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Actualité Covid-19


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Des nouvelles rassurantes :

 

Coronavirus : colère, déception... deux médecins confinés témoignent

 

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Pour ces généralistes de Vannes (Morbihan) et de Lacroix-Saint-Ouen (Oise) mis en contact direct ou indirect avec le Covid-19, « on n’a rien appris des épidémies précédentes ». Ils dénoncent une « improvisation quotidienne » face au virus.

 

Les médecins, aussi, ont vécu des mesures de confinement. Parmi eux, Dr Sébastien Thos, médecin généraliste à SOS Médecins Vannes (Morbihan), qui a reçu le 20 février en consultation un octogénaire diagnostiqué samedi dernier porteur du coronavirus.

 

Informé dans la soirée par l'Agence régionale de santé (ARS) qui l'invitait à se confiner, le généraliste sans symptôme a quitté aussitôt le restaurant où il dînait pour rentrer chez lui. Ce dimanche soir, soit 24 heures plus tard, la même ARS l'a appelé pour lever sa quarantaine devenue inutile : « Avant ce confinement d'une journée, j'étais resté onze jours à continuer de travailler, vivre, rencontrer des gens », s'étonne-t-il.

 

« On est en pleine impréparation, réagit le médecin breton de 44 ans qui ne décolère pas. On n'a rien appris des grandes épidémies passées. On aurait pu croire, poursuit-il, qu'en période calme on avait tiré les enseignements des épidémies précédentes, SRAS, H1N1, qu'on aurait défini des protocoles clairs. Rien de tout cela n'a été fait, on est aujourd'hui dans l'improvisation quotidienne. Cela fait des jours que nous avons demandé des masques, par exemple; on les attend toujours. Heureusement, à Vannes, SOS médecins est adossé à une clinique qui a accepté de nous en céder. Cette situation n'est pas normale alors qu'on est en contact avec de nombreux patients fragiles et donc vulnérables au Covid-19 », insiste Sébastien Thos.

 

Parmi les autres soignants confinés, la Dr Françoise Courtalhac, généraliste à Lacroix-Saint-Ouen (Oise), tout près de Compiègne où deux patients accueillis à l'hôpital local sont aujourd'hui décédés. C'est dans son cabinet que le patient hospitalisé à Amiens (Somme) a été reçu en consultation, il y a dix jours, comme au moins deux autres patients qui seront testés ce mardi. Son cabinet est totalement fermé pour 14 jours depuis le 27 février, avec confinement obligatoire pour les quatre médecins associés. « On est un mini-cluster dans le cluster », tente de relativiser la généraliste. Et la population du secteur, particulièrement inquiète, se retrouve elle sans ses médecins.

 

« J'aurai dû recevoir des masques de l'ARS, m'a-t-on dit en me demandant de rester chez moi, pourtant je n'ai reçu ni matériel, ni recommandations. Rien », raconte la généraliste confinée et contrainte depuis bientôt une semaine de porter des masques… périmés, datant de la grippe H1N1. « On en avait encore au cabinet, c'est mieux que rien », ironise-t-elle. Pour éviter de contaminer son conjoint elle a mis en place une organisation sanitaire au cordeau qui évite tout contact.

 

« Tout ça ne fonctionne pas très bien, on aurait dû recevoir depuis longtemps des masques FFP2, mais il n'y en a plus. Au cabinet aussi on utilisait les masques périmés. Les médecins libéraux sont les grands oubliés. Les autorités ne cessent de parler de l'hôpital, en souffrance, certes, mais nous, qui sommes aux avant-postes ? Et c'est à nous, et aux infirmières de ville, que l'on demande maintenant de suivre les patients à domicile ! » poursuit la généraliste qui ressent « une profonde déception ». Une incompréhension aussi car « on n'est même pas associés aux recherches des patients contacts. Pourtant, nous connaissons évidemment plusieurs de ces éventuels contacts, j'aurais pu les retrouver facilement par téléphone. »

 

Effet collatéral, c'est elle qui va payer la facture de son arrêt de travail, car les médecins libéraux (comme les infirmières libérales) ne commencent à percevoir des indemnités journalières qu'au-delà de 90 jours d'arrêt de travail.

 

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https://www.bfmtv.com/economie/coronavirus-malgre-l-absence-de-penurie-les-francais-se-ruent-sur-les-pates-le-riz-et-l-huile-1868044.html?fbclid=IwAR1oOW1Htyw2e1hs3PvephwshEHrHvC-Q0_fOh0I6P2a3dcsF3iJ68Uu1dQ

 

Certaines personnes font le stock de pâtes, riz, huile. 

 

Les survivalistes, qui prennent la poussière depuis le 21 décembre 2012, ricanent.

 

 

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Le point sur l’épidémie due au coronavirus en France

 

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Le chef de l’Etat doit se rendre dans l’après-midi au centre opérationnel du ministère de la santé qui coordonne la gestion de la crise, le Centre opérationnel de régulation et de réponse aux urgences sanitaires et sociales, pour apporter « son soutien et sa gratitude » au personnel, selon l’Elysée. L’agenda présidentielle serait modifié cette semaine, avec le report de deux déplacements, pour lui permettre de « se concentrer pleinement sur la gestion de la crise ».

Avant d’y aller, M. Macron a annoncé dans un tweet que l’Etat réquisitionnait « tous les stocks et la production de masques de protection » pour les distribuer aux soignants et aux personnes atteintes du coronavirus.

 

Ils ont le droit de faire ça ?

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il y a 13 minutes, Freezbee a dit :

Le point sur l’épidémie due au coronavirus en France

"Avant d’y aller, M. Macron a annoncé dans un tweet que l’Etat réquisitionnait « tous les stocks et la production de masques de protection » pour les distribuer aux soignants et aux personnes atteintes du coronavirus."

 

Ils ont le droit de faire ça ?

 

Louis_XIV_of_France.jpg

 

Révélation

L'état, c'est moi.

(Pour l'anecdote, cette fameuse citation attribuée à Louis XIV est très certainement apocryphe).

 

Et sinon, en cas d'urgence nationale grave (guerre, pandémie, etc), je crois qu'il n'y a pas besoin de chercher très loin dans les textes de loi la possibilité que le gouvernement français décide de réquisitionner les stocks d'une denrée jugée stratégique.

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Voilà ce qu’il nous faudrait comme classe politique

 

Le Monde - Coronavirus: le Parlement nigérian se met en congé pour sa « sécurité » et le Sénégal enregistre un second malade
 
L’Afrique a enregistré dix cas de malades, mais aucun décès

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/03/coronavirus-le-parlement-nigerian-se-met-en-conge-pour-sa-securite-et-le-senegal-enregistre-un-second-malade_6031717_3212.html

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Je ne sais pas quels sont les critères en France pour procéder à un dépistage. Aux États-Unis, jusqu'à cette semaine, ils testaient seulement les personnes revenant des pays à risque. Dorénavant, là-bas les autorités locales peuvent le faire, mais ça ne va pas sans anicroches :

 

 

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J'ai trouvé la réponse à ma question :

 

Coronavirus : quand la peur accélère les demandes de tests de dépistage

 

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Cela fait maintenant près de deux semaines que Sébastien Adrien, la trentaine, demande à passer ce test. Revenu de vacances de l'île Maurice, son état de santé l'inquiète : toux, fièvre, courbatures, diarrhées, vertiges... Le numéro vert lui conseille d'appeler le 15 et de demander de passer le test de dépistage, "par précaution". En vain. "Le 15 m'a dit que je n'entrais pas dans les critères car je ne revenais pas de Chine. J'ai pourtant expliqué que j'étais passé dans trois avions différents, par trois aéroports avec une escale en Arabie saoudite, et que mon amie qui était avec moi est également malade...

 

Le temps passe, les symptômes s'aggravent, renforçant son inquiétude et sa colère. "Je suis allé à l'hôpital à Clamart dimanche dernier. On m'a mis en confinement, j'ai passé une batterie de tests... mais rien pour le coronavirus. On m'a dit qu'on ne faisait pas ce test ici. Ils ont appelé l'hôpital Bichat à Paris, qui a refusé aussi car je ne réunissais pas les critères. C'est insupportable ce flou, cette mauvaise prise en charge, alors que j'ai été au contact de la population", se désole-t-il, son état s'étant amélioré depuis jeudi. 

 

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Il y a 23 heures, Rübezahl a dit :

Les citoyens ne peuvent pas piocher dans les stocks de l'état (les arsenaux en 1939).

Mais l'état peut bien sûr piocher dans les stocks des citoyens comme ça lui pète. Et même fixer lui-même les prix.

 

J'imagine aisément, sans tomber dans le travers du complot, que le gouvernement réquisitionne des masques afin d'équiper ses membres, leur famille, les députés et leur famille et quelques hauts fonctionnaires et leur famille.

Les masques restant seront distribués à grands coups de communication aux médecins qui gueulent le plus fort.

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Le mec gagne $60k par an d'après le journal d'origine. En France il paierait €7k/an d'assurance maladie. Là il paie $278/mois et a un co-pay (franchise) de $1400. Même si ce genre de tuile lui arrive tous les ans, il s'en tire pour 40% moins cher qu'en France. Mais non, c'est le système américain qui est pété.

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Il y a 5 heures, Freezbee a dit :

J'ai trouvé la réponse à ma question :

 

Coronavirus : quand la peur accélère les demandes de tests de dépistage

 

 

 

Concernant les tests, je me permets de me citer dans mon dernier billet : ( http://h16free.com/2020/03/04/65529-coronavirus-sans-letat-qui-vous-contaminerait )

Citation

 

au CNR de la Croix Rousse à Lyon a dû, jusqu’à présent, effectuer ses tests virologiques (PCR) à la main, à raison de deux à trois par jours, alors que des machines (Panther) pour ce faire existent. Certes, elles sont en cours de livraison, mais on s’étonne qu’elles ne l’aient pas été beaucoup plus tôt, compte tenu de la situation. De la même façon, on s’étonnera que les transmissions de données, cruciales dans ce genre de situation, reposent encore trop souvent sur le bricolage individuel des personnels héroïques de ces institutions…

En somme, tout indique que, malgré plusieurs semaines d’avertissements sur le caractère relativement inéluctable d’une extension de l’épidémie, les moyens (stocks, outils, procédures) n’ont pas été mis en place dans le système de santé français que le monde nous envie ♩ tsoin tsoin ♪ et pour lequel on paie pourtant « un pognon de dingue » ♬ tralala ♫ …

 

 

 

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@h16 D'après ton article :

 

Citation

déclarer une journée qu’il n’y a aucun cas sur le territoire français pour devoir admettre dans les 48 heures suivantes, qu’on en dénombre déjà des douzaines avec plusieurs morts, c’est un ratage communicationnel évident.

 

Je ne sais pas où tu as entendu ça : en France il y a eu pour commencer (de mémoire) deux cas à Paris puis un cas à Bordeaux. Ceux-ci n'ont pas été cachés par les autorités. Peut-être fais-tu allusion à ce qui s'est passé dans l'Oise ? Je n'ai pas suivi ce qui se tramait là-bas, et je lis peu la presse nationale.

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Perso, je confirme.

Le soir le minustre parlait de 0 cas (ce qui semblait déjà aussi stupide, qu'inutile et 500% nawak).

Et le lendemain il y en avait (évidemment) plusieurs.

 

Et je ne considère pas ça juste comme un ratage de comm.

 

D'ailleurs, il y a quoi que l'état n'a pas raté dans cette affaire ?

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