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On va tous s’éteindre nous disent les lumières


Tramp

Messages recommandés

il y a 8 minutes, h16 a dit :

En effet. Tu restes unique.

 

Merci de cette contribution très intéressante. Qu’est-ce que ce serait terne sans toi et on ne dépasserait pas le niveau de JV.com

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à l’instant, Tramp a dit :

 

Merci de cette contribution très intéressante. Qu’est-ce que ce serait terne sans toi et on ne dépasserait pas le niveau de JV.com

De rien. Bisous :) 

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il y a 1 minute, h16 a dit :

Tututut, c'est la reine, the boss, el capo de tutti capi, n'est-ce pas.

 

Non : c’est une machine à pondre. 

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il y a 1 minute, h16 a dit :

T'en fais une belle, tiens.

 

Si tu t’ennuies, essaie de faire un truc productif. Genre te curer les trous de nez. 

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Il y a 5 heures, Kassad a dit :

Il y a sûrement un biais psychologique qui pousse à se sentir le sauveur du monde pour justifier sa propre insignifiance face au monde.

Je ne connais pas le nom de ce biais, mais le mécanisme général, c'est ni plus ni moins que le mécanisme de la religion.

Tout ceci a un parfum d'auto-flagellation qu'on retrouve notamment dans la religion judéo chrétienne et en particulier du côté de certaines églises qui voient la jouissance dans le progrès comme un affront fait à la nécessité de souffrir, de mener une vie austère, etc. 

 

La caractéristique spécifique des mouvements écolos, en définitive, que ce soit pour le climat ou pour cette nouvelle histoire de biodiversitruc, c'est qu'à la fin, on doit absolument devenir frugal, humble, diminuer nos consommations voire déconsommer, ou décroître et se mettre en boule dans un coin pour expier nos fautes d'avoir un jour voulu dompter la Nature (= Dieu).

 

Et c'est pour cela qu'on trouve toujours des procédés à mettre en place qui ne sont *jamais* joyeux ou agréables, mais expiatoires (taxes, privations, interdictions, etc.).

 

à l’instant, Tramp a dit :

 

Si tu t’ennuies, essaie de faire un truc productif. Genre te curer les trous de nez. 

Mais je te mets en boîte : c'est productif,  c'est rigolo, et quand je te sortirai de la boîte, dans 20 ou 30 ans, ça vaudra une fortune !

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il y a 40 minutes, Kassad a dit :

Il y a un argument complexe concernant le véganisme/végétarianisme : dire que ça réduit le CO2 (car on a moins de vaches qui pètent) est un peu rapide notamment car on dépense moins pour sa nourriture quand on mange des légumes mais au final ça va augmenter la consommation d'autres produits. Et si savoir lequel est plus CO2-compatible n'est pas clair, il est clair qu'il ne faut pas oublier ce report de consommation quand un écolo vous dit que si vous vous mettez à brouter vous allez sauver le climat. Encore une application de Bastiat mais dans un cadre écolo.

 

Tout de même, étant donné que les animaux mangent des plantes (ou d'autres animaux ayant in fine mangé des plantes), produire de la viande suppose de produire préalablement de la nourriture végétale pour les bêtes, alors que l'on aurait pu à la place produire directement de la nourriture végétale pour humain. L'étape dont on fait alors l'économie est justement celle consistant à faire pousser un tube digestif sur pattes produisant des gaz, et qui consomme de l'eau en plus.

Là où le raisonnement boite, c'est que la nourriture végétale produite pour les bêtes ne se substitue pas forcément à une nourriture destinée aux humains. Si on cessait de nourrir des bêtes, on ne pourrait probablement pas remplacer le foin et l'herbe de pâturage par des légumes et des fruits.

 

Sinon, en parlant d'élevage et de reine pondeuse. Il faut faire de l'élevage alimentaire de rat-taupe nu (ce sont des mammifères mais vivent comme des insectes sociaux, avec reine pondeuse et tout). Innombrables avantages : ils ne ressentent pas la douleur, c'est donc de la viande pain-free, que Peter Singer sera bien obligée d'approuver ; ils sont particulièrement moches, donc bonne chance aux vegans pour créer de l'empathie avec eux ; ils mangent des racines et leur propre merde, ne boivent pas, ont un système immunitaire de fou, et n'ont jamais de cancer, donc ils sont vachement rentables en terme d'intrants (nourriture et soin de santé) ; et surtout, ils ont l'habitude de vivre entassés les uns contre les autres, avec peu d'oxygène et sans voir le soleil, une usine-abattoir intensive serait donc un environnement auxquels ils sont déjà parfaitement adapté.

Mais j'ignore s'ils sont savoureux... Il y faudra sans doute quelques générations de sélection, de croisement, voir d'édition génétique pour obtenir une viande suffisamment abondante et culinairement intéressante, mais je suis sûr qu'il y a un truc à faire. :jaifaim:

 

Et puis, au passage, les vers à soie sont des animaux domestiques, autant que peuvent l'être des insectes, et n'ont pas même de reine pondeuse. Checkmate.

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il y a 31 minutes, h16 a dit :

Tututut, c'est la reine, the boss, el capo de tutti capi, n'est-ce pas.

Pour le coup, je dirais que non. C'est plutôt en effet une machine à pondre.

Les situations où les abeilles ouvrières éliminent leur reine (principalement pour manque d'efficacité) sont assez nombreuses.

Pas vraiment la définition d'un Maduro etc.

 

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Certains pays élèvent très bien les cons, les régions francophones (Wallonie, France, Quebec) semblent particulièrement productives à cet égard, et c'est une espèce qui n'a pas toujours besoin de mâle alpha. Certains cons fonctionnent en groupe sociaux et fonctionnent avec un mâle alpha, par exemple les fans de Soral ou Ducon-Gnagnan ou Merluchon. D'autres, à l'image de Jacky, un gars de mon village, restent des cons solitaires. On peut élever toutes sortes de cons, mais la qualité reste très fluctuante, le marché n'est pas clair. Le problème c'est que c'est encore un business crony qui ne tient que grâce aux subventions, ça s'exporte assez mal et la productivité s'est effondrée : on est passé de trois ou quatre cons par femmes-reproductrice il y a un gros siècle à moins de deux. Depuis, l'Etat à grossi ? Pas de coincidence, encore un business victime de la bureaucratie. Le con francophone s'exporte assez bien dans certains pays (l'Australie, le Canada, ...) ou coins plus restreins (Dublin, la banlieue flamande de Bruxelles, certains quartiers de métropoles d'Afrique francophone...) mais ne semble pas toujours savoir s'y reproduire avec stabilité. La qualité du con est aussi très variable, encore une fois, cela dépend des producteurs et de leurs relations avec la bureaucratie. Les cons sortis des grandes écoles sont très standardisés, c'est un peu l'agro-alimentaire du con, on en produit beaucoup. Ca ne s'exporte pas, visiblement le marché mondial n'en veut pas, encore une fois, remarquez qu'ils sont produits par le cronysme. Le label "ENA" jadis prestigieux en matière de cons certifiés a perdu tellement de sa superbe qu'on parle de le supprimer. C'est un scandale dont on ne parle pas assez, c'est toute une économie de l'élevage de cons qui risque de péricliter, envoyant par là bon nombres de producteurs au chômage, à moins que, dans sa générosité, l’État décide de fournir un travail ailleurs pour ces dignes éleveurs de cons afin qu'ils puissent continuer le savoir faire français, véritable patrimoine vivant du pays. Le con bio est en vogue depuis quelques années, au point que pour celui-là, on est obligé de remarquer que dans cet élevage, le bio atteint des rendements inouïs jamais vu ailleurs, je remarque d'ailleurs, comme les sondages électoraux le montre, que l'économie du con bio a bien pris depuis quelques années en Belgique, en particulier dans le sud de Bruxelles, haut lieu d'échanges commerciaux avec les producteurs de cons d'Outre-Quievrain, ce n'est sans doute pas un hasard.

 

Grosso modo, je ne vois pas bien comment on peut dire que l'espèce de con est en voie de disparition pour autant, les gens sont alarmistes, mais ils sont cons.

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Il y a 6 heures, Kassad a dit :

Il y a sûrement un biais psychologique qui pousse à se sentir le sauveur du monde pour justifier sa propre insignifiance face au monde.

L'autre soir, il y avait "La chute" à la TV. Les derniers jours dans le bunker à dodolfe. (Le film est aussi bon qu'affreux).

Ce que j'en retiens c'est, entre autres :

- la taille du melon du dictateur,

- le fait que plein de politiques de nos jours encore ont 100% le même profil, et ne sont juste pas dans les mêmes circonstances.

 

Dodolfe, c'est avant tout un grand constructiviste.

Même à quelques heures d'une fin connue de lui (il connaît l'avancée des troupes ennemies, les heures de résistance restantes, etc),

le gars ne peut ni lâcher le pouvoir (c'est dire le mépris des autres),

et continue quand même d'avoir des projets pour l'humanité entière (tant qu'à faire hein, autant qu'un max d'individus profitent).

 

(Plein d'autres enseignements bien sûr).

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28 minutes ago, Mégille said:

Tout de même, étant donné que les animaux mangent des plantes (ou d'autres animaux ayant in fine mangé des plantes), produire de la viande suppose de produire préalablement de la nourriture végétale pour les bêtes, alors que l'on aurait pu à la place produire directement de la nourriture végétale pour humain. L'étape dont on fait alors l'économie est justement celle consistant à faire pousser un tube digestif sur pattes produisant des gaz, et qui consomme de l'eau en plus.

Oui mais comme manger végétarien coûte moins cher, tu économises et prends l'avion pour aller en vacances aux Seychelles avec l'argent que tu n'as pas dépensé pour faire pousser un tube digestif sur place. Est ce que ton voyage aux Seychelles est clairement plus CO2-compliant que toute la viande que tu aurais mangé n'est pas immédiatement clair.

 

En fait des types comme Lomborg font ce genre de calcul, et surprise on trouve des trucs dont les écolos pénitents ne parlent jamais.

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Il y a 19 heures, Lancelot a dit :

Puis des fois on déclare qu'une espèce est éteinte et puis... en fait non. D'ailleurs quand il parle de viande, il a peur que les vaches, les poules et les cochons s'éteignent le mec ? Si vous voulez sauver une espèce bouffez-en, c'est la meilleure manière.

 

Je regarde la série "Notre planète" sur Netflix pour les images splendides, malheureusement le discours est relou, mais du coup je le connais. Le voici : les espèces disparaissent parce que leur habitat est détruit (les grandes forêts continuent d'être coupées) ou bien parce que leur nourriture est surexploitée (par surpêche dans les mers côtières). Le rapport avec la viande je pense que c'est que, pour élever des animaux, il faut de grandes quantités de végétaux, ce qui implique de la culture à grande échelle. Donc peut-être du déboisement mais le rapport avec ce point serait à vérifier.

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D’ailleurs, niveau destruction des habitats, on a du faire bien pire en défrichant l’Europe et l’Amérique. On n’en est pas du tout mort. Quite the opposite. 

 

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Il y a 2 heures, Noob a dit :

Ça à la limite ça pourrait être un effet de la demande, ou un choix du distributeur d'offrir des produits sur des gammes différentes.

Si le bio coûtait moins cher à produire, tous les agriculteurs du pays feraient la transition. Ni les agriculteurs ni les consommateurs sont particulièrement attachés au non-bio.

 

Je ne comprends pas l'effet que pourrait avoir la disparition de la biodiversité non-exploitée sur le pouvoir d'achat. Par exemple : qu'est-ce qu'on s'en tape de l'existence des ours polaires ?

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il y a 30 minutes, poney a dit :

Certains pays élèvent très bien les cons, les régions francophones (Wallonie, France, Quebec) semblent particulièrement productive à cet égard, et c'est une espèce qui n'a pas toujours besoin de mâle alpha. Certains cons fonctionnent en groupe sociaux et fonctionnent avec un mâle alpha, par exemple les fans de Soral ou Ducon-Gnagnan ou Merluchon. D'autres, à l'image de Jacky, un gars de mon village, restent des cons solitaires. On peut élever toutes sortes de cons, mais la qualité reste très fluctutante, le marché n'est pas clair. Le problème c'est que c'est encore un business crony qui ne tient que grâce aux subventions, ça s'exporte assez mal et la productivité s'est effondrée : on est passé de trois ou quatre cons par femmes-reproductrice il y a un gros siècle à moins de deux. Depuis, l'Etat à grossi ? Pas de coincidence, encore un business victime de la bureaucratie. Le con francophone s'exporte assez bien dans certains pays (l'Australie, le Canada, ...) ou coins plus restreins (Dublin, la banlieue flamande de Bruxelles, certains quartiers de métropoles d'Afrique francophone...) mais ne semble pas toujours savoir s'y reproduire avec stabilité. La qualité du con est aussi très variable, encore une fois, cela dépend des producteurs et de leurs relations avec la bureaucratie. Les cons sortis des grandes écoles sont très standardisés, c'est un peu l'agro-alimentaire du con, on en produit beaucoup. Ca ne s'exporte pas, visiblement le marché mondial n'en veut pas, encore une fois, remarqué qu'ils sont produit par le cronysme. Le label "ENA" jadis prestigieux en matière de cons certifiés a perdu tellement de sa superbe qu'on parle de le supprimer. C'est un scandale dont on ne parle pas assez, c'est toute une économie de l'élevage de cons qui risque de péricliter, envoyant par là bon nombres de producteurs au chômage, à moins que, dans sa générosité, l’État décide, dans sa bonté, de fournir un travail ailleurs pour ces dignes éleveurs de cons afin qu'ils puissent continuer le savoir faire français, véritable patrimoine vivant du pays. Le con bio est en vogue depuis quelques années, au point que pour celui-là, on est obligé de remarquer que dans cet élevage, le bio atteint des rendements inouïs jamais vu ailleurs, je remarque d'ailleurs, comme les sondages électoraux le montre, que l'économie du con bio a bien pris depuis quelques années en Belgique, en particulier dans le sud de Bruxelles, haut lieu d'échanges commerciaux avec les producteurs de cons d'Outre-Quievrain, ce n'est sans doute pas un hasard.

 

Grosso modo, je ne vois pas bien comment on peut dire que l'espèce de con est en voie de disparition pour autant, les gens sont alarmistes, mais ils sont cons.

 

Il faudrait développer un peu et ça ferait un excellent article :) (peut-être pas pour CP, mais sur mon blog, je le fais paraître !)

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5 minutes ago, Neomatix said:

Si le bio coûtait moins cher à produire, tous les agriculteurs du pays feraient la transition. Ni les agriculteurs ni les consommateurs sont particulièrement attachés au non-bio.

Voilà, ça c'est le bon argument. ?

 

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Il y a 2 heures, h16 a dit :

La caractéristique spécifique des mouvements écolos, en définitive, que ce soit pour le climat ou pour cette nouvelle histoire de biodiversitruc, c'est qu'à la fin, on doit absolument devenir frugal, humble, diminuer nos consommations voire déconsommer, ou décroître et se mettre en boule dans un coin pour expier nos fautes d'avoir un jour voulu dompter la Nature (= Dieu).

 

La thèse du sociologue Billemont montre (entre autres choses très intéressantes) la surreprésentation, non pas forcément de chrétiens, mais d'individus issus de familles religieuses, dans le militantisme écologiste. D'où une certaine rhétorique compassionnelle (et un refus du clivage politique, notamment gauche-droite) chez nombre d'écologistes. C'est assez révélateur que certains commentateurs emploient l'expression de "conversion" écologiste. Quant à l'apocalyptisme catastrophiste, on l'a déjà mentionné.

 

Vu qu'il y a un écologisme religieux en plein essor, on peut soit penser que la religion est encore une fois l'origine du mal, soit que, comme disait G. K. Chesterton, le monde moderne est plein d'idées chrétiennes devenues folles.

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2 hours ago, Mégille said:

Sinon, en parlant d'élevage et de reine pondeuse. Il faut faire de l'élevage alimentaire de rat-taupe nu (ce sont des mammifères mais vivent comme des insectes sociaux, avec reine pondeuse et tout). Innombrables avantages : ils ne ressentent pas la douleur, c'est donc de la viande pain-free, que Peter Singer sera bien obligée d'approuver ; ils sont particulièrement moches, donc bonne chance aux vegans pour créer de l'empathie avec eux ; ils mangent des racines et leur propre merde, ne boivent pas, ont un système immunitaire de fou, et n'ont jamais de cancer, donc ils sont vachement rentables en terme d'intrants (nourriture et soin de santé) ; et surtout, ils ont l'habitude de vivre entassés les uns contre les autres, avec peu d'oxygène et sans voir le soleil, une usine-abattoir intensive serait donc un environnement auxquels ils sont déjà parfaitement adapté. 

Mais j'ignore s'ils sont savoureux... Il y faudra sans doute quelques générations de sélection, de croisement, voir d'édition génétique pour obtenir une viande suffisamment abondante et culinairement intéressante, mais je suis sûr qu'il y a un truc à faire.

Banco, on achète une ferme et on s'y met. Rien que pour faire chier Singer ça vaut le coup.

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il y a 8 minutes, Lancelot a dit :

Rien que pour faire chier Singer ça vaut le coup.

 

Ou alors vous faites un papier sur pourquoi la douleur en soi devrait être considérée comme un mal moral ?

 

Idée d'accroche (dédicace à @Rübezahl pour sa collection):

 

"Sagesse dans la douleur. Dans la douleur il y a autant de sagesse que dans le plaisir : tous deux sont au premier chef des forces conservatrices de l’espèce. S’il n’en était pas ainsi de la douleur, il y a longtemps qu’elle aurait disparu ; qu’elle fasse mal, ce n’est pas un argument contre elle, c’est au contraire son essence. J’entends dans la douleur le commandement du capitaine de vaisseau : « Amenez les voiles ! » L’intrépide navigateur « homme » doit s’être exercé à diriger les voiles de mille manières, autrement il en serait trop vite fait de lui, et l’océan bientôt l’engloutirait."

(Nietzsche, Gai Savoir, extrait du paragraphe 318).

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il y a 25 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Vu qu'il y a un écologisme religieux en plein essor, on peut soit penser que la religion est encore une fois l'origine du mal, soit que, comme disait G. K. Chesterton, le monde moderne est plein d'idées chrétiennes devenues folles.

 

Regarde si tu peux Les Fils de l'Homme, qui en plus d'être un excellent film en tout point, a des représentations d'écologisme religieux je trouve particulièrement savoureux.

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30 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

Ou alors vous faites un papier sur pourquoi la douleur en soi devrait être considérée comme un mal moral ?

L'argument de Singer pour rappel :

Spoiler

The animal liberation movement, therefore, is not saying that all lives are of equal worth or that all interests of humans and other animals are to be given equal weight, no matter what those interests may be. It is saying that where animals and humans have similar interests - we might take the interest in avoiding physical pain as an example, for it is an interest that humans clearly share with other animals — those interests are to be counted equally, with no automatic discount just because one of the beings is not human. A simple point, no doubt, but nevertheless part of a far-reaching ethical revolution.

[...]

The argument for extending the principle of equality beyond our own species is simple, so simple that it amounts to no more than a clear understanding of the nature of the principle of equal consideration of interests. We have seen that this principle implies that our concern for others ought not to depend on what they are like, or what abilities they possess (although precisely what this concern requires us to do may vary according to the characteristics of those affected by what we do). It is on this basis that we are able to say that the fact that some people are not members of our race does not entitle us to exploit them, and similarly the fact that some people are less intelligent than others does not mean that their interests may be disregarded. But the principle also implies that the fact that beings are not members of our species does not entitle us to exploit them, and similarly the fact that other animals are less intelligent than we are does not mean that their interests may be disregarded.

 

We saw in the previous chapter that many philosophers have advocated equal consideration of interests, in some form or other, as a basic moral principle. Few recognized that the principle has applications beyond our own species. One of the few who did was Jeremy Bentham, the founding father of modern utilitarianism. In a forward-looking passage, written at a time when black slaves in the British dominions were still being treated much as we now treat nonhuman animals, Bentham wrote:

 

The day may come when the rest of the animal creation may acquire those rights which never could have been withholden from them but by the hand of tyranny. The French have already discovered that the blackness of the skin is no reason why a human being should be abandoned without redress to the caprice of a tormentor. It may one day come to be recognised that the number of the legs, the villosity of the skin, or the termination of the os sacrum, are reasons equally insufficient for abandoning a sensitive being to the same fate. What else is it that should trace the insuperable line? Is it the faculty of reason, or perhaps the faculty of discourse? But a full-grown horse or dog is beyond comparison a more rational, as well as a more conversable animal, than an infant of a day, or a week, or even a month, old. But suppose they were otherwise, what would it avail? The question is not, Can they reason? nor Can they talk? but, Can they suffer?

 

In this passage Bentham points to the capacity for suffering as the vital characteristic that entitles a being to equal consideration. The capacity for suffering - or more strictly, for suffering and/or enjoyment or happiness - is not just another characteristic like the capacity for language, or for higher mathematics. Bentham is not saying that those who try to mark 'the insuperable line' that determines whether the interests of a being should be considered happen to have selected the wrong characteristic. The capacity for suffering and enjoying things is a prerequisite for having interests at all, a condition that must be satisfied before we can speak of interests in any meaningful way. It would be nonsense to say that it was not in the interests of a stone to be kicked along the road by a schoolboy. A stone does not have interests because it cannot suffer. Nothing that we can do to it could possibly make any difference to its welfare. A mouse, on the other hand, does have an interest in not being tormented, because it will suffer if it is.

 

If a being suffers, there can be no moral justification for refusing to take that suffering into consideration. No matter what the nature of the being, the principle of equality requires that its suffering be counted equally with the like suffering - in so far as rough comparisons can be made - of any other being. If a being is not capable of suffering, or of experiencing enjoyment or happiness, there is nothing to be taken into account. This is why the limit of sentience (using the term as a convenient, if not strictly accurate, shorthand for the capacity to suffer or experience enjoyment or happiness) is the only defensible boundary of concern for the interests of others. To mark this boundary by some characteristic like intelligence or rationality would be to mark it in an arbitrary way. Why not choose some other characteristic, like skin colour?

 

Racists violate the principle of equality by giving greater weight to the interests of members of their own race when there is a clash between their interests and the interests of those of another race. White racists do not accept that pain is as bad when it is felt by blacks as when it is felt by whites. Similarly those I would call 'speciesists' give greater weight to the interests of members of their own species when there is a clash between their interests and the interests of those of other species. Human speciesists do not accept that pain is as bad when it is felt by pigs or mice as when it is felt by humans.

 

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Jadis, et presque naguère, les années 60, lorsque que l'on carrossait en cette saison sur les routes , et sans ceinture, il fallait s'arrêter peut être toutes les heures pour nettoyer le pare brise, recouvert à en devenir obscur d'une épaisse couche d'insectes percutés, des nuages de papillons enchantaient le retour des beaux jours et l'âme des poètes, la moindre rivière abritait des sociétés complexes et pullulantes d'ordres animaux et végétaux et exhalait des parfums capiteux , troublants, quasiment érectiles , des symphonies d'oiseaux le jour précédaient les orchestres de grenouilles, et autres crapauds à l'heure du Maghreb, le lièvre et le perdreaux étaient aperçu à chaque sortie, j'ai connu des vieux braconniers ne vivant que des prises du colet et du filet égrenant dans une langue maintenant éteinte des sciences proverbiales dédiés à la création, où sont ils, partis avec le reste, ,,,,

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Merci pour ce moment de poésie, un petit moment de science maintenant.

Il y a déjà eu 5 extinctions massives à l'échelle des temps géologiques.

La 6ème extinction actuelle débutant il y a 13 000 ans avec la colonisation humaine reste discutée selon la page Wikipédia. Elle serait soutenue par des scientifiques comme Ehrlich, Dennet. 

Quoiqu'il en soit, la définition est celle d'une période géologique courte  (quelques millions d'années) au cours de la quelle au moins 75 % des espèces disparaissent sur Terre et dans les Océans. Définition relativement précise mais suffisamment vague aussi pour être discutée. La situation actuelle ne semble pas répondre à la définition sur le nombre des espèces.

Je serais personnellement plutôt favorable à une écologie positive et incitative. 

Les moyens technologiques et scientifiques nous permettent de limiter grandement l'impact des activités humaines sur les autres écosystèmes naturels, sur l'environnement en général. C'est dans ce sens qu'il faut avancer.

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Il y a 4 heures, POE a dit :

Merci pour ce moment de poésie, un petit moment de science maintenant.

Il y a déjà eu 5 extinctions massives à l'échelle des temps géologiques.

La 6ème extinction actuelle débutant il y a 13 000 ans avec la colonisation humaine reste discutée selon la page Wikipédia. Elle serait soutenue par des scientifiques comme Ehrlich, Dennet. 

Quoiqu'il en soit, la définition est celle d'une période géologique courte  (quelques millions d'années) au cours de la quelle au moins 75 % des espèces disparaissent sur Terre et dans les Océans. Définition relativement précise mais suffisamment vague aussi pour être discutée. La situation actuelle ne semble pas répondre à la définition sur le nombre des espèces.

Je serais personnellement plutôt favorable à une écologie positive et incitative. 

Les moyens technologiques et scientifiques nous permettent de limiter grandement l'impact des activités humaines sur les autres écosystèmes naturels, sur l'environnement en général. C'est dans ce sens qu'il faut avancer.

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Il y a 7 heures, POE a dit :

Elle serait soutenue par des scientifiques comme Ehrlich, Dennet.

Ah sacré Ehrlich.

 

De tous les bons coups, ce trou du cul.

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