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Dilbert

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  • 1 year later...

Je me permets d'ouvrir un sujet ici avant de me lancer sur wikiberal. Le sujet m'a l'air particulièrement glissant, au vu du sombre passé de la psychiatrie. Mon point de vue est que le contrainte psychiatrique peut être légitime d'un point de vue libéral. A mon sens, le psychiatre exerce un pouvoir de police qui peut se justifier. 

Dans un cadre anarcap, ça semble encore plus compliqué... Est-il imaginable que des institutions privées aient un droit de séquestration?

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Est-il imaginable que des institutions privées aient un droit de séquestration?

 

Le curateur oui mais ce n'est pas un droit de séquestration, seulement le devoir du curateur d'agir dans l'intérêt de la personne sous curatelle. Empêcher ses enfants de sortir ce n'est pas un droit de sequestration. 

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Le problème c'est que beaucoup de patients ne sont pas sous curatelle, et jouissent pleinement de leur droit en dehors des périodes de décompensation. D'ailleurs, la curatelle n'est pas en soi un motif suffisant pour des soins sous contrainte. De plus, une curatelle suppose que la prise en charge est déjà bien en place, ce qui ne règle pas le sort des patients qui sont dans la nature.

Après oui, évidemment le but est d'agir dans l'intérêt du patient, mais ça reste malgré tout une séquestration.

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Contractuellement entre le patient quand il va bien et l'établissement ou la personne qu'il choisit comme tuteur. Si il n'a pas choisit de tuteur ben on décide selon la coutume (conjoint, enfants, parents, alliés etc).

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La possibilité de séquestration contre son gré est soumise à la reconnaissance d'une irresponsabilité.

La reconnaissance de cette irresponsabilité est le fait du juge qui tient compte de l'expertise d'un psychiatre....un juge des tutelles donc.

La bonne question est donc :"peut il exister des juges en anarchie? " si oui et bien tout comme aujourd'hui en France, un juge des tutelles désignera un tuteur parmi les proches ou non....

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Actuellement l'hospitalisation sous contrainte concerne les personnes présentant un danger pour eux même ou les autres (malheureusement cela ne comporte pas les politiques). La demande peut être faite par un tiers ou un représentant de l'État. Les lois récentes vont dans le bon sens car elles renforcent les droits des patients à pouvoir contester rapidement la mesure (sous 72h de mémoire) et de façon plus rapprochée si la demande est refusée. 

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Un patient qui signerait un contrat autorisant sa séquestration? Je n'y crois pas trop. Et quand bien même, un tel contrat suppose que le patient est déjà bien ancré dans une prise en charge ce qui est loin d'être la règle générale. Il est probable que ce genre de contrat ne puisse gérer qu'une petite partie des cas.

 

Une hospitalisation sous contrainte ne nécessite pas d'irresponsabilité. L'irresponsabilité peut intervenir dans les cas où le patient a commis une infraction.

Actuellement, c'est le directeur d'établissement qui ordonne l'admission sur avis médical, c'est donc une mesure de rétention administrative. La légalité de cette détention est contrôlé par le JLD qui se prononce dans les 15 jours.

 

 

 

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Le patient décide préventivement qui il souhaite comme tuteur et cela peut être un établissement de soin.

Il ne pourrait pas y avoir d'hospitalisation sous contrainte de personne non-irresponsable (même si elle l'est de façon temporaire).

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Une hospitalisation sous contrainte ne nécessite pas d'irresponsabilité. L'irresponsabilité peut intervenir dans les cas où le patient a commis une infraction.

Actuellement, c'est le directeur d'établissement qui ordonne l'admission sur avis médical, c'est donc une mesure de rétention administrative. La légalité de cette détention est contrôlé par le JLD qui se prononce dans les 15 jours.

Je ne parlais que des mesures de tutelle ou de curatelle qui nécessitent bien une irresponsabilité. C'est même leur propos, reconnaître une irresponsabilité.

Quant aux mesures administratives (hospitalisation d'office), elles sont des mesures de police qui protègent l'ordre public et le danger que peut représenter le sujet concerné pour lui même ou pour les autres....Elles ne sont pas du ressort du psychiatre et ne demandent d'ailleurs pas son expertise immédiate...

Si une police et une justice sont possibles en anarcapie, et bien le système français actuel pourrait y exister sans que le psychiatre n'ait à exercer de pouvoir de police et sans que l'exercice de cette coercition ne semble illégitime en anarcapie.

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Salut

 

L'hospitalisation psychiatrique sous la contrainte est un exemple de violence légale qui n'est pas le monopole de l'état.

La décision relève soit d'un médecin soit du préfet. Le médecin et un tiers peuvent contraindre une personne, mais ils sont responsables de leur décision (contrairement au juge).

 

C'est tout à fait libéral (assistance aux personnes en danger).

Reste les tentatives de suicide, au médecin de décider de l'état mental de la personne. 

    

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Je ne parlais que des mesures de tutelle ou de curatelle qui nécessitent bien une irresponsabilité. C'est même leur propos, reconnaître une irresponsabilité.

Quant aux mesures administratives (hospitalisation d'office), elles sont des mesures de police qui protègent l'ordre public et le danger que peut représenter le sujet concerné pour lui même ou pour les autres....Elles ne sont pas du ressort du psychiatre et ne demandent d'ailleurs pas son expertise immédiate...

Si une police et une justice sont possibles en anarcapie, et bien le système français actuel pourrait y exister sans que le psychiatre n'ait à exercer de pouvoir de police et sans que l'exercice de cette coercition ne semble illégitime en anarcapie.

Non désolé, l'irresponsabilité ne concerne pas le cas des tutelles. Et le régime de tutelle est très loin de couvrir tous les patients psychiatriques.

 

La procédure de SDT est aussi une mesure de réntention, et elle nécessite un (ou deux) certificat médical. Cette procédure couvre la majeur partie des hospitalisations sous contrainte.

 

 

 

Reste les tentatives de suicide, au médecin de décider de l'état mental de la personne. 

 Le risque suicidaire peut justifier une contrainte.

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Il y a des abus, c'est inévitable. Je ne sais pas si on dispose de stats précises là dessus. Mon impression est que ceux qui se plaignent ne sont pas ceux qui souffrent des abus.

La dérive que j'ai rencontré la plus fréquemment, c'est la tendance des familles à vouloir mettre le taré de la famille en SDT. "Si t'es pas sage, on t'envoie un psychiatrie!"

La camisole chimique n'est pas un si gros problème. Par contre, la contention (qui s'accompagne d'une camisole chimique) c'est une autre histoire.

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Mon impression est que ceux qui se plaignent ne sont pas ceux qui souffrent des abus.

...

La camisole chimique n'est pas un si gros problème.

 

Si on parle de la prise "forcé" de traitement lobotomisant, alors il est évident que la victime ne se plaindra pas. Elle a déjà du mal à ouvrir la bouche pour manger alors pour parler... Quand au raisonnement, même pas la peine d'essayer. Tu auras un "oui oui" mal articulé puis encéphalogramme... néant.

 

Je pense personnellement, que c'est un très gros problème parce que ces "traitements" sont utilisés pour cacher l’échec de l’État providence. Pour éviter un SDF, il suffit de le trouver irresponsable (ce qui est relativement facile puisqu'il n'a pas de maison/pas de famille/pas d'enfant) tu lui administres un produit qui met sont cerveau en sommeil profond et tu le laisses crever dans un lieu "médicalisé". Ni vu ni connu.

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Pour la camisole chimique, il n'y a, au pire, besoin de contrainte qu'au début, le temps d'installer l'habitude et l'addiction.

Ensuite il suffit d'éviter toute coupure dans le "traitement" qui risquerait de permettre au patient de retrouver un peu de lucidité.

 

Et vu la culture du médicament dans le corps médical français, la camisole chimique est probablement loin d'être un truc marginal.

 

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Si on parle de la prise "forcé" de traitement lobotomisant, alors il est évident que la victime ne se plaindra pas. Elle a déjà du mal à ouvrir la bouche pour manger alors pour parler... Quand au raisonnement, même pas la peine d'essayer. Tu auras un "oui oui" mal articulé puis encéphalogramme... néant.

 

Je pense personnellement, que c'est un très gros problème parce que ces "traitements" sont utilisés pour cacher l’échec de l’État providence. Pour éviter un SDF, il suffit de le trouver irresponsable (ce qui est relativement facile puisqu'il n'a pas de maison/pas de famille/pas d'enfant) tu lui administres un produit qui met sont cerveau en sommeil profond et tu le laisses crever dans un lieu "médicalisé". Ni vu ni connu.

L'irresponsabilité n'a rien à voir avec la procédure de soins sous contrainte. Et non, les SDF ne sont pas hébergés dans les hôpitaux psychiatriques.

Sinon, la camisole chimique n'a pas vocation à durer. On l'utilise juste pour calmer une agitation, accompagnée d'une contention. A ce moment, il n'y a même plus de oui oui, des ronflements à la limite.

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L'irresponsabilité n'a rien à voir avec la procédure de soins sous contrainte. Et non, les SDF ne sont pas hébergés dans les hôpitaux psychiatriques.

Sinon, la camisole chimique n'a pas vocation à durer. On l'utilise juste pour calmer une agitation, accompagnée d'une contention. A ce moment, il n'y a même plus de oui oui, des ronflements à la limite.

 

C'est bizarre, j'ai 2 exemples dans la famille. Voir 3 en fait. Mais lui n'est pas "mature" pour se faire enfermer. Il faut qu'on le travaille encore en lui supprimant ses biens, ses buts et le rendre encore plus irresponsable.

 

Je fais un lien direct entre le manque de liberté et l'irresponsabilité. Si un être humain manque gravement de liberté (donc n'a plus la possibilité dêtre responsable), il devient fou (ou du moins devient complètement incohérent) et il est facile pour un médecin de le considérer comme malade mental voir dangereux pour la société.

 

Je pense que les aides d'état fabriquent des fous. Dommage qu'on se limite à une analyse superficielle du premier symptôme plutôt que de prendre la combinaison des symptômes.

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