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Le confinement et les autres mesures autoritaires : diktat médical, pour quoi ?


Freezbee

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8 hours ago, Largo Winch said:

 

Tu fais la même réponse que Rubezahl plus haut, en te plaçant du point de vue de la bureaucratie.

On connaît parfaitement les freins au changement d'une bureaucratie, c'est largement documenté dans la littérature académique sur le management de changement. Une bureaucratie considère toujours qu'en dehors des routines organisationnelles auxquelles elle est habituée, il n'y a point de salut. Ce qui est largement documenté dans la littérature scientifique aussi c'est que les situations de crise ou d'urgence sont les occasions rêvées pour introduire du changement dans une organisation. Nos deux quiches à la tête du bousin, Véran et Salomon, sont en train de passer à côté d'une opportunité.

 

Bien évidemment, tous les bureaucrates qui se répandent dans les médias, les Karine Lacombe, Gilbert Deray et autres Jean-François Delfraissy, s'ils militent pour des mesures de confinement, ce n'est pas pour des raisons "sanitaires" ou "scientifiques" comme ils le prétendent, c'est avant tout pour éviter au système hospitalier de se remettre en question et de procéder aux adaptations nécessaires. Mais un système mis au pied du mur et acculé aux changements est bien obligé de s'y mettre. C'est ce qu'il s'est passé durant la première vague. Du coup, je suis bien content que Macron résiste aux injonctions des confinistes d'Île-de-France : pas uniquement pour une question de défense des libertés, mais aussi parce que ça contribue à mettre un bon coup de pied au cul des bureaucrates médicaux.

 

Ce que Juvin dit est vrai sur le fait que le confinement n'a de sens que si les hôpitaux sont à la limite de la rupture, mais à mon avis il se trompe en se concentrant principalement sur l'augmentation des capacités en réanimation.

Certes si on peut traiter deux fois plus de patients covid qu'en temps normal on peut sauver des vies, mais à ressources constantes ce sera sans doute au détriment de toutes les autres pathologies.

Pour moi le bon critère ce n'est pas la saturation des services de réanimation, mais la capacité de l'hôpital à continuer d'offrir presque les mêmes services qu'en temps normal. Par exemple s'il y a un gros accident de la route ou un gros attentat où pourront aller les victimes ?

A partir du moment où les hôpitaux sont contraints de retarder des opérations ou si le risque de maladie nosocomiale y devient trop important on a déjà un problème très sérieux sur les bras.

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10 hours ago, Noob said:

Pour moi le bon critère ce n'est pas la saturation des services de réanimation, mais la capacité de l'hôpital à continuer d'offrir presque les mêmes services qu'en temps normal.

 

Je suis totalement d'accord avec ça. D'où mon propos précédent :

 

23 hours ago, Largo Winch said:

Bref, de la gestion basique quoi : anticiper et réorganiser les activités sur le LT, mettre en place des process de gestion de crise réactive pour les situations d'urgence. 

 

Le souci est qu'on voit bien que Véran et Salomon n'ont pas le logiciel pour penser les problèmes en ces termes. Ils ne savent pas penser en termes d'"organisation". 

  • Yea 1
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Il y a 5 heures, Largo Winch a dit :

Le souci est qu'on voit bien que Véran et Salomon n'ont pas le logiciel pour penser les problèmes en ces termes. Ils ne savent pas penser en termes d'"organisation". 

Véran et Salomon ne sont là que parce qu'ils ont été adoubés par le système en place.

Même si Dieu et Jésus-Christ les remplaçaient, ça ne changerait rien.

Tu peux couper le sommet d'un iceberg ou d'un mycélium et y mettre ce que tu veux, ça ne changera pas grand chose aux équilibres (solidement) installés.

 

  • Yea 1
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Il y a 5 heures, Largo Winch a dit :

Le souci est qu'on voit bien que Véran et Salomon n'ont pas le logiciel pour penser les problèmes en ces termes. Ils ne savent pas penser en termes d'"organisation". 

Je vois que tu repasses sur le fil @Largo Winch :icon_coucou: , donc je repose ma question précédente :

 

Il y a 22 heures, Rincevent a dit :

C'est accessible pour quelqu'un qui n'est pas forcément très versé en management, mais qui connaît bien les hôpitaux et a le cerveau bien fait (genre quelqu'un qui pourrait envisager un doctorat en sciences infirmières) ?

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Protestations chez les personnes âgées :

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-un-collectif-de-personnes-agees-demande-des-assouplissements-du-protocole-sanitaire-dans-les-ehpad-20210212

 

 

«Il nous faut plus de liberté dès lors que nous aurons été vaccinés. Nous avons déjà perdu un an de notre vie et pour nous les années qui restent comptent triple ou quadruple, elles sont limitées »

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On 3/12/2021 at 3:51 PM, Rincevent said:

C'est accessible pour quelqu'un qui n'est pas forcément très versé en management, mais qui connaît bien les hôpitaux 

 

Oui, oui, c'est même sans doute plus facile à lire par les médecins des hôpitaux que par les spécialistes du management, car c'est un recueil de témoignages rédigés par les acteurs de terrain eux-mêmes.

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La cour pénale internationale a accepté la plainte pour violation du code Nuremberg du gouvernement israélien.

Source: https://www.francesoir.fr/politique-monde/la-cour-penale-internationale-accepte-la-plainte-pour-violation-du-code-nuremberg-du

 

Attention, cela vient de la complotsphere, donc pas du tout certain de la réalité de la chose. Personne n'en parle (encore) dans les médias mainstream.

Voici le lien original en hébreux (traduit sans problème par Google):

https://israel-news.co.il/archives/24845

 

 

  • Nay 1
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il y a 3 minutes, Waren a dit :


מצטער

(Il me semble que "pardon", "désolé", c'est plutôt "slih'a", alors que "mitsta'èr" est utilisé avec un pronom, genre "ani", i.e. "je", pour dire "je demande pardon", mais bon, vu mon propre niveau en hébreu... :lol: )

  • Yea 1
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EXcellent:

 

https://www.levif.be/actualite/belgique/le-contrat-de-gestion-de-la-crise-sanitaire-a-ete-devoye-carte-blanche/article-opinion-1403299.html?fbclid=IwAR0SgWolMPSOZm5iBopHw4RkLsBe_wkrvcxcCz0-SyE-K_9gBD6ylpi9l1g

 

Quote

Notre pays se trouve dans une impasse. Cela fait un an que nous vivons avec de fortes restrictions dans le cadre de la lutte contre le coronavirus en Belgique. Nos institutions démocratiques méritent un profond respect et l'engagement politique est un choix de vie courageux et généreux. Néanmoins, au risque de créer une grave perte de confiance, notre gouvernement est occupé à rompre le contrat tacite passé avec nous, citoyens

[...]

En mars 2021, l'exécutif défend les différentes interdictions par la volonté de "nous prémunir d'un rebond" et d'éviter une hypothétique troisième vague avec des mutations potentiellement "terrifiantes". L'accord que nous avions établi bon gré mal gré il y a un an était de "contrôler la crise" et de sortir de la phase critique. Sans réel débat, l'objet du contrat a désormais été transformé en un nouvel objectif : "contrôler le virus" et tous les potentiels scénarios imaginables. Mais nous n'avons pas mandaté nos dirigeants pour créer une société aseptisée ou l'on court un risque zéro ! 

 

  • Yea 1
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Honnêtement je ne vois pas le problème qu'un fait rapporté par la presse soit illustré par une image dans le thème venant d'une banque d'illustrations.

 

(Bien entendu ça va dépendre de l'article.)

  • Yea 1
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il y a 6 minutes, Mathieu_D a dit :

Honnêtement je ne vois pas le problème qu'un fait rapporté par la presse soit illustré par une image dans le thème venant d'une banque d'illustrations.

 

(Bien entendu ça va dépendre de l'article.)

C'est quand même problématique car l'image vient valider le texte. Ou alors on le marque d'une manière visible.

Ma position, si on a pas de photo, parce qu'on n'avait pas de journaliste sur place, on ne met rien, juste citer ses sources (en général AFP).

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il y a 37 minutes, Mathieu_D a dit :

Honnêtement je ne vois pas le problème qu'un fait rapporté par la presse soit illustré par une image dans le thème venant d'une banque d'illustrations.

 

(Bien entendu ça va dépendre de l'article.)

 

Il ne faut pas sous-estimer l'impact des images dans la formation de l'opinion public.

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il y a 49 minutes, Mathieu_D a dit :

Honnêtement je ne vois pas le problème qu'un fait rapporté par la presse soit illustré par une image dans le thème venant d'une banque d'illustrations.

 

(Bien entendu ça va dépendre de l'article.)

Dans ce cas-là c'est problématique quand même. Le titre de l'article parle de « transferts de patients » qui ont « commencé ce samedi » en « Île de France ». Je pars personnellement du principe que l'image qui illustre concerne ce fait, pas des transferts réalisés en Allemagne il y a plusieurs mois... C'est de la manipulation.

 

Si l'article avait été sur les transferts de patients en général, il n'y aurait pas eu de problème.

 

Les journalistes ayant un problème d'éthique global (lié au modèle économique du domaine), il est normal de relever toutes les petites manipulations commises pour bien montrer qu'ils ne sont pas fiables à 100 %. Je pense par exemple aux photos de foules prises avec un certain angle pour faire croire que les gens sont très rapprochés.

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Je poursuis sur ma marotte du moment :

 

Gérarld Kierzek : "On n'est pas dans une épidémie qui flambe. On est sur un problème de gestion de lit de réanimation."

 

Les données qu'il livre sont éloquentes (cf. vidéo ci-dessous) "Il y a chaque jour une différence entre entrées et sorties de 25 à 45 malades en Île-de-France sur un nombre de lits de réanimation de plus de 1000 lits et pour une population de 1,5 millions d'habitants : ça se joue donc à pas grand-chose."

La dramatisation nationale qui est faite actuellement autour de la tension hospitalière se limite en fait à un souci de... 25 à 45 lits. En gros, les politiques et la bureaucratie hospitalière inquiètent une population de 68 millions d'habitant parce qu'ils ne sont pas fichus de gérer un souci sur une 40aines de lits.

 

Souci qui devrait être résolu très simplement, explique par ailleurs G. Kierzek dans une autre émission ce matin :

  1. en transférant les malades non pas à l'autre bout de la France mais dans les lits du secteur privé de l'IDF, en mobilisant les cliniques
  2. en ouvrant rapidement de nouveaux lits

 

Sur le point 1, il précise que l'ARS est incapable d'organiser la coordination public-privé. Pire, il explique que les transferts sont organisés en fonction des modélisations mathématiques : l'ARS préfère envoyer à Bordeaux plutôt que dans les cliniques de l'IDF pour se garder des stocks de lits compte tenu des modèles mathématiques d'explosion de l'épidémie avec les variants (modèles qui se sont pourtant avérés faux, on le sait depuis plus d'un mois désormais...). J'ajoute que toute personne qui a quelques connaissances en management et organisation sait que faire de la "gestion sur stock" est adaptée en mode routine mais pas face aux situations d'urgence et de crise. On a ici la gestion bureaucratique dans toute sa splendeur, qui continue de faire de la planification (le seul mode de management qu'elle connaît) là où il faudrait être capable de déployer des task forces.

 

Sur le point 2, il soutient qu'il serait assez aisé d'augmenter le nombre de lits. Il dit par exemple que son hôpital (Hôtel-Dieu) pourrait très vite mettre en place une centaine de lits si l'ARS laissait les hôpitaux s'organiser directement : les locaux et le matériel sont déjà en place (et inutilisés), il suffirait de procéder à un transfert de personnels soignants des régions vers l'IDF. Nombre de patients restent longtemps dans les services de réa alors qu'ils pourraient être pris en charge une bonne partie du temps autrement. Les lits ainsi créés permettraient d'assurer les opérations pré-réa et post réa, ce qui allègerait fortement les services de réa...

 

Bref, quand on écoute les gens de terrain et non plus les bureaucrates médicaux, on comprend qu'il y a plein de marges de manœuvre organisationnelles non utilisées par incompétence ou mauvaise volonté des politiques et des bureaucrates...

 

 

 

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Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

Bref, quand on écoute les gens de terrain et non plus les bureaucrates médicaux, on comprend qu'il y a plein de marges de manœuvre organisationnelles non utilisées par incompétence ou mauvaise volonté des politiques et des bureaucrates...

Le problème étant que l'annihilation de cette mauvaise volonté est quasiment impossible,

car elle est ancrée très profond, très ancien (traditionnel) et qu'elle a aussi de solides raisons pécuniaires.

 

Le système de santé public fr se traînait depuis des années,

du fait de son monopole il devient maintenant de facto une machine à raccourcir la vie de ses usagers forcés.

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En fait, je ne sais pas si ils oseront dire aux jeunes : ah ouais lol on a mis un passeport vaccinal, donc comme on est pas foutus de vacciner vous avez pas le droit aux vacances. 
 

Par contre les vieux ils sont vaccinés, ils peuvent aller au restaurant.

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