Aller au contenu

Coronavirus : publications scientifiques, cartes, statistiques, essais cliniques etc.


Freezbee

Messages recommandés

Si on compare les décès cliniques d'une grippe saisonnière classique à ceux du Covid on est bien sur un autre ordre de grandeur. La surmortalité statistique semble plus grande aussi pour le covid. (Mais nettement moins que les cas cliniques.)

 

Sinon on parle de qualité des soins pour expliquer la différence entre pays mais le taux de mortalité des hospitalisés ne semble pas très différents d'un pays à l'autre.

Je ne crois pas qu'on puisse assimiler qualité des soins et qualité des mesures préventives, et, franchement de ce qu'on a pu voir également, de la chatte.

Lien vers le commentaire

Site de l'INSEE https://blog.insee.fr/mourir-de-la-grippe-ou-du-coronavirus-faire-parler-les-chiffres-de-deces-publies-par-linsee-avec-discernement/

 

 

La grippe, cause directe ou indirecte du décès

Une fois identifiée, reste à savoir de combien de décès l’épidémie est effectivement responsable. La réponse est complexe car elle doit tenir compte de la « comorbidité », c’est-à-dire la conjonction, en règle générale, de plusieurs facteurs lorsque l’épidémie de grippe touche chaque hiver la population : de fait, dans les certificats de décès, les médecins doivent coder les différentes causes, selon une classification internationale des maladies. La cause initiale de décès est alors définie comme étant la maladie, ou les circonstances en cas de mort violente (suicide, accident, homicide), « à l’origine du processus morbide ayant entraîné le décès ». C’est ainsi que pour un patient atteint par exemple d’une infection pulmonaire, d’une affection respiratoire ou d’un diabète, la grippe peut précipiter le décès sans être comptabilisée comme la cause directe Le décès serait alors survenu mais quelques semaines ou mois plus tard. Selon cette classification, sont recensés chaque année en France « seulement » quelques centaines de décès attribués à la grippe en cause principale : ce nombre a varié entre 317 et 1 890 selon les années entre 2011 et 2016, d’après les données collectées et publiées par le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès. Il peut exister un rapport de 1 à 10 entre le nombre de décès causés directement par la grippe et recensés comme tels dans les certificats de décès et le nombre de décès dont l’épidémie est « responsable », mesuré à partir de l’analyse statistique de la surmortalité.

Lien vers le commentaire

Oui je me souviens t'avoir lu parler de 600 morts par an dû à la grippe mais 1) c'est une moyenne (il peut donc y avoir des années où ça fait x2) 2) il faudrait utiliser la même méthode pour comparer avec le coronavirus

 

i.e. aller donc faire des moyennes d'études qui font des moyennes de stats et retrouver le même type de chiffre :

 

Citation

En moyenne, si on compile les 77 estimations des 50 peer-reviewed articles, cela donne ceci pour la grippe pandémique 2009 H1N1 : – Estimated Cases 0.006% – Estimated symptomatic cases 0.067% – Laboratory-confirmed cases 4.747% En moyenne pondérée de tous ces articles, les « estimated symptomatic cases » sont à 0,0135%.

 

D'ailleurs j'ai pas compris comment tu passe de 0.067% à 0,0135%

 

et 3) si tu cherches cette maladie comme "cause principale" on n'a pas les chiffres de combien a tué de gens le covid en cause principale

 

non ?

Enfin bref, si c'est 50x une grippe alors je retire le qualificatif de "grosse grippe" évidemment, faudrait un truc plus fort. Méga grippe ça sonne bien 

Lien vers le commentaire

Le taux de létalité moyen pour toute la population n'a pas tellement d'intérêt je trouve pour la covid, tant la maladie frappe fort sur certains profils et est bénigne sur d'autres.

Le taux moyen ne dit rien de ton risque à toi ici.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
14 hours ago, h16 said:

Sauf que ce n'est pas du tout antinomique et que je n'ai jamais ni écrit, ni même prétendu le contraire. Les endroits où les gens ont été soignés, les malades isolés et traités ont observé une faible mortalité. Eh oui. Mais là où les autorités ont merdé, il y a bien eu un gros surcroît de mortalité. Eh oui. Et comme les courbes volent à la figure de ceux qui prétendaient que ce n'était qu'une petite grippe (admettre le contraire revenant dans leur esprit binaire à accepter le confinement, ce qui est idiot), ça réfute de la courbe. Un classique.

 

tu as raison et par ailleurs, c'est la qu'on arrive au stade ou le diable est dans les details :

  • pour les moins de 70 ans c'est moins grave qu'une grippe ; et surtout pour les enfants et les jeunes
  • il ne se serait rien passe dans un contexte ou la medecine et le system de sante (LOL) s'assurent de facto qu'un tres grand nombre de gens sont en etat de maladie metabolique permanente grave. Un exemple un seul : personne autour de moi, zero, zilch, de connait son index HOMA. Pire : meme pas son ratio triglycerides / HDL. (j'ai eu cette discussion avec quelqu'un de bien connu ici. "je n'ai pas le diabete" ; "comment le sais-tu ?" ; il m'envoie ses analyses de sang, sans que je lui demande rien. On regarde le ratio triglycerides / HDL... Houston, we got a problem. -> nous sommes au stade ou la medecine est dangereuse / son risque de la Covid-19 etait bien plus eleve que si ce probleme n'etait pas ainsi artificiellement cree de toutes pieces) 
Lien vers le commentaire

les vrais chiffres non contestes 

 

 

On 10/2/2020 at 2:36 PM, h16 said:

Site de l'INSEE https://blog.insee.fr/mourir-de-la-grippe-ou-du-coronavirus-faire-parler-les-chiffres-de-deces-publies-par-linsee-avec-discernement/

 

 

La grippe, cause directe ou indirecte du décès

Une fois identifiée, reste à savoir de combien de décès l’épidémie est effectivement responsable. La réponse est complexe car elle doit tenir compte de la « comorbidité », c’est-à-dire la conjonction, en règle générale, de plusieurs facteurs lorsque l’épidémie de grippe touche chaque hiver la population : de fait, dans les certificats de décès, les médecins doivent coder les différentes causes, selon une classification internationale des maladies. La cause initiale de décès est alors définie comme étant la maladie, ou les circonstances en cas de mort violente (suicide, accident, homicide), « à l’origine du processus morbide ayant entraîné le décès ». C’est ainsi que pour un patient atteint par exemple d’une infection pulmonaire, d’une affection respiratoire ou d’un diabète, la grippe peut précipiter le décès sans être comptabilisée comme la cause directe Le décès serait alors survenu mais quelques semaines ou mois plus tard. Selon cette classification, sont recensés chaque année en France « seulement » quelques centaines de décès attribués à la grippe en cause principale : ce nombre a varié entre 317 et 1 890 selon les années entre 2011 et 2016, d’après les données collectées et publiées par le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès. Il peut exister un rapport de 1 à 10 entre le nombre de décès causés directement par la grippe et recensés comme tels dans les certificats de décès et le nombre de décès dont l’épidémie est « responsable », mesuré à partir de l’analyse statistique de la surmortalité.

ne crie pas. On ne compte pas pareil 

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Nick de Cusa a dit :

les vrais chiffres non contestes 

 

qui confirment une létalité 10x plus forte :) (pour le moment)

 

Citation

ne crie pas. On ne compte pas pareil 

copier coller qui tient compte du H1

j'ai juste grassé le point important

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Nick de Cusa a dit :

et la video complete "la situation actuelle n'a juste rien a voir" 

 

Le type est manifestement compétent et intelligent (en plus d'être très bon orateur), domaine pour les quelques passages hors-sujet.

Lien vers le commentaire
1 hour ago, Nick de Cusa said:

le dogme reanimatoire de l'intubation etait faux

 

 

 

C'est pourtant indispensable. Si on le faisait pas, comment faire peur au bon peuple avec des services de réa saturés ?

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Dans la réalité quotidienne d'un médecin, on ne parle pas de grippe mais de syndrome grippal. C'est une nébuleuse de signes cliniques fourre-tout, qui amalgame, la grippe stricto sensu, les infections bronchopulmonaires diverses, des pneumopathies d'inhalation en EHPAD etc.. En faite, lors d'une épidémie de grippe, tous les sd grippaux seront étiquetés 'grippe', et en dehors bronchite. On ne fait pas de sérologie, ni prélèvements pharyngés, donc c'est un diagnostic clinique aléatoire. Donc dans un certificat de décès on ne marque jamais grippe, puisqu'on n'a pas la preuve biologique. Du coté des statistiques, on attribue à la grippe tous les événements de surmortalité hivernal, concomitant d'une épidémie de grippe bien réelle.

Citation

Selon cette classification, sont recensés chaque année en France « seulement » quelques centaines de décès attribués à la grippe en cause principale : ce nombre a varié entre 317 et 1 890 selon les années entre 2011 et 2016, d’après les données collectées et publiées par le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès. Il peut exister un rapport de 1 à 10 entre le nombre de décès causés directement par la grippe et recensés comme tels dans les certificats de décès et le nombre de décès dont l’épidémie est « responsable », mesuré à partir de l’analyse statistique de la surmortalité.

C'est comme le COVID il y a des morts du COVID et des morts avec le COVID. Où est la réalité? Entre les deux.

 

  • Yea 3
Lien vers le commentaire

Ce qui me fascine dans ce débat, c'est de voir des journalistes ne pas hésiter à traiter de conspirationniste, de charlatans des chercheurs et médecins dont le tort est de présenter une narration moins catastrophiste.

A croire que maintenant, la réfutation/confirmation de la science doive passer par la case adoubement médiatique...

Maintenant, je remarque aussi qu'on se sert du vocable "complotiste" pour dénoncer des soi disant saboteurs de l'effort national...

  • Yea 4
Lien vers le commentaire
il y a 9 minutes, ph11 a dit :

 

A croire que maintenant, la réfutation/confirmation de la science doive passer par la case adoubement médiatique...

 

Tu mets le point sur un élément très interessant. Les médias sont en train de remplacer l'évaluation par les pairs pour déterminer si une recherche est vrai ou fausse.

Je ne dit pas qu'il n'y avait pas une dérive politique dans l'évaluation par les pairs mais elle prend une tournure beaucoup plus forte avec justement une alliance entre les scientifiques qui politise la science et les médias.

 

J'espère que le reste du milieu scientifique va se rebeller contre ça.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Un bon résumé des difficultés de la démarche scientifique par Matt Riddley.

https://www.wsj.com/articles/what-the-pandemic-has-taught-us-about-science-11602255638

L'article est réservé aux abonnés du WSJ, mais il est aussi disponible gratos chez Judith Curry:

https://judithcurry.com/2020/10/10/what-the-pandemic-has-taught-us-about-science/

 

 

Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, fm06 a dit :

Un bon résumé des difficultés de la démarche scientifique par Matt Riddley.

https://www.wsj.com/articles/what-the-pandemic-has-taught-us-about-science-11602255638

L'article est réservé aux abonnés du WSJ, mais il est aussi disponible gratos chez Judith Curry:

https://judithcurry.com/2020/10/10/what-the-pandemic-has-taught-us-about-science/

 

 

Citation

Some guessed it had come from an animal sold in the Wuhan wildlife market. The evidence proved them wrong.

Ah bon?

Lien vers le commentaire
2 hours ago, Zagor said:

Tu mets le point sur un élément très interessant. Les médias sont en train de remplacer l'évaluation par les pairs pour déterminer si une recherche est vrai ou fausse.

Je ne dit pas qu'il n'y avait pas une dérive politique dans l'évaluation par les pairs mais elle prend une tournure beaucoup plus forte avec justement une alliance entre les scientifiques qui politise la science et les médias.

 

J'espère que le reste du milieu scientifique va se rebeller contre ça.

Franchement peu de chance que ça s'améliore. Ce qu'on voit aujourd'hui n'est que l'aboutissement d'une crise de la recherche en cours depuis très longtemps. La politisation de la science, la volonté de la rendre "ouverte", "citoyenne", "écologique"... bref d'y introduire des chevaux de Troie idéologiques, la fétichisation de certaines pratiques sans aucun recul possible, la critique d'autres (comme le peer-review) sans en comprendre les avantages, l'invasion de la tour d'ivoire par des journalistes ou des gens random via une vulgarisation à outrance, des disciplines entières qui ne font que singer l'apparence de la science comme les grievance studies... Le milieu scientifique au mieux ferme les yeux, au pire applaudit et participe activement.

  • Yea 6
Lien vers le commentaire

J'ai passé ma thèse (informatique) en 1987.

Le milieu de la recherche était déjà très politisé/pourri à l'époque (comprendre à gauche toute).

Et ça influait déjà sur le contenu, ie les programmes et les chercheurs pour les faire.

(... et ça date évidemment d'avant (bien avant) 1987, je mentionne juste cette date pour avoir bien vu le phénomène de mes propres yeux).

 

Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, ph11 a dit :

Maintenant, je remarque aussi qu'on se sert du vocable "complotiste" pour dénoncer des soi disant saboteurs de l'effort national...

De même que, aux yeux des révolutionnaires, la loi du maximum a échoué non pas parce qu'elle résultait d'une mauvaise compréhension d'un problème (l'inflation due aux assignats révolutionnaires) mais d'accapareurs, tous nécessairement agents royalistes. 

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Encore une étude qui pointe des conséquences pour les guéris du covid: 90% des malades remis auraient des séquelles à moyen ou long terme, en particulier les malades légers qui n'étaient pas hospitalisés.

 

https://www.reuters.com/article/health-coronavirus-southkorea-study/nine-in-ten-recovered-covid-19-patients-experience-side-effects-study-idUSKBN26K1GC

rejoignant d'autres études du genre comme https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2768351

 

Citation

Le milieu scientifique au mieux ferme les yeux, au pire applaudit et participe activement.

 

Le milieu scientifique il est aussi pris entre plusieurs feux et fait ce qu'il peut. C'est déjà pas évident de se battre contre les politisations débiles type anti-OGM/chimie et autres écoloniaiseries, quand t'es dans ce genre de domaine et que tu te retrouves avec des idiots de tous les côtés qui déforment tous tes propos, c'est pas évident. Un scientifique qui se retrouve entre des politiciens/médias qui vont vite en besogne et l'interprètent abusivement d'un côté, et des conspirationnistes/obscurantistes de l'autre qui remettent violemment en cause tout ce qui ne va pas dans leur sens, c'est pas évident. C'est pas étonnant que certains baissent les bras ou finissent par préférer laisser les premiers pour combattre les seconds. La plupart de mes connaissances travaillant dans ces domaines en focus ont plutôt baissé les bras face à cette déferlante...

Lien vers le commentaire
il y a 5 minutes, Gilles a dit :

Encore une étude qui pointe des conséquences pour les guéris du covid: 90% des malades remis auraient des séquelles à moyen ou long terme, en particulier les malades légers qui n'étaient pas hospitalisés.

 

https://www.reuters.com/article/health-coronavirus-southkorea-study/nine-in-ten-recovered-covid-19-patients-experience-side-effects-study-idUSKBN26K1GC

rejoignant d'autres études du genre comme https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2768351

 

Hum. C'est une très mauvaise nouvelle.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...