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Le patron d'Amazon Jeff Bezos accuse un tabloïd proche de Trump de chantage


Adrian

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Le PDG et fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, accuse l'hebdomadaire à scandale National Enquirer de l'avoir menacé de publier des photos intimes s'il ne renonçait pas à enquêter sur la manière dont le titre s'est procuré des informations sur sa liaison extraconjugale. "Bien sûr, je ne veux pas que mes photos personnelles soient publiées, mais je refuse aussi de jouer le jeu du chantage, des faveurs et des attaques politiques et de la corruption", écrit Jeff Bezos, dans un long texte publié sur Medium (en anglais), jeudi 7 février. 

Tout commence avec la publication, fin janvier, dans le magazine, de textos échangés entre Jeff Bezos et une amie, au printemps 2018, plus de six mois avant l'annonce de la séparation de l'homme le plus riche du monde avec son épouse, MacKenzie Bezos. Contrarié, le créateur d'Amazon engage des détectives privés pour tenter de découvrir l'origine de la fuite et déterminer si les motivations d'American Media, Inc. (AMI), propriétaire du National Enquirer, vont au-delà du scoop.

Jeff Bezos contre-attaque

Inquiet de la publication d'informations issues de cette enquête des détectives, AMI a ainsi contacté le PDG d'Amazon pour lui demander de ne rien en faire. En contrepartie, le groupe s'engageait à ne pas publier des photos intimes, potentiellement compromettantes, échangées entre Jeff Bezos et son amie. Le milliardaire a refusé et publié le contenu des e-mails échangés avec American Media, Inc.

De manière détournée, Jeff Bezos sous-entend que les révélations le concernant publiées par le National Enquirer pourraient avoir un lien avec l'hostilité qu'affiche Donald Trump envers lui. Le PDG d'Amazon souligne aussi que le patron d'AMI, David Pecker, est un ami de longue date du président américain. Il avait reconnu avoir acquis les droits de témoignages compromettants pour Donald Trump avec le projet clair de ne jamais les publier, pour le protéger.

Dans sa tribune, Jeff Bezos mentionne également l'Arabie saoudite, et évoque des liens supposés entre AMI et le prince Mohammed ben Salmane, accusé par la CIA d'avoir ordonné le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, qui a collaboré au Washington Post, propriété de Jeff Bezos.

 

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Publier des sms privés ne l'est pas. (Et si ça l'est la loi a un problème). Donc je dubite puissance googolplex que les photos compromettantes, si elles existent, soient "'légalement obtenues".

A moins de considérer la violation de l'intimité d'une personne comme légale. Et là aussi je dubite.

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Ce qui m'intrigue dans toute cette histoire est que l'on y apprend que Bezos a des épiques qui "enquêtent" sur Trump et l'Arabie Saoudite... Pourquoi ? On dirait le début d'une histoire d'anticipation dans un monde ancap. L'armé de privée Bernard Arnaud attend sans doute le feu vert des robots diplomates de Gates pour intervenir, pendant que les space marines de Koch Industry se tiennent prêt à agir si jamais quelqu'un viole le NAP.

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Il y a 3 heures, Atika a dit :

Si la manière dont les informations ont été collectées est légale, aucun problème ! ( oui c'est ma marotte )

 

De même qu'il n'y a pas de problème à embaucher des détectives pour enquêter sur ce qui s'est passé.

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2 hours ago, Mégille said:

Ce qui m'intrigue dans toute cette histoire est que l'on y apprend que Bezos a des épiques qui "enquêtent" sur Trump et l'Arabie Saoudite... Pourquoi ? 

Jeff Bezos est le boss du Washington post qui cherche à faire la lumière sur l'assassinat de Kashogi. Le national inquirer a bossé avec Trump en achetant les témoignages de ses x maîtresses pour ne pas les publier. Et Trump ne supporte pas le Washington Post. 

 

Par contre quand on voit qu'un journal comme ça cherche à mettre la pression à un type comme Bezos (le mec qui a le plus de fuck you money sur terre) on se demande comment peuvent réagir ceux qui ont moins de force de frappe que le PDG d'Amazon.  

5 hours ago, Atika said:

Si la manière dont les informations ont été collectées est légale, aucun problème ! ( oui c'est ma marotte )

Non la moralité d'une action ne dépend pas de sa légalité qui peut changer d'un trait de plume. 

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Le 08/02/2019 à 18:33, Kassad a dit :

Non la moralité d'une action ne dépend pas de sa légalité qui peut changer d'un trait de plume. 

 

J'voulais dire au niveau de la légitimité de l'acte, pas sa moralité.

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3 hours ago, Johnnieboy said:

Jeff Bezos demontre dans cette affaire beaucoup d'intelligence politique. Il arrive quand meme a sortir par le haut d'une histoire de dick pics et d'une liaison hors mariage. 

 

Je suis d'accord. En même temps c'est un peu plus confortable pour lui car il sait que ses photos feront moins de vues que les faciales de Jenifer Lawrence :spermatozoide:

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Le 08/02/2019 à 18:33, Kassad a dit :

Par contre quand on voit qu'un journal comme ça cherche à mettre la pression à un type comme Bezos (le mec qui a le plus de fuck you money sur terre) on se demande comment peuvent réagir ceux qui ont moins de force de frappe que le PDG d'Amazon.  

 

Justement il ne va plus rester très longtemps l'homme le plus riche du monde.

 

Stratégiquement ce n'était pas bête de la part du National Enquirer. Bezos est en procédure de divorce, il n'y a pas de contrat de mariage, Madame peut revendiquer la moitié de ce que possède le couple (y compris les parts d'Amazon). Si cela va devant un juge, ce genre de frasques de la part de monsieur risque même de lui coûter plus.

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  • 3 weeks later...

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