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Coronavirus : publications scientifiques, cartes, statistiques, essais cliniques etc.


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Audio Interview: Approaches to Covid-19 Vaccines and Antivirals

 

The rapid spread of SARS-CoV-2, a novel coronavirus that emerged in late 2019, and the resulting Covid-19 disease has been labeled a Public Health Emergency of International Concern by the World Health Organization. What physicians need to know about transmission, diagnosis, and treatment is the subject of ongoing updates from infectious disease experts at the Journal.

 

In this audio interview conducted on April 21, 2020, the editors discuss the paths to an effective Covid-19 vaccine and available strategies to develop therapeutic agents.

 

https://www.nejm.org/doi/do_file/10.1056/NEJMdo005759/NEJMdo005759.mp3?area=

 

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Un modèle italien nous éclaire sur les facteurs qui conduisent aux formes graves.

https://www.preprints.org/manuscript/202004.0436/v1

Le sport intense dans la phase d'incubation ou de début ne semble pas du tout une bonne chose car il favoriserait une dissémination du virus en profondeur source d'une réaction immunitaire démesurée dans un second temps...

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il y a 12 minutes, POE a dit :

Le sport intense dans la phase d'incubation ou de début ne semble pas du tout une bonne chose car il favoriserait une dissémination du virus en profondeur source d'une réaction immunitaire démesurée dans un second temps...

 

Je confirme :D

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CHU de Besançon : l'équipe du Pr Éric Delabrousse fait une découverte mondiale contre le Covid-19

 

L’association Covid-19 et embolie pulmonaire est fréquente et à haut risque

 

Pourquoi les patients atteints de Covid-19 ont-ils tendance à se dégrader alors qu'ils ont encore, pour certains, 75% de capacité respiratoire ? Personne ne le savait jusqu'à ce que l'équipe du Pr Éric Delabrousse propose une réponse. Des patients à Besançon ont pu déjà bénéficier de cette découverte. D'autres hôpitaux dans le monde vont reprendre les résultats de ce travail depuis sa validation par une revue scientifique américaine.

 

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Poumons atteints par le Covid-19. (image É. Delabrousse/Radiology)

 

Publiée jeudi 23 avril par la revue scientifique américaine "Radiology" (https://pubs.rsna.org/doi/10.1148/radiol.2020201544), référence mondiale dans le domaine médical, l'étude menée par l'équipe du Pr Éric Delabrousse au CHU de Besançon est considérée comme un « tournant » dans la lutte contre le coronavirus. Elle a été validée dans une revue scientifique de très haut niveau.

 

Si le professeur bisontin reçoit de nombreux messages de félicitations de la part de ses collègues à travers la France dont ceux du très réputé hôpital de la Pitié- Salpétrière à Paris, il a pris le temps de nous vulgariser la contenu de cette publication princeps (la première du genre).

« C'est une étude en mode commando menée avec mes confrères les Dr Franck Grillet, Julien Behr, Paul Calame et le Pr Sébastien Aubry. Le scanner sans injection n'est pas la pierre angulaire. Il faut réaliser un angioscanner pulmonaire ! Nous ne comprenions pas pourquoi des patients se dégradaient sur le plan respiratoire alors que leur atteinte pulmonaire était modérée et parfois stable. Maintenant, on comprend mieux » expose le Pr Éric Delabrousse, au service radiologie de l'hôpital de Besançon.

 

Sur 100 patients au CHU Minjoz, 23 font une embolie

 

Entre le 16 mars et le 4 avril, 100 patients au CHU de Besançon ont été explorés par angioscanner, un examen d'imagerie médicale avec injection de produit de contraste qui consiste à explorer les veines et les artères. Jusque-là, les médecins utilisaient le scanner sans injection. Pas suffisant visiblement. Car après quelques jours, des patients que l'on croyait dans un état stable avec 75% de capacité respiratoire présentaient une embolie pulmonaire, non décelée sur le scanner, et mortelle dans certains cas.


Les cardiologues ou réanimateurs ne pouvaient d'ailleurs pas la déceler sachant que l'hypoxie étaient due à des caillots présents au sein de tout petits vaisseaux, que seul l’angioscanner parvient à détecter. Parmi les patients explorés par angioscanner pulmonaire dans cette étude, 23 (23%) avaient une embolie pulmonaire. « Notre recommandation est donc claire : il faut dorénavant proposer la réalisation d'un angioscanner pulmonaire au lieu du scanner thoracique sans injection aux patients Covid-19 ayant des signes de gravité » indique le professeur. Une technique qui a sauvé des patients à Besançon et qui en sauvera d’autres.

 

Le CHU de Strasbourg s'y met

 

L'hôpital universitaire de Strasbourg partage cette recommandation. D'autres vont emboîter le pas. La conclusion des Dr Paul Calame (praticien hospitalier), Franck Grillet (chef de clinique), Julien Behr (radiologue spécialiste du poumon) et des professeurs Sébastien Aubry et Éric Delabrousse est la suivante : injecter tous les patients Covid-19 sévère pour analyser leurs vaisseaux pulmonaires en même temps que leurs poumons, puis en cas d’embolie pulmonaire les décoaguler, car même une pneumonie Covid-19 modérée peut conduire à une embolie pulmonaire. L'hôpital de Besançon prouve, une nouvelle fois, qu'il est à la pointe de la médecine dans de nombreux domaines.

 

Yttrium-dossier-3.JPG

Le professeur Delabrousse (assis) et Paul Calame.

 

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Acute Pulmonary Embolism Associated with COVID-19 Pneumonia Detected by Pulmonary CT Angiography

 

Summary

 

In patients with severe clinical features of COVID-19 infection, the proportion of patients with acute pulmonary embolus was 23% (95% CI: 15%, 33%) on pulmonary CT angiography.

 

Introduction

 

Chest CT plays an important role in optimizing the management of patients with COVID-19 while also eliminating alternate diagnoses or added pathologies, particularly for acute pulmonary embolism (1). A few studies and isolated clinical cases of COVID-19 pneumonia with coagulopathy and pulmonary embolus have recently been published (2–4). The main objective of our study was to evaluate pulmonary embolus in association with COVID-19 infection using pulmonary CT angiography.

 

Materials and Methods

 

This retrospective study was approved by our institutional review board. It followed the ethical guidelines of the declaration of Helsinki. Written informed consent was waived. Three authors (F.G., J.B., P.C.) had access to the study data. No author has any conflict of interest to declare in relation to this study.

 

Patients

 

The inclusion criteria were consecutive adult patients (≥ 18 years old) with a RT-PCR diagnosis (NucleoSpin RNA Virus kit, Macherey-Nagel Inc., Bethlehem, PA, USA) of SARS-CoV-2 or a strong clinical suspicion of COVID-19 (fever and/or acute respiratory symptoms, exposure to an individual with confirmed SARS-CoV-2 infection) who underwent a chest CT scan between March 15 to April 14, 2020 at a single center. In patients with suspected or confirmed SARS-CoV-2 infection, chest CT scan was performed when clinical features of severe disease were present (e.g., requirement for mechanical ventilation [IMV]) or underlying comorbidities). Patients with non-contrast chest CT scans were excluded.

 

CT Protocol

 

Our routine protocol for patients with severe clinical features of COVID-19 infection was multidetector pulmonary CT angiography using 256 slice multi-detector CT (Revolution, GE Healthcare, Milwaukee, WI) after intravenous injection of 60 ml iodinated contrast agent (Iomeprol 400 Mg I/mL, Bracco Imaging, Milan, IT) at a flow rate of 4 mL/s, triggered on the main pulmonary artery. CT scan settings were 120 kVp, 80 x .625 mm, rotation time .28 s, average tube current 300 mA, pitch .992 and CTDIvol 4.28 mGy.

 

Imaging Analysis. Chest CT scan pattern of COVID-19 and presence of pulmonary embolus were independently analyzed by two chest radiologists (J.B. and F.G. with 11 and 6 years of experience) on a PACS workstation (Carestream Health, Rochester, NY). Readers were blinded to patient status as well as clinical and biological features. In cases of discordance, a simultaneous reading to reach consensus was achieved.

 

Statistical Analysis

 

Comparisons between continuous variables were performed using Student t-test when distribution was normal. Comparison between categorical variables were performed using Pearson's chi-squared test or Fisher’s exact test. To determine the clinical factors associated with pulmonary embolus, we considered the CT extent of lesions, need for invasive mechanical ventilation, demographics, and the presence of comorbidities as potential independent variables in a logistic regression model. A P value of less than .05 indicated a significant difference. All analyses were performed with R version 3.4.4 (R Core Team 2017).

 

Results

 

Of 2003 patients diagnosed with COVID-19, 280 patients were hospitalized during the study period. Of these, 129 of 280 (46%) hospitalized patients underwent CT scan at an average of 9 ± 5 days after symptom onset. Twenty-nine patients had non-contrast chest CT due to contraindication to iodinated contrast or non-severe clinical features and thus were excluded. Finally, 100 patients with COVID-19 infection and severe clinical features were included were examined with contrast enhanced CT (Figure 1). The mean age of the included patients was 66 ± 13 years old, with 70 men and 30 women (Table; Appendix E1 [online]). Of 100 patients meeting inclusion criteria, 23 (23%, [95%CI, 15-33%]) patients had acute pulmonary embolism (Figure 2; Appendix E1 [online]). Patients with pulmonary embolus were more frequently in the critical care unit than those without pulmonary embolus (17 (74%) vs 22 (29%) patients, p<.001), required mechanical ventilation more often (15 (65%) versus 19 (25%) patients, p<.001) and had longer delay from symptom onset to CT diagnosis of pulmonary embolus (12 ± 6 versus 8 ± 5 days, p<.001), respectively (Table). In multivariable analysis, requirement for mechanical ventilation (OR = 3.8 IC95% [1.02 - 15], p=.049) remained associated with acute pulmonary embolus.

 

radiol.2020201544.fig1.gif

 

 

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Alors un scanner injecté c'est bien, mais si c'est vraiment 25% d'embolies pulmonaires pour les cas graves, on se demande si un traitement préventif (injection ou po) ne sera pas plus utile dans l'idée qu'il vaut mieux ne pas la faire l'embolie pulmonaire. D'ailleurs, je pense qu'un certain nombre d'équipes n'ont pas attendus d'avoir ces résultats pour faire ce traitement préventif.

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16 hours ago, POE said:

Un modèle italien nous éclaire sur les facteurs qui conduisent aux formes graves.

https://www.preprints.org/manuscript/202004.0436/v1

Le sport intense dans la phase d'incubation ou de début ne semble pas du tout une bonne chose car il favoriserait une dissémination du virus en profondeur source d'une réaction immunitaire démesurée dans un second temps...

je parie que ce n'est pas la meme chose pour HOMA IR > 2 vs HOMA IR < 1 

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Ce qui est curieux c'est que le mécanisme n'est pas le même entre infarctus, AVC et phénomène thrombo-embolique. Je n'arrive pas trop à faire le lien entre les deux.

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Il y a 8 heures, Freezbee a dit :

C'est une étude en mode commando

On attend que les demi-habiles normopathes #NoFakeMed leur tombent dessus. ;)

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Il y a 7 heures, POE a dit :

Ce qui est curieux c'est que le mécanisme n'est pas le même entre infarctus, AVC et phénomène thrombo-embolique. Je n'arrive pas trop à faire le lien entre les deux.

A chaque fois un vaisseau est bouché. 

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Certes mais ce ne sont pas les même mécanismes qui président à l'obstruction d'une veine et à celle d'une artère. Le risque thrombo-embolique et le risque vasculaire sont deux risques différents.

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Il y a 9 heures, h16 a dit :

Des jeunes (30 à 50 ans) atteints d'AVC, de crises cardiaques et d'oedèmes pulmonaires

 

https://www.washingtonpost.com/health/2020/04/24/strokes-coronavirus-young-patients/

 

On regrettera qu'aucune mention ne soit faite de la forme physique (IMC, prédiabète, etc.) des victimes.

 

Je ne parviens pas à accéder à l'article du WP, si d'autres ont le même problème que moi, je suis tombé sur celui qui le relaie (source : Le Point).

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il y a 53 minutes, h16 a dit :

A chaque fois un vaisseau est bouché. 

Ce n'est pas le même mécanisme physio pathologique. L'infarctus est en général une sténose d'une artère coronaire, l'AVC est soit embolique (FA) soit une sténose et l'embolie pulmonaire débute par une phlébite du membre inférieur qui migre vers la circulation pulmonaire. L'embolie pulmonaire est une complication classique de l'alitement et traitée préventivement par des HPBM.

Édit. les AVC sont aussi hémorragique, c'est une artère qui se déchire.

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il y a une heure, GilliB a dit :

Ce n'est pas le même mécanisme physio pathologique. L'infarctus est en général une sténose d'une artère coronaire, l'AVC est soit embolique (FA) soit une sténose et l'embolie pulmonaire débute par une phlébite du membre inférieur qui migre vers la circulation pulmonaire. L'embolie pulmonaire est une complication classique de l'alitement et traitée préventivement par des HPBM.

Édit. les AVC sont aussi hémorragique, c'est une artère qui se déchire.

Eh bien si tu avais lu l'article, tu verrais que dans les trois cas, il s'agit de vaisseaux bouchés (et des veines autant que des artères), qu'il n'y a pas de phlébite des membres dans ce cas là, etc.

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Il y a 2 heures, POE a dit :

Certes mais ce ne sont pas les même mécanismes qui président à l'obstruction d'une veine et à celle d'une artère. Le risque thrombo-embolique et le risque vasculaire sont deux risques différents.

Il faut lire l'article.

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il y a 50 minutes, h16 a dit :

Eh bien si tu avais lu l'article, tu verrais que dans les trois cas, il s'agit de vaisseaux bouchés (et des veines autant que des artères), qu'il n'y a pas de phlébite des membres dans ce cas là, etc.

C'est une publication du Washington Post. Pas de référence à une publication médicale. Juste une auto référence du WP à "une mystérieuse coagulation compliquant le covid-19."

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Il y a 8 heures, GilliB a dit :

C'est une publication du Washington Post. Pas de référence à une publication médicale. Juste une auto référence du WP à "une mystérieuse coagulation compliquant le covid-19."

Et donc ? 

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