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Actualité Covid-19


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il y a 26 minutes, Rübezahl a dit :

attention, l'écart à la moyenne peut lui aussi être bien variable,

eg pour la grippe sauf erreur , 2018 et 2019 ont été des années de sous-mortalité en France.

Oui bon, il faut utiliser l'indice standardisé de mortalité.

https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps#excess-mortality

 

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Côté hôpital, je vois depuis quelques temps comment remontent les données de terrain dans les outils de reporting en temps réel, en particulier SIVIC. C'est pas joli joli. Les variations au jour le jour ne veulent pas dire grand-chose. Beaucoup de bruit à l'échelle locale. Les données enregistrées dans le PMSI sont beaucoup plus fiables, mais ce n'est pas de l'instantané. 

 

 

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Elle ne manque pas d'air...

 

Citation

Covid-19 : Sibeth Ndiaye met le fiasco de la communication gouvernementale sur le dos des Français

 

Auditionnée ce mercredi 23 septembre par la commission d'enquête sénatoriale, l'ancienne porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a soutenu que les doutes et critiques suscités par les choix de l'exécutif au début de l'épidémie étaient le résultat d'un "défaut d'acculturation scientifique de la population française".

 

Comme d'habitude, "trop intelligent, trop subtil, trop technique" pour les modestes cervelles françaises. Auditionnée ce mercredi 23 septembre par la commission d'enquête sénatoriale chargée de faire la lumière sur la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement, son ancienne porte-parole, Sibeth Ndiaye, a soutenu que les doutes et critiques suscités par les choix et la communication défaillante de l'exécutif au début de l'épidémie étaient le résultat d'un manque de familiarité des Français avec la méthode scientifique.

 

"Je crois qu'on a souffert au cours de cette crise d'un défaut d'acculturation scientifique de la population française", a avancé celle qui éclatait de rire début mars sur France Inter lorsqu'on lui demandait si elle avait acheté des masques pour sa famille. Dans un développement confinant à la condescendance, Sibeth Ndiaye estime en effet que les rouages du processus scientifique auraient échappé à une opinion renvoyée à l'image d'une masse affolée et ignorante.

 

"Quand on devait expliquer que quand il fallait tester un traitement (…) ça prenait des semaines et des semaines, on était confronté à des gens, sur des plateaux de télévision, où même à des citoyens (…) qui vous disaient : 'Mais pourquoi ce n'est pas oui ou non ? Pourquoi c'est pas blanc ou noir, et pourquoi ce n'est pas tout de suite ? Comment vous, qui êtes censés être l'élite politique, médicale, de décideurs, vous êtes incapables de dire si c'est maintenant, tout de suite ?'"

"On vous accuse d'atermoyer"

Concédant certes que "tout n’a[vait] pas été bien fait", l'ancienne porte-parole du gouvernement s'est toutefois cramponnée à l'idée que le problème de communication se situait davantage du côté des récepteurs du message gouvernemental : "Expliquer qu'on part d'hypothèses, que ces hypothèses doivent être testées, qu'il faut que plusieurs bras expérimentaux sur les médicaments convergent pour donner la même réponse et que c'est à partir de là qu'on donnera une réponse définitive, ça a été très difficile." Si difficile que Sibeth Ndiaye l'a elle-même résumé en une phrase devant la commission.

 

Mais l'ancienne porte-parole ne désarme pas pour autant : "En aucun cas le gouvernement n'a manqué ni de célérité, ni de concentration, ni d'attention au moment de rentrer dans cette pandémie", assure-t-elle. Evacuant les questions ô combien légitimes des stocks de masques, des difficultés rencontrées pour tester la population, ou du manque de moyens constatés dans les hôpitaux, la nouvelle responsable du pôle "idées" de La République en marche préfère pointer du doigt… l'air du temps. "Ça marque le rapport au temps de notre société. Aujourd’hui, on veut que d’un claquement de doigts, toutes les réponses aux questions qu’on se pose, soient apportées immédiatement", a-t-elle expliqué. "Dès que vous allez sur un plateau de télévision quand vous êtes un décideur politique pour dire : c’est plus compliqué que ça, réfléchissons, prenons le temps, on vous accuse d’atermoyer, on vous dit que vous n’allez pas assez vite."

 

Des propos repris de volée par le sénateur LR René-Paul Savary, médecin et vice-président de la commission d'enquête : "Vous dites, qu’en temps de crise, il faut de la transparence dans la communication, de la pédagogie, de la compréhension et vous n’avez pas employé un mot qui serait simple et compris par tout le monde : dire la vérité. Et vous parlez de défaut d’acculturation scientifique dans la population…. Est-ce que ce n’est pas la marque de la défiance des autorités par rapport à la population ?"

 

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Son argument c'est que le gouvernement / conseil scientifique étaient pas sûr que les tests détectaient vraiment le nouveau COVID-19 ? Si c'était la position du gouvernement on aurait pas fait de tests du tout, le temps de confirmer que les tests sont bien carrés. Ou alors elle parle d'autre chose je comprends pas

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https://institutdeslibertes.org/covid19-de-la-stupidite-des-politiques-suivies/

 

Un pic de mortalité en début d'année mais un plus bas historique cet été.

 

Citation

Si le virus venait à complètement disparaître du territoire Français, avec un taux de fausse positivité de 3%, et sur la base des 140,000 tests récoltés pas nos services médicaux tous les jours, alors 4,000 personnes chaque jour se verraient diagnostiquer comme étant malades, alors qu’en réalité, ces 4000 « malades » seraient en parfait santé !

 

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C'est la rentrée universitaire, des étudiants débarquent (malgré tout) des 4 coins du monde et... il y a des cas dans les résidences étudiantes "suite à des interactions sociales". Panique générale, mesures d'urgence dans l'université etc.

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C'est pas mal représenté malheureusement il y a pas de comaladies sur le graph, ça serait pas mal de savoir si les hospi et les morts ont des ratios similaires de comorbidités. Car , surtout pour les pichous, il y a peut être des indices de ce côté, et s'il y en a pas ca serait quand même pas mal de le savoir. (on met de côté les gens malades d'autre chose / ca sert  à rien)

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Pas mal représenté ? Quelques calculs de proportions permettent de vérifier que les jeunes représentent peanuts dans les hospitalisations...

Et la comparaison des premiers graphs avec les derniers (admissions hebdo) permet de comprendre que seuls les séniors restent durablement à l’hôpital.

 

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La chute du nombre de tests continue de manière impressionnante, j'imagine qu'ils ont fini par trouver une méthode pour mieux cibler.

Le nombre de cas ne veut pas vraiment dire grand chose vu ce qu'on sait sur la proportion de faux positifs, le fait que les médecins reçoivent des primes au test positifs etc. De toute manière comme je le disais l'autre jour je pense que le champ de bataille important n'est plus là.

Le nombre de nouvelles hospitalisations est intéressant : jusqu'à il y a deux semaines ça ressemblait à une croissance assez régulière (symétrique au déclin entre avril et juillet), mais le pattern a l'air de s'être arrêté la semaine dernière. À voir ce que ça donnera cette semaine (ça peut reprendre comme avant, continuer à stagner ou redescendre).

Par opposition le nombre de nouvelles réanimations augmente toujours régulièrement depuis mi-août, de même que le nombre de décès depuis mi-septembre. Notez comme les deux sont bien mieux corrélés que durant la "première vague" : les gens qui meurent actuellement peuvent être définis comme une proportion des gens qui étaient en réanimation.

 

Au niveau des flux un a eu un petit déclin du nombre d'hospitalisés, lié certainement à une accélération du nombre de guérisons au même moment, mais ça réaugmente tout de même depuis.

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5000 hospitalisés, mais il ne faut pas oublier qu'il y a 130000 lits de med-chir. Et ce n'est que les lits de l'hôpital sans les cliniques.

L'hôpital est un truc énorme, c'est d'ailleurs le plus souvent le premier employeur des villes. Dans les villages ce sont les EHPAD, ce qui fait que dans ces villages soit tu travailles à l'ehpad, soit tu y résides. La France, un pays d'avenir. Ses hôpitaux, ses lycées.

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Il y a 10 heures, Stephdumas a dit :

Il y a un intéressant article à propos du remdesivir et de l'hydroxychloroquine ainsi que les oeillères coupable de l'OMS. http://www.francesoir.fr/societe-sante/les-oeilleres-coupables-de-loms-et-lopportunisme-malsain-des-autres

Enfin personnellement, j'avais de la fièvre je prendrais du Plaquenil et du Zythromax, qui sont quand même largement prescrit et bien connu. C'est d'ailleurs le Zythromax qui fait le plus de pb cardiaque alors que c'est une macrolide de la même famille que la Josacine.

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Et il ajoute que le principal facteur de mortalité dans l'épidémie (issu d'une comparaison entre pays) n'est pas la densité de population, ni l'urbanisation, ni même vraiment la pyramide des âges, mais de loin la mise en place précoce de tests.

 

Santé Publique France (et les ARS) sont décidément des organisations criminelles.

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il y a 29 minutes, Rincevent a dit :

Santé Publique France (et les ARS) sont décidément des organisations criminelles.

 

Effectivement. Ceux qui nous gouvernent risquent d'avoir chaud aux fesses si l'épidémie de retire.

 

Mais je suis étonné qu'une corrélation n'ait pas été tentée avec le climat. 

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il y a 2 minutes, L'affreux a dit :

Mais je suis étonné qu'une corrélation n'ait pas été tentée avec le climat. 

Ou au moins avec la latitude.

 

Je suppose que Raoult n'a pas détaillé l'ensemble des résultats de l'étude, je serais curieux de l'avoir en main.

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Il y a 8 heures, L'affreux a dit :

Ceux qui nous gouvernent risquent d'avoir chaud aux fesses si l'épidémie de retire.

Comme ils ont largement la main sur les chiffres diffusés, ils diffuseront l'info qui va bien, et ils passeront à travers.

Et, en prime, peut-être même feront condamner ceux qui diffusent les infos correctes.

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Quoi qu'on pense de Raoult c'est toujours intéressant de regarder ses chiffres parce qu'il est le seul à en avoir de comparables entre mars et maintenant.

 

Voici ce qu'il donne pour dire que ça redescend :

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Et une comparaison des deux "vagues" :

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Citation

COVID-19 : Pas de nouvelle vague, mais des répliques

 

Les derniers chiffres de l’épidémie française montrent qu’il n’y aura pas de nouvelle explosion épidémique, mais une série de répliques de moindre intensité

 

Première publication : jeudi 1er octobre 2020,
par Dominique Dupagne

 

"La prévision est un art très difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir disait" Pierre Dac. Cela n’a jamais été aussi vrai et pas un jour ne passe sans que des Nostradamus nous annoncent une terrifiante flambée épidémique, ou qu’au contraire, d’irréductibles optimistes affirment la fin de l’épidémie de COVID-19.
Comme souvent dans ce genre de situation, la vérité est au milieu.

 

J’ai attendu la fin du mois de septembre pour me faire une opinion sur l’avenir de l’épidémie française de COVID-19. En effet, des facteurs d’aggravation déterminants sont apparus il y a quelques semaines : les rentrées scolaires et universitaires, mettant en contact étroit d’importants effectifs de sujets jeunes et souvent peu respectueux des mesures barrières. S’y ajoutent les retours de vacances et les brassages de population qu’elles provoquent.

 

Tout était réuni pour qu’une rechute épidémique survienne. Il s’agissait même de la dernière opportunité pour le SARS-CoV2 de rencontrer des conditions aussi propices à sa diffusion. En effet, plus le temps passe, plus la montée modeste mais réelle de l’immunité collective freine la diffusion du virus.

 

Or les derniers chiffres officiels montrent une diminution des contaminations et une stabilisation du nombre d’hospitalisations depuis plusieurs jours, ce qui est incompatible avec une croissance exponentielle de l’épidémie, comme annoncée par exemple dans le Journal du Dimanche du 26 septembre avec cette projection délirante :

 

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Non seulement nous n’allons pas vivre la courbe rouge, mais nous ne vivrons probablement même pas la bleue, qui d’après les auteurs résulterait d’un reconfinement généralisé.

Le décompte des hospitalisations est le meilleur critère

Les différents décomptes disponibles n’ont pas la même valeur, les hospitalisations constituent le meilleur indicateur évolutif de l’épidémie.

 

Le décompte des tests positifs est trop dépendant de leur disponibilité, qui a beaucoup varié depuis février et qui était quasi nulle en avril. Ils permettent néanmoins sur une courte période de dégager des tendances précoces puisque la contamination est la première étape de la maladie.

 

Le décompte des décès est trop tardif. Par ailleurs, l’amélioration des techniques de réanimation a permis de faire diminuer très significativement la mortalité, ce qui fausse également la comparaison avec le pic d’avril. Il en est de même pour les entrées en réanimation : une meilleure prise en charge des malades en hospitalisation simple rend moins souvent nécessaire leur transfert en soins intensifs/réanimation et la comparaison avec le pic d’avril en serait faussée.

 

Les hospitalisations quotidiennes constituent donc (aussi longtemps que les hôpitaux ne sont pas saturés) le meilleur critère pour apprécier l’évolution de l’épidémie de COVID-19

 

Les autorités sanitaires fournissent quotidiennement des données sur ces hospitalisations, et autorisent leur utilisation par des tiers. Chacun peut ainsi les mettre en forme pour une bonne information de la communauté, et c’est qu’a fait Germain Forestier, Professeur d’informatique et "Data scientist" (expert en traitement des données massives) (C’est l’occasion de se rappeler que le web ne sert pas qu’à créer des startups...).

 

Sur sa page dédiée à la COVID-19, Germain Forestier propose 6 types de représentation des chiffres de l’épidémie française.
- Les données d’hospitalisation pour la France et les régions françaises sur le dernier mois filant ici.
- Idem mais par département ici
- Les données d’hospitalisation pour la France et les régions depuis le 18 mars 2020 ici
- Idem mais par département ici
Et enfin le taux de positivité des tests et d’incidence par classe d’âge.

Un fléchissement net pendant la dernière semaine de septembre

Une première constatation évidente à la lecture des courbes débutant le 18 mars, c’est qu’il est incorrect de parler de "deuxième vague" pour la France, comme pour la grande majorité des régions :

 

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Nous sommes confrontés à des répliques, par analogie avec les secousses secondaires qui suivent un tremblement de terre. Ces répliques sont de moindre intensité que le tremblement de terre initial et cette intensité est variable d’un lieu à l’autre autour de l’épicentre initial. Elles ne durent qu’un temps et finissent pas disparaître. Ce concept sismologique s’applique parfaitement à la situation épidémiologique actuelle.

 

La deuxième donnée qui saute aux yeux est le fléchissement récent de la croissance de ces hospitalisations, incompatible avec la croissance exponentielle annoncée par les catastrophistes.

 

Ce fléchissement de la progression des hospitalisations était annoncé par la décrue des nouvelles contaminations, logiquement plus précoce :

 

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Elle n’est pas encore visible dans le décompte des entrées en réanimation, à l’inverse plus tardives puisqu’elles font souvent suite à une hospitalisation "normale" initiale :

 

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C’est uniquement à distance de la métropole, dans les DOM-TOM que l’on observe une vraie deuxième vague, ou plutôt une première vague différée dans des régions initialement peu touchées par l’épidémie, comme en Guyane :

 

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Cette absence de deuxième vague était probable. Pourquoi ? Parce que le virus ne rencontrera jamais de situation plus propice à sa diffusion que pendant le première quinzaine de mars 2020, durant laquelle une population privée de masques protecteurs ne prenait pas encore la mesure du danger et faisait même la fête en milieu fermé la veille du confinement. L’immunité collective était inexistante ; les restaurants, bars, cinémas, théâtres, étaient bondés dans le cadre d’une insouciance collective encouragée par la plus haute autorité de l’État.

 

Bref, tout était réuni pour permettre l’explosion d’une épidémie, et c’est ce qui est arrivé. Le confinement qui a suivi a permis de "geler" l’épidémie et d’atténuer la saturation du système de santé, mais il n’a bien sûr pas faire disparaître le problème de fond.

Il était logique de redouter une deuxième vague début septembre

La crainte d’une reprise épidémique significative à la rentrée était fondée, et cette reprise est en effet survenue, touchant principalement les zones peu ou pas touchées par la première vague.

 

Voici la situation dans le Grand-Est, durement éprouvé par la première vague :

 

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Et dans les Bouches-du-Rhône, au contraire épargnées par la première vague :

 

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Mais il s’agit bien de répliques, sans commune mesure avec la vague survenue au printemps, qui ne reviendra donc pas. La relation inverse entre l’intensité des répliques et l’ampleur de la première vague suivant les régions confirme s’il en était besoin que l’immunité collective est réelle. Cette immunité collective n’est pas correctement évaluée par le taux de sujets sérologiquement positifs, c’est à dire portant des anticorps dirigés contre le SARS-CoV2 (immunité humorale). Ce n’est pas surprenant car nous savons que l’immunité dite "cellulaire", impossible à détecter par des analyses sanguines, joue un rôle important dans cette immunité collective.

 

Les hôpitaux vont encore vivre des semaines difficiles dans les zones où les répliques sont les plus fortes. Ils pourraient être transitoirement saturés, et ce risque justifie pleinement des mesures drastiques localisées comme la fermeture des bars et restaurants à Marseille. Mais globalement, nous avons mangé notre pain noir.

 

Faut-il pour autant relâcher notre vigilance ? Certainement pas. Cette situation a été permise par les mesures mises en place depuis plusieurs mois comme l’imposition du masque à l’intérieur des bâtiments et l’incitation forte au télétravail. Il faudra continuer à respecter ces mesures indispensables quelques mois.

 

En revanche, l’inutile et détestable imposition du masque à l’extérieur gagnerait à être supprimée, dans un geste d’apaisement vers ceux qui le vivent mal, à tort ou à raison. Tout devrait être fait également pour limiter les privations de liberté au strict nécessaire, et tenant compte encore une fois des situations locales.

 

J’espère que nos autorités sanitaires ne commettrons pas l’erreur d’affirmer que la stabilisation de l’épidémie a été permise par les mesures drastiques prise le 27 septembre. Cela n’est pas possible car il faut au moins 15 jours pour que l’effet d’une mesure se traduise dans les courbes d’hospitalisation. Continuer à perturber gravement sans raison suffisante la santé mentale des français et la vie économique du pays après la mi-octobre constituerait une erreur lourde de conséquences.

 

Pour finir et comme d’habitude, je vous invite à un débat sous cet article pour confronter les points de vue dans le respect mutuel.

 

Vous pouvez me suivre sur Twitter @ddupagne

 

Ite, missa est.

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Il y a le sénateur Bernard Jomier qui veut avoir le dernier mot contre Didier Raoult. https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-didier-raoult-et-un-senateur-opposes-sur-la-chloroquine_fr_5f60e02ec5b68d1b09c85006

 

 

Il aurait été intéressant de savoir l'opinion du sénateur sur l'autre médicament soi-disant miraculeux, le Remdesivir. 

 

 

 

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Dès les premiers instants : "la science a parlé..."

Cette instrumentalisation de plus en plus systématique de la science me fait froid dans le dos.

Et aussi : quand il liste les pays "anti" chloroquine, il ne cite en fait quasiment que des avis d'entités plus ou moins étatiques, pas les avis directs (et souvent contradictoires) de scientifiques.

L'idée de consensus scientifique, c'est vraiment un cancer de la pensée. Dès que je l'entends je sens des pulsions de violence naître en moi.

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il y a 14 minutes, Boz a dit :

L'idée de consensus scientifique, c'est vraiment un cancer de la pensée. Dès que je l'entends je sens des pulsions de violence naître en moi.

I know that feel, bro.

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