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Trans and traps


Freezbee

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Le 29/01/2019 à 19:47, Freezbee a dit :

En revanche, toutes les photos que j'ai postées aujourd'hui sont celles de personnes transgenres. Je suis ravi d'avoir reçu un accueil favorable, même si certains utilisateurs n'assument pas et ont supprimé leurs votes entre-temps (mais je conserve les notifications :P).

 

Moi j'assume qu'il y en a plein qui sont à croquer :D

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Il y a 1 heure, Kassad a dit :

Je propose : "Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Trans Esthetics"

 

Ajoute "sexuel" ou "sexualité" ou, mieux, "genre", et tu obtiens un titre de "philosophie*" post-moderne / contemporaine.

 

* "Philosophie" entre guillemets parce que ça serait vraiment de l'autoritarisme d'origine patriarcal que de tracer une limite entre la philosophie et la sous-littérature masturbatoire ce qui n'est n'en pas

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  • 3 weeks later...

Moi j'vois pas d'problèmes sur la deuxième.

Même la blonde, qui a des hanches un peu zarbi larges (en même temps elle contracte à mmmmmort, faut qu'elle se décontracte), bah bon hein, entre ça et l'abstinence physique à perpette, je sais ce que je choisis.

Ou comme le dit cet adage immémorial de grand sage zen: Doesn't matter, had sex.

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  • 7 months later...
  • 9 months later...

@Johnnieboy Je ne sais pas, mais à ce sujet il me revient en mémoire des passages assez cocasses d'un ouvrage Nigel Barley (la première scène se déroule en Indonésie) :

 

Citation

J’avais calculé que j’avais juste le temps de faire un saut au théâtre avant le départ de l’autocar. La télévision indonésienne est très mauvaise, c’est peut-être la pire du monde. Un des avantages de la chose, c’est que le théâtre traditionnel est resté florissant. Dans de nombreuses villes de Java, la musique, la danse et les spectacles de marionnettes attirent toujours un public important. J’avais entendu parler d’une troupe de wayang orang, une forme de théâtre fondée, comme pour les marionnettes, sur les anciens textes hindous, mais où les personnages sont interprétés par de véritables acteurs. Piet m’avait vivement conseillé d’y aller.

« C’est fascinant. Les femmes sont particulièrement bonnes, mais elles sont toutes jouées par des hommes. On ne voit pas la différence. »

Je pris donc mes bagages et partis, prévoyant de rejoindre ensuite directement mon autocar. L’un des acteurs, très aimable, m’invita à venir assister en coulisse au maquillage de ses collègues. À mon entrée, ils m’adressèrent un joyeux salut de la main puis se mirent à glousser en se tartinant les uns les autres avec un fond de teint clair. Dans un coin, l’un des hommes tenant un rôle féminin se peignait le visage avec soin.

Le wayang orang est extrêmement exigeant d’un point de vue physique, car les acteurs doivent imiter les mouvements raides et stylisés des marionnettes. Certains se tenaient debout sur la tête, d’autres s’échauffaient comme des athlètes. Un peu plus loin, un petit orchestre répétait. Désireux de me montrer poli, j’ai complimenté le travesti pour la qualité de son imitation. Dans la sécurité de ce vestiaire strictement masculin, j’ai fait remarquer que ses seins étaient particulièrement convaincants.

Il y eut un silence. Mon acteur rougit, l’air furieux.

« Là, c’est à ma femme que vous parlez », dit un homme calmement.

Je me suis replié dans la salle en balbutiant des excuses, me jurant d’étrangler Piet si je le revoyais. Je me sentais vraiment très mal, un Occidental grossier et empoté de la pire espèce. Du coup, je fus incapable de m’intéresser à la pièce, et ravi lorsque vint le moment de partir.

 

Citation

Il est clair que les Occidentaux se réfugient dans le centre des affaires de Singapour pour échapper à l’Asie. C’est un lieu où l’efficacité est reine. Ce décor singeant le pire de Dallas grouille d’employés de compagnies pétrolières, de comptables, d’avocats et autres membres de professions louches. Le gouvernement, un peu puritain, s’est lancé dans une guerre qui se méprend sur les goûts des visiteurs de l’Ouest. Il ne semble pas comprendre que si on élimine la crasse, les pratiques irrationnelles et tout ce qu’on nomme « couleur locale », les touristes ont l’impression qu’ils auraient tout aussi bien pu rester chez eux.

La préoccupation du moment, c’était Bugis Street, un nom à faire frissonner les reins de plus d’un vieux marin britannique. Cette rue était célèbre tout simplement pour les travestis qui s’y prostituaient. Le travestissement est un des grands leitmotiv de l’Orient ; c’est souvent un sujet très sérieux, avec, parfois, des implications religieuses. Dans Bugis Street, cependant, il n’avait d’autre fonction que la détente et la distraction. Le gouvernement, choqué par cet « exhibitionnisme scandaleux » et toujours soucieux de son image à l’étranger, avait décidé de nettoyer la rue. On en parlait beaucoup dans les journaux.

 

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