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Coronavirus : publications scientifiques, cartes, statistiques, essais cliniques etc.


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Le 25/08/2020 à 17:26, Rübezahl a dit :

J'ai vu passer ça : https://fee.org/articles/cdc-a-quarter-of-young-adults-say-they-contemplated-suicide-this-summer-during-pandemic/

Hélas qqs suicides récents dans les faits divers locaux, mais je ne sais pas comment c'est par rapport à d'habitude.

Ma femme qui bosse au contact de la clientèle me dit que les gens sont impactés psychologiquement négativement, surtout les fragiles. Même ressenti.

De toutes manières, globalement, un stress supplémentaire semble plutôt néfaste sur une majorité de gens.

J'avais regardé s'il y avait des statistiques, mais je n'avais rien trouvé. Je ne sais pas si les chiffres sont publiés de manière mensuelle.

 

Sinon j'étais tombé sur ça (juin 2020) 

L'Observatoire national du suicide alerte sur la fragilité des chômeurs https://www.liberation.fr/amphtml/france/2020/06/10/l-observatoire-national-du-suicide-alerte-sur-la-fragilite-des-chomeurs_1790883

 

De toute manière j'imagine que l'impact psychologique du confinement, des restrictions et des conséquences économiques (faillite assurée pour certains) est loin d'être nul...

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Il y a 9 heures, Lugaxker a dit :

De toute manière j'imagine que l'impact psychologique du confinement, des restrictions et des conséquences économiques (faillite assurée pour certains) est loin d'être nul...

Oui, je pense aussi que l'addition de tout ça, ça fait beaucoup, en tous cas pour certains.

Et c'est un point que les gouvernants ne prennent absolument pas en considération, la population est traitée comme du bétail.

On en rajoute sur le baudet, tant qu'il s'écroule pas, on continue.

 

Quand on voit eg comment on peut se faire molester par la police pour non-port ou mauvais port du masque, ça freine les envies de sortie.

ça fait partie des nouveautés qui sont des vraies régressions.

 

En tous cas, dans mon petit département les faits divers "suicides" semblent hélas plus nombreux que d'hab.

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Bon résumé de la situation je pense.

En résumé: Allemagne, France et Italie le nombre de cas s'envole mais pas le nombre de morts.

https://notrickszone.com/2020/09/01/the-super-spreaders-of-panic-covid-19-hype-hysteria-have-reached-dimensions-of-absurdity/

 

Les critiques diront qu'il y a un décalage de qq semaines entre les contaminations et les morts.  C'est vrai, mais justement cela fait 1 à 2 mois que le nombre de cas remonte...

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Tribune qui explique que le confinement n'a pas d''effet significatif sur la contamination aux USA (article réservé aux abonnés,mais pour une raison qui m'échappe j'ai pu le lire sur mon mobile). 

https://www.wsj.com/articles/the-failed-experiment-of-covid-lockdowns-11599000890

 

En résumé: en comparant "l'indice de mobilité" (établi à partir des données de déplacement des téléphones mobiles fournies par Apple et Google) avec les courbes de cas et de décès on ne trouve pas de corrélation significative. 

 

Pour ceux qui ne sont pas abonnés (ou qui préfèrent la vidéo):

 

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Mentionné par MedCram, cette intéressante étude : "Effect of Calcifediol Treatment and best Available Therapy versus best Available Therapy on Intensive Care Unit Admission and Mortality Among Patients Hospitalized for COVID19: A Pilot Randomized Clinical study", issue de médecins de l'hôpital universitaire de Cordoue et de d'université de Louvain.

 

Donc on donne du calcifediol (un dérivé de la vitamine D) ou non à des malades qui sont par ailleurs soumis à la "best available therapy". Certes la taille du groupe est limitée (n = 50 + 25), mais les résultats sont très probants : les entrées brutes en réa sont divisées par 50 (si l'on se base sur l'intervalle de confiance, on divise les entrées en réa d'un facteur compris entre 6 et 500) ; et si l'on ajuste pour les risques liés à l'hypertension, les entrées sont divisées tout de même par 33 (ou, selon l'intervalle de confiance, par un facteur compris entre 4 et 330). Et on a p < 0.001, ce qui est très significatif.

 

Moralité : prenez de la vitamine D, en gélule ou en soleil, mais prenez-en.

 

Bonus track : c'est quoi, cette "best available therapy" ? C'est "a combination of hydroxychloroquine (400 mg every 12 hours on the first day, and 200 mg every 12 hours for the following 5 days), azithromycin (500 mg orally for 5 days)". ;)

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il y a 9 minutes, Rincevent a dit :

Moralité : prenez de la vitamine D, en gélule ou en soleil, mais prenez-en.

Han le fail dans le test Raoult, par construction tous les testés a l HCQ à marseille PRENNENT LE SOLEIL ! :) Conclusion, prenez pas de l'HCQ, habitez simplement dans le sud de la France ! 

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il y a 21 minutes, Prouic a dit :

Han le fail dans le test Raoult, par construction tous les testés a l HCQ à marseille PRENNENT LE SOLEIL ! :) Conclusion, prenez pas de l'HCQ, habitez simplement dans le sud de la France ! 

Le fait est que si il est probable mais pas encore certain que l'HCQ ait un rôle positif, je suis quasiment certain que les protocoles de l'IHU Marseille assurent un ensoleillement bien supérieur à ses homologues français (et je sais que le protocole Raoult inclut aussi une supplémentation en zinc à la moindre trace de déficience, ce qui est connu depuis longtemps pour son un effet très positif sur les infections à ribovirus).

 

Bref, on ne sait pas encore si Raoult a raison ou tort sur l'HCQ (je pense probable qu'il ait raison, mais on ne saura pour sûr que quand la poussière sera retombée) ; par contre on sait que son protocole soigne réellement les malades. Reste à savoir pourquoi. :lol:

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S'il semble bien que la grande majorité des cas de COVID soient asymptomatiques, à plus long terme le virus pourrait porter atteinte au système cardiovasculaire (d'après une étude en preprint) :

 

Citation

‘Carnage’ in a lab dish shows how the coronavirus may damage the heart

 

Maybe we should think of Covid-19 as a heart disease.

 

When SARS-CoV-2 virus was added to human heart cells grown in lab dishes, the long muscle fibers that keep hearts beating were diced into short bits, alarming scientists at the San Francisco-based Gladstone Institutes, especially after they saw a similar phenomenon in heart tissue from Covid-19 patients’ autopsies.

 

Their experiments could potentially explain why some people still feel short of breath after their Covid infections clear and add to worries that survivors may be at risk for future heart failure.

 

The new study was posted as a preprint on bioRxiv, meaning it has not yet been peer-reviewed or otherwise vetted by a scientific journal. The authors said they felt an urgent need to share their work so others could help them understand the mechanisms causing heart damage and work on ways to prevent or treat it.

 

When SARS-CoV-2 virus was added to human heart cells grown in lab dishes, the long muscle fibers that keep hearts beating were diced into short bits, alarming scientists at the San Francisco-based Gladstone Institutes, especially after they saw a similar phenomenon in heart tissue from Covid-19 patients’ autopsies.

 

Their experiments could potentially explain why some people still feel short of breath after their Covid infections clear and add to worries that survivors may be at risk for future heart failure.

 

The new study was posted as a preprint on bioRxiv, meaning it has not yet been peer-reviewed or otherwise vetted by a scientific journal. The authors said they felt an urgent need to share their work so others could help them understand the mechanisms causing heart damage and work on ways to prevent or treat it.

 

Together, the sarcomere and DNA damage caused by infection could explain earlier findings of heart damage as well as case reports of lingering weakness in patients who recovered from even mild Covid-19 — if they hold up to further scrutiny and are confirmed in more patient samples.

 

I think it’s really important and elegant work, helping to define the potential mechanisms by which SARS-CoV-2 is leading to the observed heart damage and clinical manifestations,” said Gregg Fonarow, interim chief of the UCLA Division of Cardiology and director of the Ahmanson-UCLA Cardiomyopathy Center. “There was a real question, other than just a few case reports, as to whether the heart muscle cells themselves could be infected. This shows that at least in vitro, that absolutely can occur and that those cells engender a response that is damaging and disruptive to those cells.”

 

Gladstone_Comparison

Healthy heart muscle (left) has long fibers that allow the muscle to contract. SARS-CoV-2 infection dices up these fibers (right), which can harm the cells’ ability to beat. Gladstone

 

Caveats abound when extrapolating from lab-dish studies with human cells to patients, but the striking cell culture images add to a limited but growing body of evidence from autopsy reports and clinical studies of hearts in people infected by SARS-2. Balancing the “only in cell culture” limitation is one advantage of studying infection in a dish: Scientists can watch one possible causal factor at a time in isolation, rather than trying to tease out what’s happening during a viral infection that finds its way into every system in the body. Is it inflammation? Is it pulmonary stress? Did the patient have previous heart damage?

 

“This is the virus itself damaging the heart,” said UCLA’s Fonarow, who was not involved in the research. “There are no other ones in that test tube. There is no systemic inflammation.” 

 

Sahil Parikh, an interventional cardiologist at Columbia University Irving Medical Center who was not involved in the Gladstone study, says the jury is still out.

 

“The data are provocative: It suggests that cardiomyocytes, the heart muscle cells, in a Petri dish are damaged in ways that are potentially irretrievable,” he said. “The challenge here is that this paper has not been peer-reviewed by people who are experts in cardiology, who have not had a chance to tear it apart. I am reluctant to make a lot out of a pre-publication manuscript, no matter how provocative the finding.” 

 

The Gladstone scientists concede the need for outside experts, and they have submitted the manuscript to a leading journal. Since the pandemic began, doctors and basic scientists have been documenting how the virus — initially viewed as primarily a respiratory illness — reaches into many parts of the body, from the nose to the toes. It can trigger an overwhelming immune response called a cytokine storm in some people, multisystem inflammation in some children, neurological problems, and abnormal blood clotting in the brain, heart, and lungs.

 

Concern about long-term damage to the heart stems from the fact that unlike the liver, for example, it cannot regenerate its tissues. Doctors in Germany reported earlier this summer that 39 autopsies and cardiac MRIs of 100 patients showed damage to the hearts of older people who died (average age of 85) and younger people (average age of 49) who weren’t even hospitalized for their apparently mild Covid-19 infections.

 

The cardiac MRI study has since been corrected to amend statistical errors, but Fonarow, who co-authored an editorial that accompanied the two articles published in July in JAMA Cardiology, said the main message of heart damage still held true, raising the specter of heart failure for patients as they grow older and their hearts become weaker.

 

Patients who heard about that German study are asking for cardiac MRIs, Parikh said. 

 

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Traduction :

 

Citation

Le « carnage » dans une boîte de laboratoire montre comment le coronavirus peut endommager le cœur

Peut-être devrions-nous considérer le Covid-19 comme une maladie cardiaque.

Lorsque le virus du SRAS-CoV-2 a été ajouté à des cellules cardiaques humaines cultivées en laboratoire, les longues fibres musculaires qui font battre le cœur ont été coupées en petits morceaux, ce qui a alarmé les scientifiques des instituts Gladstone, basés à San Francisco, surtout après qu'ils aient observé un phénomène similaire dans les tissus cardiaques provenant des autopsies de patients atteints de Covid-19.

Leurs expériences pourraient potentiellement expliquer pourquoi certaines personnes se sentent encore essoufflées après la disparition de leurs infections à Covid et ajouter aux inquiétudes que les survivants puissent courir le risque d'une future insuffisance cardiaque.

La nouvelle étude a été publiée en avant-première sur bioRxiv, ce qui signifie qu'elle n'a pas encore été examinée par des pairs ni par une revue scientifique. Les auteurs ont déclaré qu'ils ressentaient un besoin urgent de partager leurs travaux afin que d'autres puissent les aider à comprendre les mécanismes à l'origine des lésions cardiaques et à travailler sur les moyens de les prévenir ou de les traiter.

Lorsque le virus du SRAS-CoV-2 a été ajouté à des cellules cardiaques humaines cultivées en laboratoire, les longues fibres musculaires qui font battre le cœur ont été découpées en petits morceaux, ce qui a alarmé les scientifiques des instituts Gladstone de San Francisco, surtout après qu'ils aient observé un phénomène similaire dans les tissus cardiaques provenant des autopsies de patients atteints de Covid-19.

Leurs expériences pourraient potentiellement expliquer pourquoi certaines personnes se sentent encore essoufflées après la disparition de leurs infections à Covid et ajouter aux inquiétudes que les survivants puissent courir le risque d'une future insuffisance cardiaque.

La nouvelle étude a été publiée en avant-première sur bioRxiv, ce qui signifie qu'elle n'a pas encore été examinée par des pairs ni par une revue scientifique. Les auteurs ont déclaré qu'ils ressentaient un besoin urgent de partager leurs travaux afin que d'autres puissent les aider à comprendre les mécanismes à l'origine des lésions cardiaques et à travailler sur les moyens de les prévenir ou de les traiter.

Ensemble, le sarcomère et les lésions de l'ADN causées par l'infection pourraient expliquer les premiers résultats de lésions cardiaques ainsi que les cas de faiblesse persistante chez des patients qui se sont remis de Covid-19, même léger, s'ils résistent à un examen plus approfondi et sont confirmés par d'autres échantillons de patients.

« Je pense que c'est un travail vraiment important et élégant, qui aide à définir les mécanismes potentiels par lesquels le SRAS-CoV-2 conduit aux lésions cardiaques et aux manifestations cliniques observées », a déclaré Gregg Fonarow, chef intérimaire de la division de cardiologie de l'UCLA et directeur du centre de cardiomyopathie Ahmanson-UCLA. « Il y avait une vraie question, autre que quelques cas rapportés, de savoir si les cellules du muscle cardiaque elles-mêmes pouvaient être infectées. Cela montre qu'au moins in vitro, cela peut absolument se produire et que ces cellules engendrent une réponse qui est dommageable et perturbatrice pour ces cellules ».

Les mises en garde abondent lorsque l'on extrapole des études de laboratoire avec des cellules humaines à des patients, mais les images frappantes de cultures cellulaires s'ajoutent à un ensemble limité mais croissant de preuves provenant de rapports d'autopsie et d'études cliniques de cœurs de personnes infectées par le SRAS-2. L'un des avantages de l'étude de l'infection dans une boîte est d'équilibrer la limitation « uniquement en culture cellulaire » : Les scientifiques peuvent observer un facteur causal possible à la fois de manière isolée, plutôt que d'essayer de démêler ce qui se passe pendant une infection virale qui se retrouve dans tous les systèmes du corps. S'agit-il d'une inflammation ? Est-ce un stress pulmonaire ? Le patient a-t-il déjà eu des lésions cardiaques ?

« C'est le virus lui-même qui endommage le cœur », a déclaré M. Fonarow, de l'UCLA, qui n'a pas participé à la recherche. « Il n'y en a pas d'autres dans cette éprouvette. Il n'y a pas d'inflammation systémique ».

Sahil Parikh, un cardiologue interventionnel du Centre médical Irving de l'Université de Columbia qui n'a pas été impliqué dans l'étude Gladstone, dit que le jury est toujours en dehors.

« Les données sont provocantes : Elles suggèrent que les cardiomyocytes, les cellules du muscle cardiaque, dans une boîte de Pétri sont endommagées de manière potentiellement irrécupérable », dit-il. « Le défi ici est que cet article n'a pas été examiné par des personnes expertes en cardiologie, qui n'ont pas eu l'occasion de le déchirer. Je suis réticent à faire grand cas d'un manuscrit en pré-publication, même si la conclusion est provocante ».

Les scientifiques de Gladstone reconnaissent la nécessité de faire appel à des experts extérieurs, et ils ont soumis le manuscrit à une revue de premier plan. Depuis le début de la pandémie, les médecins et les spécialistes des sciences fondamentales ont documenté la manière dont le virus - initialement considéré comme une maladie respiratoire - atteint de nombreuses parties du corps, du nez aux orteils. Il peut déclencher chez certaines personnes une réaction immunitaire massive appelée « choc cytokinique », chez certains enfants une inflammation multisystémique, des problèmes neurologiques et une coagulation anormale du sang dans le cerveau, le cœur et les poumons.

L'inquiétude concernant les dommages à long terme causés au cœur vient du fait que, contrairement au foie, par exemple, il ne peut pas régénérer ses tissus. Des médecins allemands ont rapporté plus tôt cet été que 39 autopsies et IRM cardiaques de 100 patients ont montré des dommages au cœur de personnes âgées qui sont mortes (âge moyen de 85 ans) et de personnes plus jeunes (âge moyen de 49 ans) qui n'ont même pas été hospitalisées pour leurs infections Covid-19 apparemment bénignes.

L'étude sur l'IRM cardiaque a depuis été corrigée pour corriger des erreurs statistiques, mais M. Fonarow, qui a co-rédigé un éditorial accompagnant les deux articles publiés en juillet dans JAMA Cardiology, a déclaré que le principal message sur les dommages cardiaques restait vrai, ce qui soulève le spectre de l'insuffisance cardiaque chez les patients qui vieillissent et dont le cœur s'affaiblit.

Les patients qui ont entendu parler de cette étude allemande demandent des IRM cardiaques, a déclaré M. Parikh.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Leçon d'Alain Fischer au Collège de France : Les deux faces de la réponse immunitaire lors du Covid-19

 

Lien direct vers la vidéo : http://www.college-de-france.fr/video/alain-fischer/2020/lc-fischer-20200618.mp4

 

Citation

En quelques mois beaucoup d’informations ont été collectées sur la pandémie à Sars-Cov-2 responsable du Covid 19, maladie qui a provoqué à ce jour près de 30 000 décès en France et 375 000 dans le monde. Bien des questions restent cependant sans réponse. Lors de cette conférence, le Pr Alain Fischer fera le point des connaissances sur la réponse immune induite par le virus. Seront en particulier abordées les questions suivantes : comment se fait-il que l’infection virale ne soit pas contrôlée dans certains cas ? Pourquoi la réponse immune est elle-même pathologique et responsable de la sévérité de la maladie ? Seront enfin discutées les pistes thérapeutiques susceptibles de moduler la réponse immunitaire ainsi que la question du vaccin.

 

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Ça fait déjà quelques temps que je pense qu'il faut considérer le Covid-19 non pas comme une maladie respiratoire, mais avant tout comme une maladie vasculaire dont il se trouve qu'elle s'attaque préférentiellement aux organes respiratoires (je ne me souviens plus de quelle MedCram Update faisait le tableau complet de l'action du virus, mais les dérèglements autour du facteur de Von Willebrand étaient centraux).

 

L'appellation de "Ebola des poumons" est naturellement très exagérée, mais en termes de gravité des symptômes, ce n'est pas complètement absurde de dire que le Covid-19 est à Ebola ce que le cidre doux est au calvados. :lol: (Et c'est très probablement parce que c'est avant tout une maladie vasculaire que la vitamine D est si efficace.)

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Le 04/09/2020 à 14:28, Prouic a dit :

Han le fail dans le test Raoult, par construction tous les testés a l HCQ à marseille PRENNENT LE SOLEIL ! :) Conclusion, prenez pas de l'HCQ, habitez simplement dans le sud de la France ! 

Ce qui détonne un peu avec le fait qu'un tiers des départements en zone rouge sont dans le sud (le reste étant principalement la région parisienne et certains DOM).

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11 hours ago, Bisounours said:

À propos des tests et des faux positifs

 

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La question que je me pose depuis des semaines : le CT moyen a-t-il changé dernièrement ? Expliquerait-il une partie de l'augmentation du taux de positivité malgré l'augmentation du nombre de test (l'augmentation du nombre de rea/hosto montre au moins que ce ne serait pas la seule explication...)?

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Ce n'est pas littéralement des faux positifs. Ça concerne des porteurs avec une charge virale trop faible pour contaminer d'autres personnes.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/09/covid-19-l-hypersensibilites-tests-pcr-entre-intox-et-vrai-debat_6051528_4355770.html

 

Je n'ai pas réussi à trouver la source du Dr El Baze, j'espère que ce n'est pas lui : https://peterbob.artstation.com/

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lire https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.26.20080911v3

 

Citation

Abstract

Unlike previous epidemics, in addressing COVID-19 nearly all international health organizations and national health ministries have treated a single positive result from a PCR-based test as confirmation of infection, even in asymptomatic persons without any history of exposure. This is based on a widespread belief that positive results in these tests are highly reliable. However, data on PCR-based tests for similar viruses show that PCR-based testing produces enough false positive results to make positive results highly unreliable over a broad range of real-world scenarios. This has clinical and case management implications, and affects an array of epidemiological statistics, including the asymptomatic ratio, prevalence, and hospitalization and death rates. Steps should be taken to raise awareness of false positives, reduce their frequency, and mitigate their effects. In the interim, positive results in asymptomatic individuals that haven't been confirmed by a second test should be considered suspect.

 

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Il y a 10 heures, GilliB a dit :
Citation

Sources de faux positifs La plupart des faux positifs dans les tests basés sur la PCR sont probablement dus à une contamination, provenant de sources telles que des échantillons positifs analysés par le laboratoire, des contrôles positifs, des réactifs contaminés ou des travailleurs infectés. L'amplification massive des acides nucléiques rend les tests basés sur la PCR très sensibles, mais également très vulnérables à des niveaux infimes de contamination qui peuvent produire des faux positifs qui ne peuvent pas être distingués des vrais positifs. Des faux positifs peuvent également être produits par des mélanges d'échantillons ou des erreurs de traitement des données. (Google translate)

 

Une hypothèse est que l'augmentation de l'incidence des tests est due à une contamination des laboratoires par le virus.

L'augmentation de l'incidence n'est pas une donnée clinique, mais juste un artéfact. J'ai connu cette effet en clinique avec des tests qui devenaient de plus en plus sensibles  et une infection ancienne parasitait le processus décisionnaire.

De même pour les admission en réa, des lits de réa sont fermés en aout (vacances des soignants), ils sont rouverts en septembre et les nbre d'admission en réa augmente.

Citation

SARS-CoV-1 "Pour réduire la possibilité d'un résultat faussement positif, les tests doivent être limités aux patients présentant un indice de suspicion élevé de maladie du SRAS-CoV ... En outre, tout échantillon positif doit être retesté dans une référence laboratoire pour confirmer que l'échantillon est positif. Pour être sûr qu'un échantillon PCR positif indique que le patient est infecté par le SRAS-CoV, un deuxième échantillon doit également être confirmé positif. "11" [R] exigences pour le diagnostic de laboratoire du SRAS ... implique presque toujours deux tests différents ou plus ou le même test à deux reprises ou plus au cours de la maladie ou à partir de sites cliniques différents ... Un seul résultat de test est insuffisant pour le diagnostic définitif de l'infection par le SRAS-CoV.

 

Maintenant: SRAS-CoV-2 Sauf pour la validation des premiers résultats d'un laboratoire, nous n'avons trouvé aucune exigence ou recommandation pour un deuxième test de confirmation - soit sur un échantillon séparé ou une deuxième aliquote de l'échantillon initial— dans des documents d'orientation de l'Organisation mondiale de la santé, des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, de Public Health England, de l'Agence de la santé publique du Canada, de l'Organisation panaméricaine de la santé ou des Centers for Disease de Corée du Sud Contrôle et prévention; au lieu de cela, ces entités ne nécessitent qu'un seul résultat positif de PCR pour confirmer l'infection chez les personnes symptomatiques ou asymptomatiques.4-10 Les centres chinois de contrôle et de prévention des maladies nécessitent des manifestations cliniques et dans la plupart des cas une exposition épidémiologique en plus d'un seul résultat positif de PCR pour confirmer un cas.20 Depuis le 27 mai, l'Institut norvégien de santé publique a recommandé des tests de confirmation des résultats positifs chez des personnes à la fois asymptomatiques et sans antécédents d'exposition.21 Dans la plupart des régions, les tests étaient initialement limités aux personnes présentant des signes et symptômes cliniques et une épidémiologie élevée. risque, mais à mesure que les tests devenaient plus disponibles, de nombreuses autorités ont demandé et mis en œuvre une utilisation plus large des tests basés sur la PCR, y compris des tests sur des personnes ne présentant aucun symptôme ou un risque d'exposition connu. . Google translate

Actuellement pour un HIV il faut deus tests positifs, un ELISA et un WESTERN BLOT.

Pourquoi ce manque de rigueur? On sait qu'il y a des faux positifs, pourquoi ne pas exiger d'avoir une confirmation PCR avec sérologie IgM IgG?

Citation

Les résultats du modèle basés sur les données de test quotidiennes révèlent les trajectoires de fiabilité du programme de test (figures 1B-D, 2B-D). Certaines régions ont maintenu des tests à grande échelle alors même que la positivité des tests tombait à de faibles niveaux et que la fiabilité des résultats positifs approchait ou atteignait zéro. Par exemple, les résultats du modèle suggèrent qu'en Corée du Sud, après le 7 avril, presque tous les résultats positifs, en particulier pour les individus asymptomatiques, étaient probablement des faux positifs. Néanmoins, la Corée du Sud a continué à effectuer plus de 6000 tests par jour Google translate

 

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à l’instant, Lancelot a dit :

À mon avis parler des tests aujourd'hui c'est avoir un combat de retard. Le nombre d'hospitalisations augmente et c'est là-dessus qu'ils vont se concentrer maintenant.

Non non, tout dépend de la politique de régulation du SAMU (j'ai travaillé au SAMU).. Si le protocole est de récuser toute personne de plus de 75 ans, comme il était d'usage il y a peu, et si la politique est de tout faire pour les suspicions de COVID et d'hospitaliser tous le monde.. au lieu de laisser décider les médecins traitants, en accord avec la famille. Tous les chiffres sont faux, tous les chiffres sont politiques.  

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il y a 6 minutes, Lancelot a dit :

À mon avis parler des tests aujourd'hui c'est avoir un combat de retard. Le nombre d'hospitalisations augmente et c'est là-dessus qu'ils vont se concentrer maintenant.

C'est probable. 

On aura cependant du mal à expliquer le calme dans les autres pays où l'hystérie étant moins forte, on constate toujours des morts de nombre bas à nul, depuis plusieurs mois maintenant.

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il y a 47 minutes, Lancelot a dit :

À mon avis parler des tests aujourd'hui c'est avoir un combat de retard. Le nombre d'hospitalisations augmente et c'est là-dessus qu'ils vont se concentrer maintenant.

 

Je pense aussi. Les comptes d'apothicaires sur les morts évités n'avanceront pas notre cause. Il faut revenir aux fondamentaux : défendre la liberté. Le confinement de mars-avril n'en valait pas la peine. Certes il a évité des morts mais le prix à payer, ça a été la liberté, et c'était trop cher payé.

 

Utiliser le décompte des morts implique de s'éloigner de la liberté. La liberté dans un pays peut se vendre à combien ? 500 vies épargnées ? 5000 vies ? 50 000 vies ? Qu'est-ce qui est acceptable ? Aujourd'hui c'est 5000 vies, demain ce sera 500 et j'imagine bien qu'un jour on préférera priver tout un pays de liberté de peur d'augmenter les statistiques de 50 décès.

 

La vie enfermée confinée masquée ne vaut pas un clou. La vie qui vaut la peine d'être vécue, est libre.

  • Love 3
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il y a 5 minutes, L'affreux a dit :

 

Je pense aussi. Les comptes d'apothicaires sur les morts évités n'avanceront pas notre cause. Il faut revenir aux fondamentaux : défendre la liberté. Le confinement de mars-avril n'en valait pas la peine. Certes il a évité des morts mais le prix à payer, ça a été la liberté, et c'est trop cher payé.

Tu ne comprends pas. Tout les chiffres, nbre de morts, d'hospitalisation, de réa, de PCR+ ne sont pas fiables. quand on a 4% de positifs sur les tests PCR qui ont 1-5% de faux positifs, quand les chiffres d'admissions à l'hôpital sont fonctions des p)laces disponibles, Tout cela est un délire collectif.. ou pas. Comme le H1N1 où le ministère a fait des campagnes de vaccinations délirantes avec la prescriptions du tamiflu pour les femmes enceintes.

Délire collectif.. ou déni de la réalité.  On verra bien dans 1 an ou deux. Mais je pense qu'un autre délire prendra le devant de la scène.

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il y a 9 minutes, GilliB a dit :

Tu ne comprends pas. Tout les chiffres, nbre de morts, d'hospitalisation, de réa, de PCR+ ne sont pas fiables.

 

OK mais qu'ils soient fiables ou non n'importe pas, au fond. En tout cas pour ma part même des chiffres objectivement mauvais ne me feraient pas changer de position. La liberté n'est pas à vendre. La situation n'est pas acceptable.

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il y a 46 minutes, L'affreux a dit :

Le confinement de mars-avril n'en valait pas la peine. Certes il a évité des morts mais le prix à payer, ça a été la liberté, et c'était trop cher payé.

Ce n'est même pas dit.

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8 hours ago, h16 said:

C'est probable. 

On aura cependant du mal à expliquer le calme dans les autres pays où l'hystérie étant moins forte, on constate toujours des morts de nombre bas à nul, depuis plusieurs mois maintenant.

Ça frémit en Espagne, ils ont repassé la centaine de morts quotidiens*, je suppose que ça nous arrivera aussi.

 

( * Il y a du rattrapage de backlog dans les déclarations officielles qui ont fait monter à 249 hier)

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