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La Ligue Lucet, lobbyisme, écologisme et entre-soi gauchiste.


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Oui, et visiblement tout le monde s'en cogne à france2. C'est toujours bien de remettre deux balles dans la machine.

Je suis personnellement fasciné par l'immunité absolue dont jouissent ces gens là.

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il y a 23 minutes, Drake a dit :

Oui, et visiblement tout le monde s'en cogne à france2. C'est toujours bien de remettre deux balles dans la machine.

Je suis personnellement fasciné par l'immunité absolue dont jouissent ces gens là.

 

C'est de l'entre soi.

 

Non je vais aller plus loin en fait, ma belle mère et ma belle soeur, mon beau-frère (le mari de la dernière) sont des journalistes parisiens (et pas à la rubrique caniveau, je parle des plus grosses rédactions - papier et tv- nationales)

 

Si c'était juste des gens avec une sensibilité de gauche, avec une carte PS et qui votaient EELV (parce que le PS n'a aucune chance et que Melenchon est "dangereux"), bon ben ça irait. Franchement ça irait, ça serait ni plus ni moins que des gens de gauche avec un biais d'information à prendre en compte. On s'en sortirait.

Le problème c'est que c'est une caste, vraiment. Au delà en fait des clivages idéologiques ou politiques ... jusqu'au point de rupture.

C'est en fait comme n'importe quel milieu pro, après 10 ou 40 ans de carrière, bon, la plupart de tes amis sont des collègues. Les architectes fréquentent des architectes, les banquiers des banquiers, les universitaires des universitaires. Et donc, les journalistes, des journalistes.

Et puis ils ont fait la même école et eu les même profs, se retwittent, partagent les mêmes infos, les mêmes vacances, les même opinions sur les grands thèmes (le nombre de fois ou ma belle mère dit "sur ce sujet gauche et droite, tout le monde est d'accord", et oui, quand ça demande à l'état d'intervenir, bref...(ce qui n'empêche pas après à la télé de surjouer la politique de gauche, je suppose qu'on se refait pas)

 

Mais la grande différence entre les journalistes et les autres gens c'est qu'ils ont développé une véritable conscience, non pas de classe, mais de caste. D'être un groupe. D'avoir une carte de presse. De connaitre les ministres. D'aller sur les plateaux télé. D'etre reconnus dans le métro. D'avoir des remarques (plutôt positives, je suppose que, par politesse, la plupart des gens évitent quand même de leur sauter à la gueule pour les agresser) dès qu'ils donnent leur nom. D'avoir des "oooh" et des "aaah" quand tu dis "je suis chef du départemetn machin dans El Grand Quotidien National Que Tout Le Monde Lis". J'ai pas mal anecdotes perso avec ma compagne quand les gens apprennent qui est sa môman.

 

En gros, ces journalistes plus ou moins prestigieux fréquentent du beau monde, sont au courant de beaucoup de choses (beaucoup beaucoup beaucoup plus qu'ils ne l'écrivent, les repas sont toujours interessants), se considèrent très puissants, se sentent investis d'une mission, estiment tous faire de l'excellent travail d'enquête, ont - quelque soit leurs opinions ou leurs rédactions- une très haute sensation de former un corps (le mot "corporation" prend vraiment tout son sens chez eux) et en plus, sont des diffuseurs et fabriquants d'opinions.

 

C'est ce qui explique tout autant le violence des journalistes envers Ducros ou d'autres qui brisent une sorte d'accord tacite dans le groupe, et la protection/le crédit accordé à des gens comme Lucet au delà de la raison chez les autres. Et c'est à ce moment que le clivage politique vient accentuer la violence. Un journaliste de droite se trompe, ça reste un journaliste. Un journaliste de droite te démoli dans un papier, ça devient un journaliste de droite. Un journaliste prétend (peu importe qu'il ait tort ou pas) démonter tout un travail prétendument d'investigation d'un héros de la caste, c'est plus un journaliste, c'est un agent des lobbys, et en plus, c'est une salope de droite qui travail pour un journal de droite (qui du coup, est sommé de s'excuser par presse interposée, pour vérifier qu'on reste entre gens biens).

 

edit : en fait c'est probablement le cas de nombreux autres corps de métier (les banquiers, les haut fonctionnaires, les policiers, ...) mais ces corporations ne sont pas des faiseurs d'opinions, de roi et de reine, ne prétendent pas informer ou séparer le vrai du faux. LE problème n'est donc pas tellement dans le mode de fonctionnement du journalisme qui est un mode de fonctionnement normal (je rajoute en fait les universitaires d'ailleurs) mais la particularité de leur métier rend ce fonctionnement plus problématique quand le cas de figure dont on parle ici apparaît.

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il y a 1 minute, Drake a dit :

Oui, et visiblement tout le monde s'en cogne à france2. C'est toujours bien de remettre deux balles dans la machine.

Je suis personnellement fasciné par l'immunité absolue dont jouissent ces gens là.

C'est une télé d'état, conçue, et qui se conçoit, explicitement comme un outil de propagande d'état.

L'impunité est consubstantielle.

La nouveauté ces dernières années est la paresse et le peu de soin avec lequel la propagande est pondue et administrée.

C'est du à l'assurance d'impunité de ces gens.

Un autre symptôme, depuis qqs années, est la criminalisation directe des opinions contraires.

Il ne doit plus y avoir de débat, c'est punition et/ou tribunal de suite. "cé pas une opinion, cé un délit", "climato-négationnistes", etc.

L'immense majorité des réchauffistes sont incapables d'exhiber des arguments scientifiques solides, l'essentiel du discours est à base d'incantations/imprécations, et, comme tous les marchands de tapis "il faut faire vite", aka "il ne faut pas réfléchir, mais saisir mon offre". Et si la carotte de la panique ne suffit pas ... et bien le seul outil qui reste c'est, as always, la coercition.

 

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il y a 35 minutes, poney a dit :

 

En gros, ces journalistes plus ou moins prestigieux fréquentent du beau monde, sont au courant de beaucoup de choses (beaucoup beaucoup beaucoup plus qu'ils ne l'écrivent, les repas sont toujours interessants), se considèrent très puissants, se sentent investis d'une mission, estiment tous faire de l'excellent travail d'enquête, ont - quelque soit leurs opinions ou leurs rédactions- une très haute sensation de former un corps (le mot "corporation" prend vraiment tout son sens chez eux) et en plus, sont des diffuseurs et fabriquants d'opinions.

 

 

Ca me semble être effectivement le biais le plus important. Dans la plupart des pays les journalistes se pensent comme attributaire d'une mission d'information, qui suppose un minimum d'intégrité, en France d'une mission d'éducation. Le deuxième problème vient sans doute de la faiblesse de leur formation initiale. 

 

Exemple, au hasard,  https://fr.wikipedia.org/wiki/Élise_Lucet 

 

"Titulaire d'un bac scientifique obtenu à l'oral de rattrapage elle entre à l'université de Caen et en ressort au bout de trois semaines. Puis elle part à Calgary comme jeune fille au pair. Elle y découvre la radio d'étudiants de ses amis, et y fait des interventions. De retour en France, le hasard lui permet de faire un stage à Radio France Caen. De 1983 à 1986, Élise Lucet travaille pour FR3 Caen9, sous la direction d'Henri Sannier.... " Une carrière est lancée

Les plateaux de télé faut y rentrer, en faisant des pipes servant le café ou comme préposé à la photocopieuse, mais le principal c'est d'avoir un pied dans la place, après tu te débrouilles, tu mènes ta barques au grès des rencontres et des opportunités.   

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il y a 1 minute, Drake a dit :

 

Ca me semble être effectivement le biais le plus important. Dans la plupart des pays les journalistes se pensent comme attributaire d'une mission d'information, qui suppose un minimum d'intégrité, en France d'une mission d'éducation. Le deuxième problème vient sans doute de la faiblesse de leur formation initiale. 

 

En fait - je réfléchis à voix haute - c'set probablement pareil dans d'autres métiers "problématiques", j'ai parlé de la police (comme, au hasard hein, planquer le flashball qui vient de buter une petite vieille à sa fenetre), mais on peut aussi penser aux juges...

 

Pour ce qui est de la formation, j'étais pas à l'école avec eux mais en effet ça m'a l'air très très très problématique et ça explique beaucoup leur côté "intellectuel semi-habile".

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Le 05/07/2019 à 17:38, Fagotto a dit :

Ils se rendent compte du ressentiment anti-journalistes dans uen bonne partie de la population? ou même pas?

 

Oui (comme les universitaires se rendent compte qu'il existe à la fois une vielle critique de tourdivoirisme et une plus récente anti intellectuelle).

 

Mais heureusement il existe le décodeur et Abel Mestre pour faire du bon journalisme et redonner de la crédibilité (oh ironie)

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il y a 50 minutes, poney a dit :

 

C'est de l'entre soi.

 

Non je vais aller plus loin en fait, ma belle mère et ma belle soeur, mon beau-frère (le mari de la dernière) sont des journalistes parisiens (et pas à la rubrique caniveau, je parle des plus grosses rédactions - papier et tv- nationales)

 

Si c'était juste des gens avec une sensibilité de gauche, avec une carte PS et qui votaient EELV (parce que le PS n'a aucune chance et que Melenchon est "dangereux"), bon ben ça irait. Franchement ça irait, ça serait ni plus ni moins que des gens de gauche avec un biais d'information à prendre en compte. On s'en sortirait.

Le problème c'est que c'est une caste, vraiment. Au delà en fait des clivages idéologiques ou politiques ... jusqu'au point de rupture.

C'est en fait comme n'importe quel milieu pro, après 10 ou 40 ans de carrière, bon, la plupart de tes amis sont des collègues. Les architectes fréquentent des architectes, les banquiers des banquiers, les universitaires des universitaires. Et donc, les journalistes, des journalistes.

Et puis ils ont fait la même école et eu les même profs, se retwittent, partagent les mêmes infos, les mêmes vacances, les même opinions sur les grands thèmes (le nombre de fois ou ma belle mère dit "sur ce sujet gauche et droite, tout le monde est d'accord", et oui, quand ça demande à l'état d'intervenir, bref...(ce qui n'empêche pas après à la télé de surjouer la politique de gauche, je suppose qu'on se refait pas)

 

Mais la grande différence entre les journalistes et les autres gens c'est qu'ils ont développé une véritable conscience, non pas de classe, mais de caste. D'être un groupe. D'avoir une carte de presse. De connaitre les ministres. D'aller sur les plateaux télé. D'etre reconnus dans le métro. D'avoir des remarques (plutôt positives, je suppose que, par politesse, la plupart des gens évitent quand même de leur sauter à la gueule pour les agresser) dès qu'ils donnent leur nom. D'avoir des "oooh" et des "aaah" quand tu dis "je suis chef du départemetn machin dans El Grand Quotidien National Que Tout Le Monde Lis". J'ai pas mal anecdotes perso avec ma compagne quand les gens apprennent qui est sa môman.

 

En gros, ces journalistes plus ou moins prestigieux fréquentent du beau monde, sont au courant de beaucoup de choses (beaucoup beaucoup beaucoup plus qu'ils ne l'écrivent, les repas sont toujours interessants), se considèrent très puissants, se sentent investis d'une mission, estiment tous faire de l'excellent travail d'enquête, ont - quelque soit leurs opinions ou leurs rédactions- une très haute sensation de former un corps (le mot "corporation" prend vraiment tout son sens chez eux) et en plus, sont des diffuseurs et fabriquants d'opinions.

 

C'est ce qui explique tout autant le violence des journalistes envers Ducros ou d'autres qui brisent une sorte d'accord tacite dans le groupe, et la protection/le crédit accordé à des gens comme Lucet au delà de la raison chez les autres. Et c'est à ce moment que le clivage politique vient accentuer la violence. Un journaliste de droite se trompe, ça reste un journaliste. Un journaliste de droite te démoli dans un papier, ça devient un journaliste de droite. Un journaliste prétend (peu importe qu'il ait tort ou pas) démonter tout un travail prétendument d'investigation d'un héros de la caste, c'est plus un journaliste, c'est un agent des lobbys, et en plus, c'est une salope de droite qui travail pour un journal de droite (qui du coup, est sommé de s'excuser par presse interposée, pour vérifier qu'on reste entre gens biens).

 

edit : en fait c'est probablement le cas de nombreux autres corps de métier (les banquiers, les haut fonctionnaires, les policiers, ...) mais ces corporations ne sont pas des faiseurs d'opinions, de roi et de reine, ne prétendent pas informer ou séparer le vrai du faux. LE problème n'est donc pas tellement dans le mode de fonctionnement du journalisme qui est un mode de fonctionnement normal (je rajoute en fait les universitaires d'ailleurs) mais la particularité de leur métier rend ce fonctionnement plus problématique quand le cas de figure dont on parle ici apparaît.

 

Je suis journaliste et j'approuve ce message.

Sur l'affaire Ducros-Lucet-Waleckx, quelques observations purement personnelles.

- Le clan Cash Investigation/Le Monde est composé de gens qui font un travail de sagouin car ils ne voient l'émergence d'un consensus scientifique que comme un processus politique et sous l'effet de lobbying. Soit c'est qu'ils manquent totalement de culture scientifique (comme Waleckx, à mon avis), soit c'est qu'ils ont un agenda politique manifeste (comme Foucart).

- Les arguments d'Emmanuelle Ducros sont généralement valables sur le fond, mais elle se dessert par une précipitation à twitter des choses qui ne sont parfaitement bétonnées. Je préfère sa comparse Géraldine Woessner.

- Je pense aussi que Ducros n'a pas été assez prudente sur l'histoire des ménages. Pour être clair, on peut ironiser sur le côté dérisoire des 1.000 euros payés par les boulangers, mais de mon point de vue, quand on est journaliste, on ne doit JAMAIS se faire rémunérer dans ce contexte.  Mais je ne la soupçonne pas du tout de se faire acheter comme ça, je pense qu'elle a participé à ce genre d'événement par intérêt et proximité sincère envers les acteurs. Pareil pour sa participation (bénévole) à la table ronde de l'UIPP.

- Par ailleurs, la complaisance des journalistes - et pas seulement Le Monde ou France TV - envers des lobbys bio comme Générations futures est consternante. Mais, même s'il n'y a aucune remise en cause publique, je pense que toute cette histoire va aboutir à un peu plus de recul sur le sujet.

- Enfin, on ne peut pas sous-estimer, hélas, l'attrait qu'exercent les émissions d'Elise Lucet comme modèle pour les jeunes journalistes. En revanche, dès qu'elle aborde un sujet donné, les professionnels un minimum spécialisés tendent à revoir un peu leur opinion favorable quant à son travail...

 

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1 hour ago, poney said:

 

C'est de l'entre soi.

 

Non je vais aller plus loin en fait, ma belle mère et ma belle soeur, mon beau-frère (le mari de la dernière) sont des journalistes parisiens (et pas à la rubrique caniveau, je parle des plus grosses rédactions - papier et tv- nationales)

 

Si c'était juste des gens avec une sensibilité de gauche, avec une carte PS et qui votaient EELV (parce que le PS n'a aucune chance et que Melenchon est "dangereux"), bon ben ça irait. Franchement ça irait, ça serait ni plus ni moins que des gens de gauche avec un biais d'information à prendre en compte. On s'en sortirait.

Le problème c'est que c'est une caste, vraiment. Au delà en fait des clivages idéologiques ou politiques ... jusqu'au point de rupture.

C'est en fait comme n'importe quel milieu pro, après 10 ou 40 ans de carrière, bon, la plupart de tes amis sont des collègues. Les architectes fréquentent des architectes, les banquiers des banquiers, les universitaires des universitaires. Et donc, les journalistes, des journalistes.

Et puis ils ont fait la même école et eu les même profs, se retwittent, partagent les mêmes infos, les mêmes vacances, les même opinions sur les grands thèmes (le nombre de fois ou ma belle mère dit "sur ce sujet gauche et droite, tout le monde est d'accord", et oui, quand ça demande à l'état d'intervenir, bref...(ce qui n'empêche pas après à la télé de surjouer la politique de gauche, je suppose qu'on se refait pas)

 

Mais la grande différence entre les journalistes et les autres gens c'est qu'ils ont développé une véritable conscience, non pas de classe, mais de caste. D'être un groupe. D'avoir une carte de presse. De connaitre les ministres. D'aller sur les plateaux télé. D'etre reconnus dans le métro. D'avoir des remarques (plutôt positives, je suppose que, par politesse, la plupart des gens évitent quand même de leur sauter à la gueule pour les agresser) dès qu'ils donnent leur nom. D'avoir des "oooh" et des "aaah" quand tu dis "je suis chef du départemetn machin dans El Grand Quotidien National Que Tout Le Monde Lis". J'ai pas mal anecdotes perso avec ma compagne quand les gens apprennent qui est sa môman.

 

En gros, ces journalistes plus ou moins prestigieux fréquentent du beau monde, sont au courant de beaucoup de choses (beaucoup beaucoup beaucoup plus qu'ils ne l'écrivent, les repas sont toujours interessants), se considèrent très puissants, se sentent investis d'une mission, estiment tous faire de l'excellent travail d'enquête, ont - quelque soit leurs opinions ou leurs rédactions- une très haute sensation de former un corps (le mot "corporation" prend vraiment tout son sens chez eux) et en plus, sont des diffuseurs et fabriquants d'opinions.

 

C'est ce qui explique tout autant le violence des journalistes envers Ducros ou d'autres qui brisent une sorte d'accord tacite dans le groupe, et la protection/le crédit accordé à des gens comme Lucet au delà de la raison chez les autres. Et c'est à ce moment que le clivage politique vient accentuer la violence. Un journaliste de droite se trompe, ça reste un journaliste. Un journaliste de droite te démoli dans un papier, ça devient un journaliste de droite. Un journaliste prétend (peu importe qu'il ait tort ou pas) démonter tout un travail prétendument d'investigation d'un héros de la caste, c'est plus un journaliste, c'est un agent des lobbys, et en plus, c'est une salope de droite qui travail pour un journal de droite (qui du coup, est sommé de s'excuser par presse interposée, pour vérifier qu'on reste entre gens biens).

 

edit : en fait c'est probablement le cas de nombreux autres corps de métier (les banquiers, les haut fonctionnaires, les policiers, ...) mais ces corporations ne sont pas des faiseurs d'opinions, de roi et de reine, ne prétendent pas informer ou séparer le vrai du faux. LE problème n'est donc pas tellement dans le mode de fonctionnement du journalisme qui est un mode de fonctionnement normal (je rajoute en fait les universitaires d'ailleurs) mais la particularité de leur métier rend ce fonctionnement plus problématique quand le cas de figure dont on parle ici apparaît.

J'approuve totalement cette analyse. Je nuancerais cependant pour dire que bien qu'ils se sentent au sein d'une caste, ils se détestent tous cordialement, et n'hésitent pas à flinguer (discrètement, en interne, pas publiquement) un collègue si ça peut faire avancer leur carrière. c'est en tout cas plus la règle que l'exception.

C'est vrai qu'il y a une sorte de règle tacite ou tout le monde se déteste en interne mais tout le monde se soutient en public. On voit ce que ça donne de briser cette règle.

(Je dis ça, mais c'est statistique, je me suis fait de très bons amis la bas)

 

1 hour ago, Rübezahl said:

C'est une télé d'état, conçue, et qui se conçoit, explicitement comme un outil de propagande d'état.

L'impunité est consubstantielle.

 

1/ Non. Non. Non. Il y a une indépendance à france télé. Le problème est que ce sont des mecs ultra-politisés (mais pas tellement plus que dans le privé), et qui approuvent la sociale-démocrassie à fond.

Personne ne leur demande de soutenir telle ou telle mesure du gouvernement. Ca se fait tout seul. Mais entre France Télé et Le Monde, je ne vois honnêtement pas de différence.

Au passage, Ernotte a été élue contre l'avis de Hollande. (M'enfin, personne n'a jamais pris son avis en compte, donc ça ne compte peut-être pas).

Rasoir d'Ockham.

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il y a 28 minutes, Carl Barks a dit :

 

 

- Le clan Cash Investigation/Le Monde est composé de gens qui font un travail de sagouin car ils ne voient l'émergence d'un consensus scientifique que comme un processus politique et sous l'effet de lobbying. Soit c'est qu'ils manquent totalement de culture scientifique (comme Waleckx, à mon avis), soit c'est qu'ils ont un agenda politique manifeste (comme Foucart).

Ou quand ça les arrange, ils n'ont rien contre le consensus scientifique qui va dans leur sens (climat, vaccin,...) 

En fait ils sont victimes de leurs propres mythologies. 

 

 

il y a 28 minutes, Carl Barks a dit :

Sur ducrot, petit menage ou pas, ca reste des attaques ad personam

 

il y a 27 minutes, cedric.org a dit :

J'approuve totalement cette analyse. Je nuancerais cependant pour dire que bien qu'ils se sentent au sein d'une caste, ils se détestent tous cordialement, et n'hésitent pas à flinguer (discrètement, en interne, pas publiquement) un collègue si ça peut faire avancer leur carrière. c'est en tout cas plus la règle que l'exception.

C'est vrai qu'il y a une sorte de règle tacite ou tout le monde se déteste en interne mais tout le monde se soutient en public. On voit ce que ça donne de briser cette règle.

(Je dis ça, mais c'est statistique, je me suis fait de très bons amis la bas)

 

La ligue du lol, a sa manière, en témoigne d'ailleurs 

 

il y a 27 minutes, cedric.org a dit :

 

1/ Non. Non. Non. Il y a une indépendance à france télé. Le problème est que ce sont des mecs ultra-politisés (mais pas tellement plus que dans le privé), et qui approuvent la sociale-démocrassie à fond.

Personne ne leur demande de soutenir telle ou telle mesure du gouvernement. Ca se fait tout seul. Mais entre France Télé et Le Monde, je ne vois honnêtement pas de différence.

Au passage, Ernotte a été élue contre l'avis de Hollande. (M'enfin, personne n'a jamais pris son avis en compte, donc ça ne compte peut-être pas).

Rasoir d'Ockham.

 

On confond souvent être politisé et avoir une opinion politique, en effet 

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il y a 41 minutes, cedric.org a dit :

Personne ne leur demande de soutenir telle ou telle mesure du gouvernement. 

 

Perso je ne regarde que le JT de France 2.

Il y a une baisse graduelle de la qualité, depuis aussi loin que je me souvienne (probablement depuis le début du siècle mais j'étais trop jeune pour regarder), mais, ce qui a changé depuis l'élection de Macron (environ) est que:

-avant les journalistes choisissaient leurs invités / sujets en restant dans une marge de "bonne compagnie" (tout ce qui est plus à gauche que le PS ou plus à droite que l'UMP, ce sont forcément des clowns illégitimes -on ne manquera d'ailleurs pas de le leur faire sentir), mais ça restait encore relativement factuel et les préférences politiques des journalistes, tout en étant détectables, ne sautaient pas aux yeux. Mais de plus en plus, on est passé d'un journalisme en accord avec le mainstream politique (partis de gouvernement) à un commentaire directement pro-gouvernemental. Tout sujet est désormais abordé sous l'angle: "on va vous expliquer pourquoi ce que le gouvernement projette de faire est plutôt bien et/ou que telle critique qu'on lui fait n'est pas valable".

-Autre truc insupportable: avant les journalistes t'expliquaient des véritables faits (souvent inintéressants mais existant) ; maintenant, au nom de la lutte contre les fausses nouvelles, on va ramasser des conneries manifestes mais populaires sur Internet, et les journalistes peuvent, tout sourires, se gargariser de leur supériorité sur les débiles purs en t'expliquant tout ébahis: "en fait tel truc INCROYABLE ET CHOQUANT était FAUX ! AMAZING !".

 

C'est vraiment médiocre. Et le pire c'est que certaines têtes changent (le petit Pujadas nous a enfin débarrassé de sa présence), mais le niveau continue de s'effondrer.

 

Autre truc que je ne supportes plus: le festivisme permanent. Tout événement moralement condamnable ou choquant (surtout pour la politique) va être commenté sur un ton mi-amusé mi- indulgent. Dernièrement on apprend que Raymond Barre était peut-être un fraudeur fiscal, et le sous-homme de présentateur te le dit, semi-hilare, en parlant "de la grosse tirelire" du ministre.

Et c'est comme ça pour tout. Une crise politique qui dure (comme le Brexit), c'est un "feuilleton", des divergences d'opinions au sein du gouvernement, c'est un "cafouillage", une mesure qui se révèle inapplicable ou nocive, c'est un "couac", etc. On va systématiquement présenter les choses sur un ton de dérision un brin dédaigneux, sans même avoir le bénéfice de l'humour. Du festivisme donc.

 

C'est écœurant. Ces gens ne respectent rien (à part les puissants du jour dont ils lèchent complaisamment les chaussures) ; il faudra pas qu'ils pleurent désormais en étant traités de même.

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Le respect de la Charte de Munich semble un bon début.

 

Le reste a plutôt à voir avec la non-fréquentation des manuels de savoir-vivre, rendu plus criante par l'occupation de postes de pouvoir à haute visibilité médiatique.

 

Un petit coup de "c'était mieux avant":

 

https://www.bing.com/videos/search?q=jt+1970&view=detail&mid=813AEB4468312EDD78DA813AEB4468312EDD78DA&FORM=VIRE

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46 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Perso je ne regarde que le JT de France 2.

Il y a une baisse graduelle de la qualité, depuis aussi loin que je me souvienne (probablement depuis le début du siècle mais j'étais trop jeune pour regarder), mais, ce qui a changé depuis l'élection de Macron (environ) est que:

-avant les journalistes choisissaient leurs invités / sujets en restant dans une marge de "bonne compagnie" (tout ce qui est plus à gauche que le PS ou plus à droite que l'UMP, ce sont forcément des clowns illégitimes -on ne manquera d'ailleurs pas de le leur faire sentir), mais ça restait encore relativement factuel et les préférences politiques des journalistes, tout en étant détectables, ne sautaient pas aux yeux. Mais de plus en plus, on est passé d'un journalisme en accord avec le mainstream politique (partis de gouvernement) à un commentaire directement pro-gouvernemental. Tout sujet est désormais abordé sous l'angle: "on va vous expliquer pourquoi ce que le gouvernement projette de faire est plutôt bien et/ou que telle critique qu'on lui fait n'est pas valable".

-Autre truc insupportable: avant les journalistes t'expliquaient des véritables faits (souvent inintéressants mais existant) ; maintenant, au nom de la lutte contre les fausses nouvelles, on va ramasser des conneries manifestes mais populaires sur Internet, et les journalistes peuvent, tout sourires, se gargariser de leur supériorité sur les débiles purs en t'expliquant tout ébahis: "en fait tel truc INCROYABLE ET CHOQUANT était FAUX ! AMAZING !".

 

C'est vraiment médiocre. Et le pire c'est que certaines têtes changent (le petit Pujadas nous a enfin débarrassé de sa présence), mais le niveau continue de s'effondrer.

 

Autre truc que je ne supportes plus: le festivisme permanent. Tout événement moralement condamnable ou choquant (surtout pour la politique) va être commenté sur un ton mi-amusé mi- indulgent. Dernièrement on apprend que Raymond Barre était peut-être un fraudeur fiscal, et le sous-homme de présentateur te le dit, semi-hilare, en parlant "de la grosse tirelire" du ministre.

Et c'est comme ça pour tout. Une crise politique qui dure (comme le Brexit), c'est un "feuilleton", des divergences d'opinions au sein du gouvernement, c'est un "cafouillage", une mesure qui se révèle inapplicable ou nocive, c'est un "couac", etc. On va systématiquement présenter les choses sur un ton de dérision un brin dédaigneux, sans même avoir le bénéfice de l'humour. Du festivisme donc.

 

C'est écœurant. Ces gens ne respectent rien (à part les puissants du jour dont ils lèchent complaisamment les chaussures) ; il faudra pas qu'ils pleurent désormais en étant traités de même.

Du peu que je lis du monde, je ne vois pas de différence, et vous ?

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Je n'ai croisé que peu de journalistes, aucun de parisien, mais pas mal d'intermittents du spectacle cinéma et télé, certains à france télé, certains bossant pour le CNC; certains ayant fait du news. (Y'en avait aussi des sympas dans le tas hein)

Je reconnais quasi point pour point la mentalité que Poney décrit, (à quelques petites différences sans doute, notamment les relations avec le pouvoir politique. Mais bon, on est vraiment dans le même registre).

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Il y a 5 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

-Autre truc insupportable: avant les journalistes t'expliquaient des véritables faits (souvent inintéressants mais existant) ; maintenant, au nom de la lutte contre les fausses nouvelles, on va ramasser des conneries manifestes mais populaires sur Internet, et les journalistes peuvent, tout sourires, se gargariser de leur supériorité sur les débiles purs en t'expliquant tout ébahis: "en fait tel truc INCROYABLE ET CHOQUANT était FAUX ! AMAZING !".

Oui, c'est ce qui explique que la gauche a au final davantage relayé les fake news russes que la droite lors de l'élection US de 2016.

 

Il y a 5 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Autre truc que je ne supportes plus: le festivisme permanent. Tout événement moralement condamnable ou choquant (surtout pour la politique) va être commenté sur un ton mi-amusé mi- indulgent. Dernièrement on apprend que Raymond Barre était peut-être un fraudeur fiscal, et le sous-homme de présentateur te le dit, semi-hilare, en parlant "de la grosse tirelire" du ministre.

Et c'est comme ça pour tout. Une crise politique qui dure (comme le Brexit), c'est un "feuilleton", des divergences d'opinions au sein du gouvernement, c'est un "cafouillage", une mesure qui se révèle inapplicable ou nocive, c'est un "couac", etc. On va systématiquement présenter les choses sur un ton de dérision un brin dédaigneux, sans même avoir le bénéfice de l'humour. Du festivisme donc.

Hmmm, l'influence de Philippe Muray est forte en toi. :lol: Tu es donc prêt pour lire Ingrid Riocreux.

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Il y a 8 heures, poney a dit :

en fait c'est probablement le cas de nombreux autres corps de métier (les banquiers, les haut fonctionnaires, les policiers, ...) mais ces corporations ne sont pas des faiseurs d'opinions, de roi et de reine, ne prétendent pas informer ou séparer le vrai du faux.

 

Une des grandes différences, tu le suggères plus haut, c'est que le phénomène des écoles de journalisme fait que depuis l'âge de 20 ans, les mecs sont entre journalistes. Un banquier, il a probablement des potes d'école qui sont dans l'industrie ou autres ; ça casse un peu la corporation. Le problème des haut-fonc en France, c'est qu'ils viennent presque tous de Sc. Po. / ENA et que donc ils sont potes depuis des années.

 

Il y a 6 heures, cedric.org a dit :

Au passage, Ernotte a été élue contre l'avis de Hollande. (M'enfin, personne n'a jamais pris son avis en compte, donc ça ne compte peut-être pas). 

 

Me rappelle encore de l'époque où on disait que c'était une cost-killeuse :icon_ptdr:

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Je pense que les saloperies faites à Emmannuelle Ducros -qui n'est pas parfaite, hein- vont péter au visage de certains journalistes, qui ont pensé être intouchables.
Si cette histoire d'usurpation d'identité, et d'entrée par effraction dans son appartement, est vraie, c'est très grave. 

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il y a une heure, Neomatix a dit :

L'entrée par effraction est inventée.

L'usurpation d'identité a été commise par une personne en-dehors de l'affaire (d'après Libé) protégée par la protection des sources.

 

Pas d'après Bigoudi.

Et Libé a aussi dit ne rien connaître sur qui a fait l'enregistrement.

Tout ça pue sérieusement.

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