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Comprendre et vaincre l'anticapitalisme


Quel est le facteur dominant expliquant l'anticapitalisme ?  

38 membres ont voté

  1. 1. Quel est le facteur dominant expliquant l'anticapitalisme ?

    • La peur du chômage / la peur de ne pas pouvoir faire reconnaître ses compétences sur le marché
    • Le dégoût pour les emplois disponibles (par exemple: la déception d'une partie de la population diplômée de devoir se rabattre sur des emplois distincts de ceux qui auraient espérer)
    • L'envie de la richesse des plus "riches"
    • La "mentalité puritaine" (aversion pour la richesse / pour le consumérisme)
      0
    • L'ignorance du droit naturel et/ou des mécanismes économiques
    • La croyance dans le caractère insoutenable pour l'environnement de l'économie capitaliste
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    • L'envie de vivre dans une société égalitaire, même si elle est plus pauvre (cause différente de la réponse (3) )
    • La croyance dans le fait que les riches / capitalistes exploitent économiquement les pauvres
    • La croyance dans le fait que l'économie capitaliste produit un type de personnalité égocentrique, avide et obsédé par son enrichissement matériel personnel
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    • Le besoin de transférer la responsabilité de ses choix risqués à l'Etat pour ne avoir à assumer ses conneries


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Je me suis amusé à taper "société dominée par l'argent" sur Google. Un thème qui intéresse si j'en juge aux 3 710 000 résultats. Dedans, en vrac, des textes de critiques marxistes (Marx, Debord, la critique de la valeur), socialiste (Castoriadis, Michéa, etc.), mais aussi de l'anticapitalisme de droite habituel (catholicisme social, des textes d'Ellul), parmi de nombreux blogs d'anonymes ou de militants de droite ou de gauche... On trouve même un sujet là-dessus sur Doctissimo !

 

Bien évidemment, je n'ignore pas qu'on peut théoriquement détester la société moderne capitaliste, sa division du travail avancée, sa circulation des biens dominée par l'échange marchand, son salariat généralisé, sans pour autant être anti-libéral... On peut toujours prôner le communisme libertaire volontaire et simplement fuir le reste de la société... Mais ce n'est manifestement pas la configuration dominante. L'hostilité au capitalisme semble donc l'un des traits culturels majeurs qui déterminent l'adhésion à des philosophies politiques antilibérales. Il s'ensuit qu'une défense solide de la liberté implique de répondre à l'anticapitalisme et pas uniquement de critiquer les politiques liberticides qui en découlent dans 99% des cas.

 

On peut alors se poser deux séries de questions:

 

-Quels sont les griefs que les contempteurs du capitalisme avancent ? Que lui reprochent-ils exactement ? Quels motifs donnent-ils de leur propre attitude ?

 

-Ensuite, il ne faut pas simplement s'arrêter à ce que les gens avancent pour se justifier. Il faut aussi se demander ce qu'ils ressentent, quels sont les causes sous-jacentes (propablement non-conscientes) qui déterminent leurs attitudes.

 

Parer les motifs relèvent d'une critique rationnelle discursive. En revanche, neutraliser les causes sous-jacentes relèvent de stratégies bien différentes, si tant est qu'il soit possible d'agir à ce niveau psychologique / infra-rationnel.

 

On notera qu'il existe bien peu de travaux scientifiques consacrés à l'étude de l'anticapitalisme. Raymond Boudon et Robert Nozick ont avancé des explications pour l'anticapitalisme des intellectuels. La politiste Florence Johsua a travaillé sur les motivations de l'engagement trotskyste, mais je n'ai pas lu son étude. Le seul ouvrage spécifiquement consacré à ce sujet me semble être La Mentalité anti-capitaliste (1956) de Mises.

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Ça dépend de l'anticapitaliste. Si on parle de LO, des lambertistes, etc. c'est "La croyance dans le fait que les riches / capitalistes exploitent économiquement les pauvres".

 

Si on parle de Floriane, L3 de socio à la Sorbonne c'est parce que ça fait cool et subversif d'être anticapitaliste chez Starbucks devant son Mac. Ceux-là ne réfléchissent pas plus loin et recrachent les anathèmes commun de LFI sans se poser de questions.

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ama, l'incompréhension du capitalisme (en tant que catégorie fourre-tout) vient en 1°.

 

Et l'incompréhension du capitalisme est répandue à ~100% chez les gens qui ne s'en sortent pas

(car il faut déjà pratiquer un peu de capitalisme perso pour s'en sortir individuellement).

On ne peut pas espérer d'une personne qui ne pratique pas le capitalisme individuellement qu'elle le comprenne ni chez les autres, ni à plus grande échelle.

On ne peut pas espérer d'une personne qui ne pratique pas le football personnellement qu'elle comprenne réellement comment fonctionne le club de son patelin ou le Barça.

 

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il y a une heure, Rübezahl a dit :

ama, l'incompréhension du capitalisme (en tant que catégorie fourre-tout) vient en 1°.

 

Et l'incompréhension du capitalisme est répandue à ~100% chez les gens qui ne s'en sortent pas

(car il faut déjà pratiquer un peu de capitalisme perso pour s'en sortir individuellement).

On ne peut pas espérer d'une personne qui ne pratique pas le capitalisme individuellement qu'elle le comprenne ni chez les autres, ni à plus grande échelle.

On ne peut pas espérer d'une personne qui ne pratique pas le football personnellement qu'elle comprenne réellement comment fonctionne le club de son patelin ou le Barça.

 

Agreed. Mon revirement personnel est apparu en même temps que le début de ma sécurité économique à travers le capital.
Edit: d'ailleurs mon intérêt grandissant pour la propriété privée vient bien du fait de le garder, ce capital ! In fine, un retournement massif de la société proviendrait simplement du fait de les obliger à maitriser un pécule à une épargne ? C'est mon avis, puisque j'estime que la richesse commence quand tu atteins la potentialité d'acheter des choses à un instant T sans se sentir l'obligation d'acheter. D'où mon vote sur le 3.
 

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Je pense que l'ascétisme explique une partie de l'anti-capitalisme (ce que tu appelles "La "mentalité puritaine" (aversion pour la richesse / pour le consumérisme)" et "La croyance dans le caractère insoutenable pour l'environnement de l'économie capitaliste").

 

C'est d'ailleurs marrant parce que finalement, le gros des anti-capitalistes combinent l'attachement à *leur* capital, *leur* instrument de production avec un penchant pour l'ascétisme, ce qui me fait dire qu'ils sont tranquillement en train de créer une certaine éthique capitaliste. Un sociologue libéral pourrait écrire un bouquin sur eux portant le titre, au hasard, "L'éthique écologiste et l'esprit du capitalisme" qu'il trollerait à peine.

 

Il y a aussi une autre prédisposition qui me semble importante : le petitisme, c'est-à-dire la méfiance envers tout ce qui est vu comme trop gros (grosses structures, grosses boîtes, grosses administrations) et la préférence pour les petits réseaux humains. 

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il y a 1 minute, G7H+ a dit :

C'est d'ailleurs marrant parce que finalement, le gros des anti-capitalistes combinent l'attachement à *leur* capital, *leur* instrument de production avec un penchant pour l'ascétisme, ce qui me fait dire qu'ils sont tranquillement en train de créer une certaine éthique capitaliste. Un sociologue libéral pourrait écrire un bouquin sur eux portant le titre, au hasard, "L'éthique écologiste et l'esprit du capitalisme" qu'il trollerait à peine.

 

Dans mon experience, ceux qui dénoncent le consumérisme chez les autres, ça leur sert d’absolution pour le leur. 

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Très simple

*Jalousie (mais pas dans le sens "j'aime pas les riches" mais plutôt "j'aimerai en être un" pour des questions d'ego)

*Transfert de responsabilités (la peur de prendre de mauvais choix et donc de devoir assumer la faute d'une mauvaise situation personnelle )

 

 

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Les réponses sont tellement liées les unes aux autres que j'aurais pu cocher à peu près n'importe laquelle. Mais je pense que la croyance selon laquelle les riches ne peuvent s'enrichir qu'au détriment des pauvres est généralement au coeur de la mentalité anticapitaliste, et que c'est de là que découle le reste (égalitarisme, envie, etc). Comme le disait Milton Friedman, la plupart des sophismes économiques viennent de l'idée que l'économie est un jeu à somme nulle.

 

Ca c'est pour la mentalité anticapitaliste de gauche (dans laquelle j'inclurais par ailleurs les gilets jaunes). Pour ce qui est de l'anticapitalisme de droite, les 4e et avant-dernière options sont probablement les plus justes. On retrouve aussi pratiquement toujours, chez les anticapitalistes de droite, l'idée que le capitalisme entraînerait une décadence culturelle et morale. Et chez les nationalistes il y a l'idée que le capitalisme entraînerait, à travers la mondialisation, la destruction des particularismes (locaux, nationaux, ethniques, etc).

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Il y aussi tout simplement que c'est très facile d'imaginer un monde anti-capitaliste paradisiaque.

 

"Il n'y a qu'à... Il faut qu'on... Il suffit de... :

- prendre l'argent là où il est, 

- interdire les licenciements, 

- organiser des Grands Travaux, 

- limiter l'offre des biens pour éviter le gaspillage consumériste des ressources, 

- supprimer l'argent pour vivre plus humainement,

- collectiviser la propriété,

- etc."

 

99% des gens veulent vivre mieux (accès à certains biens et services, plus de bons contacts humains, un environnement toujours plus sain) et parmi ces 99% les anticapitalistes s'imaginent qu'ils suffit de se débarrasser du capitalisme pour y arriver.

 

Du coup je dirais que c'est surtout l'ignorance du fonctionnement du capitalisme et surtout du fonctionnement des alternatives au capitalisme qui expliquent l'anticapitalisme.

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Il y a 1 heure, Alchimi a dit :

Je crois que grosso modo toutes les raisons listées dans ton questionnaire rentrent en compte.

Ce qui revient à trouver la méta-réponse : "Parce que l'esprit humain n'a pas encore suffisamment* le temps d'évoluer ; il reste en bonne partie adapté au cadre de vie des chasseurs-cueilleurs vivant en groupes de 100-200". Pour le dire autrement, le capitalisme est fait pour l'Homme, mais l'Homme n'est pas fait pour le capitalisme (ce qui n'est d'ailleurs pas un argument contre ; il en va de même de la monogamie).

 

*En fait, il a déjà un peu évolué, depuis la naissance de l'agriculture et sous son influence ; mais c'est encore très insuffisant et très inégalement réparti.

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Il y a 12 heures, Extremo a dit :

Les réponses sont tellement liées les unes aux autres que j'aurais pu cocher à peu près n'importe laquelle.

 

La problématique environnementaliste semble être une cause émergente, même si on trouve des précurseurs dès le début du 19ème siècle ;)

 

Je ne pense pas qu'elles soient si liées que ça. La réponse 4 est contradictoire avec la 3 par exemple. Après les gens peuvent toujours avoir des aspirations contradictoires. Mais je pense qu'il y a des gens qui aspirent véritablement à une société plus frugale (et de nos jours ça recoupe l'environnementalisme) sans souhaiter piller la richesse des "riches" à leur profit.

 

La 2ème réponse est largement indépendante de la première. En mai 68 par exemple, l'anticapitalisme n'exprimait pas du tout une peur du chômage, la population et surtout la jeunesse diplômée critiquait au contraire le fait d'avoir un avenir garanti et tout tracé dans des emplois "bureaucratiques" et pas assez épanouissants / ludiques. Cf la distinction que font Luc Boltanski et Ève Chiapello entre critique sociale et critique artiste du capitalisme: https://www.google.com/search?q=boltanski+et+chiapello&client=firefox-b-d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwidlc-_sa7hAhWuA2MBHd7kCZUQ_AUIDigB&biw=1366&bih=621#imgrc=uF2k_nTFNgJfZM:

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Aucune des réponses proposées n'est fondamentale, c'est de la rationalisation secondaire.

 

A la base il y a surtout un mélange de biais cognitifs, principalement celui qui consiste à comparer le monde tel qu'il est au monde tel qu'il devrait être. Un refus du réel donc, mis sur le même plan qu'une construction idéaliste.

D'où la tendance anticapitaliste chez beaucoup d'intellectuels.

 

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Non, pas à ce niveau.

Mais je ne doute pas que ce soit un biais partagé par plein de libéraux (surtout coté libertarien et assimilé).

 

 

Ce que je veux dire c'est qu'on ne peut pas lister toutes les "injustices" du monde et les mettre sur le dos du capitalisme sans présupposer qu'il pourrait exister un monde sans ces injustices, or ce monde là n'est pas réel.

 

(Ce qui ne veut pas dire qu'il faut accepter toute les injustices bien sur, mais il faut garder un certain taux de réel en tête)

 

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il y a 33 minutes, Fagotto a dit :

Aucune des réponses proposées n'est fondamentale, c'est de la rationalisation secondaire.

 

A la base il y a surtout un mélange de biais cognitifs, principalement celui qui consiste à comparer le monde tel qu'il est au monde tel qu'il devrait être. Un refus du réel donc, mis sur le même plan qu'une construction idéaliste.

D'où la tendance anticapitaliste chez beaucoup d'intellectuels.

 

 

Je suis plutôt du même avis.

 

Ma réponse spontanée à la question du sondage serait : le nihilisme, au sens de Nietzsche. C'est-à-dire la négation du réel en gros, et la focalisation sur un "autre monde", que cela soit le paradis des cathos ou les lendemains qui chantent des marxistes.

 

Parmi les options proposées, j'ai choisi l'envie, car cela me semble le pendant psychologique du nihilisme, dans lequel la confrontation entre ma vie et celle fantasmée des autres se substitue à celle entre le monde tel qu'il est et l'autre monde idéalisé.

 

Cela peut sembler curieux, mais c'est pour cela que j'ai toujours pensé qu'il y avait des passerelles insoupçonné entre le libéralisme et la sagesse du type amor fati.

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il y a une heure, Cortalus a dit :

 j'ai toujours pensé qu'il y avait des passerelles insoupçonné entre le libéralisme et la sagesse du type amor fati.

 

Plus le temps passe, plus j'ai un avis sévère sur Nietzsche, mais à la base je pense que sa philosophie tragique (anti-hégélienne) a joué indirectement sur le fait que je devienne libéral (ce qui est paradoxal à première vue).

 

 

"Des contradictions qui ne sont jamais dépassées (c’est cela le tragique)." -Moisés De Lemos Martins, « Médias et mélancolie – le tragique, le baroque et le grotesque », Sociétés, 2011/1 (n°111), p. 17-25.

"Le tragique est le surgissement ou plutôt l’éclatement des contradictions qui ne se surpassent pas dans l’heureuse synthèse de ceux qui se confient sereinement à la trilogie dialectique. Il admet la passivité, il ne la néglige ni ne la fait dépendante de l’activité. Le lieu du tragique est le paradoxe et non pas la dialectique. Il ouvre l’interrogation, l’incertitude et l’incomplétude sans pour autant nous jeter dans la stérilité du nihilisme. Si le tragique est preuve et épreuve comme nous venons de l’annoncer, c’est qu’il est inscrit dans la chair du corps, du monde et de l’histoire qui sont faits de la même étoffe. Il est l’indice d’une texture où s’entrelacent les rencontres et les métamorphoses et où gesticule la douleur comme lieu d’individuation des êtres humains qui se revendiquent comme singuliers dans leur être et dans leur appartenance générique." -Abdelaziz Ayadi, Notre tragique, Dogma, novembre 2011.


« Vous rêvez d’une société dont les actionnaires ne prêtent pas attention aux cours de Bourse ou dont les salariés proposent d’eux-mêmes des réductions de salaires ? Vous rêvez d’une entreprise sans tragique, or le tragique fait parti de la condition humaine. » -André Comte-Sponville.

 

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Il y a 1 heure, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Plus le temps passe, plus j'ai un avis sévère sur Nietzsche, mais à la base je pense que sa philosophie tragique (anti-hégélienne) a joué indirectement sur le fait que je devienne libéral (ce qui est paradoxal à première vue).

 

 

Pas si paradoxal que ça... J'ai l'impression que beaucoup arrivent au libéralisme après s'être débarrassé de leurs idoles. Et Nietzsche est d'une grande aide en la matière ! Alors bien sûr il est anti-libéral, mais c'est par réflexe aristocratique, parce qu'il voit dans la culture démocratique un nivellement délétère. Et il n'a pas spécialement tort quand il pointe l'envie et le ressentiment comme les grandes plaies des sociétés modernes. Mais pour en revenir au capitalisme, il y a à mon avis dans la figure de l'entrepreneur une manifestation de la volonté de puissance qui en fait une forme tout à fait acceptable du surhomme. Je ne sais pas si Ayn Rand s'est exprimée sur le sujet, mais j'ai l'impression qu'elle est passée par Nietzsche elle aussi.

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il y a 7 minutes, Cortalus a dit :

Je ne sais pas si Ayn Rand s'est exprimée sur le sujet, mais j'ai l'impression qu'elle est passée par Nietzsche elle aussi.

 

Exact.

 

Mais bon, il ne suffit d'être contre le christianisme / le kantisme / l'utilitarisme / le socialisme. Encore faut-il l'être pour de bonnes raisons. Et les raisons de Nietzsche ne sont pas convaincantes.

 

Après ça reste un bon philosophe (c'est-à-dire quelqu'un qui se pose sérieusement des questions fondamentales et qui est capable de se remettre en question et d'abandonner complètement d'anciennes idées pour de nouvelles) et surtout un styliste absolument sublime.

 

Edit: je t'ai grillé @Rincevent ;)

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il y a 2 minutes, Cortalus a dit :

Je ne sais pas si Ayn Rand s'est exprimée sur le sujet, mais j'ai l'impression qu'elle est passée par Nietzsche elle aussi.

Absolument. Quand elle était jeune (en gros, à sa sortie d'URSS), elle avait comme idoles Aristote et Nietzsche. C'est l'influence de Rose Wilder Lane, à partir des années 30, qui l'a fait se détacher de Big Moustache (et encore, il reste quelques traces) pour l'initier à la place aux Pères Fondateurs. Mais dans une oeuvre de jeunesse comme "Night of January 16th" par exemple, ça se sent encore très très fort.

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J'ai répondu "la croyance dans le fait que les riches / capitalistes exploitent économiquement les pauvres" comme le truc le plus fondamental.

En gros à mon avis l'anticapitaliste voit que dans la société il y a des riches et des pauvres. Les riches sont mieux lotis et souvent donnent des ordres aux pauvres. Le mécanisme de cette répartition des richesses est un machin compliqué nommé "capitalisme". La répartition est injuste parce que certains sont riches ou pauvres "sans le mériter". Ergo, le capitalisme est un moyen pour les riches d'exploiter les pauvres.

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il y a 34 minutes, Lancelot a dit :

En gros à mon avis l'anticapitaliste voit que dans la société il y a des riches et des pauvres

Ça rejoint l'idée d'une injustice, globalement, le terme le plus souvent employé, en tout cas celui que j'entends le plus souvent ressassé.

  • Yea 1
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