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L'industrie française a-t-elle un avenir ?


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il y a 5 minutes, Bézoukhov a dit :

Bah y a des gens qui sont plus débrouillards que d'autres alors ; j'ai un lointain cousin qui était dernier de sa classe pendant tout le secondaire et s'est retrouvé quelques années plus tard cac en province.

Pour faire CAC c'est M2 à l'université puis 3 ans de stage (DEC + concours), sans stage ou apprentissage nécessaire avant la fin du M2. Aucun de ceux que je connais qui sont maintenant auditeurs n'ont fait d'apprentissage avant le M1, soit bien loin des 15 ans de Khan à ses débuts.

il y a 10 minutes, Bézoukhov a dit :

C'est parce qu'il faut très vite un dérivatif idéologique pour dire célafautaletat.

Note que depuis que la déviation du fil, personne n'a dit que c'était la faute de l'Etat. Au contraire.

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il y a 9 minutes, Neomatix a dit :

Pour faire CAC c'est M2 à l'université puis 3 ans de stage (DEC + concours), sans stage ou apprentissage nécessaire avant la fin du M2. Aucun de ceux que je connais qui sont maintenant auditeurs n'ont fait d'apprentissage avant le M1, soit bien loin des 15 ans de Khan à ses débuts.

 

C'est il y a trente ans ; la morosité économique française a fait changer beaucoup de choses.

Je crois me souvenir qu'au début des années 90, une bonne partie des cadres dirigeants du Crédit Patate n'étaient pas issus de grandes écoles.

 

il y a 10 minutes, Neomatix a dit :

Note que depuis que la déviation du fil, personne n'a dit que c'était la faute de l'Etat. Au contraire.

 

Toute la discussion consiste à taper sur l'éducation nationale française.

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@Bézoukhov C’est un préjugé social auquel l’Ednat participe et renforce. L’Etat en France n’est pas hors sol, c’est un miroir - déformant mais un miroir quand même  - de la société. 
Et non, toute la discussion ne consiste pas à taper sur l’ednat, mais quand la France est un des rare pays où l’éducation est autant monopolisé...

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il y a 15 minutes, Neomatix a dit :

J'avais plutôt l'impression qu'on insistait sur les facteurs sociaux pour expliquer la faiblesse de l'apprentissage en France, tout en louant l'EdNat de ne pas y mettre ses pieds.


Bezoukhov explique régulièrement que le système fonctionne très bien en France. Après, chacun sa définition de « fonctionne »

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il y a 30 minutes, Neomatix a dit :

J'avais plutôt l'impression qu'on insistait sur les facteurs sociaux pour expliquer la faiblesse de l'apprentissage en France, tout en louant l'EdNat de ne pas y mettre ses pieds.

 

Retourne au premier message du sujet ;). On cherche une critique sur un article paru dans CP sur la puissance industrielle de la France, et puis on parle deux pages à parler d'éducation, ce qui n'a qu'un rapport au mieux connexe.

 

il y a 18 minutes, Tramp a dit :

Bezoukhov explique régulièrement que le système fonctionne très bien en France. Après, chacun sa définition de « fonctionne »

 

Non, ce n'est pas ce que je dis. Du tout.

il y a 29 minutes, Lancelot a dit :

Techniquement le doctorat est un apprentissage :jesaispo:

 

Ben non, les salaires de docteur sont imposables. Donc fiscalement, ça marche pas. Et c'est la fiscalité qui définit la nature vraie des choses.

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44 minutes ago, Tramp said:

Mieux vaut faire un doctorat en Suisse, en Allemagne ou en France ?

Je n'en ai jamais discuté avec des gens qui en ont fait un en Suisse mais entre Allemagne et France ça m'a l'air comparable.

 

16 minutes ago, Bézoukhov said:

Ben non, les salaires de docteur sont imposables. Donc fiscalement, ça marche pas. Et c'est la fiscalité qui définit la nature vraie des choses.

Effectivement je parlais de l'esprit du truc, je ne connais pas la fiscalité pour les apprentis mais je ne doute pas qu'elle soit différente.

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Le 11/01/2020 à 13:15, Johnathan R. Razorback a dit :

Que pensez-vous de la série d'articles de Claude Sicard sur la chaîne causale: désindustrialisation => chômage et dépenses sociales & contributions obligatoires croissantes => surendettement de l'Etat ? : https://www.contrepoints.org/2020/01/11/361983-pourquoi-economie-francaise-est-grippee

 

Une politique libérale pourrait-elle redresser la situation et redynamiser l'emploi industriel ?

 

Les allégations de "désindustrialisation rapide" sont souvent fondées sur la diminution de l'emploi dans ce secteur ou de la part de la valeur ajoutée industrielle par rapport à l'ensemble de l'économie. En effet, la part de l'industrie dans l'économie française en 1951 était de 30,5 %, alors qu'en 2018, elle ne représentait plus que 13,4 % du PIB (source).

 

MAIS

 

Emploi dans un secteur =/ condition de ce secteur. Je n'ai pas le chiffre sous la main pour 1951, mais rien qu'en 2013, la valeur ajoutée française dans le secteur industriel s'élevait à 268,6 milliards, alors qu'elle atteint 280,2 milliards en 2018 (source). La baisse de l'emploi dans un secteur qui produit des résultats meilleurs année après année est le signe d'une plus grande efficacité, ce qui libère des ressources humaines pour d'autres activités à plus forte valeur ajoutée.

 

Libéralement parlant, la solution canon pour booster le secteur est de le débarrasser de tout ce qui fausse les décisions de production et affecte l'offre et la demande (politiques industrielles tambouillant avec le protectionisme commercial, subventions directes et indirectes, etc. par exemple).

  • Yea 1
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Le 12/01/2020 à 02:03, Bézoukhov a dit :

Attention, tu poses mal la question. Ce n'est pas l'emploi industriel le sujet de l'article

 

Si, ça fait parti du sujet : je cite l'article: "Dans notre secteur industriel, il manque au moins 1 800 000 personnes, et si ces emplois existaient, le secteur des services s’en trouverait renforcé de 3 600 000 postes supplémentaires, les économistes considérant qu’un emploi dans le secteur secondaire génère deux emplois dans le secteur tertiaire."

 

Que penser de cette affirmation déjà ?

J'ai lu une personne férue d'économie se plaindre de ce passage (et effectivement l'article manque de sources): "Leur formation économique est très limitée et cette inculture est un lourd handicap pour notre économie : l’économiste américain Edmund Phelps, prix Nobel d’économie en 2006, a calculé que ces lacunes font perdre à notre pays un point de PIB chaque année."

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11 hours ago, Bézoukhov said:

 

C'est il y a trente ans ; la morosité économique française a fait changer beaucoup de choses.

Je crois me souvenir qu'au début des années 90, une bonne partie des cadres dirigeants du Crédit Patate n'étaient pas issus de grandes écoles.

 

 

Credit Patate, Decathlon, Banque populaire, MacDonald, Koch Industries,  ...

 

Un certain nombre d'entreprises, parfois coopératives, ont pour tradition de ne pas recruter de cadres mais de recourrir massivement à la promotion interne. Le système a ses qualités et ses défauts : beaucoup de cadres loyaux àl'entreprise, compétents et ayant les pieds sur terre, mais difficile de recruter des gens très diplomés.

 

On 1/11/2020 at 2:45 PM, Tramp said:

 

Je ne pensais pas du tout à ça. Je pensais au fait que les filières industrielles/techniques sont ravagées par le « tous au master » et leur conversion en voie poubelles de la filière générale qui est voulue comme filière unique (plutôt que générale). Ça sert à rien d’ouvrir une usine s’il n’y a personne pour bosser dedans. Reconvertir des masses de sociologues est un coût insurmontable. 

 

20 hours ago, Bézoukhov said:

Est-ce-que l'apprentissage est plus efficace en Allemagne/Suisse, parce qu'il est mieux calibré ? Ou parce que le tissu industriel permet des débouchés à ces formations ? L'oeuf, la poule :) .

 

20 hours ago, Rübezahl said:

Dans mon trou perdu, 80% du boulot c'est la fonction publique, la mairie, etc.
Au mieux l'hosto géré comme un asile de fous.

Ou comment débuter dans la vie en apprenant directement à devenir un parasite.

 

Les 3 sujets se recoupent. Il faudrait désanusser réduire l'attractivité du plan de carrière "master en sociologie pourrie --> emploi fictif à vie à la mairie" pour redonner ses lettres de noblesse à l'apprentissage.

 

18 hours ago, Rincevent said:

This. Je ne croirai un politicien qui glorifie et promet de développer l'apprentissage que si au moins l'un de ses enfants, ou même l'un de ses neveux est passé (ce n'est pas impossible en France, c'est juste extraordinairement improbable).

 

C'est aussi au coeur du problème. Ceci dit, la situation est loin d'être aisément soluble. Je pense que pour un jeune ayant soit des capcités intellectuelles élevées, soit des capcités intellectuelles correctes + un milieu capital social familial élevé, les études universitaires offrent de meilleures perspectives que l'apprentissage. Donc seuls les petit-fils de politiciens sont susceptibles d''être profitablement orientés vers l'apprentissage.

  • Yea 1
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11 hours ago, Neomatix said:

Pour faire CAC c'est M2 à l'université puis 3 ans de stage (DEC + concours), sans stage ou apprentissage nécessaire avant la fin du M2. Aucun de ceux que je connais qui sont maintenant auditeurs n'ont fait d'apprentissage avant le M1

 

Des masters de gestion sans stage, ça n'existe pas. Et la plupart auront fait une L3 gestion, avec stage également. 

 

Quant à la filière DCG DSCG, ça fait une vingtaine d'années que je donne des cours là dedans, dans des programmes organisés par l'université integralement en alternance, de la première à la dernière année...

 

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Oui enfin le sujet à la base c'était l'apprentissage hors circuit académique. Cela fait un moment que les formations les plus prestigieuses offrent une voie apprentissage/alternance qui est très appréciée par tout le monde.

Cela ne concerne en rien la gestion des cassos'.

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Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

Des masters de gestion sans stage, ça n'existe pas. Et la plupart auront fait une L3 gestion, avec stage également. 

 

Quant à la filière DCG DSCG, ça fait une vingtaine d'années que je donne des cours là dedans, dans des programmes organisés par l'université integralement en alternance, de la première à la dernière année...

Le master n'est pas nécessairement en gestion (ou CCA ou autre) pour devenir CAC. De toute façon, même avec l'alternance dès la L1 (qui reste rare là où j'ai étudié), on est loin de l'apprentissage à plein temps dès 15 ans.

Il y a 13 heures, Bézoukhov a dit :

Retourne au premier message du sujet ;). On cherche une critique sur un article paru dans CP sur la puissance industrielle de la France, et puis on parle deux pages à parler d'éducation, ce qui n'a qu'un rapport au mieux connexe.

Han, on a bien dévié, en effet.

 

Pour revenir au sujet, suggestions sur le thème célafautaléta qui n'impliquent pas l'EdNat:

- Est-ce que le numerus clausus a un impact négatif sur l'industrie pharmaceutique française ?

- Est-ce que les restrictions à l'expansion de l'immobilier disponibles dans le centre financier de Paris (en particulier dans le 8è et 2è) nuisent à l'industrie financière française ?

- Est-ce que le niveau abyssal des français en anglais a un impact sur l'industrie à haute valeur ajoutée française ? (en particulier le niveau des "anciennes" générations; c'est plutôt culturel que dû à l'EdNat, imo)

- Est-ce que l'enfer entrepreneurial français a un impact sur l'innovation de l'industrie française ?

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Il y a 11 heures, G7H+ a dit :

MAIS

 

Faut ajouter qu'une partie de la VA qui était comptabilisée dans l'industrie quand les boîtes étaient très fortement intégrées doit aujourd'hui être comptbilisee dans les services.

 

Toutefois, l'article suggère qu'en comparaison nationale, il semble qu'une industrie plus forte soit positive. Mais comme je disais ça ressemble fort à du mercantilisme.

  • Nay 1
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  • 3 years later...
  • 1 month later...
  • 3 months later...
  • 2 weeks later...
On 1/12/2020 at 7:01 PM, Rincevent said:

Oui : cause ou conséquence, tout ça...

 

Je crois énormément à l'apprentissage pour ce qui est de l'informatique.

Ça se fait de plus en plus. Dans la boite de mon frère, ils en prennent. Ici j'ai rencontré une fille qui en fait un dans la data.

Si je dois me reconvertir (j'ai une carrière un peu spéciale), je ferais plutôt un apprentissage.

  • Yea 1
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Oui ça se fait de plus en plus dans tous les domaines. Et il y a eu un renversement de considération, maintenant les élèves les mieux classés choisissent apprentissage/alternance avant la formation continue quand il y a le choix.

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