes de dinguos essaie de dévorer la réalité sur le terrain.

Est-ce que ça peut durer encore longtemps ? ... je dubite.

 

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il y a 15 minutes, Rübezahl a dit :

Il n'y a pas besoin d'état-nation pour que des provinces échangent facilement et efficacement

 

Pourtant le mouvement de construction de l'Etat-nation (au 18ème) accompagne le mouvement d'intégration économique des marchés du royaume (marché du blé notamment, avec les projets de Turgot). Le marxisme a d'ailleurs (presque) toujours tenu l'idée nationale pour une idée de la bourgeoisie lui permettant de s'émanciper des cadres corporatifs et des douanes provinciales pour partir à la conquête des marchés mondiaux.

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il y a 16 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Pourtant le mouvement de construction de l'Etat-nation (au 18ème) accompagne le mouvement d'intégration économique des marchés du royaume (marché du blé notamment, avec les projets de Turgot). Le marxisme a d'ailleurs (presque) toujours tenu l'idée nationale pour une idée de la bourgeoisie lui permettant de s'émanciper des cadres corporatifs et des douanes provinciales pour partir à la conquête des marchés mondiaux.

Je suis (évidemment) d'accord avec ce fait, cette trame, historique. (Je n'ai pas voulu faire trop long).

Mais ama, cela a simplement été la réponse technique de l'époque pour précisément réaliser la facilitation des échanges.

Au XXI° siècle, d'autres réponses techniques sont ama possibles que l'intégration forcée par le haut.

 

Sur un plan analogue, j'ai tendance à penser un peu la même chose pour les monnaies.

L'euro a été largement intégré par le haut. ça devait normalement simplifier et favoriser les échanges.

Résultat des courses aujourd'hui: à rebours des pronostics l'eurozone, est l'une des zones les moins dynamiques de la planète.

Je crois que tous les outils existent aujourd'hui pour permettre de gérer facilement des monnaies multiples ... si les états n'étaient pas là pour gêner, à leur habitude.

(https://www.contrepoints.org/2019/02/16/337271-les-cryptomonnaies-sont-elles-des-vraies-monnaies traite un peu du sujet. Très bon article par ailleurs.)

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il y a 19 minutes, Rübezahl a dit :

Mais ama, cela a simplement été la réponse technique de l'époque pour précisément réaliser la facilitation des échanges.

 

Oui, c'est probable. Je ne vais de toute façon pas essayer de défendre l'Etat-nation en arguant qu'il a historiquement permis de faciliter les échanges (même si c'est un fait), ce ne serait pas très conséquent avec mon hostilité à la légitimation d'une autre communauté politique (l'UE) par le fait qu'elle aurait facilité les échanges entre les pays...

 

Pour le coup je serais peut-être un (tout petit) peu barrésien et conservateur, en arguant qu'il vaudrait mieux respecter le cadre politique hérité du passé. Non pas avec une légitimation conservatrice suivant laquelle une chose est bonne parce qu'elle est hérité, mais plutôt en faisant remarquer que toutes les transformations risques d'être pires. Certainement que l'Etat-nation tel qu'il existe n'aurait pas pu être produit sans une masse de violences, d'injustices, de coercition. Mais ce n'est pas parce que c'était très mal de prendre un petit breton ou un petit corse et de l'expédier à l'EdNat pour saluer le drapeau et apprendre, en fait d'histoire, un roman national, que ce serait une bonne chose de reproduire le processus à l'échelle européenne (et l'UE dépense d'ores et déjà pas mal de pognon des autres pour essayer de créer le sentiment d'une identité européenne), ou que toute sécession territoriale serait un pas en avant vers la liberté. Le droit à la sécession politique est une suite logique de l'axiomatique libérale, mais il ne faut pas se cacher que les "indépendantismes" ne sont le plus souvent que des nationalismes en plus petit ("la Corse aux Corses", etc.).

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il y a 2 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

il ne faut pas se cacher que les "indépendantismes" ne sont le plus souvent que des nationalismes en plus petit ("la Corse aux Corses", etc.).

absolument, mais le mot important et essentiel de ta phrase est "en plus petit".

 

"diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait, et qu'il serait requis pour les mieux résoudre". Descartes

 

La solution pérenne n'est jamais dans les sur-ensembles, qui plus est imposés de force.

Le refuge dans le sur-ensemble c'est toujours, de facto, la renonciation à la responsabilité.

Le sur-ensemble est à l'espace ce que la procrastination est au temps.

Reporter/déporter les problèmes pour en fait en augmenter le nombre, les amonceler, jusqu'au jour où ça pète (plus fort).

 

 

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Il y a 3 heures, Rübezahl a dit :

Entre le communautarisme ET l'état-nation,

et le communautarisme au sens de multiples communautés responsables et échangeant librement, SANS état-nation papa Bismarck par-dessus,

pour moi le choix est vite fait.

Et entre la nation et le communautarisme, quelque soit la forme de ce dernier, toutes choses égales par ailleurs, mon choix aussi est aussi vite fait. L'Empire Ottoman ne me semble pas constituer un modèle de pays qui fonctionnait, ni en termes économiques, ni en termes de paix civile.

 

Il y a 3 heures, Rübezahl a dit :

Sur un plan analogue, j'ai tendance à penser un peu la même chose pour les monnaies.

Ça ne me semble pas pertinent de faire un parallèle entre une monnaie, élément sonnant, trébuchant et comptabilisable ; et une nation, qui est avant tout une représentation, une idée des rapports que l'on entretien avec certaines personnes.

 

Il y a 3 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Pour le coup je serais peut-être un (tout petit) peu barrésien et conservateur, en arguant qu'il vaudrait mieux respecter le cadre politique hérité du passé. Non pas avec une légitimation conservatrice suivant laquelle une chose est bonne parce qu'elle est hérité, mais plutôt en faisant remarquer que toutes les transformations risques d'être pires.

Une réflexion assez judicieuse. Et comme je le disais plus haut, c'est un peu celle à laquelle a abouti Finkielkraut.

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il y a 38 minutes, Rincevent a dit :

Ça ne me semble pas pertinent de faire un parallèle entre une monnaie, élément sonnant, trébuchant et comptabilisable ; et une nation, qui est avant tout une représentation, une idée des rapports que l'on entretien avec certaines personnes.

Une monnaie est stricto sensu une convention entre personnes, matérialisée parfois avec trucs sonnants et trébuchants, mais pas forcément.

Il y a actuellement des dizaines de milliers de personnes qui bossent et sont payés en cyber-monnaies (qu'on peut aussi faire sonner et trébucher).

 

La croyance/confiance en la convention disparaît, pfuit la valeur de ladite monnaie disparaît.

 

Idem pour des centaines de communautés/nations/peuples qui ont existé, parfois duré longtemps, mais ne sont plus là aujourd'hui en tant que telles.

 

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Bon, Finkie a été injurié par des gros cons en meute très lâches.

Du coup ça ne parle que de ça, les merdias et les chaines infos en ont pour plusieurs heures d’antenne assurées à dénoncer la bête immonde. Tout le monde y va de son accusation: l’extrême droite (à laquelle les Finkie, Zemmour et Elizabeth Levy ont donné pourtant des armes pendant des années, joli retour de bâton si c’est le cas), l’extrême gauche soralienne antisioniste conspirationniste, il y en a même qui voyant un chèche et deux barbus n’hésitent pas a faire du délit de sale gueule et accusent au contraire la montée de l’islamisme, pourtant totalement absent du mouvement des gilets jaunes, idem les jeunes de banlieue qui se tiennent pas mal à carreau depuis le début mais là ce sont les gens d’extrême droite qui les accusent. J’ai vu de tout... et zero analyse.

Tout ça m’inspire une chose: les medias sont dépassés, les médias dont le niveau de non-professionnalisme en terme d’investigation n’est plus à démontrer, qui montrent une certaine passivité face à Macron pour ne pas dire plus, ont montré une mauvaise foi assez importante face aux gilets jaunes en ne montrant que les images qui choquent sans montrer le reste, sans dénoncer les violences policières. Et pour décrédibiliser un mouvement ils disent tout et son contraire sur ce mouvement. Ca va au-delà des medias, c’est toute l’élite arrogante parisienne qui va bon train dans le fourre-tout: tantôt les gilets jaunes sont tous des fans du Venezuela de Chavez (et malheureusement il y en a), tantôt ils sont tous des fascistes (et malheureusement il y en a), tantôt ils sont infiltrés par les islamistes (là ça devient ridicule).

Les médias et l’élite technocratique arrogante de Paris sont incapables de prendre du recul: toutes les révoltes ou révolutions ont aggloméré des groupes au départ totalement antagonistes, des gens bien et des gens beaucoup moins bien. 1789 a aggloméré les royalistes et aristicrates réformistes, les bouffeurs de curés, les ancêtres de Melenchon, les petits gens pauvres du tiers-Etat, les bourgeois de Paris qui voulaient le pouvoir etc...La revolution nationale de Pétain a aggloméré des fachos de la première heure antisemites, des pacifistes de gauche, des communistes fans de l’alliance germano-soviétique et bien au-dela des antisemites, des technocrates désireux d’avancer vers une revolution où l’Etat simplement aurait plus de place, et puis la grande majorité du petit peuple qui en avait marre simplement de faire la guerre. Mai 68 a aggloméré des enfants de bourgeois rebelles desireux de plus de libertés civiles, des ouvriers fatigués, des féministes etc..
Aujourd’hui idem, on a de tout dans ce mouvement des gilets jaunes, quelques ordures mais aussi beaucoup de gens bien dont on aurait bien besoin de ne pas se désintéresser. Des revendications totalement impossibles mais aussi et surtout une vraie grogne fiscale et réglementaire. On ne peut pas attendre de mouvement structuré dans ces moments là, donc il faudra des gens pour canaliser tout ça.

Pendant ce temps-là les médias ne comprennent rien et continuent de se situer sur le terrain « eux ce sont les méchants et nous sommes les gentils », ils nous parlent de tous les maux de la terre qui n’intéressent que les parisiano-parisiens sans parler du fond des revendications ou d’analyser véritablement l’état de délabrement économique de la France. C’est pathétique

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il y a 22 minutes, Tremendo a dit :

1): Tout ça m’inspire une chose: les medias sont dépassés, les médias dont le niveau de non-professionnalisme en terme d’investigation n’est plus à démontrer, qui montrent une certaine passivité face à Macron pour ne pas dire plus

2): Les médias et l’élite technocratique arrogante de Paris sont incapables de prendre du recul: toutes les révoltes ou révolutions ont aggloméré des groupes au départ totalement antagonistes, des gens bien et des gens beaucoup moins bien. 1789 a aggloméré les royalistes et aristicrates réformistes, les bouffeurs de curés, les ancêtres de Melenchon, les petits gens pauvres du tiers-Etat, les bourgeois de Paris qui voulaient le pouvoir etc...La revolution nationale de Pétain a aggloméré des fachos de la première heure antisemites, des pacifistes de gauche, des communistes fans de l’alliance germano-soviétique et bien au-dela des antisemites, des technocrates désireux d’avancer vers une revolution où l’Etat simplement aurait plus de place, et puis la grande majorité du petit peuple qui en avait marre simplement de faire la guerre. Mai 68 a aggloméré des enfants de bourgeois rebelles desireux de plus de libertés civiles, des ouvriers fatigués, des féministes etc..
Aujourd’hui idem, on a de tout dans ce mouvement des gilets jaunes, quelques ordures mais aussi beaucoup de gens bien dont on aurait bien besoin de ne pas se désintéresser. Des revendications totalement impossibles mais aussi et surtout une vraie grogne fiscale et réglementaire. On ne peut pas attendre de mouvement structuré dans ces moments là, donc il faudra des gens pour canaliser tout ça.

 

1): Moi je regarde France 2 tous les soirs et depuis début 2018 au moins c'est devenu Télé Macron. Bien sûr ce n'est pas dit explicitement, mais le traitement des sujets est à peu près toujours "nous allons vous montrer pourquoi les réformes du gouvernement n'ont pas été comprises" (sous entendu, les gens ne peuvent pas avoir un avis différent, c'est seulement qu'on ne leur a pas assez expliqué à quel point elles sont bonnes), ou inversement "pourquoi les critiques de Mélenchon / Le Pen sont inexactes" (ce qui peut tout à fait arriver mais on sent qu'il faut que l’inexactitude soit plus d'un côté que de l'autre). Ou alors "telle vidéo populaire chez les GJ est un fake, heureusement que nous sommes là pour rétablir la vérité" (sans jamais vérifier si les commentaires de telle vidéo sont réellement erronés et dénués d'esprit critique).

 

2): Je suis d'accord à ceci près que la situation ne me paraît pas pré-révolutionnaire en France. Les GJ respectent les institutions (applaudissement des pompiers, défense de la tombe du soldat inconnu contre les casseurs, sympathie pour les policiers dans certains endroits). Certains appellent à la démission de Macron, mais pas à un renversement du régime, ni même à une nouvelle constitution (au grand désespoir de Mélenchon et autre partisan d'une 6ème République).

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il y a 25 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

sous entendu, les gens ne peuvent pas avoir un avis différent, c'est seulement qu'on ne leur a pas assez expliqué à quel point elles sont bonnes

C'est aussi vrai de beaucoup de journaux. Je pose ici cet édito des Echos qui devrait être un cas d'école : "Ce sont les Français qui n'écoutent pas Macron"

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il y a 23 minutes, Tremendo a dit :

Bon, Finkie a été injurié par des gros cons en meute très lâches.

Du coup ça ne parle que de ça, les merdias et les chaines infos en ont pour plusieurs heures d’antenne assurées à dénoncer la bête immonde. Tout le monde y va de son accusation: l’extrême droite (à laquelle les Finkie, Zemmour et Elizabeth Levy ont donné pourtant des armes pendant des années, joli retour de bâton si c’est le cas), l’extrême gauche soralienne antisioniste conspirationniste, il y en a même qui voyant un chèche et deux barbus n’hésitent pas a faire du délit de sale gueule et accusent au contraire la montée de l’islamisme, pourtant totalement absent du mouvement des gilets jaunes, idem les jeunes de banlieue qui se tiennent pas mal à carreau depuis le début mais là ce sont les gens d’extrême droite qui les accusent. J’ai vu de tout... et zero analyse.

Tout ça m’inspire une chose: les medias sont dépassés, les médias dont le niveau de non-professionnalisme en terme d’investigation n’est plus à démontrer, qui montrent une certaine passivité face à Macron pour ne pas dire plus, ont montré une mauvaise foi assez importante face aux gilets jaunes en ne montrant que les images qui choquent sans montrer le reste, sans dénoncer les violences policières. Et pour décrédibiliser un mouvement ils disent tout et son contraire sur ce mouvement. Ca va au-delà des medias, c’est toute l’élite arrogante parisienne qui va bon train dans le fourre-tout: tantôt les gilets jaunes sont tous des fans du Venezuela de Chavez (et malheureusement il y en a), tantôt ils sont tous des fascistes (et malheureusement il y en a), tantôt ils sont infiltrés par les islamistes (là ça devient ridicule).

Les médias et l’élite technocratique arrogante de Paris sont incapables de prendre du recul: toutes les révoltes ou révolutions ont aggloméré des groupes au départ totalement antagonistes, des gens bien et des gens beaucoup moins bien. 1789 a aggloméré les royalistes et aristicrates réformistes, les bouffeurs de curés, les ancêtres de Melenchon, les petits gens pauvres du tiers-Etat, les bourgeois de Paris qui voulaient le pouvoir etc...La revolution nationale de Pétain a aggloméré des fachos de la première heure antisemites, des pacifistes de gauche, des communistes fans de l’alliance germano-soviétique et bien au-dela des antisemites, des technocrates désireux d’avancer vers une revolution où l’Etat simplement aurait plus de place, et puis la grande majorité du petit peuple qui en avait marre simplement de faire la guerre. Mai 68 a aggloméré des enfants de bourgeois rebelles desireux de plus de libertés civiles, des ouvriers fatigués, des féministes etc..
Aujourd’hui idem, on a de tout dans ce mouvement des gilets jaunes, quelques ordures mais aussi beaucoup de gens bien dont on aurait bien besoin de ne pas se désintéresser. Des revendications totalement impossibles mais aussi et surtout une vraie grogne fiscale et réglementaire. On ne peut pas attendre de mouvement structuré dans ces moments là, donc il faudra des gens pour canaliser tout ça.

Pendant ce temps-là les médias ne comprennent rien et continuent de se situer sur le terrain « eux ce sont les méchants et nous sommes les gentils », ils nous parlent de tous les maux de la terre qui n’intéressent que les parisiano-parisiens sans parler du fond des revendications ou d’analyser véritablement l’état de délabrement économique de la France. C’est pathétique

 

Ce qui ennuie les médias et l'intelligensia parisienne, c'est qu'ils n'ont aucune prise et contrôle sur le mouvement. Mais le gros problème c'est que ces mouvements leurs sont ouvertement hostiles et les considèrent comme leur ennemi n1.

Et ça les inquiète d'autant plus que ce phénomène est devenu global: Trump a fait des médias sont principal bouc émissaire et de manière général tous les populistes attaquent en priorité les médias et les "bobos".

 

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il y a une heure, Tremendo a dit :

tantôt ils sont infiltrés par les islamistes (là ça devient ridicule)

 

Tiens, toi aussi tu fais du journalisme en excluant a priori les hypothèses qui te déplaisent ? Quand un mec dit "sioniste", "tu vas aller en enfer", "Dieu il va te punir", ce n'est absolument pas ridicule de se poser des questions. Ah, et le Parisien précisait ce matin que le suspect était connu des services de renseignement pour radicalisation ; radicalisation en quoi ?

 

Bon, dans la transcription de checknews, je vois aussi "homophobe de merde" ; on ne sait pas trop d'où ils sortent. Mais en tout état de cause, ta qualification de ridicule ne tient pas.

 

il y a 47 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Moi je regarde France 2 tous les soirs et depuis début 2018

 

Quelle idée ?!

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Il y a 1 heure, Tremendo a dit :

Du coup ça ne parle que de ça, les merdias et les chaines infos en ont pour plusieurs heures d’antenne assurées à dénoncer la bête immonde.

Les MSM, où 9 news sur 10 qui causent de Israel/Palestine, sont toujours vissées sur une seule narration : méchant Israel, gentils palestiniens.

C'est sûr, les MSMs n'ont pas de responsabilité eux.

 

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il y a 2 minutes, Rübezahl a dit :

Les MSM, où 9 news sur 10 qui causent de Israel/Palestine, sont toujours vissées sur une seule narration : méchant Israel, gentils palestiniens.

C'est sûr, les MSMs n'ont pas de responsabilité eux.

 

 

L’autre côté dit exactement l’inverse. 

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Quelle idée ?!

En faut c’est le mot “infiltrés” qu’il fallait retenir dans ce que j’ai dit. Une caméra était là car il y avait Finkie et le mec en a profité, mais de là à dire que le mouvement GJ est infiltré par Daesh oui c’est parfaitement ridicule, mais monsieur Gilles-William Goldnadel et madame Polony ont déjà fait ce pas en nous parlant d’islamogauchisme du mouvement des GJ.

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2): Je suis d'accord à ceci près que la situation ne me paraît pas pré-révolutionnaire en France. Les GJ respectent les institutions (applaudissement des pompiers, défense de la tombe du soldat inconnu contre les casseurs, sympathie pour les policiers dans certains endroits). Certains appellent à la démission de Macron, mais pas à un renversement du régime, ni même à une nouvelle constitution (au grand désespoir de Mélenchon et autre partisan d'une 6ème République).

C’est exact, mais selon les medias macronniens et le gouvernement oui ils veulent renverser la république.
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Il y a 2 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

1): Moi je regarde France 2 tous les soirs et depuis début 2018 au moins c'est devenu Télé Macron. Bien sûr ce n'est pas dit explicitement, mais le traitement des sujets est à peu près toujours "nous allons vous montrer pourquoi les réformes du gouvernement n'ont pas été comprises" (sous entendu, les gens ne peuvent pas avoir un avis différent, c'est seulement qu'on ne leur a pas assez expliqué à quel point elles sont bonnes), ou inversement "pourquoi les critiques de Mélenchon / Le Pen sont inexactes" (ce qui peut tout à fait arriver mais on sent qu'il faut que l’inexactitude soit plus d'un côté que de l'autre). Ou alors "telle vidéo populaire chez les GJ est un fake, heureusement que nous sommes là pour rétablir la vérité" (sans jamais vérifier si les commentaires de telle vidéo sont réellement erronés et dénués d'esprit critique).

Heureusement que le gouvernement est là pour nous protéger des fake news !

 

Il y a 1 heure, Vilfredo Pareto a dit :

C'est aussi vrai de beaucoup de journaux. Je pose ici cet édito des Echos qui devrait être un cas d'école : "Ce sont les Français qui n'écoutent pas Macron"

Qui parlait du candidat des media déjà ? :lol:

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il y a une heure, Tremendo a dit :

En faut c’est le mot “infiltrés” qu’il fallait retenir dans ce que j’ai dit. Une caméra était là car il y avait Finkie et le mec en a profité, mais de là à dire que le mouvement GJ est infiltré par Daesh oui c’est parfaitement ridicule, mais monsieur Gilles-William Goldnadel et madame Polony ont déjà fait ce pas en nous parlant d’islamogauchisme du mouvement des GJ.

 

Ah, oui, dans ce cas :D .

 

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il y a une heure, Rincevent a dit :

Qui parlait du candidat des media déjà ? :lol:

 

Le temps viendra où les historiens des média approfondiront le sujet, mais c'est d'ore et déjà un fait établi: https://lvsl.fr/medias-ont-fabrique-candidat-macron

 

Il n'est pas très étonnant que les grands média qui ont porté Macron au pouvoir le soutiennent une fois élu. Ils sont mal venus ensuite de se plaindre d'être méprisés par les GJ. D'une manière générale, il faudrait se servir de la non-objectivité établie des média pour faire avancer l'agenda libéral en matière de privatisation du secteur public (radio et télévisuel). La neutralité fonctionnariale est à l'évidence incompatible avec la profession.

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