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Le montant optimal du SMIC


Vilfredo

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il y a 29 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Ah si j'ai raison de déceler de l'ironie dans ton message, je crois qu'il faut distinguer l'étude économique de la pratique politique. Il est évident que la France est un pays socialiste, ou en tout cas proche du planisme.

 

Très bien, dans ce cas je crois que nous sommes d'accord sur l'essentiel. 

La France est un pays socialiste qui aurait bien besoin d'une bonne dose de liberté et de libéralisme économique pour sortir de sa morosité.

N'es tu pas de cet avis ?

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il y a 1 minute, POE a dit :

La France est un pays socialiste qui aurait bien besoin d'une bonne dose de liberté et de libéralisme économique pour sortir de sa morosité.

N'es tu pas de cet avis ?

Si (sinon je crois que je commencerais sérieusement à me payer la tête de ce forum). J'essaie maladroitement de construire l'équivalent intellectuel d'une niche fiscale : un libéralisme qui garantit à tous l'accès à la propriété privée et donc un revenu minimum (basic income) ou un salaire minimum (minimum wage) et après le débat qui a eu lieu, je commence à pencher pour un basic income. Le libéralisme à la Hayek plutôt que le libéralisme à la Spencer.

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19 minutes ago, Vilfredo Pareto said:

Oon part d'une situation où tout le monde est au minimum au smic pour arriver à une situation où certains qui étaient au smic seront en-dessous (c'est donc un changement qui "abouti[t] à ce qu['ils aient] moins qu'avant". Qu'est-ce qui pose problème ?

Le problème c'est que tout le monde n'est pas au minimum au smic. Ceux qui produisent un travail valant au moins le smic ou le smic - epsilon sont au smic. Les autres sont au chômage.

 

S'interroger sur ce qu'il faut attaquer en premier pour que la transition se passe au mieux c'est une autre question. Mais il faut commencer par admettre qu'à terme toutes les saloperies comme le salaire minimum doivent sauter. Elles n'ont aucune justification valable en dehors de la prétention à minimiser des problèmes causés par d'autres morceaux d'interventionnisme.

  • Yea 2
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il y a 6 minutes, Lancelot a dit :

Le problème c'est que tout le monde n'est pas au minimum au smic.

Du moment qu'une personne est lésée, on sort de la situation d'optimum. C'est d'ailleurs ce qui fait que certains considèrent cet outil comme immoral.

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Il y a 2 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Pour moi la conclusion B n'est pas bonne parce qu'on part d'une situation où le smic existe. Donc en le supprimant, on fait perdre de l'argent à ceux qui en profitent (désutilité).

Mais non, là tu retombes sur le cas A... L'hypothèse B qui mène à la conclusion B c'était justement que le smic ne permettait à personne d'être "surpayé", ou autrement dit que personne n'en "profite".

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Il y a 18 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Un optimum de Pareto est une situation dans laquelle on ne peut rien changer sans nuire à au moins une personne (riche ou pauvre). C'est une situation d'équilibre général.

 

Existe-t-il un exemple de situation qui serait autre chose qu'un optimum de Pareto ? N'importe quelle transition engendrera des victimes. Même si on supprimait le salaire minimum actuel on trouverait toujours des perdants.

En outre, cette définition n'implique aucune morale.

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Il y a 17 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Si (sinon je crois que je commencerais sérieusement à me payer la tête de ce forum). J'essaie maladroitement de construire l'équivalent intellectuel d'une niche fiscale : un libéralisme qui garantit à tous l'accès à la propriété privée et donc un revenu minimum (basic income) ou un salaire minimum (minimum wage) et après le débat qui a eu lieu, je commence à pencher pour un basic income. Le libéralisme à la Hayek plutôt que le libéralisme à la Spencer.

 

Garantir à tous l'accès à la propriété privée d'abord ce n'est pas le sujet initial qui est celui du montant optimal du smic, ensuite c'est beaucoup trop imprécis : accès ? propriété privée ?

Enfin, pourquoi faire ? Aurais tu l'amabilité de préciser les termes et la question posée.

Le libéralisme à la Hayek me semble plutôt de créer les conditions favorables qui permettent le développement de la propriété privé ce qui est différent de se fixer pour objectif de garantir l'accès à la propriété privée de la population. Dans le premier cas, on se contente de définir des règles d'interaction justes entre individus, dans l'autre cas, on cherche à modeler les individus et la société selon la conformité à notre idéal. C'est complètement différent, et cela sort de notre juste initial donc si tu veux en discuter je t'invite à poser les termes de ta problématiques et à ouvrir un nouveau sujet.

 

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Ça ne veut rien dire « garantir l’accès à tous de la propriété privée. » Même les plus pauvres SDF du plus pauvre des pays sont propriétaires de choses, notamment de leurs fringues.

 

C’est une formule vide de sens.

  • Yea 3
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il y a 5 minutes, Tramp a dit :

Ça ne veut rien dire « garantir l’accès à tous de la propriété privée. » Même les plus pauvres SDF du plus pauvre des pays sont propriétaires de choses, notamment de leurs fringues.

 

C’est une formule vide de sens.

+1

 

Ou plutôt c'est une formule pleine de sens différents pour ceux qui l'utilisent. Ils ont toujours en tête de garantir l'accès à la propriété de certaines choses, mais évidemment, comme avec toute intervention arbitraire, impossible de savoir quoi exactement parfois un logement (oui mais de quel standing ?), parfois un moyen de locomotion (oui mais lequel ? Et tout le monde en a-t-il vraiment besoin ?), parfois des fringues (oui mais combien ?), parfois un frigo (oui mais...?), parfois des livres (oui mais...?), etc.

 

C'est sans fin.

 

Et puis même quand on n'est pas propriétaire au sens propre mais seulement locataire par exemple, on n'en est pas moins propriétaire de l'argent avec lequel on décide de louer telle ou telle chose. Est-ce grave d'être locataire et non propriétaire ? Et en supposant que ce soit grave, en quoi un basic income rendrait les gens plus propriétaires ? Après tout les individus qui le reçoivent pourront très bien louer des choses avec cet argent plutôt que de les acheter. 

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Il y a 5 heures, POE a dit :

Garantir à tous l'accès à la propriété privée d'abord ce n'est pas le sujet initial qui est celui du montant optimal du smic, ensuite c'est beaucoup trop imprécis : accès ? propriété privée ?

 Enfin, pourquoi faire ? Aurais tu l'amabilité de préciser les termes et la question posée. 

Plus clairement : contrairement à @Tramp, je ne considère pas la propriété privée en soi (parce qu'alors oui, on est toujours propriétaire de quelque chose, ne serait-ce que de son corps) mais en vue des possibilités de choix, des capabilités qu'elle confère aux individus. Un SDF a peu d'avenir social. Je me réfère aux travaux de Sen ainsi qu'à ceux de Hayek : la liberté n'est pas conditionnée par la propriété privée comme telle (qui commence par le corps) mais par ce sur quoi elle s'exerce, c'est-à-dire sur un capital suffisant pour mettre l'individu à l'abri du besoin. Je sais que vous aller trouver que je retombe dans le vague et en déduire que puisque la limitation de ce seuil est floue, autant pas mettre de seuil du tout. Ce qui est à mon avis un mauvais calcul.

Citation

The assurance of a certain minimum income for everyone, or a sort of floor below which nobody need fall even when he is unable to provide for himself, appears not only to be wholly legitimate protection against a risk common to all, but a necessary part of the Great Society in which the individual no longer has specific claims on the members of the particular small group into which he was born. (Hayek, Law, legislation and liberty, volume 3)

Et comme vous le voyez, Hayek a plutôt l'air de faire appel au bon sens ("a sort of floor"). La propriété, dès lors, donne à l'individu un contrôle sur sa vie (c'est pourquoi ta réponse, @Tramp, sur les vêtements, me paraît un peu déplacée) de telle sorte qu'il puisse l'améliorer et participer aux échanges (ce que ne peut pas le SDF pour reprendre encore l'exemple). Pour distiller le goût du profit et de la richesse individuelle, je pense qu'il faut aussi mettre ces objectifs à portée de tous (d'où "accès"). Ce seuil est donc un seuil de protection et il est faux de dire, @Tipiak, qu'il est "sans fin" : qui pense sérieusement que je propose de couvrir tous les indigents d'or (ce que la formule "sans fin" revient à supposer) ? Le Japon, qui n'est pas un pays socialiste, n'en a pas moins un smic, d'ailleurs fixé par régions. Donc si c'était si difficile à réaliser, je ne vois pas comment les Japonais en seraient venus à bout tout en maintenant un taux de chômage et de pauvreté très faible. Le problème est que dès que l'on parle du revenu minimum ou a fortiori du salaire minimal, tout le monde pense au smic français, qui n'est pas le seul modèle possible.

 

Il y a 10 heures, L'affreux a dit :

En outre, cette définition n'implique aucune morale.

Comme je l'ai déjà précisé, c'est la raison pour laquelle de nombreux liberals lui sont tombés dessus à bras raccourcis, ainsi que sur la philosophie utilitariste qui a quand même été largement remise en cause dans le camp libéral au XXe siècle.

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il y a 21 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Plus clairement : contrairement à @Tramp, je ne considère pas la propriété privée en soi (parce qu'alors oui, on est toujours propriétaire de quelque chose, ne serait-ce que de son corps) mais en vue des possibilités de choix, des capabilités qu'elle confère aux individus. Un SDF a peu d'avenir social. Je me réfère aux travaux de Sen ainsi qu'à ceux de Hayek : la liberté n'est pas conditionnée par la propriété privée comme telle (qui commence par le corps) mais par ce sur quoi elle s'exerce, c'est-à-dire sur un capital suffisant pour mettre l'individu à l'abri du besoin. Je sais que vous aller trouver que je retombe dans le vague et en déduire que puisque la limitation de ce seuil est floue, autant pas mettre de seuil du tout. Ce qui est à mon avis un mauvais calcul.

 

Si c’est du capital alors pourquoi filer une revenu minimum et non pas 100 000 balles qu’ils pourront dilapider ?

 

 

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Le passage de DLL que tu cites est plutôt en faveur non pas d'un SMIC mais plutôt d'une sorte de RMI, ou RSA, c'est à dire un revenu minimum pour toux ceux qui sont incapables pour des raisons physiques ou mentales de subvenir aux besoins de base. 

Hayek développe ensuite sa pensée et précise justement que ce projet ne doit pas être associé à celui d'un salaire minimum, il précise également que ce type de projet est incompatible avec celui de la société ouverte. Donc de sérieuses réserves, et un contre-sens quant à l'interprétation de la citation.

  • Yea 1
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@Vilfredo Pareto

 

1) D'abord juste une petite remarque, quand je disais "sans fin" j'avais plus en tête l'idée que c'était le débat sur la liste des choses à rendre accessibles qui était sans fin, pas forcément la nature des revendications elles-même :) (Quoi que, parfois on pourrait se demander... Mais passons.)

 

2) Pour que le débat soit un peu moins "sans fin" il faut à mon avis pas parler d'objets précis à rendre accessibles il y aurait trop de questions, trop d'arbitraire et trop d'interventions de l'État dans l'économie (quel bordel si c'est l'État qui doit construire ou réquisitionner des voitures ou des logements...). Par contre l'idée de rendre accessible une certaine somme d'argent dont l'individu ferait ce qui lui semble le plus pertinent, pourquoi pas. Ce pourrait être une somme identique versée à tout le monde, pauvre ou riche, ou bien un rehaussement du revenu jusqu'à un certain seuil, ou bien un impôt négatif à la Friedman. Ces options font débat parmi les libéraux. Certains pensent qu'elles sont souhaitables, d'autres pas (entre autres parce que la charité privée devrait suffire).

 

3) En revanche ces options sont toutes complètement différentes de l'idée d'un salaire minimum imposé par l'État dans les contrats. Et parce que le salaire minimum est essentiellement un outil d'exclusion des plus fragiles en plus d'être une mesure liberticide qui perturbe arbitrairement les lois du marché, il est défendu par à peu près personne chez les libéraux (voire personne tout court).

 

4) Le Japon a un (des) SMIC et peu de chômage. So what ? La seule chose que ça veut dire est que leurs SMICs sont suffisamment bas pour exclure peu de monde du marché du travail. (D'ailleurs, c'est un peu (beaucoup) grossier comme comparaison mais leur SMICs horaires varient entre 6€ et 7,80€ contre 9,80€ en France.) Et aujourd'hui leur taux de chômage est bas y compris chez les jeunes mais après la crise de 2008 il était de 9% chez les jeunes (à peu près le double du reste de la population) ce qui d'une part est beaucoup et d'autre part tend à prouver que ce sont toujours les plus fragiles / moins expérimentés / moins productifs / etc. qui souffre le plus du salaire minimum, ce qu'on constate dans tous les pays qui en ont un. 

 

5) J'espère qu'on arrivera à te convaincre de l'ineptie du salaire minimum, ce sera déjà pas mal :D Et on à l'air pas trop mal parti vu un de tes messages plus haut ^^

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Le Smic touche particulièrement les jeunes et les étrangers, deux espèces rares au Japon.

 

Le revenu minimum on connaît : ça s’appelle le RSA ex-RMI. Je ne sais pas qui ca a libéré de la pauvreté. 

  • Yea 1
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@vilfredo pareto

Quelques remarques supplémentaires à celles données en prenant le problème d'un autre angle (remarques peut-être redondantes).

Si le SMIC est nécessaire pour la dignité et donc les besoins de chacun, comment parviens-tu à un SMIC valable pour tous avec ta formule ? La situation familiale ou géographique entraîne des besoins différents.

Un plancher comme le SMIC détruit l'information donnée par le prix du travail et conduit à une mauvaise allocation du capital.
Enfin, pourquoi priver les plus pauvres d'utiliser la seule main d'oeuvre qu'ils peuvent s'offrir? Faut-il être riche pour pouvoir s'offrir une femme de ménage? Et faudrait-il aussi logiquement interdire le troc du travail qui se développe en France et permet d'échanger des heures de travail non rémunérées mais qui seraient payées sous le SMIC et donc ne verraient pas le jour ?

 

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il y a 23 minutes, Escondido a dit :

Si le SMIC est nécessaire pour la dignité et donc les besoins de chacun, comment parviens-tu à un SMIC valable pour tous avec ta formule ? La situation familiale ou géographique entraîne des besoins différents.

Un plancher comme le SMIC détruit l'information donnée par le prix du travail et conduit à une mauvaise allocation du capital.

 

C’est vrai : le smic pousse à l’urbanisation et en particulier vers les grandes métropoles. 

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Il y a 3 heures, POE a dit :

Hayek développe ensuite sa pensée et précise justement que ce projet ne doit pas être associé à celui d'un salaire minimum,

J'ai pourtant précisé plus haut que je parlais bien de revenu minimal pour Hayek (v. citation ci-dessous) et ai aussi renvoyé à un article de Libertarianism.org intitulé "Why Did Hayek Support a Basic Income?". Mais je suis d'accord que ce n'est pas pertinent vu le sujet ("smic optimal") ; toutefois, j'ai cherché à me justifier en faisant du smic un moyen de développer certaines capabilités (de même que le ferait un revenu de base). 

Il y a 4 heures, Vilfredo Pareto a dit :

dès que l'on parle du revenu minimum ou a fortiori du salaire minimal

@Tipiak Nous sommes d'accord que

Il y a 2 heures, Tipiak a dit :

Ce pourrait être une somme identique versée à tout le monde, pauvre ou riche, ou bien un rehaussement du revenu jusqu'à un certain seuil, ou bien un impôt négatif à la Friedman. Ces options font débat parmi les libéraux. Certains pensent qu'elles sont souhaitables, d'autres pas (entre autres parce que la charité privée devrait suffire). 

(ça a d'ailleurs été l'objet d'un débat sur ce fil : la philanthropie victorienne). C'est précisément ainsi qu'une société ouverte renverse le processus de sélection naturelle vers un processus d'évolution culturelle. Hayek a lu Darwin et connaît l'"effet réversif de l'évolution" dont parle Patrick Tort. En revanche,

Il y a 2 heures, Tipiak a dit :

D'ailleurs, c'est un peu (beaucoup) grossier comme comparaison mais leur SMICs horaires varient entre 6€ et 7,80€ contre 9,80€ en France.

On retombe dans le même écueil : défendre l'idée d'un smic ne veut pas dire défendre son montant actuel en France.

Il y a 2 heures, Tipiak a dit :

J'espère qu'on arrivera à te convaincre de l'ineptie du salaire minimum, ce sera déjà pas mal :D Et on à l'air pas trop mal parti vu un de tes messages plus haut ^^

Oui, pourquoi pas un revenu de base, mais ça n'arrêtera pas le débat sur Liborg.

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Il y a 1 heure, Escondido a dit :

Si le SMIC est nécessaire pour la dignité et donc les besoins de chacun, comment parviens-tu à un SMIC valable pour tous avec ta formule ? La situation familiale ou géographique entraîne des besoins différents.

Ça serait le même problème avec le revenu de base. En fait on a tous à peu près les mêmes besoins, en revanche nous n'accordons pas la même valeur aux objets (c'est le problème de la quantification de l'utilité). Donc à chacun d'employer son argent comme il le désire (selon sa situation géographique, familiale etc.). D'ailleurs le même problème se pose sans smic : les gens ont de toute façon des situations géographiques différentes, mais ça n'a l'air de te sauter aux yeux que quand on parle de mettre en place un smic, qui, théoriquement, ne devrait pas aggraver ces différences géographiques ou familiales mais au contraire aider à satisfaire les besoins différents (quoi qu'en fait je pense qu'ils ont, quand il s'agit de personnes vivant au-dessous du smic avant son instauration, des besoins semblables). Donc s'il y a des besoins tellement différents (ce dont je doute), la mise en place d'un smic ne les effacera peut-être pas mais peut difficilement les aggraver. Donc dans le pire des cas, dans la pire des combinaisons géographiques et familiales, je pense que le smic a un effet nul. On pourra me dire (et on l'a fait) que l'effet pourrait être négatif si le smic prive la personne de son emploi (d'où l'intérêt du revenu de base en effet, qui fait office de filet de sécurité).

 

Il y a 1 heure, Escondido a dit :

Enfin, pourquoi priver les plus pauvres d'utiliser la seule main d'oeuvre qu'ils peuvent s'offrir? Faut-il être riche pour pouvoir s'offrir une femme de ménage?

Je ne sais pas : quel est le plus urgent ? Permettre à des pauvres de payer des pauvres, ce qui n'enrichira personne à coup sûr, ou permettre aux pauvres et aux riches un revenu décent et un salaire minimal qui permette aux pauvres de devenir riche et de payer des femmes de ménage au smic ? Je pose la question.

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Il y a 5 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Je ne sais pas : quel est le plus urgent ? Permettre à des pauvres de payer des pauvres, ce qui n'enrichira personne à coup sûr, ou permettre aux pauvres et aux riches un revenu décent et un salaire minimal qui permette aux pauvres de devenir riche et de payer des femmes de ménage au smic ? Je pose la question.

 

Nous l'avons vu ensemble. La France est un pays socialiste. Elle dispose déjà d'un salaire minimum dont nous avons bien vu que le montant est trop élevé et exclu donc du marché un trop grand nombre de travailleurs. La France dispose également d'un RSA, revenu versé à ceux qui ne travaillent pas. Les 35 h, les congés payés, la sécu...

La France est le pays le plus socialiste au monde, et tu nous demandes ce qui est le plus urgent ? Est ce que tu veux bien préciser ta problématique ?

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Il y a 7 heures, Vilfredo Pareto a dit :

ce qui n'enrichira personne à coup sûr

 

Ce qui crée la richesse c’est la production et donc le travail. Donc si, ça enrichira les gens à coup sûr. Sinon les premiers ne paieraient pas les seconds et les seconds ne travailleront pas pour les premiers.

 

Il y a 7 heures, Vilfredo Pareto a dit :

permettre aux pauvres et aux riches un revenu décent et un salaire minimal qui permette aux pauvres de devenir riche et de payer des femmes de ménage au smic ? Je pose la question.

 

Et moi je te pose la question : pourquoi ne pas leur filer 100 000 euros directement tombé du ciel si tu veux vraiment les enrichir ? Pourquoi leur filer la thune tout les mois et pas d’un coup ?

 

Je te pose une autre question : tu en connais combien des chômeurs longue durée au RSA qui sont devenus riches et ont embauché une femme de ménage ?

  • Yea 2
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Il y a 7 heures, Vilfredo Pareto a dit :

D'ailleurs le même problème se pose sans smic : les gens ont de toute façon des situations géographiques différentes, mais ça n'a l'air de te sauter aux yeux que quand on parle de mettre en place un smic, qui, théoriquement, ne devrait pas aggraver ces différences géographiques ou familiales mais au contraire aider à satisfaire les besoins différents

 

Tu le sors d’où ce théoriquement ?

La théorie en économie sur le salaire minimum c’est au contraire tout les effets inverses des intentions affichées. Il ne suffit pas de vouloir quelque chose très fort pour qu’il arrive. C’est de la pensée magique. 

 

Il y a 7 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Donc dans le pire des cas, dans la pire des combinaisons géographiques et familiales, je pense que le smic a un effet nul. On pourra me dire (et on l'a fait) que l'effet pourrait être négatif si le smic prive la personne de son emploi (d'où l'intérêt du revenu de base en effet, qui fait office de filet de sécurité).

 

Bref en gros le combo SMIC + RSA. C’est quel effet sur la capacité des gens à devenir riche ce combo ? En pratique, pas dans les intentions théoriques. Sachant qu’apparemment tu défends des montants plus bas qu’ils n’existent en France :

 

Citation

On retombe dans le même écueil : défendre l'idée d'un smic ne veut pas dire défendre son montant actuel en France.

  • Yea 2
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Il y a 13 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Plus clairement : contrairement à @Tramp, je ne considère pas la propriété privée en soi (parce qu'alors oui, on est toujours propriétaire de quelque chose, ne serait-ce que de son corps) mais en vue des possibilités de choix, des capabilités qu'elle confère aux individus.

 

On dit capacité en français. Et non, les capacités, les performances ou la richesse ne rendent pas plus libre. La liberté c'est ce qui n'est pas contraint par autrui. Et pour résoudre les conflits, la propriété privée individuelle est indispensable. C'est le fondement de la liberté. Car chez toi, avec ce que tu possèdes, tu es libre de faire ce que tu veux. Mais pas touche à la propriété d'autrui.

"La liberté des uns s'arrête ou commence celle des autres". Cette maxime ne s'entend que dans le cadre de la propriété privée individuelle qui marque la borne, la frontière.

 

Les collectivistes ont toujours confondus (en connaissance de cause) liberté et capacité afin de faire coller leur idéologie avec certains concepts. Il ne faut pas les laisser faire. Il faut rétablir le sens des mots.

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Il y a 9 heures, Vilfredo Pareto a dit :

Permettre à des pauvres de payer des pauvres, ce qui n'enrichira personne à coup sûr, ou permettre aux pauvres et aux riches un revenu décent et un salaire minimal qui permette aux pauvres de devenir riche et de payer des femmes de ménage au smic ?

 

Non seulement le travail de la femme de ménage est une création de richesse en elle-même, comme le rappelle Tramp, mais en plus, ça libère du temps pour celui ou celle (probablement celle) qui se serait chargé des tâches ménagères. Ce qui lui laissera plus de temps auprès de sa famille, ou à consacrer à ce qu'elle aime... ou (et il me semble que les gens fonctionnent plutôt comme ça) à travailler ailleurs, pour enrichir d'autant plus le ménage, et pas mal d'autres gens au passage.

Et en plus notre femme de ménage n'est plus au chômage. Donc ça "n'enrichira personne à coup sûr"... à l'exception de la femme de ménage, de ceux qui l'embauchent, et du reste de la société.

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Il y a 9 heures, Mégille a dit :

Non seulement le travail de la femme de ménage est une création de richesse en elle-même

Je distinguerais la création de richesse (participation au PIB) de l'enrichissement personnel.

 

Il y a 11 heures, Rocou a dit :

On dit capacité en français.

Je n'ai pas de notion d'économie, je sais, mais pour parler de Sen on dit capabilité. La suite du message est une défense de la propriété privée et je serais bien embêté pour y répondre car je n'ai rien à ajouter à ce que tu dis.

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il y a 6 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Je distinguerais la création de richesse (participation au PIB) de l'enrichissement personnel.

 

Que tu évites soigneusement de définir. 

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