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Le bitfrench, et pourtant il tourne.


frigo

Messages recommandés

à l’instant, frigo a dit :

Là il n'y a plus de banque centrale, la seule institution c'est la blockchain, on ne fait pas défaut à une blockchain.

Faire défaut = ne pas rembourser. Tu empruntes à la BCE, toi ?

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il y a 26 minutes, frigo a dit :

Non sur mon compte € j'ai une autorisation de découvert, ce que je n'aurais plus sur la blockchain bitfrench.

Parce que ton compte est lié à une carte de crédit. Ce serait une carte de débit, comme dans certains pays, aucun découvert ne te serait autorisé. 

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il y a 24 minutes, frigo a dit :

Non sur mon compte € j'ai une autorisation de découvert, ce que je n'aurais plus sur la blockchain bitfrench.

Pourquoi penses-tu qu'un fournisseur de facilités de paiement (découvert, ligne de crédit, crédit à la conso...) ne pourrait pas exister si l'euro était remplacé par une crypto ?

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il y a 4 minutes, Neomatix a dit :

Pourquoi penses-tu qu'un fournisseur de facilités de paiement (découvert, ligne de crédit, crédit à la conso...) ne pourrait pas exister si l'euro était remplacé par une crypto ?

Si mais cela ressemblera au 100% monnaie, défendu par Allais et Friedman, la blockhain sera notre banque de dépôt et il y aura des banques d'affaires pour le reste.

Allez jeter un coup d'œil au 100% monnaie sur wikipédia, j'ai trouvé intéressant.

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il y a 6 minutes, frigo a dit :

Si mais cela ressemblera au 100% monnaie, défendu par Allais et Friedman, la blockhain sera notre banque de dépôt et il y aura des banques d'affaires pour le reste.

Pas vraiment. Une crypto est du cash virtuel. Mais rien n'empêche une institution solide de prêter des reconnaissances de dette libellées en crypto, et ça peut même être fait sur une BC.

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il y a 12 minutes, Cthulhu a dit :

 

Quel Friedman ? Milton n'a jamais défendu ça et ça m'étonnerait beaucoup de David.

Milton, regarde l'article sur wikipédia, j'ai des problèmes pour transmettre des liens en ce moment.

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il y a 25 minutes, Neomatix a dit :

Pas vraiment. Une crypto est du cash virtuel. Mais rien n'empêche une institution solide de prêter des reconnaissances de dette libellées en crypto, et ça peut même être fait sur une BC.

Bon peut être .

 

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Il y a 1 heure, frigo a dit :

Milton, regarde l'article sur wikipédia, j'ai des problèmes pour transmettre des liens en ce moment.

 

Certes, mais ce n'est pas sourcé. L'essentiel du travail de Milton Friedman porte sur la question de la banque centrale et je n'ai jamais lu un passage où il est en faveur d'une réserve à 100%.

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Ha ouais moi je trouve des sources partout:guiness:, excusez c'est un peu long mais je n'ai pas les moyens de dissimuler.

 

 

Révélation


La réforme 100% est une réforme monétaire défendue par de nombreux économistes depuis le milieu du XIXème siècle et récemment proposée au parlement britannique. Elle consiste à imposer aux banques un ratio de réserves de 100% sur les comptes courants et à distinguer clairement les comptes épargne en les transformant en dépôt à terme rigide. Cette réforme, mineure en apparence, aurait un impact majeur sur le fonctionnement de nos économies. 

 

Les dix principales raisons défendus par des économistes de premier plan d’adopter cette réforme sont compilées dans ce qui suit :

 

1 Les comptes courant seraient garantis contre tout aléa économique

 

    La réforme 100% consiste à imposer aux banques un ratio de réserves de 100% sur les comptes courants. Les banques n’auraient ni le droit de prêter ni d’investir l’argent déposé sur ce type de compte. Ainsi, même en cas de faillite de votre banque, votre dépôt resterait intact et vous pourriez retrouver la possession de votre argent sans la moindre subvention gouvernementale.

 

   Si le gérant de votre parking fait faillite, vous pouvez reprendre possession de votre voiture sans le moindre dommage. Ce serait la même chose pour votre argent sous le système 100%. Votre argent en dépôt serait le votre quelque soit la situation de votre banque. Le système 100% déconnecterait la santé de notre système de paiement et d’échange de celle du système bancaire.

 

Economistes soutenant cet argument: Irving Fisher, James Tobin*, John Kay.

(* signale les Prix Nobel d’économie)

 

2 L’industrie bancaire serait bien moins risquée

 

   Au sein du système actuel, les banques empruntent aux déposants sur compte courant à très court-terme puisque le déposant peut retirer son argent à tout moment. A l’inverse, elle prête à un terme beaucoup plus long soit en prêtant aux entreprises ou aux particuliers soit en investissant dans des titres par nature moins liquides que la monnaie. Cette distorsion fait de l’industrie bancaire une activité fondamentalement dangereuse en risque permanent d’illiquidité.

 

   Sous le système 100%, la banque pourra prêter (1) son capital, (2) l’argent investi par les particuliers sur compte épargne. Les comptes épargne donnant droit à un intérêt seraient légèrement différents de ceux d’aujourd’hui afin de clairement les différencier des comptes courant. Le retrait sans préavis serait impossible et l’argent investi sur compte épargne serait bloqué jusqu’à un terme préétabli avec la banque (3 mois, un an ou deux ans par exemple). Ainsi, la banque empruntera à moyen-terme à ses déposants pour prêter à moyen et long-terme à ses débiteurs. La pratique bancaire serait ainsi bien moins risquée.

 

Economistes soutenant cet argument: Irving Fisher, James Tobin*, John Kay.

 

3 Les banques n’auraient plus la possibilité de créer de l’argent

 

   Le pouvoir de création monétaire des banques provient d’une distorsion du mécanisme naturel du prêt. Si vous prêtez votre parapluie à votre voisin, vous n’aurez plus la possibilité de l’utiliser avant qu’il ne vous le rende. Avec les comptes courants actuels, la banque prête votre argent mais vous y avez accès à tout moment en même temps que la personne à qui votre argent a été prêté. La banque a créé une situation artificielle où il y a en apparence deux parapluies là où il n’y en avait qu’un. Il y a eu duplication monétaire. En acceptant l’argent bancaire en paiement des impôts et en garantissant les comptes courants, l’Etat a pour ainsi dire sanctifié le tour de passe-passe par lequel les banques créent de l’argent.

 

  Actuellement les banques créent 85% de l’argent en circulation. Entre 1998 et 2008, les banques de la Zone Euro ont créé 3750 milliards d’euro soit 11400€ par habitant. La création monétaire par les banques est admise par les publications de l’ensemble des banques centrales comme l’élément central de la création monétaire.

 

   Sous le système 100%, le pouvoir de duplication monétaire des banques disparait. L’argent déposé à la banque serait soit le votre soit celui de la banque mais pas les deux à la fois comme sous le système actuel. L’argent sur compte courant resterait bien au chaud dans les coffres de la banque et ne serait ni prêté ni investi. L’argent sur compte épargne ne vous appartiendrait plus jusqu’au moment où la banque vous rembourserait la somme initialement investie plus intérêt. Les fondements naturels du prêt seraient respectés et le pouvoir de création monétaire des banques disparaitrait.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Milton Friedman*, Maurice Allais*.

 

4 les phénomènes de boom spéculatif seraient grandement réduits

 

   Un adage reconnu par la très grande majorité des économistes et l’intégralité des banques centrales dit «  les crédits font les dépôts ». A chaque fois qu’une banque prête, elle crée un dépôt de toute pièce sans que la moindre épargne préalable ne soit nécessaire. Ainsi, en cas de grandes espérances de profit sur un secteur donné, le système bancaire peut quasiment créer autant de crédit que nécessaire pour spéculer sur un nouveau marché attractif, sans pour ainsi dire la moindre limite comme l’ont prouvé les innombrables bulles de crédit des dernières années.

 

    En enlevant aux banques leur pouvoir de création monétaire, on leur retire en grande partie leur pouvoir de création de bulle spéculative. Sous le système 100%, les banques ne pourront investir ou prêter que l’argent réellement épargné par leur déposant, denrée par nature limitée contrairement à l’actuelle création de toute pièce de crédit. Le crédit étant limité, les bulles spéculatives ne pourraient pas avoir la même ampleur que sous le système actuel.

 

Economistes soutenant cet argument : Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Maurice Allais*.

 

5 L’émission de monnaie serait intégralement contrôlée par l’Etat

 

   Actuellement, les Etats de la Zone Euro par le biais de la Banque Centrale Européenne  ne créent que 15% de l’argent en circulation contre 85% pour les banques privées. Sous le système 100%, le pouvoir de création monétaire serait retiré aux banques et seul l’Etat aurait le droit de créer de la monnaie.

 

   Pour créer de la monnaie, la banque centrale soit rachèterait des titres sur les marchés, soit financerait directement les dépenses de l’Etat, soit verserait un dividende social à tous les citoyens. L’allocation des fonds créés chaque année pourrait se décider démocratiquement.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Milton Friedman*, Maurice Allais*

 

6 L’inflation de la masse monétaire pourrait enfin être contrôlée

 

    Sous le système 100%, un simple amendement de la constitution ou des statuts de la banque centrale pourrait créer un plafond légal afin de limiter la création monétaire. On pourrait imaginer un plafond indexé au taux de croissance prévisionnel pour l’année à venir. On éviterait ainsi tout dérapage de la masse monétaire.

 

     Depuis 60 ans, le système actuel a prouvé à trop de reprises son incapacité à juguler la création monétaire par les banques. Le taux de réserves obligatoires, les ratios de capital et les taux directeurs se sont révélés inefficaces pour assurer une masse monétaire stable à notre économie. Par exemple, la masse monétaire a doublé dans la Zone Euro entre 1998 et 2007 soit un taux de croissance de 11% par an alors qu’une gestion monétaire sage aurait demandé un taux autour de 4 ou 5% au vu de la croissance réelle de l’économie. La conséquence de cette folle inflation de monnaie bancaire fut la terrible flambée de tous les actifs et en particulier des actifs immobiliers lors de la dernière décennie.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Milton Friedman*, Maurice Allais*.

 

7 Le monopole de l’émission monétaire par l’Etat permettrait de financer les dépenses publiques à hauteur de 3 ou 5% de PIB par an

 

    L’Etat pourrait profiter de son nouveau monopole de l’émission monétaire sous le système 100% en finançant ses dépenses et  en réduisant ses déficits. Avec de tels revenus, il serait possible de limiter drastiquement les possibilités d’endettement de l’Etat sans remettre en cause la croissance.

 

    Actuellement, la création monétaire peut représenter jusqu’à 9% du PIB de la Zone Euro par an. Sans aller jusque là, avec des prévisions d’inflation modeste, l’Etat pourrait financer jusqu’à 10% de son budget grâce à l’émission monétaire.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Maurice Allais*.

 

8 Le passage au système 100% réduirait la dette publique de 60 à 80%

 

      Cette affirmation ferait sourire n’importe qui découvrant la réforme 100%. Cependant, en théorie et en actualisant les calculs du prix Nobel Maurice Allais réalisés dans les années 70, tout porte à croire que la réduction de la dette publique se compterait en dizaines de point de PIB lors du passage au système 100%.

 

Actuellement les banques prêtent presque l’intégralité de l’argent déposé sur compte courant ou assimilable. Si nous passons au système 100%, les banques auraient l’obligation de trouver assez d’argent pour couvrir à 100% les comptes courant. Or, de tels montants d’argent réel n’existent tout simplement pas. Les banques auraient l’obligation de se tourner vers la banque centrale et de lui vendre des titres (obligations d’Etat, créances sur des entreprises et des particuliers) contre de l’argent fraichement créé par la Banque Centrale. La banque centrale serait alors en possession de façon permanente de milliers de milliards d’euro de titre. L’Etat se trouverait alors enrichi grâce au transfert de ces titres de la puissance privée vers la puissance publique, réduisant ainsi la dette publique de plusieurs dizaines de point de PIB.

 

Economistes soutenant cet argument : Irving Fisher, Maurice Allais*.

 

9 Le désendettement des agents publics et privés serait possible sans déflation

 

  Sous le système actuel, « les crédits font les dépôts » mais également « les remboursements de crédit détruisent les dépôts ». Chaque fois qu’un particulier, une entreprise ou un Etat rembourse une dette, un dépôt est détruit. Ainsi un désendettement massif de tous les acteurs économiques impliqueraient presque automatiquement une disparition massive de nos moyens de paiement entrainant une déflation néfaste voire catastrophique. Cette situation s’est déroulée aux Etats-Unis dans les années 30 ou encore au Japon dans les années 90. En France, par exemple, un fort désendettement de l’Etat entrainerait une importante disparition de moyens de paiement si les entreprises et les particuliers ne s’endettent pas lourdement pour contrebalancer le phénomène.

 

  Sous le système 100%, la création et la destruction de monnaie seraient totalement déconnectées du crédit bancaire. Ainsi, un désendettement conjoint des ménages, des entreprises et des Etats serait possible sans disparition des moyens de paiement ni déflation.

 

Economistes soutenant cet argument : Irving Fisher, Maurice Allais*, Milton Friedman*.

 

10 Le système monétaire serait grandement simplifié et compréhensible par tous

 

   Comprendre correctement le système monétaire actuel fait souvent figure de chemin de croix pour le commun des mortels. Même nos députés, nos ministres, nos haut-fonctionnaires et probablement notre président n’en ont qu’une compréhension très limitée. Plusieurs facteurs expliquent cette complexité

 

  L’existence d’une monnaie créée par l’Etat (pièce, billet, réserves bancaires) aux cotés d’une monnaie créée par les banques (compte courant ou assimilable).

L’extrême difficulté au sein de la monnaie bancaire de démêler ce qui est de la monnaie de ce qui n’en est pas. Un compte épargne retirable sans préavis est-il de la monnaie au même titre qu’un compte courant ?

   Les ressorts complexes et extrêmement opaques de la création monétaire par les banques.

 Le rôle difficilement évaluable de la banque centrale par le biais des taux directeurs et l’impact obscur de la règlementation bancaire sur l’émission de monnaie par les banques.

 

Sous le système 100%, tous ces éléments de complexité disparaitraient. Seule la monnaie créée par l’Etat subsisterait, les comptes courants (représentant de l’argent) seraient clairement différenciés des comptes épargnes (ne représentant pas de l’argent) et la banque centrale n’aurait plus qu’à jouer un rôle d’émission monétaire pour les gouvernements.

 

Grâce à cette simplicité, le système monétaire serait compréhensible à tout un chacun et permettrait un contrôle démocratique pour le moment parfaitement impossible au sein du chaos monétaire bancaire.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Maurice Allais*, John Kay.

 

Réponse aux principales objections

 

Comment les banques rentabiliseraient la gestion des comptes courants si l’argent ne peut être prêté ?

La gestion des comptes courants serait facturée aux clients. Chaque banque fixerait son prix pour ce service. La loi de la concurrence battrait son plein. Avec la technologie actuelle, la gestion des DAV représenterait un coût mineur.

 

Quel argent  prêteront les banques sous le système 100% ?
  C'est l'objection la plus courante à la réforme 100%. Elle repose sur l'idée que si les banques ne peuvent pas prêter l'argent sur compte courant, il n'y aura pas assez d'argent à prêter à l'économie. A cette objection erronée, nous répondons :
 - Les banques pourraient prêter (1) leur capital, (2) l'argent déposé sur compte épargne
 - Lors de la transition du système actuel au système 100%, il n'y aurait pas un centime de crédit qui serait détruit. Une grande partie des crédits passerait juste du giron privé au giron public lors de la nationalisation de la monnaie. Ce transfert correspond à la réappropriation par l'Etat de tout l'argent créé préalablement et indûment par les banques.
 - Par la suite, la croissance du crédit dépendrait uniquement de la croissance réelle de l'épargne. Actuellement, la croissance du crédit dépend uniquement de la demande de crédit stimulé par toutes les sortes de spéculation et emballement spéculatif déstabilisant l'économie.

 

Le passage des réserves de 2% à 100% fera-t-il exploser le volume monétaire en circulation ?

Pas le moins du monde. Après la transition, le montant des comptes courants et  des billets et pièces en circulation n’aura pas varié d’un centime. Les banques ne pouvant plus utiliser les réserves couvrant les comptes courant, il n’y aura pas d’augmentation du volume monétaire en circulation.

 

Le taux d’intérêt va-t-il augmenter après la transition ?

C’est possible. Si l’offre de crédit disponible (compte épargne + capital des banques) est moins importante que la demande de crédit, les taux d’intérêt vont monter. Si l’offre de crédit est moins importante que la demande, les taux d’intérêt vont baisser. Les taux d’intérêt joueront à plein leur rôle de régulateur entre épargne et investissement. 

 

 

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il y a 6 minutes, frigo a dit :

excusez c'est un peu long mais je n'ai pas les moyens de dissimuler.

 

J'ai passé en spoiler pour limiter la taille. Je n'ai pas le temps de répondre en détail, mais je te conseille d'aller lire La vérité sur la monnaie de Pascal Salin en attendant: https://art335blog.wordpress.com/2017/01/27/pascal-salin-verite-sur-la-monnaie-la-pdf-gratuit/

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Alors il paraît qu'une blockchain est incapable de gérer efficacement un grand nombre de transactions simultanées.

Si c'est vrai c'est rédhibitoire..

 

 

Autrement j'ai trouvé une sorte de métaphore pour expliquer une blockchain.

Imaginons que nous sommes autour d'une table avec chacun notre tas de fayots, notre monnaie. Quand titine coupe les cheveux à Lulu celui ci donne un fayot à titine, toute la table constate et valide ce transfert de monnaie. Et bien une blockchain c'est exactement la même chose pour des gens qui ne sont pas directement en contact.

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Je m'autocite

 

Citation

Je n'y connais rien mais de ce que j'ai lu sur contrepoints, le bitcoin et consorts se sont cassés la binette parce qu'ils se montrent incapables d'assurer un nombre de transaction suffisant, ce qui en fait des monnaies spéculatives ou d'investissement (comme l'or) mais pas des monnaies au sens large. Il semble donc difficile d'appuyer un système monétaire entier sur ce type de monnaie (enfin pour le moment en tout cas)

 

Et l'article en question 

 

https://www.contrepoints.org/2019/01/04/333894-la-fin-du-bitcoin

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Il y a 20 heures, Hank Rearden a dit :

Je m'autocite

Et l'article en question 

https://www.contrepoints.org/2019/01/04/333894-la-fin-du-bitcoin

 

Oui mais non.

 

Bitcoin est limité artificiellement à 3 à 4 transactions secondes. 

Bitcoin cash a démontré (sur son réseau de production) être capable de traiter plusieurs dizaines  de transactions secondes sans problème. C'est la seule crypto a être parvenu à ce régime (pour rappel, le seul concurrent, Ripple, n'est pas une crypto). 

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54 minutes ago, h16 said:

 

Oui mais non.

 

Bitcoin est limité artificiellement à 3 à 4 transactions secondes. 

Bitcoin cash a démontré (sur son réseau de production) être capable de traiter plusieurs dizaines  de transactions secondes sans problème. C'est la seule crypto a être parvenu à ce régime (pour rappel, le seul concurrent, Ripple, n'est pas une crypto). 

 

 Le problème est à mon avis plus complexe quand on prend en compte la sécurité : il faut assurer qu'une attaque en déni de service coute plus cher à l'attaquant qu'au système. Que la limite soit x ou x*1000 ne change pas ce point de vue. Sinon on se retrouve avec un système qui n'est pas robuste (comble pour une tentative de décentralisation). S'il me suffit de faire travailler 5 (ou 50 c'est pas grave)  robots qui s'échangent 1 centime tout les dixième (ou millième) de seconde pour écrouler le système (même avec un coût de transaction faible) alors je peux parier sur des indices baissiers qui me rembourseront mon attaque. Et là je ne parle même pas de tentative sponsorisées par des états (on est dans le cadre d'une monnaie nationnale bitcoinnisée) qui ne visent pas la rentabilité mais des actions géopolitiques par d'autres moyens que la guerre cinétique.

 

Edit : en y pensant je me dis que la concurrence entre différentes monnaies électroniques est une manière de mitiger cela car une attaque sur une monnaie n'a pas un effet bloquant qui peut être si rémunérateur (soit directement par des ventes à découverts ou autre, soit indirectement par un blocage du pays/institutions) et il faut pour chaque monnaie cibler une attaque précise (type les politiques d'ajustement des frais de transaction etc.). On a donc ce paradoxe de vouloir une monnaie décentralisée mais de manière centralisée (genre pour la France seulement) ce qui n'est pas bon.

 

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il y a 13 minutes, Kassad a dit :

 

 Le problème est à mon avis plus complexe quand on prend en compte la sécurité : il faut assurer qu'une attaque en déni de service coute plus cher à l'attaquant qu'au système. 

 

C'est le cas, et c'est d'autant plus vrai que le token est coûteux.

 

Citation

Sinon on se retrouve avec un système qui n'est pas robuste (comble pour une tentative de décentralisation). S'il me suffit de faire travailler 5 (ou 50 c'est pas grave)  robots qui s'échangent 1 centime tout les dixième (ou millième) de seconde pour écrouler le système (même avec un coût de transaction faible) alors

 

Justement, ça tu peux pas : ça te coûte rapidement trop cher. Ou alors, il faut devenir toi-même mineur (ce qui coûte fort cher de base, et rend l'opération de minage honnête plus rentable).

 

Enfin bon, ces objections existent depuis 10 ans et pour le moment, personne n'est parvenu à mettre en place un procédé technique rentable sur BTC ou BCH (ni même sur ETH ou d'autres). Il n'y a eu qu'un cas d'un DOS de cette façon précisément parce que le nombre de noeuds et de mineurs était trop faible.

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10 minutes ago, h16 said:

 

Enfin bon, ces objections existent depuis 10 ans et pour le moment, personne n'est parvenu à mettre en place un procédé technique rentable sur BTC ou BCH (ni même sur ETH ou d'autres). Il n'y a eu qu'un cas d'un DOS de cette façon précisément parce que le nombre de noeuds et de mineurs était trop faible. 

 

  Si ce qui est en place est une monnaie nationale (je paye mes fonctionnaires avec) alors bloquer/engorger le système, même avec un prix élevé, sera probablement plus rentable qu'une guerre pour instiller un changement de régime.

 

  D'autre part il y a eu des attaques en déni de service sur Bitcoin (ou sur MtGox à l'époque) suivies de chute du taux de change : je ne serais pas étonné que certaines n'aient pas été motivées par des considérations purement financières.

 

  Le domaine de la robustesse du système fait penser aux problèmes des  protocoles d'élections électroniques. Pour l'instant la prime est faible. Si ca devient LA monnaie de l'état la prime augmente et l'incitation au hacking du système avec.

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il y a une heure, Kassad a dit :

Si ce qui est en place est une monnaie nationale (je paye mes fonctionnaires avec) alors bloquer/engorger le système, même avec un prix élevé, sera probablement plus rentable qu'une guerre pour instiller un changement de régime.

 

Tu ne peux pas avoir à la fois une monnaie strictement nationale et un ledger distribué mondial (les trucs comme le petro, la crypto venezuelienne, sont des bouffonneries) . Si tu en es au point d'avoir à payer tes fonctionnaires avec, alors les autres économies (dont celles des attaquants potentiels) ont aussi des individus qui utilisent cette monnaie. Ce qui veut dire qu'attaquer la monnaie, c'est te mettre en porte à faux avec tes ressortissants, et en pratique, tout le reste des individus (sur la planète entière) qui utilisent cette monnaie. Concrètement, ça revient à déclarer la guerre monétaire / économique au reste du monde. Je ne suis pas sûr que ce soit plus rentable qu'une guerre. 

 

Citation

D'autre part il y a eu des attaques en déni de service sur Bitcoin (ou sur MtGox à l'époque)

 

Des DOS sur MtGox et des DOS sur Bitcoin, c'est fondamentalement différent. Le premier, c'est un site d'échange facilement ddosable, pas le second. Pour le moment, il y a eu factuellement 0 déni de service sur BTC en 10 ans.

 

Citation

Le domaine de la robustesse du système fait penser aux problèmes des  protocoles d'élections électroniques. Pour l'instant la prime est faible. Si ca devient LA monnaie de l'état

 

Par nature, y'a assez peu de chance qu'une crypto devienne la monnaie de l'Etat, c'est parfaitement antinomique. Si l'Etat utilise un jour une crypto, c'est ou bien qu'il l'a créée (et qu'elle ne vaudra donc rien, comme le bolivar ou le petro) ou bien qu'il doit la subir (et dans ce cas, s'il en est au point de l'utiliser, cela veut dire logiquement que toutes les attaques menées jusqu'alors auront échoué). C'est de la simple logique.

 

D'autre part, toutes les remarques que tu fais sont parfaitement transposables avec des monnaies fiat (des états ont déjà essayé de couler l'une ou l'autre monnaie en en imprimant des caisses). Ca marche dans ce cas parce qu'il n'y pas d'auditabilité simple des billets produits légitimement par rapport aux autres. Dans le cas de tokens publics, c'est évidemment perdu d'avance.

  • Yea 2
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Je ne comprend pas tout de la discussion technique.

Dites , une crypto n'est pas forcément une blockchain ou bien se sont des synonymes ?

C'est vrai que vu la "mentalité" des États il y a peu de chances qu'ils choisissent un système monétaire sur lequel ils n'auraient aucunes prises, mais dans l'absolu et en rêvant un peu , ce serait un geste libéral magnifique.

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L'état a bien abandonné jadis le monopole de la religion, cela devait aussi paraître impensable à l'époque.

 

 

Autrement vous en pensez quelque chose de mettre fin au système des réserves fractionnaires ? De dissocier les banques de dépôt ( le bitfrench) des banques d'affaires ? 

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14 minutes ago, frigo said:

Autrement vous en pensez quelque chose de mettre fin au système des réserves fractionnaires ? De dissocier les banques de dépôt ( le bitfrench) des banques d'affaires ? 

 

[offtopic] L'idée de réserve fractionnaire est un coup de génie. On peut mal l'utiliser comme tout mais y mettre fin serait se tirer une balle dans le pied.

 

De même je ne vois pas, en termes de nature, quelles sont les différences entre banque de dépôts et une banque d'affaires : in fine ce serait faire la différence entre personnes physiques et personnes morales en interdisant aux unes ce qu'on permet aux autres ? Pourquoi ? et quels problèmes ça réglerait ?

 

C'est l'empêchement institutionnel de la faillite qui devrait être arrêté. Mais l'état n'est pas prêt d'accepter la mort comme technique d’amélioration/ajustement dans le temps (comme nous les être biologiques nous le faisons).

[/offtopic] 

  • Yea 2
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Le Wed Jan 02 2019 à 14:04, frigo a dit :

Ha ouais moi je trouve des sources partout:guiness:, excusez c'est un peu long mais je n'ai pas les moyens de dissimuler.

 

 

  Révéler le contenu masqué

 

La réforme 100% est une réforme monétaire défendue par de nombreux économistes depuis le milieu du XIXème siècle et récemment proposée au parlement britannique. Elle consiste à imposer aux banques un ratio de réserves de 100% sur les comptes courants et à distinguer clairement les comptes épargne en les transformant en dépôt à terme rigide. Cette réforme, mineure en apparence, aurait un impact majeur sur le fonctionnement de nos économies. 

 

Les dix principales raisons défendus par des économistes de premier plan d’adopter cette réforme sont compilées dans ce qui suit :

 

1 Les comptes courant seraient garantis contre tout aléa économique

 

    La réforme 100% consiste à imposer aux banques un ratio de réserves de 100% sur les comptes courants. Les banques n’auraient ni le droit de prêter ni d’investir l’argent déposé sur ce type de compte. Ainsi, même en cas de faillite de votre banque, votre dépôt resterait intact et vous pourriez retrouver la possession de votre argent sans la moindre subvention gouvernementale.

 

   Si le gérant de votre parking fait faillite, vous pouvez reprendre possession de votre voiture sans le moindre dommage. Ce serait la même chose pour votre argent sous le système 100%. Votre argent en dépôt serait le votre quelque soit la situation de votre banque. Le système 100% déconnecterait la santé de notre système de paiement et d’échange de celle du système bancaire.

 

Economistes soutenant cet argument: Irving Fisher, James Tobin*, John Kay.

(* signale les Prix Nobel d’économie)

 

2 L’industrie bancaire serait bien moins risquée

 

   Au sein du système actuel, les banques empruntent aux déposants sur compte courant à très court-terme puisque le déposant peut retirer son argent à tout moment. A l’inverse, elle prête à un terme beaucoup plus long soit en prêtant aux entreprises ou aux particuliers soit en investissant dans des titres par nature moins liquides que la monnaie. Cette distorsion fait de l’industrie bancaire une activité fondamentalement dangereuse en risque permanent d’illiquidité.

 

   Sous le système 100%, la banque pourra prêter (1) son capital, (2) l’argent investi par les particuliers sur compte épargne. Les comptes épargne donnant droit à un intérêt seraient légèrement différents de ceux d’aujourd’hui afin de clairement les différencier des comptes courant. Le retrait sans préavis serait impossible et l’argent investi sur compte épargne serait bloqué jusqu’à un terme préétabli avec la banque (3 mois, un an ou deux ans par exemple). Ainsi, la banque empruntera à moyen-terme à ses déposants pour prêter à moyen et long-terme à ses débiteurs. La pratique bancaire serait ainsi bien moins risquée.

 

Economistes soutenant cet argument: Irving Fisher, James Tobin*, John Kay.

 

3 Les banques n’auraient plus la possibilité de créer de l’argent

 

   Le pouvoir de création monétaire des banques provient d’une distorsion du mécanisme naturel du prêt. Si vous prêtez votre parapluie à votre voisin, vous n’aurez plus la possibilité de l’utiliser avant qu’il ne vous le rende. Avec les comptes courants actuels, la banque prête votre argent mais vous y avez accès à tout moment en même temps que la personne à qui votre argent a été prêté. La banque a créé une situation artificielle où il y a en apparence deux parapluies là où il n’y en avait qu’un. Il y a eu duplication monétaire. En acceptant l’argent bancaire en paiement des impôts et en garantissant les comptes courants, l’Etat a pour ainsi dire sanctifié le tour de passe-passe par lequel les banques créent de l’argent.

 

  Actuellement les banques créent 85% de l’argent en circulation. Entre 1998 et 2008, les banques de la Zone Euro ont créé 3750 milliards d’euro soit 11400€ par habitant. La création monétaire par les banques est admise par les publications de l’ensemble des banques centrales comme l’élément central de la création monétaire.

 

   Sous le système 100%, le pouvoir de duplication monétaire des banques disparait. L’argent déposé à la banque serait soit le votre soit celui de la banque mais pas les deux à la fois comme sous le système actuel. L’argent sur compte courant resterait bien au chaud dans les coffres de la banque et ne serait ni prêté ni investi. L’argent sur compte épargne ne vous appartiendrait plus jusqu’au moment où la banque vous rembourserait la somme initialement investie plus intérêt. Les fondements naturels du prêt seraient respectés et le pouvoir de création monétaire des banques disparaitrait.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Milton Friedman*, Maurice Allais*.

 

4 les phénomènes de boom spéculatif seraient grandement réduits

 

   Un adage reconnu par la très grande majorité des économistes et l’intégralité des banques centrales dit «  les crédits font les dépôts ». A chaque fois qu’une banque prête, elle crée un dépôt de toute pièce sans que la moindre épargne préalable ne soit nécessaire. Ainsi, en cas de grandes espérances de profit sur un secteur donné, le système bancaire peut quasiment créer autant de crédit que nécessaire pour spéculer sur un nouveau marché attractif, sans pour ainsi dire la moindre limite comme l’ont prouvé les innombrables bulles de crédit des dernières années.

 

    En enlevant aux banques leur pouvoir de création monétaire, on leur retire en grande partie leur pouvoir de création de bulle spéculative. Sous le système 100%, les banques ne pourront investir ou prêter que l’argent réellement épargné par leur déposant, denrée par nature limitée contrairement à l’actuelle création de toute pièce de crédit. Le crédit étant limité, les bulles spéculatives ne pourraient pas avoir la même ampleur que sous le système actuel.

 

Economistes soutenant cet argument : Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Maurice Allais*.

 

5 L’émission de monnaie serait intégralement contrôlée par l’Etat

 

   Actuellement, les Etats de la Zone Euro par le biais de la Banque Centrale Européenne  ne créent que 15% de l’argent en circulation contre 85% pour les banques privées. Sous le système 100%, le pouvoir de création monétaire serait retiré aux banques et seul l’Etat aurait le droit de créer de la monnaie.

 

   Pour créer de la monnaie, la banque centrale soit rachèterait des titres sur les marchés, soit financerait directement les dépenses de l’Etat, soit verserait un dividende social à tous les citoyens. L’allocation des fonds créés chaque année pourrait se décider démocratiquement.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Milton Friedman*, Maurice Allais*

 

6 L’inflation de la masse monétaire pourrait enfin être contrôlée

 

    Sous le système 100%, un simple amendement de la constitution ou des statuts de la banque centrale pourrait créer un plafond légal afin de limiter la création monétaire. On pourrait imaginer un plafond indexé au taux de croissance prévisionnel pour l’année à venir. On éviterait ainsi tout dérapage de la masse monétaire.

 

     Depuis 60 ans, le système actuel a prouvé à trop de reprises son incapacité à juguler la création monétaire par les banques. Le taux de réserves obligatoires, les ratios de capital et les taux directeurs se sont révélés inefficaces pour assurer une masse monétaire stable à notre économie. Par exemple, la masse monétaire a doublé dans la Zone Euro entre 1998 et 2007 soit un taux de croissance de 11% par an alors qu’une gestion monétaire sage aurait demandé un taux autour de 4 ou 5% au vu de la croissance réelle de l’économie. La conséquence de cette folle inflation de monnaie bancaire fut la terrible flambée de tous les actifs et en particulier des actifs immobiliers lors de la dernière décennie.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Milton Friedman*, Maurice Allais*.

 

7 Le monopole de l’émission monétaire par l’Etat permettrait de financer les dépenses publiques à hauteur de 3 ou 5% de PIB par an

 

    L’Etat pourrait profiter de son nouveau monopole de l’émission monétaire sous le système 100% en finançant ses dépenses et  en réduisant ses déficits. Avec de tels revenus, il serait possible de limiter drastiquement les possibilités d’endettement de l’Etat sans remettre en cause la croissance.

 

    Actuellement, la création monétaire peut représenter jusqu’à 9% du PIB de la Zone Euro par an. Sans aller jusque là, avec des prévisions d’inflation modeste, l’Etat pourrait financer jusqu’à 10% de son budget grâce à l’émission monétaire.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Maurice Allais*.

 

8 Le passage au système 100% réduirait la dette publique de 60 à 80%

 

      Cette affirmation ferait sourire n’importe qui découvrant la réforme 100%. Cependant, en théorie et en actualisant les calculs du prix Nobel Maurice Allais réalisés dans les années 70, tout porte à croire que la réduction de la dette publique se compterait en dizaines de point de PIB lors du passage au système 100%.

 

Actuellement les banques prêtent presque l’intégralité de l’argent déposé sur compte courant ou assimilable. Si nous passons au système 100%, les banques auraient l’obligation de trouver assez d’argent pour couvrir à 100% les comptes courant. Or, de tels montants d’argent réel n’existent tout simplement pas. Les banques auraient l’obligation de se tourner vers la banque centrale et de lui vendre des titres (obligations d’Etat, créances sur des entreprises et des particuliers) contre de l’argent fraichement créé par la Banque Centrale. La banque centrale serait alors en possession de façon permanente de milliers de milliards d’euro de titre. L’Etat se trouverait alors enrichi grâce au transfert de ces titres de la puissance privée vers la puissance publique, réduisant ainsi la dette publique de plusieurs dizaines de point de PIB.

 

Economistes soutenant cet argument : Irving Fisher, Maurice Allais*.

 

9 Le désendettement des agents publics et privés serait possible sans déflation

 

  Sous le système actuel, « les crédits font les dépôts » mais également « les remboursements de crédit détruisent les dépôts ». Chaque fois qu’un particulier, une entreprise ou un Etat rembourse une dette, un dépôt est détruit. Ainsi un désendettement massif de tous les acteurs économiques impliqueraient presque automatiquement une disparition massive de nos moyens de paiement entrainant une déflation néfaste voire catastrophique. Cette situation s’est déroulée aux Etats-Unis dans les années 30 ou encore au Japon dans les années 90. En France, par exemple, un fort désendettement de l’Etat entrainerait une importante disparition de moyens de paiement si les entreprises et les particuliers ne s’endettent pas lourdement pour contrebalancer le phénomène.

 

  Sous le système 100%, la création et la destruction de monnaie seraient totalement déconnectées du crédit bancaire. Ainsi, un désendettement conjoint des ménages, des entreprises et des Etats serait possible sans disparition des moyens de paiement ni déflation.

 

Economistes soutenant cet argument : Irving Fisher, Maurice Allais*, Milton Friedman*.

 

10 Le système monétaire serait grandement simplifié et compréhensible par tous

 

   Comprendre correctement le système monétaire actuel fait souvent figure de chemin de croix pour le commun des mortels. Même nos députés, nos ministres, nos haut-fonctionnaires et probablement notre président n’en ont qu’une compréhension très limitée. Plusieurs facteurs expliquent cette complexité

 

  L’existence d’une monnaie créée par l’Etat (pièce, billet, réserves bancaires) aux cotés d’une monnaie créée par les banques (compte courant ou assimilable).

L’extrême difficulté au sein de la monnaie bancaire de démêler ce qui est de la monnaie de ce qui n’en est pas. Un compte épargne retirable sans préavis est-il de la monnaie au même titre qu’un compte courant ?

   Les ressorts complexes et extrêmement opaques de la création monétaire par les banques.

 Le rôle difficilement évaluable de la banque centrale par le biais des taux directeurs et l’impact obscur de la règlementation bancaire sur l’émission de monnaie par les banques.

 

Sous le système 100%, tous ces éléments de complexité disparaitraient. Seule la monnaie créée par l’Etat subsisterait, les comptes courants (représentant de l’argent) seraient clairement différenciés des comptes épargnes (ne représentant pas de l’argent) et la banque centrale n’aurait plus qu’à jouer un rôle d’émission monétaire pour les gouvernements.

 

Grâce à cette simplicité, le système monétaire serait compréhensible à tout un chacun et permettrait un contrôle démocratique pour le moment parfaitement impossible au sein du chaos monétaire bancaire.

 

Economistes soutenant cet argument : David Ricardo, Irving Fisher, Ludwig Von Mises, Maurice Allais*, John Kay.

 

Réponse aux principales objections

 

Comment les banques rentabiliseraient la gestion des comptes courants si l’argent ne peut être prêté ?

La gestion des comptes courants serait facturée aux clients. Chaque banque fixerait son prix pour ce service. La loi de la concurrence battrait son plein. Avec la technologie actuelle, la gestion des DAV représenterait un coût mineur.

 

Quel argent  prêteront les banques sous le système 100% ?
  C'est l'objection la plus courante à la réforme 100%. Elle repose sur l'idée que si les banques ne peuvent pas prêter l'argent sur compte courant, il n'y aura pas assez d'argent à prêter à l'économie. A cette objection erronée, nous répondons :
 - Les banques pourraient prêter (1) leur capital, (2) l'argent déposé sur compte épargne
 - Lors de la transition du système actuel au système 100%, il n'y aurait pas un centime de crédit qui serait détruit. Une grande partie des crédits passerait juste du giron privé au giron public lors de la nationalisation de la monnaie. Ce transfert correspond à la réappropriation par l'Etat de tout l'argent créé préalablement et indûment par les banques.
 - Par la suite, la croissance du crédit dépendrait uniquement de la croissance réelle de l'épargne. Actuellement, la croissance du crédit dépend uniquement de la demande de crédit stimulé par toutes les sortes de spéculation et emballement spéculatif déstabilisant l'économie.

 

Le passage des réserves de 2% à 100% fera-t-il exploser le volume monétaire en circulation ?

Pas le moins du monde. Après la transition, le montant des comptes courants et  des billets et pièces en circulation n’aura pas varié d’un centime. Les banques ne pouvant plus utiliser les réserves couvrant les comptes courant, il n’y aura pas d’augmentation du volume monétaire en circulation.

 

Le taux d’intérêt va-t-il augmenter après la transition ?

C’est possible. Si l’offre de crédit disponible (compte épargne + capital des banques) est moins importante que la demande de crédit, les taux d’intérêt vont monter. Si l’offre de crédit est moins importante que la demande, les taux d’intérêt vont baisser. Les taux d’intérêt joueront à plein leur rôle de régulateur entre épargne et investissement. 

 

 

@Kassad il y a des réponses à tes questions dans cet article.

 

Mais il faut noter que si on prend une blockchain comme système monétaire des paragraphes comme le 6 ou le 7 n'ont plus lieu d'être.

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Leur pub.

 

 

 

 

The GJCO in detail

Today, the “Gilets Jaunes” movement has crossed the borders of France, Germany, Belgium, Serbia, Bulgaria, Holland, up to Iraq.

Decisions of our politicians, sold to evil banksters, reduce the quality of life and liebrty of all European citizens, who worry a little more each day about the future of their children and future generations. The current European and the global banking system, already failing since 2008 economic crisis, is in its last days. The European states, with the help of the European Union, are pressuring the people to finance this zombie system, trying to put nations on their knees. The French people, renowned for their violent revolutions and their courage, have thus initiated a movement of global social protest, which will now end only with the complete overhaul of our social and economic institutions.

The people will not be sacrificed on the altar of debt !

It is therefore essential to prepare the future by enabling a transition to a fairer, more equitable, and environmentally friendly paradigm, based on economic and political decentralization.

In order to bring Yellow Vests (aka Gilets Jaunes in France) from around the world this economic independence and financial support, french yellow vests have decided to launch, the GiletJauneCoin, based on the latest blockchain technologies.

Easy to use, the GiletJauneCoin (GJCO) is perfect for transactions between yellow vests citizens, or people who wants to support our legitime battle against european oligarchy. By providing the necessary infrastructure for a massive use of the GJCO, we are helping yellow jackets around the world to create a parallel economic system during this struggle for freedom.

The GJCO's vocation is to be a financial transaction tool, and can also be a tamper-proof voting system, secured by blockchain. GiletJauneCoin (GJCO) will be used for any use case that blockchain will allow to help the international “Gilets Jaunes” movement.

Inspired by Bitcoin, and based on the very powerful blockchain technology"Ethereum", the GJCO is issued by a process called "mining", which consists in confirming GiletJauneCoins transactions by miners computers (nodes), on a decentralized model , to completely replace the traditional banking servers. Thus, in a collaborative manner, the network is maintained in operation, and transactions made possible 24/24 at ridiculously low costs.

These transactions are rewarded with a number of GiletJauneCoins (5 coins per block, each block can contain hundreds of transactions). These blocks are issued every 15 seconds by ur decentralized blockchain system “GiletJauneCoin”. This decentralization prevents any takeover of the payment process by third parties.

NO CENSORSHIP OR FRAUD IS POSSIBLE WITH GILETJAUNECOIN !

Building a strong community is vital for this project, join our social networks ! Thanks to your help, the gilets jaunes will help to free french and european people from the crazy banking supervision that has been imposed on us for so long!

THE USE OF THE GILETJAUNECOIN IS RECOMMENDED DURING THE FIGHT AGAINST THE BANKING OLIGARCHY SEEKING TO ENSLAVE US!

The GiletJauneCoin (GJCO) miners are invited to support the “Gilets Jaunes” by mining GiletJauneCoins (GJCO) on our official pool, to effectively contribute to the fight against the slave banking system:

Our pool

We invite you to create a GiletJauneCoin wallet here:

Claim your wallet

The struggle is only beginning.

Long live the Gilets Jaunes, Long live the free European countries, Long live the GiletJauneCoin !

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il y a 28 minutes, frigo a dit :

https://www.giletjaunecoin.com/index.php#exchange

 

Comment juger de ce projet ? Sur le fond et la forme.

C'est n'importe quoi. Certains profitent de l'actualité pour sortir leur propre coin et se faire du pognon. Un peu comme le MacronCoin en 2017 :D 

 

Rien ne justifie d'utiliser le GiletJauneCoin (GJCO) et pas une autre crypto (comme le bitcoin, le bitcoin cash ou l'éther) pour "faire des échanges entre Gilets Jaunes". Surtout que le GJCO est basé sur la plateforme Ethereum comme dit sur le site. 

 

Ça vaut aussi pour n'importe quelle autre crypto qui veut avoir un usage local Dentacoin entre dentistes, MonacoCoin pour les monégasques, etc.

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