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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto


poney

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il y a 1 minute, Calembredaine a dit :

 

Au début j'avais écris "homme" que j'ai subtilement mais en vain remplacé par "individu"...

Langue patriarcale ! J'ai tout de suite pensé à un homme

Du coup tu viens d'avoir 50 ans si je comprends bien :D 

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il y a 2 minutes, Calembredaine a dit :

Bientôt 55. Je suis passé ce matin chez le médecin pour une visite de routine et il avait du matériel tout neuf pour mesurer et peser...

C'est pas toi, c'est à cause du matos qui est mal calibré. ?

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il y a 15 minutes, Tramp a dit :

Ma banque française a dit au fisc portugais que j’avais un compte chez eux. Je me sens violé. 

 

je compatis, y a 3 ans, la banque nationale belge "vous avez un compte à l'étranger, veuillez le déclarer", mon compte de mon temps marseillais avec 0.00€ dessus.

Bien sur, ils ne disent pas lequel, ni ou, ni combien comme ça si t'en a deux :

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  • Haha 3
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J'ai passé l'entretien pour cette opportunité en Suisse mardi dernier. J'ai vraiment eu un bon feeling. J'ai rarement eu autant d'atomes crochus avec un employeur potentiel, et j'ai eu l'impression de les avoir impressionnés de mon côté.

 

La recruteuse m'a rappelé aujourd'hui. Résultat des courses : ils ne me voient pas dans le poste, mais sur une autre position dans les échelons au-dessus. Sauf qu'ils ne recrutent pas sur cette position. Pas tout de suite en tout cas. Je pense qu'elle était sincère. Elle avait l'air réellement embêtée au bout du fil. J'ai passé assez souvent des appels à des candidats évincés moi-même et il y a des manières plus simples d'enrober un "non".

 

C'est un énorme coup au moral. Ce n'est pas la première fois que j'essuie un échec après un entretien, mais normalement je le sens venir. Là, j'étais convaincu qu'on avait bien accroché. Ça fait vraiment mal.

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il y a une heure, Cortalus a dit :

J'ai passé l'entretien pour cette opportunité en Suisse mardi dernier. J'ai vraiment eu un bon feeling. J'ai rarement eu autant d'atomes crochus avec un employeur potentiel, et j'ai eu l'impression de les avoir impressionnés de mon côté.

 

La recruteuse m'a rappelé aujourd'hui. Résultat des courses : ils ne me voient pas dans le poste, mais sur une autre position dans les échelons au-dessus. Sauf qu'ils ne recrutent pas sur cette position. Pas tout de suite en tout cas. Je pense qu'elle était sincère. Elle avait l'air réellement embêtée au bout du fil. J'ai passé assez souvent des appels à des candidats évincés moi-même et il y a des manières plus simples d'enrober un "non".

 

C'est un énorme coup au moral. Ce n'est pas la première fois que j'essuie un échec après un entretien, mais normalement je le sens venir. Là, j'étais convaincu qu'on avait bien accroché. Ça fait vraiment mal.

 

Vois le côté positif : tu vises trop bas !

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Il y a 6 heures, Cortalus a dit :

J'ai passé l'entretien pour cette opportunité en Suisse mardi dernier. J'ai vraiment eu un bon feeling. J'ai rarement eu autant d'atomes crochus avec un employeur potentiel, et j'ai eu l'impression de les avoir impressionnés de mon côté.

 

La recruteuse m'a rappelé aujourd'hui. Résultat des courses : ils ne me voient pas dans le poste, mais sur une autre position dans les échelons au-dessus. Sauf qu'ils ne recrutent pas sur cette position. Pas tout de suite en tout cas. Je pense qu'elle était sincère. Elle avait l'air réellement embêtée au bout du fil. J'ai passé assez souvent des appels à des candidats évincés moi-même et il y a des manières plus simples d'enrober un "non".

 

C'est un énorme coup au moral. Ce n'est pas la première fois que j'essuie un échec après un entretien, mais normalement je le sens venir. Là, j'étais convaincu qu'on avait bien accroché. Ça fait vraiment mal.

 

Ce n'est pas vraiment un échec. Le produit était trop bien, trop cher, pour les clients. Faut juste trouver les bons clients.

J'ai pas trop d'expérience en RH mais si tu as eu l'impression qu'ils regrettaient de ne pas te recruter, il n'y a pas moyen (en enrobant les choses) de leur demander de te recommander auprès de leur réseau de manière à ce que d'autres recruteurs potentiels s'intéressent à ton profil ?

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Il y a 7 heures, Johnnieboy a dit :

 

Vois le côté positif : tu vises trop bas !

 

Ce n'est pas un côté positif pour moi : les offres sont logiquement beaucoup plus rares sur le niveau au-dessus, et les recruteurs exigent en général cinq à dix ans d'expérience spécifiquement en Suisse pour retenir une candidature. Je sais que je suis performant en entretien, mais pour obtenir un entretien il faut déjà un CV qui ne soit pas écarté à la base car il ne coche pas toutes les cases...

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Il y a 2 heures, POE a dit :

 

Ce n'est pas vraiment un échec. Le produit était trop bien, trop cher, pour les clients. Faut juste trouver les bons clients.

J'ai pas trop d'expérience en RH mais si tu as eu l'impression qu'ils regrettaient de ne pas te recruter, il n'y a pas moyen (en enrobant les choses) de leur demander de te recommander auprès de leur réseau de manière à ce que d'autres recruteurs potentiels s'intéressent à ton profil ?

 

Ils disent qu'ils veulent plutôt garder mon dossier au chaud pour une opportunité chez eux d'ici un an ou deux, dans le cadre d'un départ en retraite à remplacer. J'espère que c'est vrai. Mais mentalement, je suis dans un tel trou noir en ce moment que c'est difficile de trouver le côté positif d'une issue qui se ferme à court terme.

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il y a 3 minutes, Cortalus a dit :

je suis dans un tel trou noir en ce moment que c'est difficile de trouver le côté positif

C'est ton emploi actuel qui te met dans cet état de déprime ? Si c'est le cas, as-tu la possibilité de t'en échapper en attendant cette opportunité, ou une autre ?

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il y a 9 minutes, Bisounours a dit :

C'est ton emploi actuel qui te met dans cet état de déprime ? Si c'est le cas, as-tu la possibilité de t'en échapper en attendant cette opportunité, ou une autre ?

 

Ce qui me guette, c'est l'arrêt-maladie. Cela fait un moment que mon généraliste veut me mettre en arrêt, mais je refuse. Il y a trop de choses qui dépendent de moi techniquement, et si je ne suis plus à l'hôpital, je pense qu'il y a deux ou trois autres personnes clés qui vont craquer à leur tour, parce que je crois honnêtement qu'elles tiennent encore juste parce que je suis là. C'est une situation de cascade de dominos.

 

Dans les situations de tensions extrêmes, ce ne sont pas des valeurs abstraites comme le sens du devoir ou la conscience professionnelle qui fait tenir les gens, mais plutôt le sentiment d'appartenance à une équipe dans laquelle on peut s'appuyer les uns sur les autres. Dans la tranchée, on a un gars à sa droite, un gars à sa gauche. On ne veut pas flancher sous leurs yeux, on veut être là pour eux, ils ne veulent pas flancher sous nos yeux, ils veulent être là pour nous. La solidité d'un collectif se joue à cette échelle de petits groupes d'une douzaine d'individus max qui se connaissent. Si l'atrition est trop forte, on finit par franchir un seuil où tout se désagrège d'un coup et chacun est rendu à son comportement de base (la fuite souvent, mais ça peut être aussi la furie combative non contrôlée pour quelques individus très particuliers). Si c'est l'officier supérieur qui flanche alors qu'on a déjà perdu les sergents, ça va très vite. Ce n'est pas par hasard que je fais cette métaphore guerrière. Mes lectures dans le domaine de la tactique d'infanterie ont été ma meilleure ressource en termes de management cette année.

 

Bref, on est en plein effet de cascade. À l'heure actuelle, j'assume personnellement les fonctions de directeur financier, chef comptable, contrôleur de gestion, reponsable du standard, responsable des admissions et de l'accueil aux urgences, et je remplace aussi le responsable compta finances de l'hôpital voisin. Parce que celui-ci est lui déjà en arrêt-maladie. On m'a autorisé à recruter, mais cela me mets encore plus dans l'angoisse. J'ai embauché des gens biens, qui vont arriver début janvier, mais je vais finir inéluctablement par me barrer ou me retrouver à l'hôpital psy, et je vais leur laisser mon merdier. Je culpabilise à mort.

 

En fait, je rêve de me faire virer. Quand je reçois un recommandé, j'espère sincèrement que c'est une convocation à un entretien préalable au licenciement. Mais cela n'arrivera pas. Je suis tout ce qui leur reste sur trop de sujets. Je ne peux pas démissionner, je ne toucherai pas le chômage et cela mettrait ma famille à la rue en un mois. Je ne peux pas négocier de rupture conventionnelle : on est en auto-assurance, et donc c'est l'hôpital qui verse les allocations chômage et pas pôle emploi. Le responsable financier de l'hôpital voisin a essayé : ma recommandation à la hiérarchie du groupement hospitalier de territoire a été de refuser, car en arrêt-maladie c'est la CPAM qui le paye alors qu'au chômage c'est l'hôpital. J'ai dû donner mon avis en faisant très attention à ma formulation, car je risquais de dire "moi" au lieu de "lui".

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il y a 5 minutes, Cortalus a dit :

Ce qui me guette, c'est l'arrêt-maladie. Cela fait un moment que mon généraliste veut me mettre en arrêt, mais je refuse

Tu as tort. Tes scrupules t'honorent, mais à un moment donné, c'est sauve qui peut. Et plus tu attends et plus tu entres dans le cercle vicieux de la déprime. Si ton hôpital dysfonctionne, tu ne peux pas le tenir à bout de bras, c'est un peu présomptueux.

Arrête de bosser, repose toi, occupe toi de toi, de ta famille, au pire, cherche un autre boulot plus ou moins alimentaire en attendant le poste qui te conviendra le mieux, par exemple en Suisse.

En fait, le plus dur c'est la prise de décision, ensuite, tout parait plus simple.

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il y a 3 minutes, Bisounours a dit :

Tu as tort. Tes scrupules t'honorent, mais à un moment donné, c'est sauve qui peut. Et plus tu attends et plus tu entres dans le cercle vicieux de la déprime. Si ton hôpital dysfonctionne, tu ne peux pas le tenir à bout de bras, c'est un peu présomptueux.

Arrête de bosser, repose toi, occupe toi de toi, de ta famille, au pire, cherche un autre boulot plus ou moins alimentaire en attendant le poste qui te conviendra le mieux, par exemple en Suisse.

En fait, le plus dur c'est la prise de décision, ensuite, tout parait plus simple.

 

J'ai négocié avec mon généraliste de prendre des vacances jusqu'au 30 déjà. Et je vais essayer quand même d'accueillir mes nouvelles recrues début janvier. Si je ne suis pas là pour pousser au cul les informaticiens, elles n'auront même pas un pc opérationnel et un accès aux logiciels. Et je me dois de leur donner quelques trucs de survie. Mais je crois qu'après ça, courant janvier, je vais lâcher l'affaire.

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