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Le confinement et les autres mesures autoritaires : diktat médical, pour quoi ?


Freezbee

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30 minutes ago, Lancelot said:

Oui c'est un peu le problème. Le confinement c'est parfait pour les gens qui habitent  seuls mais sinon c'est quitte ou double pour toute la famille.

Bof.

A partir du moment où tu vis avec un malade, tes chances d'être contaminées sont déjà énorme, alors confinement ou pas...

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Il y a 4 heures, L'affreux a dit :

L'Italie vient d'enregistrer +10 000 nouveaux cas en deux jours.

https://hgis.uw.edu/virus/

 

Fais attention, ce site est bien pour visualiser l'évolution pays par pays mais j'ai l'impression qu'il est mis à jour moins souvent (ou plus tard) que les autres. Update quatre heures après ton message :

 

Screenshot-from-2020-03-18-13-02-14.png

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Le gouvernement travaille sur un projet de loi qui prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire »

Le projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de coronavirus prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire », permettant notamment de restreindre certaines libertés, selon ce texte obtenu mercredi de source parlementaire

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il y a 13 minutes, Alchimi a dit :

Je suis le seul sinon à trouver cette histoire de re écrire un mot à chaque fois que tu sors acheter faire une course de bouffe ou prendre l'air en solo pour te dégourdir les jambes complétement ubuesque?

 

Enfin, j'entends bien qu'il n'y a que ça pour faire comprendre aux gens abrutis qu'il faut limiter au max les échanges sociaux pendant une période de 2 semaines, mais l'idée même d'écrire avec un stylo "je jure sur l'honneur sortir me dégourdir les jambes en solo sans rouler une pelle bien baveuse à tout les autres passants dans la rue signé par moi même" me semble équivalent à la vielle blague de la fameuse question "Comptez-vous essayer d'assassiner le président des USA?" à la douane US.

 

Aussi con que ça puisse avoir l'air, je suis sûr que ça a une certaine efficacité. Déjà, personnellement, je serai bien allé me dégourdir les jambes aujourd'hui, et la principale raison pour laquelle je ne le fait pas est la flemme de remplir un papier... Je suis sûr que beaucoup de gens vont promener leur chien une fois au lieu de deux par jour (quand tu as rien d'autres à faire...) pour la même raison.

Je crois aussi qu'il y a des études qui montre que l'on a tendance à plus obéir aux règles quand on nous demande de le promettre formellement, de signer un papier, etc. C'est pas complètement con de prendre en compte l'état de la recherche en psychologie du comportement au lieu de se contenter des bons vieux menaces de coercition/recommandation, qui ne sont pas toujours très efficace (pour la coercition, c'est sa perception plus que son ampleur qui joue vraiment, et pour les recommandation, elles peuvent même avoir le résultat inverse).

 

Quelqu'un aurait des sources sur les obstacles bureaucratiques qui empêche de faire plus de tests ?

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il y a 26 minutes, Mégille a dit :

et la principale raison pour laquelle je ne le fait pas est la flemme de remplir un papier...

Tu n'as pas de smartphone ?

 

@Bézoukhov les forêts, c'est sympa ; et les routes de campagne sans aucune bagnole, c'est pas mal non plus.

 

  

Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

Le gouvernement travaille sur un projet de loi qui prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire »

Le projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de coronavirus prévoit d’autoriser la déclaration d’un « état d’urgence sanitaire », permettant notamment de restreindre certaines libertés, selon ce texte obtenu mercredi de source parlementaire

Dans quelques mois, pour essayer de reprendre des forces, LREM proposera d'étendre cet état à la lutte contre le RCA (dont je n'entends plus parler depuis quelques semaines et sincèrement, loin de moi l'idée de remercier toute cette merde, ça fait du bien) et autres joyeusetés.

Et puis maintenant que le grand chef a dit que létapéra, j'ai toute confiance dans les groupes d'opposition pour affirmer haut et fort que si lui ne le fait pas, eux le feront.

 

Ah, et comme on tourne en rond ici, je propose

 

/Thread

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Pour expliquer leurs décisions, je pense sincèrement que l'option "on tire au sort tous les soirs à 19h une nouvelle mesure, et qui la présente" est de plus en plus plausible.

 

  

il y a 12 minutes, Tesla a dit :

C'est le fils de Raël ? :huh:


C'est souvent ce qu'on lui sort, et tous les six mois il s'en rapproche un peu plus.

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À noter :

 

Citation

Yet new clusters are emerging, and for 20% of confirmed cases, it’s unclear how they became infected, suggesting there is still undetected community spread. “As long as this uncertainty remains, we cannot say that the outbreak has peaked,” Chun says.

 

Traduction :

 

Révélation

Les cas de coronavirus ont fortement diminué en Corée du Sud. Quel est le secret de son succès ?

 

L'Europe est désormais l'épicentre de la pandémie de COVID-19. Le nombre de cas et de décès s'est envolé en Italie, en Espagne, en France et en Allemagne, et de nombreux pays ont imposé un verrouillage et fermé leurs frontières. Pendant ce temps, les États-Unis, entravés par un fiasco avec des kits de test retardés et défectueux, ne font que deviner la charge que représente la COVID-19, bien que les experts estiment qu'ils sont sur la même trajectoire que les pays d'Europe.

 

Au milieu de ces terribles tendances, la Corée du Sud est apparue comme un signe d'espoir et un modèle à imiter. Ce pays de 50 millions d'habitants semble avoir considérablement ralenti son épidémie ; il n'a signalé que 74 nouveaux cas aujourd'hui, contre 909 à son pic du 29 février. Et il l'a fait sans fermer des villes entières ou prendre certaines des autres mesures autoritaires qui ont aidé la Chine à maîtriser son épidémie. « La Corée du Sud est une république démocratique, nous estimons que le verrouillage des villes n'est pas un choix raisonnable », déclare Kim Woo-Joo, spécialiste des maladies infectieuses à l'université de Corée. Le succès de la Corée du Sud peut servir de leçon à d'autres pays, mais aussi d'avertissement : Même après avoir réduit le nombre de cas, le pays est prêt pour une résurgence.

 

Derrière son succès jusqu'à présent se cache le programme de dépistage le plus vaste et le mieux organisé au monde, combiné à des efforts considérables pour isoler les personnes infectées et pour retrouver et mettre en quarantaine leurs contacts. La Corée du Sud a testé plus de 270 000 personnes, ce qui représente plus de 5 200 tests par million d'habitants, soit plus que tout autre pays, à l'exception du minuscule Bahreïn, selon le site web Worldometer. Les États-Unis ont jusqu'à présent effectué 74 tests pour 1 million d'habitants, selon les données des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies.

 

L'expérience de la Corée du Sud montre que « la capacité de diagnostic à l'échelle est la clé du contrôle des épidémies », déclare Raina MacIntyre, spécialiste des maladies infectieuses émergentes à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney. « La recherche des contacts est également très influente dans le contrôle des épidémies, tout comme l'isolement des cas », dit-elle.

 

Cependant, on ne sait pas encore si le succès sera au rendez-vous. Le nombre de nouveaux cas diminue en grande partie parce que l'effort herculéen pour enquêter sur un groupe massif de plus de 5000 cas - 60 % du total de la nation - liés à l'église Shincheonji de Jésus, une méga-église messianique secrète, est en train de s'arrêter. Mais à cause de cet effort, « nous n'avons pas cherché dans d'autres régions de la Corée », déclare Oh Myoung-Don, spécialiste des maladies infectieuses à l'Université nationale de Séoul.

 

De nouvelles grappes apparaissent maintenant. Depuis la semaine dernière, les autorités ont signalé de nombreuses nouvelles infections, dont 129 liées à un centre d'appel de Séoul. « Cela pourrait être le début d'une propagation communautaire », à travers Séoul et la province voisine de Gyeonggi, selon Kim. La région compte 23 millions d'habitants.

 

Les leçons du MERS

 

La Corée du Sud a appris à ses dépens l'importance de la préparation. En 2015, un homme d'affaires sud-coréen a été atteint du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) à son retour d'une visite dans trois pays du Moyen-Orient. Il a été soigné dans trois établissements de santé sud-coréens avant d'être diagnostiqué avec le MERS et isolé. Il a alors déclenché une chaîne de transmission qui a infecté 186 personnes et en a tué 36, dont de nombreux patients hospitalisés pour d'autres affections, des visiteurs et du personnel hospitalier. La recherche, les tests et la mise en quarantaine de près de 17 000 personnes ont permis d'enrayer l'épidémie au bout de deux mois. Le spectre d'une épidémie galopante a alarmé la nation et a mis l'économie à mal.

 

« Cette expérience a montré que les tests de laboratoire sont essentiels pour contrôler une maladie infectieuse émergente », déclare Kim. De plus, Oh dit, « L'expérience du MERS nous a certainement aidé à améliorer la prévention et le contrôle des infections hospitalières ». Jusqu'à présent, il n'y a pas de rapports d'infections de COVID-19 parmi les travailleurs de la santé sud-coréens, dit-il.

 

La législation promulguée depuis lors a donné au gouvernement le pouvoir de collecter des données sur les téléphones portables, les cartes de crédit et d'autres données auprès des personnes dont le test est positif afin de reconstituer leurs déplacements récents. Ces informations, dépouillées de leurs identifiants personnels, sont partagées sur des applications de médias sociaux qui permettent à d'autres personnes de déterminer si elles ont pu croiser le chemin d'une personne infectée.

Après l'apparition du nouveau coronavirus en Chine, les Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies (KCDC) se sont empressés de développer des tests et ont coopéré avec les fabricants de diagnostics pour mettre au point des kits de tests commerciaux. Le premier test a été approuvé le 7 février, alors que le pays ne comptait que quelques cas, et distribué aux centres de santé régionaux. Seulement 11 jours plus tard, une femme de 61 ans, connue sous le nom de « Cas 31 », a été testée positive. Elle s'était présentée aux services des 9 et 16 février à la méga-église Shincheonji de Daegu, à environ 240 kilomètres au sud-est de Séoul, se sentant déjà légèrement malade. Plus de 500 participants sont assis côte à côte sur le sol de l'église pendant les services de deux heures, selon les informations locales.

 

Le pays a identifié plus de 2900 nouveaux cas dans les 12 jours qui ont suivi, la grande majorité étant des membres du Shincheonji. Rien que le 29 février, le KCDC a signalé plus de 900 nouveaux cas, ce qui porte le total cumulé à 3150 et fait de l'épidémie la plus importante, et de loin, en dehors de la Chine continentale. La flambée a d'abord dépassé les capacités de dépistage et les 130 inspecteurs du KCDC n'ont pas pu suivre le rythme, explique Kim. Les efforts de recherche des contacts se sont concentrés sur le groupe Shincheonji, où 80 % des personnes ayant signalé des symptômes respiratoires se sont révélées positives, contre seulement 10 % dans les autres groupes.

 

Les patients à haut risque ayant des maladies sous-jacentes sont prioritaires pour l'hospitalisation, explique Chun Byung-Chul, épidémiologiste à l'université de Corée. Ceux qui présentent des symptômes modérés sont envoyés dans des locaux de formation d'entreprise réaménagés et dans des espaces fournis par des institutions publiques, où ils bénéficient d'un soutien médical de base et d'une observation. Ceux qui se rétablissent et dont le test est négatif à deux reprises sont libérés. Les contacts étroits et les personnes présentant des symptômes minimes, dont les membres de la famille ne souffrent pas de maladies chroniques et qui peuvent mesurer leur propre température, sont mis en quarantaine pendant deux semaines. Une équipe de surveillance locale appelle deux fois par jour pour s'assurer que les personnes mises en quarantaine restent sur place et pour s'informer des symptômes. Les contrevenants à la quarantaine s'exposent à des amendes pouvant atteindre 3 millions de wons (2 500 $). Si un projet de loi récent est adopté, l'amende peut atteindre 10 millions de wons et l'amende peut aller jusqu'à un an de prison.

 

Malgré les efforts déployés, la région de Daegu-Gyeongbuk n'a plus de place pour les personnes gravement malades. Quatre personnes isolées chez elles, en attente de lits d'hôpital, ont été transportées d'urgence lorsque leurs conditions se sont détériorées, pour y mourir, selon les médias locaux.

 

Pourtant, le nombre de nouveaux cas a chuté ces deux dernières semaines, grâce à l'éloignement social volontaire, tant dans la région de Daegu-Gyeongbuk qu'au niveau national. Le gouvernement a conseillé aux gens de porter des masques, de se laver les mains, d'éviter les foules et les réunions, de travailler à distance et de participer à des services religieux en ligne plutôt que d'aller à l'église. Les personnes souffrant de fièvre ou de maladies respiratoires sont invitées à rester chez elles et à surveiller leurs symptômes pendant 3 à 4 jours. « Les gens ont été choqués par le groupe Shincheonji », dit Chun, ce qui a stimulé l'observance. Moins d'un mois après l'apparition du cas 31, « le groupe est sous contrôle », dit M. Oh.

 

Pourtant, de nouvelles grappes apparaissent et pour 20 % des cas confirmés, on ne sait pas comment ils ont été infectés, ce qui laisse penser qu'il y a encore une propagation communautaire non détectée. « Tant que cette incertitude persistera, nous ne pourrons pas dire que l'épidémie a atteint son apogée », déclare M. Chun.

 

Plus de données nécessaires

 

Le gouvernement espère contrôler les nouveaux clusters de la même manière qu'il a affronté celui de Shincheonji. La capacité nationale de test a atteint le chiffre stupéfiant de 15 000 tests par jour. Il existe 43 stations de test au volant dans tout le pays, un concept désormais copié aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Au cours de la première semaine de mars, le ministère de l'intérieur a également déployé une application pour smartphone qui peut suivre les personnes en quarantaine et recueillir des données sur les symptômes.

 

Selon M. Chun, les scientifiques sont impatients de voir davantage de données épidémiologiques. « Nous sommes littéralement en train de taper du pied », dit Chun. Le KCDC publie le décompte de base des patients, leur âge et leur sexe, ainsi que le nombre de ceux qui sont liés à des groupes. « Ce n'est pas suffisant », dit Chun. Avec d'autres, il aimerait étudier les données détaillées des patients individuels, ce qui permettrait aux épidémiologistes de modéliser l'épidémie et de déterminer le nombre de nouvelles infections déclenchées par chaque cas, également connu sous le nom de nombre de reproduction de base ou R0 ; le délai entre l'infection et l'apparition des symptômes ; et si un diagnostic précoce améliorait les résultats des patients. (La Corée du Sud a enregistré 75 décès jusqu'à présent, soit un taux de mortalité exceptionnellement bas, bien que le fait que les membres de l'église Shincheonji soient pour la plupart jeunes puisse y avoir contribué). Chun explique qu'un groupe d'épidémiologistes et de scientifiques a proposé de s'associer au KCDC pour recueillir et partager ces informations, « et nous attendons leur réponse ».

 

Selon Kim, les médecins prévoient également de partager les détails des caractéristiques cliniques des cas de COVID-19 dans le pays dans des publications à venir. « Nous espérons que notre expérience aidera d'autres pays à contrôler cette épidémie de COVID-19 ».

 

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Citation

 

Bruno Le Maire veut étudier la réouverture des librairies et tance Amazon

Une concertation va être mise en place avec le ministère de la Culture. Le ministre dénonce par ailleurs la concurrence du géant américain dans le contexte actuel de confinement.

https://www.lefigaro.fr/conso/bruno-le-maire-veut-etudier-la-reouverture-des-librairies-20200319

 

 

Ce type est incroyable..

 

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Blanquer nous donne une idée de la période de confinement envisagée par le gouvernement : jusque début mai.

https://www.lepoint.fr/education/jean-michel-blanquer-envisage-une-reouverture-des-ecoles-le-4-mai-22-03-2020-2368266_3584.php

 

Quote

« Le scénario privilégié est celui d'un retour en classe après les dernières vacances de printemps, le 4 mai, mais nous sommes évidemment tributaires de l'évolution de l'épidémie »

 

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Coronavirus : la France est officiellement passée en état d’urgence sanitaire

 

Citation

Adopté dimanche au Parlement, ce texte de loi « d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 » a été publié ce mardi au Journal officiel.

 

Le nouveau régime d'exception prévoit des mesures limitant la liberté d'aller et venir, de réunion et d'entreprendre. La violation des règles de confinement est punie d'une amende de 135 euros, 1500 euros en cas de récidive « dans les 15 jours » et dans le cas de « quatre violations dans les trente jours », le délit est « puni de 3700 euros d'amende et six mois de prison au maximum ».

 

Des restrictions qui ont d'ailleurs été précisées ou élargies dès lundi soir par le Premier ministre Edouard Philippe. Ce dernier ayant notamment prévenu les Français que la période de confinement pourrait « durer encore quelques semaines ».

 

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WTF???

 

Le gouvernement appelle les Français «qui n'ont plus d'activité» à aider les agriculteurs en allant «dans les champs»

 

Citation

Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a lancé, mardi, « un appel à l'armée de l'ombre des hommes et des femmes » qui « n'ont plus d'activité » en raison de la crise du coronavirus, «à rejoindre la grande armée de l'agriculture française», en quête de main-d'oeuvre.

 

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On n'a plus de roumains ni d'étrangers d'aucunes sortes pour exercer le métier de travailleur agricole saisonnier avec la crise du covid donc on manque de bras dans ce secteur des échos que j'en ai.

D'où l'appel.

 

(Pensez à la saison des asperges qui commence !)

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J’ai lu des chroniques ici ou là de libéraux, contrepoints, institut juan de mariana, la sphère libertarienne amerloque etc...
Contrepoints et la sphère hispanophone très bonnes, mais alors je crois que les américains on les a perdu en route, je crois qu’à l’image de leur fier président et du reste du pays avec des exceptions, ils n’ont absolument pas pris la mesure du phénomène covid.

En gros je résume ce que j’ai vu ici ou là : le marché et l’individu permettront de lutter efficacement contre le virus, le confinement ca marche pas, de toute façon le virus n’est pas si grave et c’est une bonne occasion pour rabotter nos libertés.

Pour moi oui le marché, l’individu et sa communauté seront les meilleures armes pour lutter contre ce virus (l’innovation, la recherche, les applications pour commander, etc...). Mais si on croit en l’Etat minimal ou régalien, désolé oui l’Etat est une arme légitime et efficace également, si elle est utilisée a bon escient.

Sur le confinement, on ne sait pas avec certitude si cela marchera, ca retardera au mieux l’extension du virus (ce qui me fait dire que les chinois sont en plein delire de mensonges d’Etat). Mais j’ai l’habitude de dire que c’est la seule solution qui reste quand on n’a presque rien fait avant. L’Etat était legitimé à contrôler qui entre aux frontières, a dépister et enquêter massivement, ordonner la quarantaine aux malades , faire des campagnes massives de prévention, mais dès le début...Quand on n’a pas fait ça on est foutu, le confinement c’est l’arme du cancre.

Je passe sur l’affirmation comme quoi le virus n’est pas si grave. C’est pas l’ebola c’est certain, mais ce n’est pas une grippette, d’autant plus dans un contexte où le système sanitaire est désastreux. Aux Etats-unis, hormis certains Etats, les gens n’ont pas conscience, les canadiens qui reviennent de vacances (et qui devront se mettre en quarantaine obligatoirement) la bas le confirment quand ils sont interviewés a la frontière . Sans déconner on se prépare à un fail d’une ampleur énorme là-bas.

Quant au rabottement de nos libertés, c’est certain qu’ecolos, extrême droite ou extrême gauche devraient être ravis, leurs programmes sont appliquées à la lettre. Quand tout ça sera passé, j’espère que les gens ravis de rien foutre pendant deux mois et d’être au chômage pour beaucoup d’entre eux leur foutront un coup de pied au cul. N’empêche. Je suis pas certain que beaucoup de gouvernants voulaient absolument en arriver là, il ne faut pas non plus exagérer.

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il y a 42 minutes, Tremendo a dit :

J’ai lu des chroniques ici ou là de libéraux, contrepoints, institut juan de mariana, la sphère libertarienne amerloque etc...
Contrepoints et la sphère hispanophone très bonnes, mais alors je crois que les américains on les a perdu en route, je crois qu’à l’image de leur fier président et du reste du pays avec des exceptions, ils n’ont absolument pas pris la mesure du phénomène covid.
 

 

Je crois que c'est surtout révélateur d'une différence de mentalité. Les americains préféreront mourir en masse plutot que de donner plus de pouvoir au gouvernement (je rappelle au passage que pour l'opinion publique américaine, la principale menace n'est pas la Corée du Nord, l'Iran ou la Chine mais le gouvernement américain. Et ça ne date pas de Trump). Les Européens ont plus une tradition d'Etat interventioniste.

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il y a 16 minutes, Tremendo a dit :

Quant au rabottement de nos libertés, c’est certain qu’ecolos, extrême droite ou extrême gauche...

 

Je ne sais pas si les écolos et l'extrême-gauche vont tirer les marrons du feu. Je crois que les antivaccins (je ne sais pas pourquoi je les assimile intuitivement aux écolos) vont devoir se cacher sous la table (et les écolos antisciences/antitechnos avec). Quant à l'extrême-gauche elle risque de s'aliéner une partie de la population : celle qui travaille dans le privé et qui constate que les fonctionnaires gardent leur salaire, qui voit ces enflures de la CGT déposer un préavis de grève en pleine crise, et qui ne me manquera pas de remarquer que le privé s'est montré bien plus réactif que l'administration étatique (dons de LVMH et autres). C'est sûr que la droite autoritaire va monter en force, mais les libéraux auraient peut-être une carte à jouer, non ?

 

PS : le système coréen cité en exemple repose d'ailleurs en grande partie sur le privé (enfin sur un mix public/privé).

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il y a 12 minutes, Tremendo a dit :

Je suis pas certain que beaucoup de gouvernants voulaient absolument en arriver là, il ne faut pas non plus exagérer.

Je connais plein de gens qui ne veulent pas arriver à un certain point

... et qui pourtant, à chaque choix qui leur est donné, choisissent l'option qui les rapproche de ce point.

Il n'y a pas besoin d'intentionnalité pour mal faire.

Une bonne idéologie bien moisie et de l'obstination font un excellent boulot.

 

«C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.» - Hannah Arendt

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il y a 21 minutes, Freezbee a dit :

PS : le système coréen cité en exemple

 

Lequel ? L'extrême-gauche serait capable de poser la Corée du Nord comme exemple aussi (zéro cas). A ce niveau, on est à l'abri de rien.

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il y a 22 minutes, Zagor a dit :

Je crois que c'est surtout révélateur d'une différence de mentalité. Les americains préféreront mourir en masse plutot que de donner plus de pouvoir au gouvernement (je rappelle au passage que pour l'opinion publique américaine, la principale menace n'est pas la Corée du Nord, l'Iran ou la Chine mais le gouvernement américain. Et ça ne date pa de Trump). Les Européens ont plus une tradition d'Etat interventioniste.

Voilà. C'est un autre monde qu'il faut faire sien pour le comprendre. Et c'est pour ça que les analyses francophones sont si souvent à côté.

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