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Et la meilleure taxe est… sur les fortunes en cash !


frigo

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il y a 1 minute, Tramp a dit :

 

Désirer un plus haut revenu ne veut effectivement pas dire qu’on est prêt à travailler plus pour l’avoir. 

 

Pas exactement. S'il faut travailler comme un forçat pour quelques euros de plus, ça ne vaut pas le coup. Mais travailler plus pour avoir un revenu que l'on considère proportionnel à ses efforts, tout le monde est partant.

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il y a 40 minutes, frigo a dit :

J'anticipe l'argument que ça va décourager de faire de la thune, ça tient pas, l'impôt sur le bénéfice ne décourage pas le commerçant de vouloir faire plus de bénéfice, l'impôt sur le revenu n'empêche pas les gens, en général, de désirer un plus haut revenu

Bah en fait, si. Plus les taux sont élevés, plus les gens sont découragés ; ça se mesure.

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il y a 40 minutes, frigo a dit :

Non ils ont pas fait moins, ni plus, c'est pas comparable de toutes façons, mais au bout d'un moment la thune elle se retrouve plus là que là, et c'est où elle est qu'il faut la prendre.

Tu confonds argent et richesse. Relis d'Anconia 1:1

Révélation

« Ainsi vous pensez que l’argent est la source de tous les maux ? » dit Francisco d’Aconia. « Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la source de l’argent ? L’argent est un moyen d’échange qui ne peut exister à moins qu’il n’y ait des biens produits et des hommes capables de les produire. L’argent est la forme matérielle du principe selon lequel les hommes qui souhaitent passer des accords entre eux doivent le faire au travers de l’échange et donner valeur pour valeur. L’argent n’est pas l’outil des quémandeurs, qui réclament votre production par les larmes, ou des pillards, qui le prennent par la force. L’argent n’est rendu possible que par les hommes qui produisent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal ?

« Quand vous acceptez de l’argent en paiement de vos efforts, vous ne le faites que parce que vous êtes convaincu que vous l’échangerez contre le produit de l’effort des autres. Ce ne sont pas les quémandeurs ou les pillards qui donnent sa valeur à l’argent. Un océan de larmes, ni tous les fusils du monde ne peuvent transformer les morceaux de papier dans votre portefeuille en pain qui vous permettra de survivre demain. Ces bouts de papier, qui auraient dû être de l’or, sont un gage d’honneur – votre droit sur l’énergie des hommes qui produisent. Votre portefeuille est votre profession de foi selon laquelle il existe, quelque part dans le monde autour de vous, des hommes qui ne feront pas défaut à ce principe moral qui est la racine même de l’argent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal ?

« Avez-vous déjà cherché les racines de la production ? Jetez un œil à une génératrice électrique et osez affirmer qu’elle a été créée par l’effort musculaire de brutes écervelées. Essayez de faire pousser une graine de blé sans le savoir laissé par les hommes qui ont dû le découvrir la première fois. Essayez d’obtenir votre nourriture par le seul moyen de mouvements physiques – et vous apprendrez que l’esprit de l’homme est la racine de tous les biens produits et de toutes les richesses qui ont existé sur terre.

« Mais vous dites que l’argent est fait par les forts aux dépens des faibles ? De quelle force parlez-vous ? Ce n’est pas la force des fusils ou des muscles. La richesse est le produit de la capacité humaine de penser. L’argent serait-il créé par l’homme qui invente un moteur aux dépens de ceux qui ne l’ont pas inventé ? L’argent est-il créé par l’intelligent aux dépens du sot ? Par le capable au dépens de l’incapable ? Par l’ambitieux au dépens du paresseux ? L’argent est fait – avant qu’il puisse être pillé ou mendié – par l’effort de chaque honnête homme, chacun selon ses capacités. L’honnête homme est celui qui sait qu’il ne peut pas consommer plus qu’il n’a produit.

« Échanger au moyen de l’argent, c’est le code des hommes de bonne volonté. L’argent repose sur l’axiome selon lequel chaque homme est propriétaire de son esprit et de ses efforts. L’argent ne permet pas de déterminer la valeur de vos efforts, sauf au travers du choix volontaire de l’homme qui accepte d’échanger ses efforts en retour. L’argent vous permet d’obtenir de vos biens et votre labeur ce qu’ils valent aux yeux des hommes qui les achètent, mais pas plus. L’argent ne permet de transactions que celles qui sont réalisées pour le bénéfice mutuel et sur la base du libre jugement des contractants. L’argent exige de vous la reconnaissance du fait que les hommes doivent travailler dans leurs propres intérêts, pas pour leur préjudice, pour leur gain, pas pour leur perte – la reconnaissance qu’ils ne sont pas des bêtes de somme, nés pour porter le poids de votre misère – que vous devrez leur offrir des valeurs, et non des blessures – que le lien commun entre les hommes n’est pas l’échange de souffrances, mais l’échange de biens. L’argent exige que vous vendiez, non pas votre faiblesse à la stupidité des hommes, mais votre talent à leur raison ; il exige que vous achetiez, non pas le pire de ce qu’ils offrent, mais le meilleur de ce que votre argent peut trouver. Et lorsque les hommes vivent de l’échange – avec la raison et non la force comme arbitre ultime – c’est le meilleur produit qui gagne, la meilleure performance, puis l’homme au meilleur jugement, le plus capable – et la mesure de la productivité d’un homme est la mesure de sa récompense. C’est le code de l’existence dont l’outil et le symbole est l’argent. Est-ce cela que vous considérez le mal ?

« Mais l’argent n’est qu’un outil. Il vous emmènera où vous le souhaitez, mais il ne vous remplacera pas comme chauffeur. Il vous donnera les moyens de satisfaire vos désirs, mais il ne vous donnera pas de désirs. L’argent est le fléau des hommes qui tentent de renverser la loi de la causalité – les hommes qui cherchent à remplacer l’esprit en saisissant les produits de l’esprit.

« L’argent n’achètera pas le bonheur de l’homme qui n’a aucune idée de ce qu’il veut ; l’argent ne lui donnera pas un code de valeurs, s’il a éludé la question de ce qui doit être valorisé, et il ne lui donnera pas un but, s’il a éludé la question du choix de ce qui doit être cherché. L’argent n’achètera pas d’intelligence au sot, d’admiration au couard, ou de respect à l’incompétent. L’homme qui tente d’acheter le cerveau de ceux qui lui sont supérieurs pour le servir, avec de l’argent pour remplacer son jugement, finit par devenir la victime de ceux qui lui sont inférieurs. Les hommes d’intelligence l’abandonnent tandis que les tricheurs et les fraudeurs accourent à lui en troupeau, attirés par une loi qu’il n’a pas découverte : aucun homme ne peut être plus petit que son argent. Est-ce la raison pour laquelle l’appelez le mal ?

« Seul l’homme qui n’en a pas besoin, est digne d’hériter de la richesse – celui qui ferait sa propre fortune peu importe où il a commencé. Si un héritier est l’égal de son argent, il lui sert ; sinon, il le détruit. Mais vous le regardez et vous criez que l’argent l’a corrompu. Vraiment ? Ou a-t-il corrompu son argent ? N’enviez pas un héritier sans valeur ; sa richesse n’est pas la vôtre et vous n’auriez pas fait mieux avec. Ne pensez pas qu’elle aurait dû être distribuée entre vous ; chargeant le monde de cinquante parasites au lieu d’un ne ramènerait pas la vertu disparue qu’était la fortune. L’argent est une puissance vivante qui meurt sans ses racines. L’argent ne servira pas l’esprit qui ne peut l’égaler. Est-ce la raison pour laquelle vous dites que c’est mal ?

« L’argent est votre moyen de survie. Le verdict que vous prononcez sur la source de votre subsistance est le verdict que vous prononcez sur votre vie. Si la source est corrompue, vous avez damné votre propre existence. Avez-vous obtenu votre argent par la fraude ? En vous pliant aux vices ou la stupidité des hommes ? En satisfaisant les imbéciles dans l’espoir d’obtenir plus que ce que vos capacités ne méritent ? En abaissant vos standards ? En faisant un travail que vous honnissez pour des acheteurs que vous méprisez ? Si c’est le cas, votre argent ne vous apportera pas la valeur d’un instant ou d’un centime de joie. Alors, toutes les choses que vous achèterez ne seront pas pour vous une reconnaissance, mais un reproche ; pas un accomplissement, mais un souvenir honteux. Alors vous crierez que l’argent est mauvais. Mauvais, parce qu’il ne remplace pas votre amour propre ? Mauvais, parce qu’il ne vous laisse pas jouir de votre dépravation ? Est-ce cela la racine de votre haine de l’argent ?

« L’argent demeurera toujours un effet et refusera de vous remplacer en tant que cause. L’argent est le produit de la vertu, mais il ne vous donnera la vertu et ne rachètera pas vos vices. L’argent ne vous donnera pas ce qui n’a pas été mérité, que ce soit matériel ou spirituel. Est-ce là la racine de votre haine de l’argent ?

« Ou disiez-vous que c’est l’amour de l’argent qui est la racine de tous les maux ? Aimer une chose, c’est connaître et aimer sa nature. Aimer l’argent c’est savoir et aimer le fait que l’argent est la création de la meilleure puissance en vous, votre passe pour échanger vos efforts contre les efforts des meilleurs des hommes. C’est celui qui vendrait son âme pour une piécette qui proclame le plus fort sa haine de l’argent – et il a de bonnes raisons de le haïr. Ceux qui aiment l’argent sont prêts à travailler pour l’obtenir. Ils savent qu’ils sont capables de le mériter.

« Laissez-moi vous livrer une astuce pour évaluer le caractère des hommes : l’homme qui maudit l’argent l’a obtenu de manière déshonorable ; l’homme qui le respecte l’a gagné.

« Méfiez-vous comme de la peste de quiconque vous dit que l’argent est mauvais. Cette phrase est la clochette du lépreux qui avertit de l’approche d’un pillard. Aussi longtemps que les hommes vivront ensemble sur terre et auront besoin d’échanger entre eux, leur seul substitut, s’ils abandonnent l’argent, est le canon d’un fusil.

« Mais l’argent exige de vous les plus hautes vertus si vous voulez en faire ou le garder. Les hommes qui n’ont aucun courage, aucune fierté ou estime de soi, les hommes qui n’ont pas le sens moral de leur droit à leur argent et qui n’ont pas la volonté de le défendre comme s’ils défendaient leur vie, les hommes qui s’excusent d’être riches – ne demeureront pas riches longtemps. Ils sont l’appât naturel des hordes de pillards qui se cachent sous les roches depuis des siècles, mais qui accourent en rampant à l’odeur de l’homme qui demande à être pardonné par culpabilité de posséder des richesses. Ils se dépêcheront de débarrasser de sa culpabilité – et de sa vie, comme il le mérite.

« Alors vous verrez l’avènement du double standard – les hommes qui vivent par la force, mais qui comptent sur ceux qui vivent de l’échange pour donner de la valeur à leur argent volé – ces hommes qui sont auto-stoppeurs de la vertu. Dans une société morale, ils sont les criminels et les lois sont écrites pour vous protéger d’eux. Mais lorsqu’une société établit des criminels-de-droit et des pillards-en-loi – des hommes qui utilisent la force pour saisir la richesse de leurs victimes désarmées – alors l’argent devient le vengeur de son créateur. De tels pillards croient qu’il est sûr de voler des hommes sans défense dès lors qu’ils ont passé une loi pour les désarmer. Mais leur butin devient l’aimant des autres pillards, qui l’obtiennent d’eux de la même façon qu’ils l’ont obtenu. Alors la victoire ne revient aux plus aptes à la production, mais à ceux qui sont les plus impitoyables dans l’usage de la brutalité. Lorsque l’usage de la force est la norme, le meurtrier l’emporte sur le pickpocket. Alors cette société se désagrège dans un champ de ruines et de meurtres.

« Souhaiteriez-vous savoir si ce jour arrive ? Surveillez l’argent. L’argent est le baromètre de la vertu d’une société. Lorsque vous voyez que les échanges se font, non par consentement, mais sous la contrainte – lorsque vous voyez que pour produire, il vous faut obtenir la permission de gens qui ne produisent rien – lorsque vous voyez que l’argent coule vers ceux qui ne négocient pas des biens mais des faveurs – lorsque vous voyez que les hommes s’enrichissent plus par la corruption et l’influence que par le travail et que vos lois ne vous protègent pas contre eux, mais les protègent contre vous – lorsque vous voyez la corruption récompensée et l’honnêteté devenir une forme d’abnégation – vous saurez que votre société est condamnée. L’argent est un moyen si noble qu’il ne rivalise avec les armes et n’accepte aucun compromis avec la brutalité. Il ne permettra pas qu’un pays puisse survivre en tant que demi-propriété, demi-butin.

« Lorsque des destructeurs apparaissent parmi les hommes, ils commencent par détruire l’argent, puisque l’argent est la protection des hommes et la base d’une existence morale. Les destructeurs saisissent l’or et laissent à ses propriétaires une pile de papiers contrefaits. Ceci détruit toute norme objective et livre les hommes au pouvoir arbitraire d’un régulateur de valeurs arbitraire. L’or était une valeur objective, un équivalent de richesse produite. Le papier est une hypothèque sur une richesse qui n’existe pas, garantie par une arme pointée vers ceux qui sont supposés la produire. Le papier est un chèque tiré par les pillards légaux d’un compte qui n’est pas le leur : sur la vertu de leurs victimes. Surveillez le jour où cela adviendra, marqué « compte à découvert ».

« Lorsque vous faites du mal le moyen de la survie, ne vous attendez pas à ce que les hommes restent bons. Ne vous attendez pas à ce qu’ils restent moraux et perdent leurs vies dans le but de devenir la proie des immoraux. Ne vous attendez pas à ce qu’ils produisent alors que la production est punie et le pillage récompensé. Ne demandez pas « qui détruit le monde ? ». C’est vous.

« Vous vous tenez au milieu des plus grands accomplissements de la plus grande civilisation productive et vous vous demandez pourquoi tout s’écroule autour de vous alors que vous maudissez son essence même – l’argent. Vous considérez l’argent comme les sauvages l’ont fait avant vous et vous vous demandez pourquoi la jungle se resserre autour de vos villes. Tout au long de l’histoire des hommes, l’argent a toujours été saisi par des pillards aux noms divers mais dont les méthodes sont restées les mêmes : saisir la richesse par la force et garder les producteurs liés, humiliés, diffamés et privés d’honneur. Cette phrase au sujet du mal de l’argent que vous prononcez avec tant d’insouciance vertueuse, vient d’une époque ou la richesse était produite par le travail des esclaves – esclaves qui répétaient les mouvements déjà découverts par l’esprit de quelqu’un d’autre et laissés sans amélioration pendant des siècles. Aussi longtemps que la production était dominée par la force et que la richesse était obtenue par la conquête, il y avait peu à conquérir. Pourtant tout au long de ces siècles de stagnation et de famine, les hommes ont exalté les pillards, aristocrates d’épée, aristocrates de naissance, aristocrates de bureaux, et méprisé les producteurs, esclaves, marchands, commerçants et industriels.

« Pour la gloire de l’humanité, il y a eu, pour la première et seule fois de l’histoire, un pays d’argent – et je n’ai pas d’hommage plus élevé, plus révérencieux à rendre à l’Amérique puisque cela signifie : un pays de raison, de justice, de liberté, de production et d’accomplissement. Pour la première fois, l’esprit et l’argent de l’homme ont été libérés, et il n’y eut plus de fortunes par conquête, mais seulement des fortunes par le travail, et au lieu d’hommes d’épée et d’esclaves, est apparu le véritable créateur de richesses, le plus grand travailleur, les type le plus élevé d’être humain – le self-made man – l’industriel américain.

« Si vous me demandez de nommer la plus remarquable caractéristique des américains, je choisirais – parce qu’elle inclue toutes les autres – le fait qu’ils sont le peuple qui a inventé l’expression « faire de l’argent ». Aucune autre langue ou nation n’a jamais utilisé ces mots avant ; les hommes ont toujours considéré la richesse comme étant une quantité statique – à saisir, mendier, hériter, partager, piller ou obtenir en guise de faveur. Les américains furent les premiers à comprendre que la richesse doit être créée. Les mots « faire de l’argent » contiennent l’essence de la moralité humaine.

« Pourtant ce sont les mots pour lesquels les américains ont été dénoncés par les cultures pourries des continents de pillards. Maintenant le crédo des pillards vous a amené à considérer vos plus grands accomplissements comme une marque de honte, votre prospérité comme une culpabilité, vos plus grands hommes, les industriels, comme des canailles, et vos magnifiques usines comme le produit et la propriété du travail musculaire, le labeur des esclaves sous le fouet, comme les pyramides d’Égypte. La crapule qui minaude en disant qu’il ne voit pas de différence entre le pouvoir du dollar et le pouvoir du fouet devrait apprendre la différence sur sa propre peau – comme, je crois, il le fera.

« Jusqu’à ce que et à moins que vous ne découvriez que l’argent est la racine de tout bien, vous demanderez votre propre destruction. Quand l’argent cesse d’être l’outil avec lequel les hommes échangent entre eux, alors les hommes deviennent les outils des hommes. Le sang, les fouets, les fusils – ou les dollars. Faites votre choix – il n’y en a pas d’autre – votre temps est compté.

https://www.contrepoints.org/2012/03/27/74818-franscico-daconia-sur-largent

Citation

pourquoi l'impôt sur le stock de cash irait il décourager plus?

On te dit : le 31/12 tu paies 20% de ton stock de cash. L'effet évident est une inflation de 25% progressive jusqu'au matin du 31/12 et une déflation de 20% le matin du 1/1. Parce que tu préfères avoir 100€ le 1/1 que 124€ le 31/12, trivialement. Donc ça encourage une gestion tordue de sa trésorerie (et fait faire des cauchemars à ceux qui vont essayer d'interpréter un bilan au 31/12 qui ne sera pas du tout fidèle) ou une minimisation de son encours pour éviter d'avoir à gérer sa cyclicité. C'est Cofidis qui va être content.

 

En gros, en supposant que ce soit réalisable, tu te retrouveras avec un pays désincité à boucler ses fins de mois. L'idéal.

  • Yea 1
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il y a 6 minutes, Neomatix a dit :

Tu confonds argent et richesse. Relis d'Anconia 1:1

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« Ainsi vous pensez que l’argent est la source de tous les maux ? » dit Francisco d’Aconia. « Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la source de l’argent ? L’argent est un moyen d’échange qui ne peut exister à moins qu’il n’y ait des biens produits et des hommes capables de les produire. L’argent est la forme matérielle du principe selon lequel les hommes qui souhaitent passer des accords entre eux doivent le faire au travers de l’échange et donner valeur pour valeur. L’argent n’est pas l’outil des quémandeurs, qui réclament votre production par les larmes, ou des pillards, qui le prennent par la force. L’argent n’est rendu possible que par les hommes qui produisent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal ?

« Quand vous acceptez de l’argent en paiement de vos efforts, vous ne le faites que parce que vous êtes convaincu que vous l’échangerez contre le produit de l’effort des autres. Ce ne sont pas les quémandeurs ou les pillards qui donnent sa valeur à l’argent. Un océan de larmes, ni tous les fusils du monde ne peuvent transformer les morceaux de papier dans votre portefeuille en pain qui vous permettra de survivre demain. Ces bouts de papier, qui auraient dû être de l’or, sont un gage d’honneur – votre droit sur l’énergie des hommes qui produisent. Votre portefeuille est votre profession de foi selon laquelle il existe, quelque part dans le monde autour de vous, des hommes qui ne feront pas défaut à ce principe moral qui est la racine même de l’argent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal ?

« Avez-vous déjà cherché les racines de la production ? Jetez un œil à une génératrice électrique et osez affirmer qu’elle a été créée par l’effort musculaire de brutes écervelées. Essayez de faire pousser une graine de blé sans le savoir laissé par les hommes qui ont dû le découvrir la première fois. Essayez d’obtenir votre nourriture par le seul moyen de mouvements physiques – et vous apprendrez que l’esprit de l’homme est la racine de tous les biens produits et de toutes les richesses qui ont existé sur terre.

« Mais vous dites que l’argent est fait par les forts aux dépens des faibles ? De quelle force parlez-vous ? Ce n’est pas la force des fusils ou des muscles. La richesse est le produit de la capacité humaine de penser. L’argent serait-il créé par l’homme qui invente un moteur aux dépens de ceux qui ne l’ont pas inventé ? L’argent est-il créé par l’intelligent aux dépens du sot ? Par le capable au dépens de l’incapable ? Par l’ambitieux au dépens du paresseux ? L’argent est fait – avant qu’il puisse être pillé ou mendié – par l’effort de chaque honnête homme, chacun selon ses capacités. L’honnête homme est celui qui sait qu’il ne peut pas consommer plus qu’il n’a produit.

« Échanger au moyen de l’argent, c’est le code des hommes de bonne volonté. L’argent repose sur l’axiome selon lequel chaque homme est propriétaire de son esprit et de ses efforts. L’argent ne permet pas de déterminer la valeur de vos efforts, sauf au travers du choix volontaire de l’homme qui accepte d’échanger ses efforts en retour. L’argent vous permet d’obtenir de vos biens et votre labeur ce qu’ils valent aux yeux des hommes qui les achètent, mais pas plus. L’argent ne permet de transactions que celles qui sont réalisées pour le bénéfice mutuel et sur la base du libre jugement des contractants. L’argent exige de vous la reconnaissance du fait que les hommes doivent travailler dans leurs propres intérêts, pas pour leur préjudice, pour leur gain, pas pour leur perte – la reconnaissance qu’ils ne sont pas des bêtes de somme, nés pour porter le poids de votre misère – que vous devrez leur offrir des valeurs, et non des blessures – que le lien commun entre les hommes n’est pas l’échange de souffrances, mais l’échange de biens. L’argent exige que vous vendiez, non pas votre faiblesse à la stupidité des hommes, mais votre talent à leur raison ; il exige que vous achetiez, non pas le pire de ce qu’ils offrent, mais le meilleur de ce que votre argent peut trouver. Et lorsque les hommes vivent de l’échange – avec la raison et non la force comme arbitre ultime – c’est le meilleur produit qui gagne, la meilleure performance, puis l’homme au meilleur jugement, le plus capable – et la mesure de la productivité d’un homme est la mesure de sa récompense. C’est le code de l’existence dont l’outil et le symbole est l’argent. Est-ce cela que vous considérez le mal ?

« Mais l’argent n’est qu’un outil. Il vous emmènera où vous le souhaitez, mais il ne vous remplacera pas comme chauffeur. Il vous donnera les moyens de satisfaire vos désirs, mais il ne vous donnera pas de désirs. L’argent est le fléau des hommes qui tentent de renverser la loi de la causalité – les hommes qui cherchent à remplacer l’esprit en saisissant les produits de l’esprit.

« L’argent n’achètera pas le bonheur de l’homme qui n’a aucune idée de ce qu’il veut ; l’argent ne lui donnera pas un code de valeurs, s’il a éludé la question de ce qui doit être valorisé, et il ne lui donnera pas un but, s’il a éludé la question du choix de ce qui doit être cherché. L’argent n’achètera pas d’intelligence au sot, d’admiration au couard, ou de respect à l’incompétent. L’homme qui tente d’acheter le cerveau de ceux qui lui sont supérieurs pour le servir, avec de l’argent pour remplacer son jugement, finit par devenir la victime de ceux qui lui sont inférieurs. Les hommes d’intelligence l’abandonnent tandis que les tricheurs et les fraudeurs accourent à lui en troupeau, attirés par une loi qu’il n’a pas découverte : aucun homme ne peut être plus petit que son argent. Est-ce la raison pour laquelle l’appelez le mal ?

« Seul l’homme qui n’en a pas besoin, est digne d’hériter de la richesse – celui qui ferait sa propre fortune peu importe où il a commencé. Si un héritier est l’égal de son argent, il lui sert ; sinon, il le détruit. Mais vous le regardez et vous criez que l’argent l’a corrompu. Vraiment ? Ou a-t-il corrompu son argent ? N’enviez pas un héritier sans valeur ; sa richesse n’est pas la vôtre et vous n’auriez pas fait mieux avec. Ne pensez pas qu’elle aurait dû être distribuée entre vous ; chargeant le monde de cinquante parasites au lieu d’un ne ramènerait pas la vertu disparue qu’était la fortune. L’argent est une puissance vivante qui meurt sans ses racines. L’argent ne servira pas l’esprit qui ne peut l’égaler. Est-ce la raison pour laquelle vous dites que c’est mal ?

« L’argent est votre moyen de survie. Le verdict que vous prononcez sur la source de votre subsistance est le verdict que vous prononcez sur votre vie. Si la source est corrompue, vous avez damné votre propre existence. Avez-vous obtenu votre argent par la fraude ? En vous pliant aux vices ou la stupidité des hommes ? En satisfaisant les imbéciles dans l’espoir d’obtenir plus que ce que vos capacités ne méritent ? En abaissant vos standards ? En faisant un travail que vous honnissez pour des acheteurs que vous méprisez ? Si c’est le cas, votre argent ne vous apportera pas la valeur d’un instant ou d’un centime de joie. Alors, toutes les choses que vous achèterez ne seront pas pour vous une reconnaissance, mais un reproche ; pas un accomplissement, mais un souvenir honteux. Alors vous crierez que l’argent est mauvais. Mauvais, parce qu’il ne remplace pas votre amour propre ? Mauvais, parce qu’il ne vous laisse pas jouir de votre dépravation ? Est-ce cela la racine de votre haine de l’argent ?

« L’argent demeurera toujours un effet et refusera de vous remplacer en tant que cause. L’argent est le produit de la vertu, mais il ne vous donnera la vertu et ne rachètera pas vos vices. L’argent ne vous donnera pas ce qui n’a pas été mérité, que ce soit matériel ou spirituel. Est-ce là la racine de votre haine de l’argent ?

« Ou disiez-vous que c’est l’amour de l’argent qui est la racine de tous les maux ? Aimer une chose, c’est connaître et aimer sa nature. Aimer l’argent c’est savoir et aimer le fait que l’argent est la création de la meilleure puissance en vous, votre passe pour échanger vos efforts contre les efforts des meilleurs des hommes. C’est celui qui vendrait son âme pour une piécette qui proclame le plus fort sa haine de l’argent – et il a de bonnes raisons de le haïr. Ceux qui aiment l’argent sont prêts à travailler pour l’obtenir. Ils savent qu’ils sont capables de le mériter.

« Laissez-moi vous livrer une astuce pour évaluer le caractère des hommes : l’homme qui maudit l’argent l’a obtenu de manière déshonorable ; l’homme qui le respecte l’a gagné.

« Méfiez-vous comme de la peste de quiconque vous dit que l’argent est mauvais. Cette phrase est la clochette du lépreux qui avertit de l’approche d’un pillard. Aussi longtemps que les hommes vivront ensemble sur terre et auront besoin d’échanger entre eux, leur seul substitut, s’ils abandonnent l’argent, est le canon d’un fusil.

« Mais l’argent exige de vous les plus hautes vertus si vous voulez en faire ou le garder. Les hommes qui n’ont aucun courage, aucune fierté ou estime de soi, les hommes qui n’ont pas le sens moral de leur droit à leur argent et qui n’ont pas la volonté de le défendre comme s’ils défendaient leur vie, les hommes qui s’excusent d’être riches – ne demeureront pas riches longtemps. Ils sont l’appât naturel des hordes de pillards qui se cachent sous les roches depuis des siècles, mais qui accourent en rampant à l’odeur de l’homme qui demande à être pardonné par culpabilité de posséder des richesses. Ils se dépêcheront de débarrasser de sa culpabilité – et de sa vie, comme il le mérite.

« Alors vous verrez l’avènement du double standard – les hommes qui vivent par la force, mais qui comptent sur ceux qui vivent de l’échange pour donner de la valeur à leur argent volé – ces hommes qui sont auto-stoppeurs de la vertu. Dans une société morale, ils sont les criminels et les lois sont écrites pour vous protéger d’eux. Mais lorsqu’une société établit des criminels-de-droit et des pillards-en-loi – des hommes qui utilisent la force pour saisir la richesse de leurs victimes désarmées – alors l’argent devient le vengeur de son créateur. De tels pillards croient qu’il est sûr de voler des hommes sans défense dès lors qu’ils ont passé une loi pour les désarmer. Mais leur butin devient l’aimant des autres pillards, qui l’obtiennent d’eux de la même façon qu’ils l’ont obtenu. Alors la victoire ne revient aux plus aptes à la production, mais à ceux qui sont les plus impitoyables dans l’usage de la brutalité. Lorsque l’usage de la force est la norme, le meurtrier l’emporte sur le pickpocket. Alors cette société se désagrège dans un champ de ruines et de meurtres.

« Souhaiteriez-vous savoir si ce jour arrive ? Surveillez l’argent. L’argent est le baromètre de la vertu d’une société. Lorsque vous voyez que les échanges se font, non par consentement, mais sous la contrainte – lorsque vous voyez que pour produire, il vous faut obtenir la permission de gens qui ne produisent rien – lorsque vous voyez que l’argent coule vers ceux qui ne négocient pas des biens mais des faveurs – lorsque vous voyez que les hommes s’enrichissent plus par la corruption et l’influence que par le travail et que vos lois ne vous protègent pas contre eux, mais les protègent contre vous – lorsque vous voyez la corruption récompensée et l’honnêteté devenir une forme d’abnégation – vous saurez que votre société est condamnée. L’argent est un moyen si noble qu’il ne rivalise avec les armes et n’accepte aucun compromis avec la brutalité. Il ne permettra pas qu’un pays puisse survivre en tant que demi-propriété, demi-butin.

« Lorsque des destructeurs apparaissent parmi les hommes, ils commencent par détruire l’argent, puisque l’argent est la protection des hommes et la base d’une existence morale. Les destructeurs saisissent l’or et laissent à ses propriétaires une pile de papiers contrefaits. Ceci détruit toute norme objective et livre les hommes au pouvoir arbitraire d’un régulateur de valeurs arbitraire. L’or était une valeur objective, un équivalent de richesse produite. Le papier est une hypothèque sur une richesse qui n’existe pas, garantie par une arme pointée vers ceux qui sont supposés la produire. Le papier est un chèque tiré par les pillards légaux d’un compte qui n’est pas le leur : sur la vertu de leurs victimes. Surveillez le jour où cela adviendra, marqué « compte à découvert ».

« Lorsque vous faites du mal le moyen de la survie, ne vous attendez pas à ce que les hommes restent bons. Ne vous attendez pas à ce qu’ils restent moraux et perdent leurs vies dans le but de devenir la proie des immoraux. Ne vous attendez pas à ce qu’ils produisent alors que la production est punie et le pillage récompensé. Ne demandez pas « qui détruit le monde ? ». C’est vous.

« Vous vous tenez au milieu des plus grands accomplissements de la plus grande civilisation productive et vous vous demandez pourquoi tout s’écroule autour de vous alors que vous maudissez son essence même – l’argent. Vous considérez l’argent comme les sauvages l’ont fait avant vous et vous vous demandez pourquoi la jungle se resserre autour de vos villes. Tout au long de l’histoire des hommes, l’argent a toujours été saisi par des pillards aux noms divers mais dont les méthodes sont restées les mêmes : saisir la richesse par la force et garder les producteurs liés, humiliés, diffamés et privés d’honneur. Cette phrase au sujet du mal de l’argent que vous prononcez avec tant d’insouciance vertueuse, vient d’une époque ou la richesse était produite par le travail des esclaves – esclaves qui répétaient les mouvements déjà découverts par l’esprit de quelqu’un d’autre et laissés sans amélioration pendant des siècles. Aussi longtemps que la production était dominée par la force et que la richesse était obtenue par la conquête, il y avait peu à conquérir. Pourtant tout au long de ces siècles de stagnation et de famine, les hommes ont exalté les pillards, aristocrates d’épée, aristocrates de naissance, aristocrates de bureaux, et méprisé les producteurs, esclaves, marchands, commerçants et industriels.

« Pour la gloire de l’humanité, il y a eu, pour la première et seule fois de l’histoire, un pays d’argent – et je n’ai pas d’hommage plus élevé, plus révérencieux à rendre à l’Amérique puisque cela signifie : un pays de raison, de justice, de liberté, de production et d’accomplissement. Pour la première fois, l’esprit et l’argent de l’homme ont été libérés, et il n’y eut plus de fortunes par conquête, mais seulement des fortunes par le travail, et au lieu d’hommes d’épée et d’esclaves, est apparu le véritable créateur de richesses, le plus grand travailleur, les type le plus élevé d’être humain – le self-made man – l’industriel américain.

« Si vous me demandez de nommer la plus remarquable caractéristique des américains, je choisirais – parce qu’elle inclue toutes les autres – le fait qu’ils sont le peuple qui a inventé l’expression « faire de l’argent ». Aucune autre langue ou nation n’a jamais utilisé ces mots avant ; les hommes ont toujours considéré la richesse comme étant une quantité statique – à saisir, mendier, hériter, partager, piller ou obtenir en guise de faveur. Les américains furent les premiers à comprendre que la richesse doit être créée. Les mots « faire de l’argent » contiennent l’essence de la moralité humaine.

« Pourtant ce sont les mots pour lesquels les américains ont été dénoncés par les cultures pourries des continents de pillards. Maintenant le crédo des pillards vous a amené à considérer vos plus grands accomplissements comme une marque de honte, votre prospérité comme une culpabilité, vos plus grands hommes, les industriels, comme des canailles, et vos magnifiques usines comme le produit et la propriété du travail musculaire, le labeur des esclaves sous le fouet, comme les pyramides d’Égypte. La crapule qui minaude en disant qu’il ne voit pas de différence entre le pouvoir du dollar et le pouvoir du fouet devrait apprendre la différence sur sa propre peau – comme, je crois, il le fera.

« Jusqu’à ce que et à moins que vous ne découvriez que l’argent est la racine de tout bien, vous demanderez votre propre destruction. Quand l’argent cesse d’être l’outil avec lequel les hommes échangent entre eux, alors les hommes deviennent les outils des hommes. Le sang, les fouets, les fusils – ou les dollars. Faites votre choix – il n’y en a pas d’autre – votre temps est compté.

https://www.contrepoints.org/2012/03/27/74818-franscico-daconia-sur-largent

On te dit : le 31/12 tu paies 20% de ton stock de cash. L'effet évident est une inflation de 25% progressive jusqu'au matin du 31/12 et une déflation de 20% le matin du 1/1. Parce que tu préfères avoir 100€ le 1/1 que 124€ le 31/12, trivialement. Donc ça encourage une gestion tordue de sa trésorerie (et fait faire des cauchemars à ceux qui vont essayer d'interpréter un bilan au 31/12 qui ne sera pas du tout fidèle) ou une minimisation de son encours pour éviter d'avoir à gérer sa cyclicité. C'est Cofidis qui va être content.

 

En gros, en supposant que ce soit réalisable, tu te retrouveras avec un pays désincité à boucler ses fins de mois. L'idéal.

Moi pas comprendre.

Ma thèse c'est que l'État veut toujours et uniquement du cash ( de la chair à canon aussi mais passons ce détail), tu ne paies pas tes impôts en richesse, en sac de riz ou en amour que je sache. Quelque soit kafkaïen le fisc au bout du compte c'est un impôt sur le cash. Donc comme le cash est l'outil de l'impôt on paie l'impôt en proportion de son stock de cash au 31/12 par exemple, c'est l'égalité, la justice.

il y a 1 minute, Rübezahl a dit :

Il y a aussi une question de dignité personnelle.

à un moment donné, même si la somme est importante, on a du mal à admettre de s'en faire piquer 90% par des branleurs.

Sans parler de ce qui est fait avec.

 

Si c'est 90% c'est que c'est progressif 

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il y a 2 minutes, frigo a dit :

Ma thèse c'est que l'État veut toujours et uniquement du cash ( de la chair à canon aussi mais passons ce détail), tu ne paies pas tes impôts en richesse, en sac de riz ou en amour que je sache. Quelque soit kafkaïen le fisc au bout du compte c'est un impôt sur le cash. Donc comme le cash est l'outil de l'impôt on paie l'impôt en proportion de son stock de cash au 31/12 par exemple, c'est l'égalité, la justice.

 

Pendant longtemps on payait en nature. Les gens veulent du cash parce que c’est plus pratique. 

 

Tu esquives toujours le fait que personne n’aura de stock de cash au 31/12. À part les billets reçus pour les étrennes.

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il y a 6 minutes, frigo a dit :

Moi pas comprendre.

Pour avoir 100€ le 1/1 il te faut 125€ le 31/12. Donc un marchand qui te vendrait un truc 100€ le 31/12 se retrouverait avec 80€ le lendemain. Donc quelque chose qu'il te vendrait 100€ le 1/1 ne te sera vendu le 31/12 que pour 125€ -> violente déflation le 1/1.

Citation

Donc comme le cash est l'outil de l'impôt on paie l'impôt en proportion de son stock de cash au 31/12 par exemple, c'est l'égalité, la justice.

Ca n'a aucun sens. Ca aurait des effets monétaires (donc économiques donc sociaux) désastreux.

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il y a 6 minutes, Tramp a dit :

Tu esquives toujours le fait que personne n’aura de stock de cash au 31/12. À part les billets reçus pour les étrennes.

 

Parce qu'il ne connait rien à la monnaie. Il imagine que la même quantité de pognon circule en circuit fermé, comme dans un système à vases communicants. Si ce n'est pas sur un compte, c'est forcément dans d'autres. Par conséquent, l'Etat récupère 7% de la totalité du pognon. Magique! 

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il y a 3 minutes, Tramp a dit :

 

Pendant longtemps on payait en nature. Les gens veulent du cash parce que c’est plus pratique. 

 

Tu esquives toujours le fait que personne n’aura de stock de cash au 31/12. À part les billets reçus pour les étrennes.

C'est ça que j'arrive pas à expliquer.

Il y a un stock de cash global, il est bien fatalement quelque part , si c'est pas chez l'un c'est chez l'autre, donc là situation où personne à de cash est impossible.

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il y a 1 minute, Rocou a dit :

 

Parce qu'il ne connait rien à la monnaie. Il imagine que si la même quantité de pognon circule en circuit fermé, comme dans un système à vases communicants. Si ce n'est pas sur un compte, c'est forcément dans d'autres. Par conséquent, l'Etat récupère 7% de la totalité du pognon. Magique! 

Ben démontre moi le contraire avec btc par exemple. Un btc ne disparaît pas, si il sort de chez toi c'est pour aller chez un autre.

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il y a 6 minutes, frigo a dit :

Ben démontre moi le contraire avec btc par exemple. Un btc ne disparaît pas, si il sort de chez toi c'est pour aller chez un autre.

 

Le cash ne représente qu’une petite partie de ce qui sert à faire des échanges. 

 

J’ai du le dire 2 ou 3 fois mais les comptes en banque ce n’est pas du cash, ce sont des créances. Ce que n’est pas le bitcoin. 

Le cash il se trouve dans les coffres forts, les tirroirs caisse et les portefeuilles.  

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il y a 9 minutes, Tramp a dit :

 

Le cash ne représente qu’une petite partie de ce qui sert à faire des échanges. 

 

J’ai du le dire 2 ou 3 fois mais les comptes en banque ce n’est pas du cash, ce sont des créances. Ce que n’est pas le bitcoin. 

Le cash il se trouve dans les coffres forts, les tirroirs caisse et les portefeuilles.  

C'est pour ça que je place mon modèle dans un contexte sain, bitcoin, pas des magouilles de banquiers qui inventent de la monnaie sur leurs bonnes figures. Je veux des banques de dépôts tu mets ton fric sur un compte, c'est ton fric, c'est tout.

 

Le cash est peut être une petite partie des échanges mais l'impôt tu paies en cash oui ou non ?

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il y a 19 minutes, frigo a dit :

Ben démontre moi le contraire avec btc par exemple. Un btc ne disparaît pas, si il sort de chez toi c'est pour aller chez un autre.

 

Bon, afin de simplifier les choses, admettons que nous utilisons tous le btc. Je suis banquier et je me dis, "tiens, je vais vendre un produit aussi liquide que le BTC et qui apporte quelques avantages supplémentaires. Je vais l'appeler Bitcoin papier".

Or il se trouve que mon produit fait fureur, tout le monde se l'arrache et par conséquent son prix augmente.

Si l'Etat taxe le BTC, il suffit d'acheter du bitcoin papier et pourquoi pas s'en servir comme monnaie. 

Alors, oui, l'Etat va récupérer 7% des btc en circulation mais il ne vaut plus rien, c'est le bitcoin papier qui a pris le relais. 

Tu multiplies l'idée du bitcoin papier par des milliers d'autres produits financiers et tu as une idée de la complexité de la monnaie.

 

Et encore, mon schéma est ultra-simplifié.

 

Dans la vraie vie, le cash, c'est la partie immergée de l'iceberg, le reste, les 90% sont composés d'autres produits financiers.

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il y a 3 minutes, frigo a dit :

C'est pour ça que je place mon modèle dans un contexte sain, bitcoin, pas des magouilles de banquiers qui inventent de la monnaie sur leurs bonnes figures. Je veux des banques de dépôts tu mets ton fric sur un compte, c'est ton fric, c'est tout.

 

Ca ne change rien au fait que le 30 décembre je prête les bitcoins à un étranger et je les récupère le 1er janvier. Hop 0 impôts.

 

il y a 3 minutes, frigo a dit :

Le cash est peut être une petite partie des échanges mais l'impôt tu paies en cash oui ou non ?

 

Non, on transfert des créances.

  • Yea 1
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il y a 1 minute, Tramp a dit :

 

Ca ne change rien au fait que le 30 décembre je prête les bitcoins à un étranger et je les récupère le 1er janvier. Hop 0 impôts.

 

 

Non, on transfert des créances.

Non c'est un btc national, si un étranger en veut il ouvre un compte en btc national et le 31/12 capitation.

 

Tu paie ton impôt en créance, explique.

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il y a 4 minutes, Rocou a dit :

 

Bon, afin de simplifier les choses, admettons que nous utilisons tous le btc. Je suis banquier et je me dis, "tiens, je vais vendre un produit aussi liquide que le BTC et qui apporte quelques avantage. Je vais l'appeler Bitcoin papier".

Or il se trouve que mon produit fait fureur, tout le monde se l'arrache et par conséquent son prix augmente.

Si l'Etat taxe le BTC, il suffit d'acheter du bitcoin papier et pourquoi pas s'en servir comme monnaie. 

Alors, oui, l'Etat va récupérer 7% des btc en circulation mais il ne vaut plus rien, c'est le bitcoin papier qui a pris le relais. 

Tu multiplies l'idée du bitcoin papier par des milliers d'autres produits financiers et tu as une idée de la complexité de la monnaie.

 

Et encore, mon schéma est ultra-simplifié.

 

Dans la vraie vie, le cash, c'est la partie immergée de l'iceberg, le reste, les 90% sont composés d'autres produits financiers.

Non mais la monnaie officielle c'est btc national, tu paies l'impôt en btc national, l'Etat paie les fonctionnaires en btc national, pour qu'un titre de propriété soit valable il doit être conclu en btc national ( et c'est bien normal tu compte sur l'Etat pour défendre ta propriété tu paies l'impôt), donc ton btc papier pourquoi pas mais ça reste une monnaie complémentaire comme il y en a tant.

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il y a 5 minutes, frigo a dit :

Non mais la monnaie officielle c'est btc national, tu paies l'impôt en btc national, l'Etat paie les fonctionnaires en btc national, pour qu'un titre de propriété soit valable il doit être conclu en btc national ( et c'est bien normal tu compte sur l'Etat pour défendre ta propriété tu paies l'impôt), donc ton btc papier pourquoi pas mais ça reste une monnaie complémentaire comme il y en a tant.

 

Tu vois donc que ce n'est pas aussi simple. Au fil de la discussion, tu es passé de l'euro au btc, puis au btc national et maintenant tu obliges le btc national lors des échanges.

En outre, cela ne change rien à la problématique de la ponction le 31/12, les gens vont se débarrasser de leur "btc nationaux" et tu vas ponctionner des trésorerie d'entreprises.

 

Certains pays ont une monnaie non échangeable, comme l'Algérie, la Chine, le Vénézuéla, ce ne sont pas les pays les plus attirants. 

 

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il y a 25 minutes, frigo a dit :

Non c'est un btc national, si un étranger en veut il ouvre un compte en btc national et le 31/12 capitation.

 

En gros, j’ai pas le droit de faire du business avec des étrangers.

 

il y a 25 minutes, frigo a dit :

Tu paie ton impôt en créance, explique.

 

Tu transferts la créance que tu détiens sur ta banque à l’Etat. Tu ne paies pas avec des billets et des pièces.

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Il y a 1 heure, frigo a dit :

Non je veux ( après je veux bien aussi l'anarchie totale, plus d'impôts, plus d'état, chacun sa mère et dieu pour tous) taxer ce qui reste dans le tiroir caisse après toute ta consommation et tout tes placements.

Il faut aussi réduire drastiquement les gourmandises de l'état hein.

Tiens j'ai un autre argument en défaveur de la TVA, l'État a besoin d'une somme pour assurer la sécurité disons, si on base l'impôt sur la TVA les rentrées sont fluctuantes, et ce n'est pas sous prétexte que l'économie va bien qu'il faut que l'État soit gourmand, ni qu'elle aille mal pour que l'Etat n'assure pas correctement sa mission.

Ce que tu proposes la concrètement c'est de taxer les fonds dde roulement. La seule chose que ça va faire c'est inciter à ne pas avoir de trésorerie et tout le monde, boîtes ou personne, paiera tout à crédit pour ne jamais avoir de liquidité. 

 

il y a 28 minutes, frigo a dit :

Non c'est un btc national, si un étranger en veut il ouvre un compte en btc national et le 31/12 capitation.

 

Tu paie ton impôt en créance, explique.

Et de loin en loin tu réinvente les miradors, le contrôle des changes, la police aux frontières 

 

 

Bon je vois un autre truc qui a pas été évoqué alors je me lance: si on taxe le capital, alors tu va gravement pourrir l'économie parce que les gens qui possèdent un gros capital n'ont pas forcément de grosses liquidités. Tu va obliger comme avec L'ISF les détenteurs de fortune à vendre leurs avoirs pour récupérer des liquidités pour payer l'impôt. C'est uen catastrophe pour la structure productive et le capitalisme du pays 

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il y a 5 minutes, Rocou a dit :

 

Tu vois donc que ce n'est pas aussi simple. Au fil de la discussion, tu es passé de l'euro au btc, puis au btc national et maintenant tu obliges le btc national lors des échanges.

En outre, cela ne change rien à la problématique de la ponction le 31/12, les gens vont se débarrasser de leur "btc nationaux" et tu vas ponctionner des trésorerie d'entreprises.

 

Certains pays ont une monnaie non échangeable, comme l'Algérie, la Chine, le Vénézuéla, ce ne sont pas les pays les plus attirants. 

 

La veille de l'impôt tu claques tout ton fric en bien de commodité (télé bouffe etc...) et tu le revends le lendemain de la ponction à 98% du prix d'achat. Résultat tu ne paies rien du tout en impôts. 

 

 

Bon évidemment c'est ultra simplifié parce que je te parles même pas de la spéculation les semaines avant l'échéance 

 

 

Tiens encore un problème: comment on fait pour faire la différence entre du pognon accumulé et du capital qui se constitue. Tu parles s'exonérer les inestissements mais si il faut investir généralement il faut accumuler de l'argent avant soit pour payer soit comme apport. Comment on fait la différence ? On peut pas. Du coup on incite fortement à l'endettement avec toutes les conséquences catastrophiques que ça implique. 

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il y a 23 minutes, Tramp a dit :

 

En gros, j’ai pas le droit de faire du business avec des étrangers.

 

 

Tu transferts la créance que tu détiens sur ta banque à l’Etat. Tu ne paies pas avec des billets et des pièces.

Heu c'est pas parceque deux nations ont des monnaies différentes qu'elles ne peuvent pas échanger.

Quand à ton système de banque pour moi c'est de l'hébreu, je suis pour la thèse de Allais, séparation des banques d'affaires et des banques de dépôt ( je crois, j'ai pas lu Allais mais c'est ce que j'ai compris des résumés).

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il y a 19 minutes, NoName a dit :

La veille de l'impôt tu claques tout ton fric en bien de commodité (télé bouffe etc...) et tu le revends le lendemain de la ponction à 98% du prix d'achat. Résultat tu ne paies rien du tout en impôts. 

 

Tu n'as pas compris l'idée géniale de @frigo 

Si tu claques tout ton fric, celui-ci se retrouve forcément sur un autre compte, celui des commerçants chez qui tu as claqué ton fric. Par conséquent, l'Etat aura son pognon puisqu'il ponctionnera le compte des commerçants.

Génial, non? :mrgreen:

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il y a 3 minutes, Rocou a dit :

 

Tu n'as pas compris l'idée géniale de @frigo 

Si tu claques tout ton fric, celui-ci se retrouve forcément sur un autre compte, celui des commerçants chez qui tu as claqué ton fric. Par conséquent, l'Etat aura son pognon puisqu'il ponctionnera le compte des commerçants.

Génial, non? :mrgreen:

Et bien tu vois c'était pas si difficile, merci.

Et le commerçant préférera payer 25% de mille que 25% de cent, non ?

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il y a 1 minute, frigo a dit :

Et bien tu vois c'était pas si difficile, merci.

Et le commerçant préférera payer 25% de mille que 25% de cent, non ?

 

Je n'arrive pas à avoir si tu trolles ou si tu es sérieux.

Tu vas ponctionner la trésorerie du commerçant, c'est à dire le pognon avec lequel il achète son stock et paie ses salariés (ou ses sous-traitants, si le salariat n'existe plus). 

Tu as dû trop jouer au Mistigri quand tu était petit, c'est pas possible autrement.

il y a 5 minutes, frigo a dit :

Et le commerçant préférera payer 25% de mille que 25% de cent, non ?

 

Faudrait qu'il soit bien con.

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il y a 16 minutes, frigo a dit :

Heu c'est pas parceque deux nations ont des monnaies différentes qu'elles ne peuvent pas échanger.

 

Et donc le gars à l’étranger ne se fait pas taxer le bitcoin et tu lui prêtes pour éviter l’impot.

 

il y a 17 minutes, frigo a dit :

Quand à ton système de banque pour moi c'est de l'hébreu, je suis pour la thèse de Allais, séparation des banques d'affaires et des banques de dépôt ( je crois, j'ai pas lu Allais mais c'est ce que j'ai compris des résumés).

 

Ca n’a juste aucun rapport.

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il y a 12 minutes, Rocou a dit :

 

Je n'arrive pas à avoir si tu trolles ou si tu es sérieux.

Tu vas ponctionner la trésorerie du commerçant, c'est à dire le pognon avec lequel il achète son stock et paie ses salariés (ou ses sous-traitants, si le salariat n'existe plus). 

Tu as dû trop jouer au Mistigri quand tu était petit, c'est pas possible autrement.

 

Faudrait qu'il soit bien con.

Non après qu'il est tout payé,  en fait t'as pas encore compris, c'est pas grave j'ai le temps.

Son résultat, après qu'il se soit payé lui même si tu veux.

 

J'en profite pour vous remercier tous de votre intérêt, votre patience et votre bienveillance. On prend toujours un risque à sortir des sentiers battus, on peut se tromper, faut tester, confronter et je pense que j'ai la sagesse d'abandonner sans honte si je comprend la réfutation. C'est pas le cas ;)

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