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L'homme donneur, sa fille et le prohibitionniste


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Il y a 14 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Une fois que cette confusion perfectionniste est opérée, on peut justifier une politique paternaliste et liberticide puisqu'en empêchant l'individu de mal consommer, en réprimant ses vices, etc., on le rend "libre" ... c'est une conception positive de la liberté. On la retrouve d'ailleurs à gauche du spectre politique.

Je m'imaginais bien ce qu'elle avait derrière la tête, mais merci beaucoup pour les précisions !

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Le 05/02/2019 à 01:52, G7H+ a dit :

Si par furtif tu veux dire très bruyant, très embarrassant mais très court, alors oui ce fut furtif ;-)

 

C'était quoi son pseudo? Afin que je voie l'étendu des dégâts et pourquoi elle gave ( :P) tout le monde.

Edit: c'est bon on me l'a donné. Effectivement c'est impressionnant.

 

Le 07/02/2019 à 00:00, Tramp a dit :

Je me demande de quel site elle parle. Elle cite sans sourcer.

 

J'ai l'impression qu'elle vise SFL quand elle dit: "Je pourrais bien sur ne rien dire, fermer les yeux sur les propos des uns et des autres  en mettant cela sur le compte d’une certaine jeunesse ou d’un certain taux de testostérone car « l’on n’est pas sérieux sous un régime socialiste » pour paraphraser". Donc peut être que ca vient d'un de leur site ou groupe facebook. Et il est vrai que SFL (surtout France) n'est pas toujours très calé sur les auteurs classiques d'où le " il semblerait que désormais aucun auteur Libéral majeur (Bastiat, Friedmann, Tocqueville pour ne citer qu’eux) ne soit  redéfinis en “Libertariens majeur” ". Cette dernière citation est toutefois fausse (du moins à l'heure actuelle), SFL international et les libertariens citent souvent Bastiat, Tocqueville comme Mises et Hayek qui sont considérés comme des auteurs majeurs pour les libertariens.

Après il est vrai que certains libertariens ont un mépris pour les libéraux classiques mais ils restent minoritaires, de plus  ironiquement c'est ceux qui ont basculés ou basculent dans l'alt-right.

Par contre l'article date de 2012 donc ne cherchez pas un contexte actuel.

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4 hours ago, Zagor said:

 

Après il est vrai que certains libertariens ont un mépris pour les libéraux classiques mais ils restent minoritaires, de plus  ironiquement c'est ceux qui ont basculés ou basculent dans l'alt-right.

Par contre l'article date de 2012 donc ne cherchez pas un contexte actuel.

 

Deux remarques pertinentes. 

 

Bon, autrement je me suis pas infligé tout l'article (la moitié quand même !), mais je retiens cette phrase

 

Quote

Certains mouvements sont immuables dans leurs certitudes.
S’imposent en illustration Noël en Décembre, l’augmentation des impôts dans les premiers mois de règne d’un gouvernement socialiste et la montée au créneau comme un ressac de nos amis libertariens  par vague de trois mois.

 

Ca me fait irrésistiblement penser au fait qu'en France, on n'emploie ce terme de manière moqueuse une fois sur deux, peut-être inconsciemment mais avec une certaine condescendance pour ces francophones de seconde zone. On parlera souvent de nos amis belges, voire de nos amis québécois, mais on n'entendra jamais un journaliste parler de nos amis suisses ou de nos amis luxembourgeois. 

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Il y a 1 heure, Rocou a dit :

 

Pas faux, hélas :(

C'est logique, quand on pense que l'on détient la vérité et que l'on est marginal on se prend à rêver d'un Pinochet, la même chose est arrivée aux communistes.

 

 

  • Nay 1
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il y a 11 minutes, frigo a dit :

C'est logique, quand on pense que l'on détient la vérité et que l'on est marginal on se prend à rêver d'un Pinochet, la même chose est arrivée aux communistes.

 

Je vois pas trop le lien entre Pinochet et l'alt-right du coup...

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Il y a 7 heures, frigo a dit :

C'est logique, quand on pense que l'on détient la vérité et que l'on est marginal

 

Oui, quand on a des convictions fortes on est attiré par l'orthodoxie. Le problème de ces libertariens est qu'ils restent attachés à des "valeurs" qui sont à des années lumières de la Liberté. Ils tentent de les refouler, les camoufler mais elles les consument lentement. La pression monte, ils commencent à exposer et défendre des exercices de pensée étranges et puis boum! La cocotte explose et la Liberté disparait des discours. Seules subsistent les idées nauséabondes, trop longtemps refoulées.

  • Yea 1
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Il y a 7 heures, Rocou a dit :

 

Oui, quand on a des convictions fortes on est attiré par l'orthodoxie. Le problème de ces libertariens est qu'ils restent attachés à des "valeurs" qui sont à des années lumières de la Liberté. Ils tentent de les refouler, les camoufler mais elles les consument lentement. La pression monte, ils commencent à exposer et défendre des exercices de pensée étranges et puis boum! La cocotte explose et la Liberté disparait des discours. Seules subsistent les idées nauséabondes, trop longtemps refoulées.

 

Déjà qu'il y a pas beaucoup de libéraux, si en plus parmi ceux-là tu as la moitié qui sont en réalité des fachos refoulés...

Alors quoi, il y en autant de libéraux que de monstres du Loch Ness ??

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il y a 21 minutes, Moustachu a dit :

 

Ben vu le nombre qui sont passés de "libertariens" à "alt-right" ça fait du monde.

A moins que tu ne parlais que des Gaves (j'ai peut être mal compris)...

 

Non les Gave ne sont pas encore au niveau de l'alt-right.

 

Pour moi (de ce que je vois dans mon entourage et sur Facebook) les libertariens qui ont basculé dans l'alt-right sont principalement une partie des fans de Hoppe et de ceux qui ont rejoins les libertariens car les SJW en ont fait l'un de leur pire ennemis (en soit rejoindre les libertariens/libéraux par rejet des SJW n'est pas une mauvaise chose mais à condition d'accepter les valeurs du mouvement).

 

Et à mon sens Hoppe pose un problème plus grave que Gave: Gave à toujours eu ce coté populiste et n'a jamais vraiment caché être plutôt conservateur et surtout Gave reste connu dans la sphère française et n'est pas considéré comme l'un des piliers idéologique du mouvement libéral (s'était un vulgarisateur, il me semble). Hoppe a une renommée internationale et son nom se trouve parfois à coté de Rothbard, du coup ses idées peuvent faire plus de dégats.

 

  • Yea 1
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il y a 7 minutes, frigo a dit :

 À mon avis c'est plutôt sur cette base que king Gave rejoint les gaullistes.

 

King Gave?

La prochaine étape c'est quoi: l'empereur dieu? :lol: (avec des montages comme pour Donald Trump)

 

Et Philippe Séguin c'était le mentor de F Fillon, donc normalement plus que LR que DLF. Je me répète mais compte tenu de la ligne LR actuelle, Gave aurait pu s'y retrouver et vu que les Gave a un bon réseau ils auraient pu être sur les listes LR.

Ceci dit c'est révélateur d'une dérive de nombreux fillonistes que j'observe autour de moi.

  • Nay 1
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Au fond on s'en fout de ce que raconte Gave non ? Ce n'est ni original ni intéressant. C'est un peu irritant parce qu'il se réclame du libéralisme et un peu rigolo parce que ce faisant il s'oppose à nous-autres méchants "libertariens".

  • Yea 5
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Il y a 1 heure, Rocou a dit :

C'est quoi le "gaullisme"? Ceux qui ont suivi le personnage peuvent sans doute s'en revendiquer mais aujourd'hui, c'est d'un ridicule...

 

Pas forcément. Une bonne partie de nos ennuis vient aussi du gaullisme : sécurité sociale, services publics, rôle de l'Etat, syndicalisme, paritarisme...

De Gaulle reste une figure assez peu contesté à droite, de même que Mitterrand à gauche, pourtant les maux d'aujourd'hui viennent des idéologies qu'ils ont contribué à implanter.

  • Yea 3
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Le 07/02/2019 à 00:06, Johnathan R. Razorback a dit :

Elle reconduit une confusion typiquement conservatrice (d'origine platonicienne) entre liberté et vertu ("si je suis l'esclave de mes désirs chaotiques, je ne suis pas libre"). Alors que la liberté n'est ni la mesure, ni la tempérance, ni la vertu, ni la sagesse, etc. La liberté est l'état dans lequel je suis lorsque mes droits naturels individuels sont respectés. On peut ensuite soutenir que la liberté ne peut pas être maintenue durablement sans certaines vertus, sans l'acceptation de devoirs qui la fonde, etc., je serais d'accord ; mais ça ne change pas que la liberté n'est pas la même chose que la vertu.

 

Une fois que cette confusion perfectionniste est opérée, on peut justifier une politique paternaliste et liberticide puisqu'en empêchant l'individu de mal consommer, en réprimant ses vices, etc., on le rend "libre" ... c'est une conception positive de la liberté. On la retrouve d'ailleurs à gauche du spectre politique.

 

C'est une certaine vision de la liberté. Une vision essentiellement politique. 

La liberté précède la politique, et pour ma part, je préfère être libre d'en avoir une vision différente qui ne dépende pas de celle ci.

Evidemment, je suis d'accord sur le fait que la confusion entre différentes notion de liberté est un instrument politique néfaste, mais c'est la même chose pour l'égalité, et ne parlons pas de la fraternité...

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il y a 19 minutes, Lancelot a dit :

Au fond on s'en fout de ce que raconte Gave non ? Ce n'est ni original ni intéressant. C'est un peu irritant parce qu'il se réclame du libéralisme et un peu rigolo parce que ce faisant il s'oppose à nous-autres méchants "libertariens".

Moi non pour deux raisons.

D'abord parceque le libéralisme refait surface dans la vie politique française, c'est un courant d'un groupe politique représenté maintenant, et que duc Charles est une figure intellectuelle , militante, influente de premier plan.

Ensuite parceque il engage un travail de réflexion de fond sur le libéralisme , ce qui est intellectuellement motivant.

 

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Il y a 3 heures, POE a dit :

 

Pas forcément. Une bonne partie de nos ennuis vient aussi du gaullisme : sécurité sociale, services publics, rôle de l'Etat, syndicalisme, paritarisme...

De Gaulle reste une figure assez peu contesté à droite, de même que Mitterrand à gauche, pourtant les maux d'aujourd'hui viennent des idéologies qu'ils ont contribué à implanter.

 

Il me semble que justement dans son dernier passage à RT, Gave avait dit quelque chose sur De Gaulle en soulignant qu'il avait mis en place des politiques "libérales" grâce à Rueff.

C'est exagéré ou c'est juste ?

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